Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Niger*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
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L’essentiel
Capitale
Niamey (666 000 habitants)
Langue
Français (officielle), haoussa, djerma
Devise
Franc CFA
Décalage horaire
GMT/UTC +1 heure
Electricité
220 V, 50 Hz
Téléphone
+227
Santé
Vaccin contre la fièvre jaune et le choléra obligatoire
Introduction
Destination Niger – Marqué par l’omniprésence du désert, le Niger n’est pourtant pas seulement réservé aux seuls amoureux des dunes sahariennes. En plus de ses superbes paysages désertiques, d’une beauté inoubliable, le pays réserve bien d’autres surprises. De hautes montagnes noires volcaniques ponctuées de cascades dominent ses oasis verdoyantes et d’immenses avenues ombragées traversent les villes à la superbe architecture traditionnelle soudanaise. Mosaïque à l’image du pays, la population rassemble fiers nomades du désert, artisans talentueux, orfèvres dotés de pouvoirs magiques et ethnies d’un grand raffinement.
Le Niger semble toutefois perpétuellement au bord de la faillite. Il connut une brève période de prospérité économique à la fin des années 1970, avec la découverte de gisements d’uranium, mais retomba dans la misère après l’effondrement du marché. Aussi magnifique soit-il, le désert recouvre des portions de territoire toujours plus vastes et le pays ne s’est pas encore relevé de la terrible sécheresse qui a dévasté le Sahel au début des années 1970. Enfin, des heurts réguliers et parfois violents opposent des rebelles touaregs au gouvernement.
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/niger#o87iv2OU9wvEwVAO.99
Dernière minute
Des enquêtes en cours, qui ont notamment abouti à des arrestations fin novembre 2013 à Niamey et au Mali, d’individus qui préparaient des attentats contre des sites de la capitale nigérienne, soulignent le risque terroriste persistant dans l’ensemble du pays. Ceci rend plus nécessaire que jamais le strict respect des conseils de vigilance figurant dans l’onglet « Sécurité » de la présente fiche. En particulier, il est recommandé aux ressortissants français :
- d’éviter dans la capitale (zone orange) la fréquentation de lieux (hôtels, bars restaurants, boîtes de nuit) non sécurisés et/ou excentrés et de limiter les déplacements nocturnes ;
- de ne circuler en province, en zone orange, qu’en cas de nécessité absolue, et de ne pas le faire sans une escorte armée.
Pour mémoire, la partie du Niger classée en zone rouge reste formellement déconseillée.
Entrée / Séjour
Le passeport doit être en cours de validité. Un visa préalable est obligatoire et le carnet de vaccination doit être à jour.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade du Niger à Paris.
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Compte tenu de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la région sahélienne, il est indispensable de respecter l’ensemble des consignes de sécurité ci-dessous et de faire preuve de la plus grande vigilance. Les déplacements au Niger sont déconseillés sauf raison impérative (zone orange) ou strictement déconseillés (zone rouge). Il est vivement recommandé de prendre contact avec l’Ambassade (niamey.consulat@diplomatie.gouv.fr) pour tout projet de voyage et de s’inscrire sur le portail Ariane du site France Diplomatie.
Les autorités françaises rappellent qu’elles déconseillent formellement tout déplacement dans les zones signalées en rouge. Ces zones sont situées au nord de la ligne passant par Ayorou – Ingal – Agadez – N’Guigmi (toutes ces villes étant localisées en zone rouge, voir la carte). Les Français qui se trouveraient encore dans ces zones doivent prendre contact avec l’Ambassade de France à Niamey.
S’agissant de la zone orange en province, il est vivement déconseillé de s’y rendre, sauf raisons impératives, notamment d’ordre professionnel.Dans ce cas, il est indispensable d’avoir recours à une escorte armée permanente (à solliciter auprès des autorités nigériennes) et de prendre contact au préalable avec l’Ambassade de France à l’adresse ci-dessus. Dans la zone frontalière avec le Nigeria, des incursions du groupe Boko Haram ne peuvent être exclues même si à ce jour aucune exaction de ce groupe n’a été commise au Niger.
De manière générale les consignes de vigilance et de prudence doivent impérativement être respectées : ne pas voyager de nuit, se montrer discret sur les dates, horaires et conditions du déplacement. La possession d’un téléphone satellitaire peut s’avérer utile pour communiquer dans certaines zones.
Dans la capitale (zone orange), circuler de préférence en voiture portes verrouillées, limiter les déplacements nocturnes, éviter les quartiers excentrés en particulier de nuit. Sélectionner les hôtels et restaurants sécurisés.
Il est vivement recommandé de privilégier les liaisons aériennes pour accéder à Niamey et pour tout déplacement en province dans la zone orange.
En cas de difficulté majeure prendre contact avec l’Ambassade de France au +227 20 72 24 31/32/33 ou au 94 28 01 09 (veille 24h/24h)”
Risque terroriste
En raison de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali et dans toute la région, la menace terroriste pesant sur le Niger s’est intensifiée. Des mouvements terroristes présents au Mali – notamment Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) et le Mouvement pour l’Unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)- ainsi qu’au Nigéria -secte Boko Haram- sont susceptibles de conduire des opérations au Niger.
Les actions perpétrées depuis 2009 dans la région Sahélo-sahélienne soulignent la persistance et la diversité de la menace.
1- Enlèvements
- Prise d’otage d’un Français le 25 novembre 2009 à Ménaka (Mali)
- Prise d’otage d’un Français le 20 avril 2010 à Tchitabaraden (Niger)
- Prise d’otage de 7 employés d’AREVA et de la SATOM à Arlit le 16 septembre 2010
- Prise d’otage de deux de nos compatriotes à Niamey (Niger) le 7 janvier 2011, décédés le lendemain
- Enlèvement le 12 mai 2011 de deux ressortissants européens (un Britannique et un Italien) à Birni Kebbi (Nigéria) zone frontalière du Niger
- Enlèvement de deux ressortissants français à Hombori au Mali en novembre 2011 et décès de l’un d’entre eux en 2013
- Enlèvement le 26 janvier 2012 d’un ressortissant allemand dans la périphérie de Kano (Nigéria)
- Prise d’otage de ressortissants nigériens et d’un tchadien à Dakoro (Niger) le 14 octobre 2012
- Prise d’otage d’un Français à Diéma (Mali) le 20 novembre 2012
- Prise d’otage d’un Français à Rimi (Nigéria) le 19 décembre 2012
- Action à 1500 kms de leur base sur le site gazier d’In Amenas (Algérie) le 16 janvier 2013
- Enlèvement de 7 touristes français au nord Cameroun, à la frontière avec le Nigeria, le 19 février 2013
- Enlèvement et meurtre de deux journalistes de Radio France Internationale le 2 novembre 2013 à Kidal (Mali)
- Enlèvement d’un prêtre français à l’extrême nord du Cameroun le 14 novembre 2013
2- Attentats
- Attentat contre l’Ambassade de France à Bamako (Mali) le 5 janvier 2011
- Tentative d’attentat contre l’Ambassade de France et l’Etat major des forces armées mauritaniennes le 2 février 2011
- Tentative d’assassinat contre le colonel Gamou le 2 décembre 2012 à Niamey (Niger)
- Plusieurs attentats-suicides à Gao (Mali) entre le 8 et le 10 février 2013
- Attentat suicide à Kidal (Mali) le 21 février 2013
- Attentat suicide à Agadez et Arlit le 23 mai 2013
- Attaque de la prison civile de Niamey (juin 2013)
Ces divers actes ou tentatives d’actes terroristes illustrent à la fois de la très forte détermination de ces groupes capables de neutraliser des dispositifs de sécurité et attestent de leur capacité d’action à plus de 1 000 kilomètres de leurs bases.

Transports
Infrastructure routière
Le réseau routier est satisfaisant. Les grandes villes sont reliées par des axes goudronnés. Il n’y a aucun problème d’approvisionnement en carburants.
Les déplacements en zone orange, effectués à titre professionnel impératif, doivent s’effectuer avec une escorte armée dont les frais sont à la charge de la personne qui se déplace.
Accident
En cas d’accident, il est nécessaire de se rendre au commissariat le plus proche pour faire établir un constat. En cas d’accident grave de la circulation, il est conseillé de prendre contact avec l’Ambassade de France au +227 20 72 24 31/32/33 ou au 94 28 01 09 (veille 24h/24h).
Santé
Avant le départ
Consulter son médecin (éventuellement son dentiste) et souscrire auprès d’une compagnie d’assistance un contrat couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) :Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
- De manière récurrente, le Niger connaît une épidémie de méningite (présence du type W135) à la période sèche (de février à juillet). En conséquence, la vaccination anti-méningococcique est justifiée.
- Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire – Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
- préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
- évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
- évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
- veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
- éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire)
- éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides
- ne pas caresser les animaux rencontrés
- veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
- ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue
- emporter les médicaments dont on pourrait avoir besoin
Numéros utiles
A Niamey, les infrastructures médicales sont limitées. Deux établissements privés peuvent être conseillés :
- Clinique Gamkalley : 20 73 20 33.
- Clinique Kaba : 20 73 21 08 et 20 73 26 52.
Les capacités d’évacuations sanitaires sont très succinctes en dehors de la capitale. En cas d’opérations chirurgicales, le rapatriement vers la France est très fortement conseillé.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites internet suivants :
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Us et coutumes
Plus de 95 % de la population est de religion musulmane. Il est nécessaire de respecter les règles de décence de base (tenue vestimentaire et comportement général corrects).
Législation locale
La consommation de stupéfiants est passible de condamnations variant de cinq à dix ans d’emprisonnement et pouvant être assortie d’une amende comprise entre 500 000 et 1 000 000 francs CFA ; parfois doublée d’une interdiction de séjour de cinq à dix ans.
Protection du patrimoine naturel et archéologique du pays
La collecte et l’exportation de fossiles, minéraux, pierres taillées, pointes de flèches et autres objets archéologiques est totalement interdite. La douane, la police et la gendarmerie appliquent strictement la réglementation, ce qui peut se traduire, au minimum, par une forte amende et la confiscation des pièces, mais peut aussi conduire à la mise en garde à vue et à la traduction devant la justice nigérienne des contrevenants.
Représentations françaises
Route des Ambassades BP 1066012090 Niamey
+227 20 72 24 31/32/33
niamey-consulat@diplomatie.gouv.fr Permanence :
+227 9428 0109
http://www.ambafrance-ne.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
154, rue de Longchamp 75116 Paris
01.45.04.80.60
ambassadeniger@wanadoo.fr
http://www.ambassadeniger-fr.org/
Contacts utiles
- Ambassade de France
- Adresse : Route de Tondibia – Niamey
- Tél : +227 2072 2431 / 2432 / 2433
- Permanence : +227 9428 0109
- Site Internet : www.ambafrance-ne.org
Sur le site de la Maison des Français de l’Etranger
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Coordonnées des ambassades et consulats français à l’étranger
Coordonnées des ambassades et consulats étrangers en France
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By top visas
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April 9, 2014
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Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Nigeria*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
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L’essentiel
Capitale
Abuja (378 700 habitants)
Langue
Anglais et français. Principales langues africaines : haoussa, yoruba, ibo, edo, efik.
Devise
le naira (NGN)
Décalage horaire
GMT + 1h
Electricité
220 V, 50 Hz
Téléphone
+ 234
Introduction
Guide du Nigéria et conseils – Un Africain sur quatre vit au Nigeria. Fascinant assemblage de peuples, de cultures et de religions, la république se débat pourtant dans les affres de l’instabilité politique. Défigurées par un développement anarchique, les villes, surpeuplées, souffrent de la pollution, de la criminalité et de la misère. Dans ce pays, sixième producteur de pétrole du monde, aucune n’est épargnée par les pénuries d’essence, qui donnent souvent lieu à des émeutes. Les fractures ethniques et religieuses ne sont pas comblées. Personne n’a oublié la tragédie du Biafra, dans les années 1960, ni le bain de sang provoqué par l’application de la charia (loi islamique), en 2000.
Qu’iriez-vous faire dans un pays qui menace à tout moment de basculer dans la violence et le chaos ? Certainement pas vous détendre. Mais si vous aimez relever les défis, c’est sans doute la bonne destination. Si vous aimez la musique, aussi. Car le pays vibre en permanence aux rythmes envoûtants du juju, de l’afrobeat et du reggae.
Si vous avez décidé de visiter de Nigeria, ce guide en ligne est fait pour vous
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/nigeria/lessentiel#pjvWQ6MoauyaPhka.99
Entrée / Séjour
Le visa de tourisme ou d’affaires est obligatoire. Le passeport doit avoir une durée de validité de trois mois au minimum.
Le ministère de l’Intérieur nigérian a fixé de nouvelles directives concernant l’entrée des ressortissants français au Nigeria. Désormais les autorités nigérianes pourront :
- exiger, sur une base aléatoire et de façon discrétionnaire, la présentation par les citoyens français arrivant au Nigeria de tous les documents leur ayant permis l’obtention d’un visa pour le Nigeria ;
- suspendre la prorogation sur place des visas et des permis temporaires de travail des citoyens français se trouvant au Nigeria ;
- refuser toute demande par un citoyen français de modification de son type de visa postérieurement à son arrivée au Nigeria ;
- refuser désormais de délivrer, quel que soit le statut ou le rang du voyageur, des visas aux points d’entrée sur le sol nigérian.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade du Nigeria à Paris, adresses des missions étrangères en France(sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Dernière Minute
Risque terroriste et risques associés à l’intervention militaire au Mali.
Pour rappel, les déplacements sont formellement déconseillés (zone rouge) dans les Etats de Kebbi, Sokoto, Zamfara, Katsina, Kano, Jigawa, Yobe Bauchi, Borno, Gombe, Adamawa, Niger, Nassarawa, Plateau, Taraba, Benue, Kogi et Territoire de la Capitale Fédérale (FCT) (sauf la ville d’Abuja) ainsi qu’au Sud du pays dans les Etats de Delta, Imo, Abia, Bayelsa, Rivers, et Akwa Ibom.
L’engagement de la France et du Nigeria au Mali suscite des menaces explicites contre les intérêts et les ressortissants Français.
Les risques d’enlèvement et d’attentat aveugle imposent la plus grande vigilance sur l’ensemble du territoire nigérian.
S’agissant des Français dont la présence est impérative en zone orange, une extrême prudence leur est recommandée. Ils limiteront leurs déplacements au strict nécessaire et se conformeront aux recommandations en vigueur pour tenir compte de l’aggravation du risque terroriste au Nigeria.
Sur l’ensemble du territoire, les comportements doivent être adaptés pour tenir compte de ce contexte périlleux : dans les déplacements il convient de varier ses itinéraires autant que possible quel que soit le mode de déplacement, de surveiller ou faire surveiller son véhicule et d’être attentif aux mouvements alentour ; il convient de s’assurer de l’absence de mesures restrictives de circulation et d’éviter l’usage des transports en commun.
Les lieux publics fréquentés tels que les grands hôtels, les administrations, l’abord des représentations diplomatiques et celui des lieux de culte doivent être évités en particulier aux dates dont la portée symbolique est forte telles celles des grandes fêtes religieuses, chrétiennes ou musulmanes et des grands évènements publics.
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Le risque terroriste doit être désormais pris en compte pour l’ensemble de la moitié Nord du territoire nigérian. Ce risque se matérialise par des attentats à l’explosif aveugles ou ciblés, avec une fréquence élevée dans les Etats de Bauchi, Borno et Yobe. Il s’est également traduit par des enlèvements suivis d’assassinats de ressortissants étrangers, principalement dans la bande sahélienne et dans les régions voisines : enlèvement d’un Français en décembre 2012, succédant au dénouement dramatique du kidnapping de plusieurs Occidentaux mais également de Libanais et à l’assassinat de plusieurs ressortissants chinois.
Les groupes terroristes ont démontré leur capacité à se projeter au-delà des frontières entre le Nigeria et les pays voisins. Ces frontières ne constituent donc pas une barrière contre les risques d’attentat et d’enlèvement. En conséquence, les voyageurs souhaitant se déplacer dans une région frontalière du Nigeria sont invités à prendre connaissance avec précision des conseils aux voyageurs applicables dans chacun des pays concernés.
Ensemble des 18 Etats du Nord et Territoire de la Capitale Fédérale (FCT) en zone rouge
L’engagement de la France et du Nigeria au Mali, destiné à rétablir les conditions d’une bonne application de la Résolution 2085 de l’ONU, suscite des menaces explicites contre les intérêts et les ressortissants Français. Par conséquent,les déplacements sont formellement déconseillés (zone rouge) dans les Etats de Kebbi, Sokoto, Zamfara, Katsina, Kano, Jigawa, Yobe Bauchi, Borno, Gombe, Adamawa, Niger, Nassarawa, Plateau, Taraba, Benue, Kogi et Territoire de la Capitale Fédérale (FCT, sauf la ville d’Abuja qui est déconseillée sauf raison impérative).
Sud-Est – Poursuite des agressions et enlèvements de nature crapuleuse
- En raison de la poursuite des agressions et des enlèvements, les États de Bayelsa, Rivers, Delta, Akwa Ibom, Abia, Imo, sont classés en zone rouge.
Grandes agglomérations
- Les agressions sont fréquentes dans les deux grandes villes du pays, y compris dans les quartiers résidentiels. La situation reste dangereuse dans les environs d’Abuja (route de Suleja) et de Lagos (notamment route Lagos-Cotonou par Badagry). En outre, plusieurs attentats ont été commis dans la capitale fédérale (notamment les 24 décembre et 31 janvier 2010 ainsi que le 16 juin 2011).
Conflits communautaires
- A ces risques identifiés s’ajoute depuis plusieurs années une résurgence de conflits communautaires, d’intensité variable, mais pouvant se produire en diverses parties du territoire. Aussi convient-il de s’informer précisément de la situation prévalant localement avant d’entreprendre tout voyage à l’intérieur du pays.
Recommandations générales de comportement
- Il est recommandé de ne pas se déplacer à pied en ville et, en voiture, de rouler vitres fermées et portières verrouillées. L’insécurité se manifeste par des attaques diurnes et nocturnes, sur les routes et dans les villes, y compris aux domiciles, par des groupes armés à la recherche d’argent, d’objets de valeur ou de véhicules.
- Il est impératif lors d’un voyage dans l’ensemble du pays d’être accueilli à destination par des personnes connues et identifiées et d’être raccompagné au départ en fin de séjour. Pour la région du Delta, des mesures de sûreté de type quasiment militaire sont prises par les entreprises pétrolières, principal employeur de la région.
- Les pratiques de corruption et d’escroquerie sont autant répandues que la criminalité ordinaire et constituent des facteurs d’incidents graves.
- Les problèmes de transports et de télécommunications sont récurrents dans le pays (réseau routier dégradé excepté sur les grands axes, manque de fiabilité de certaines lignes aériennes, lignes téléphoniques intérieures insuffisantes et souvent inopérantes) et retardent l’intervention de l’ambassade au cas où l’un de nos ressortissants se trouverait en danger.
Il est conseillé :
- d’éviter de quitter son hôtel ou les quartiers résidentiels la nuit ;
- de voyager à plusieurs véhicules lors de déplacements interurbains ;
- de se faire escorter par des agents de sécurité dans les régions sud-est du pays ;
- de ne pas conduire soi-même son véhicule, les routes étant extrêmement dangereuses en raison des accidents fréquents provoqués par le comportement irresponsable des conducteurs et les nombreuses irrégularités de la chaussée ;
- de se tenir à l’écart des attroupements (rixes dans les marchés, accidents de la circulation) ;
- d’éviter de prendre des photos dans les lieux publics ;
- de ne pas transporter de grosses sommes d’argent ou ses documents d’identité et titres de voyages (garder sur soi les copies) ;
- de ne pas utiliser sa carte de crédit, en raison des risques d’utilisations frauduleuses des empreintes des reçus ;
- de prévoir toujours un accueil aux aéroports, notamment à Abuja, à Lagos et à Port Harcourt. Des cas de personnes kidnappées aux aéroports ont été signalés au cours des années passées. De fausses invitations d’hommes d’affaires ont de même été signalées.
Conduite à tenir en cas d’agression :
Il n’y a pas, ou fort peu, d’animosité ou de ressentiment au Nigeria à l’encontre des communautés expatriées. Les agressions visent donc avant toute chose vos biens matériels. A cet égard, il convient bien sûr d’éviter tout signe ostentatoire de richesse dans vos déplacements (bijoux, porte-feuille apparent…etc.). Si, en dépit de ces précautions, vous étiez victime d’une agression, il est nécessaire d’éviter absolument toute velléité de résistance. Il convient au contraire d’assurer vos agresseurs de votre disponibilité à coopérer et à leur remettre l’argent dont vous disposez.
Si vous êtes en voiture, remettez-leur les clés du véhicule et votre téléphone portable s’ils l’exigent. Demandez ensuite l’assistance de la police locale ou des passants : demandez à être conduit au consulat général de France si vous êtes à Lagos, à l’ambassade si vous êtes à Abuja, au consulat honoraire si vous êtes à Kano ou à Port Harcourt (Camp Total).
Risques liés aux déplacements par la route :
Les voyages en voiture isolée sont déconseillés dans l’ensemble du pays, de nombreuses attaques de véhicules ayant eu lieu de nuit comme de jour dans tout le territoire. Les voyages après la tombée de la nuit sont à proscrire absolument.
En cas de voyage routier, il est conseillé d’obtenir une protection policière (MOPOL) et de ne se déplacer qu’à plusieurs véhicules en ayant pris soin de déposer son itinéraire ainsi que ses horaires, notamment auprès du consulat général de France à Lagos ou, pour le nord du pays à la section consulaire de l’ambassade de France à Abuja et/ou auprès du consulat honoraire de Kano.
Les axes routiers menant à la capitale fédérale ne doivent pas être empruntés de nuit ; la route menant à l’aéroport reste la plus exposée.
La liaison routière entre Owerri et Port Harcourt reste extrêmement dangereuse en raison de son tracé, des chauffards que l’on y croise et des embuscades possibles y compris contre des convois disposant d’une escorte armée.
Sur la route, les véhicules peuvent être stoppés par différents subterfuges (personne prétendument accidentée, femme “enceinte” en difficulté ou clous jetés sur la chaussée). Les embouteillages, en ville, constituent pour les véhicules bloqués des dangers potentiels.
Transports
Infrastructure routière
Tout déplacement par la route est à entreprendre avec la plus extrême prudence.
Il convient d’éviter de se déplacer sur les routes en dehors des heures pendant lesquelles sont en place les barrages de police (9h-18h).
L’état du réseau routier, la circulation erratique, les pénuries récurrentes de carburant, les difficultés de communication téléphonique, les attaques à main armée (essentiellement la nuit) viennent s’ajouter aux risques liés à des affrontements à caractère ethnique ou religieux dans certaines régions.
Hormis les grands axes dans le nord et dans le sud-ouest autour de Lagos qui sont en bon état, l’infrastructure routière est généralement très dégradée. L’approvisionnement en essence n’étant pas assuré partout, prévoir des réserves.
En cas d’accident, il vaut mieux ne pas s’attarder sur les lieux mais se rendre au poste de police le plus proche et prévenir l’ambassade.
Les transports en commun sont de très mauvaise qualité, exceptées certaines compagnies de bus de luxe. Certains types de taxis (vert foncé) peuvent être utilisés à Abuja.
Réseau ferroviaire
Inexistant
Transport aérien
L’aéroport de Port Harcourt a été rouvert au trafic intérieur en décembre 2007 et au trafic international le 16 avril 2008. Seuls les vols d’Aerocontractors et d’Arik présentent des garanties de maintenance des appareils qui soient aux normes internationales. Le gouvernement nigérian a déclaré le 17 avril 2007 que la compagnie VIRGIN NIGERIA ne présentait plus les garanties nécessaires à la sécurité des passagers et l’a mise en demeure de procéder aux nécessaires corrections ou de faire face à d’inévitables sanctions. Il convient donc jusqu’à ce jour d’éviter de voyager avec cette compagnie.
Santé
Avertissement
- Le gouvernement nigérian a décidé fin février 2012 d’établir d’urgence un comité de suivi épidémiologique et de coordination de la lutte contre la fièvre de Lassa (ville de l’État de Borno, au Nord-Est du Nigeria).
Au cours des derniers mois, 397 personnes ont été infectées et 40 personnes sont décédées. Les autorités sanitaires ont recensé des cas dans les États de Borno, Gombe, Yobe, Taraba, Plateau, Nasarawa, Ebonyi, Edo, Ondo, Rivers, Anambra et Lagos.
Cette fièvre hémorragique, endémique au Nigeria, est véhiculée par des rongeurs et demeure difficile à soigner. Les premiers symptômes sont similaires à ceux de nombreuses autres affections tropicales et seule une sérologie permet de confirmer le diagnostic.
En conséquence, il est fortement conseillé de rester éloigné des lieux où les rongeurs peuvent pénétrer, et de consulter rapidement en cas de morsure.
- Bien que l’épidémie de méningite soit terminée, il est vivement recommandé aux personnes devant se rendre dans les États de Gombe, Jigawa, Kano et Katsina dans le nord et le nord-est du Nigeria de se faire vacciner.
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite vivement à recommander la vaccination anti-méningococcique aux voyageurs devant séjourner dans les États du Nord du pays au cours de la saison sèche.
Compte tenu des épidémies de rougeole affectant régulièrement le pays et en particulier les États du Nord durant la saison sèche, une vaccination R.O.R à jour est vivement recommandée, notamment chez les enfants.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est déclarée présente dans 27 États de la Fédération sur 36. Compte tenu de la découverte, en juin et juillet 2009, de 4 nouveaux cas dans des États du Nord, jusque là réputés indemnes, il convient de consulter l’encart “grippe aviaire” figurant en page d’accueil de ce site.
Si les risques pour l’homme sont limités, il convient toutefois de respecter quelques règles de base : éviter tout contact avec des oiseaux vivants, bien faire cuire la viande de volaille et les œufs, consulter un médecin en cas de fièvre en lui précisant que vous venez d’une zone où la grippe aviaire est présente
Recommandations générales
Les risques sanitaires du Nigeria sont sérieux et liés à l’absence d’hygiène, à la présence de maladies endémiques (en particulier le paludisme) et à l’extension de la pandémie du sida.
Sur l’ensemble du territoire (excepté peut-être à Abuja), les conditions sanitaires sont très précaires. Il n’y a pas d’eau potable. Il faut s’assurer, même dans les hôtels, que les eaux minérales en bouteilles ne sont pas frelatées. Les légumes et les fruits doivent être lavés dans une solution de permanganate.
En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène minimales sont rares et incertaines.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains, notamment au sortir des toilettes).
En saison des pluies (mai à septembre), le choléra sévit à l’état endémique dans la partie septentrionale du Nigeria nécessitant de redoubler de prudence lors de la consommation d’eau (bouteilles scellées), de légumes et de fruits et de manipulation d’argent en espèces.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
- Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
- Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
- Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
- Veiller à la sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ;
- Emporter les médicaments nécessaires.
Numéros utiles
Le site de l’ambassade de France à Abuja et celui du consulat général de France à Lagos comportent tous deux des rubriques santé détaillées avec les numéros de téléphone utiles.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Site interministériel relatif à la grippe aviaire
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Us et coutumes
Près de la moitié des Nigérians sont musulmans. Dans le sud, les prescriptions islamiques ne sont pas observées avec une grande rigueur. Dans le nord, au contraire, l’instauration de la Charia dans 12 Etats depuis 2000 contribue à l’application parfois rigoriste des préceptes socio-religieux. Il convient de s’abstenir de consommer de l’alcool en public et, pour les femmes, d’éviter des tenues choquantes (jupes courtes, shorts, etc.).
Législation locale
Le délit d’ébriété est défini de manière vague. Les peines d’amendes sont en général légères. Toutefois, le juge peut prononcer une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement. Dans le nord où la consommation d’alcool en public est prohibée, la peine est laissée à l’appréciation du juge coutumier.
La vente, la détention ou l’usage de stupéfiants sont passibles de la prison à perpétuité.
L’homosexualité est un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans d’emprisonnement. Les relations sexuelles avec des mineures de moins de 18 ans sont également punies par la loi.
Divers
Des sociétés, associations, congrégations religieuses, professions libérales, collectivités locales ou simples particuliers peuvent être contactés par de prétendus hauts-fonctionnaires nigérians cherchant à faire sortir de leur pays d’importants capitaux, pour aboutir, selon un scénario très classique, à des tentatives d’escroquerie.
Il est conseillé de ne donner strictement aucune suite à tout message émanant du Nigéria (lettre, télécopie, e-mail) qui promet d’importants profits immédiats ou demande des renseignements, notamment bancaires.
Une pratique récente d’escroquerie, consiste à usurper une identité en piratant une ligne téléphonique locale, et réclamer une somme d’argent à la famille ou à des proches d’un ressortissant français, dans le but de couvrir de soi-disant frais d’hospitalisation. Il est conseillé, avant tout transfert de fonds, de vérifier cette information en contactant le Ministère des Affaires Etrangères ou le consulat de France à Lagos.
Représentations françaises
37 Udi Hills Street – Off Aso Drive – Maitama Abuja
+234 (9) 460 23 00
contact@ambafrance-ng.orgCompte tenu de l’état du réseau téléphonique au Nigeria, il est parfois difficile de joindre certains postes. En cas d’extrême urgence, et seulement dans ce cas, il est conseillé d’appeler les numéros suivants : Ambassade (Abuja) :
460 23 00
et
0807 709 8700
Consulat général (Lagos) :
462 84 84
et
0802 290 4697
http://www.ambafrance-ng.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
173, avenue Victor Hugo 75116 Paris
01.47.04.68.65
embassy@nigeriafrance.com
http://www.nigeriafrance.com/
Contacts utiles
- Police
- Police à Abuja : +234 92340422 / 24
- Police à Lagos/Ikoyi : +234 1680352
- Police à Lagos/Victoria Island : +234 1610743 – +234 1612335
- Police Mobile Force Distress Call : +234 90408721
- Police Diplomatique : +234 12631913 / 1642 / 1500
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Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Ouganda*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
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Introduction

Affectées par le passé du fait de la politique extérieure de Kampala (interventions en RDC), ces relations sont redevenues denses et confiantes.
L’aéroport d’Entebbe en Ouganda a servi de base logistique à l’opération de l’Union européenne en Ituri (Artémis). Nous avons apprécié la coopération des autorités ougandaises.
Site de l’ambassade de France
Mise à jour : 05.08.13
Entrée / Séjour
Visa
Le visa d’entrée est obligatoire pour les ressortissants français. Il peut être obtenu soit auprès d’une Ambassade d’Ouganda à l’étranger, soit à l’aéroport d’Entebbe, après acquittement d’une somme de 50 dollars US, pour un visa valable un mois, une entrée.
Attention: la procédure de délivrance de visas à l’aéroport ne concerne en principe que les étrangers en provenance d’un pays où il n’y a pas de représentation diplomatique ougandaise. Il est donc fortement conseillé aux Français d’obtenir leur visa auprès de l’ambassade d’Ouganda en France.
Les formalités de prorogation du visa de tourisme doivent être entreprises sur place auprès des services locaux d’immigration.
Depuis le 1er octobre 2010, les formalités d’obtention d’un permis de séjour ou de travail pour une durée supérieure à trois mois doivent être entreprises avant l’arrivée sur le territoire ougandais auprès des services de l’ambassade d’Ouganda à Paris.
Dernière minute
Epidémie de méningite
Une épidémie de méningite sévit actuellement dans la région du West Nile, au nord-ouest du pays (districts d’Adjumani et d’Arua).
La plus grande vigilance est recommandée. Il convient d’éviter, dans la mesure du possible, tout déplacement dans les régions concernées, et de vérifier l’état de ses vaccinations.
Sécurité
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Menace terroriste
À la suite de l’attaque terroriste de Nairobi (21 sept 2013), les autorités ougandaises ont décidé de rehausser le niveau de sécurité sur le territoire ougandais. L’Ouganda, touché par des attentats meurtriers en juillet 2010, demeure une cible, même s’il n’y a pas de menace spécifique à son encontre à l’heure actuelle.
Compte tenu de cette menace latente, il est recommandé d’adopter une attitude de prudence et de vigilance renforcées à l’occasion de déplacements dans les lieux publics très fréquentés, en particulier aux heures et jours d’affluence (Églises, centres commerciaux, bars, hôtels..).
Sécurité routière
Le nombre d’accidents de la route en Ouganda est particulièrement élevé, faisant chaque année de nombreuses victimes. Le mauvais état des routes, l’absence d’éclairage public, les véhicules non éclairés, les piétons et animaux divaguant sur la chaussée, les conducteurs imprudents en sont la cause. En l’absence de service d’urgence type SAMU et en raison de l’insuffisance d’infrastructures hospitalières équipées et rodées à la prise en charge des blessés de la route, une extrême prudence s’impose : limiter sa vitesse, éviter de conduire de nuit hors de Kampala, s’assurer de l’état du véhicule en cas de location, disposer d’une assurance rapatriement solide. De manière générale, les transports collectifs sont dangereux et sont à éviter.
Kampala et Entebbe
Kampala
La sécurité est dans l’ensemble assurée dans la capitale. Il est possible d’y circuler sans problème durant la journée. Toutefois la (petite) criminalité habituelle des grandes villes impose de rester vigilant et de prendre des mesures de précaution élémentaires : circuler portières fermées dans le centre-ville, ne pas avoir de sac à main pour éviter les vols à “l’arrachée” (visant particulièrement les téléphones portables), ne pas circuler avec trop d’argent sur soi, garder les originaux de passeport et de cartes diverses dans un lieu sûr et circuler avec des photocopies, éviter les tenues trop suggestives.
De même, les interventions de la police locale peuvent parfois être violentes. Il est recommandé de s’éloigner au plus vite des lieux de rassemblements et de manifestations, la curiosité ou l’insouciance pouvant s’avérer dangereuses.
Il est particulièrement recommandé d’éviter les déplacements à pied en ville la nuit tombée. De même, la circulation automobile de nuit est fortement déconseillée (sauf en centre-ville de Kampala et sur la route Kampala-Entebbe).
Entebbe
Plusieurs vols et actes de violence à l’endroit d’expatriés ont été signalés à Entebbe. Il est recommandé d’être particulièrement vigilant et d’éviter de circuler seul dans les endroits isolés, même de jour.
Karamoja (région formellement déconseillée) Même si la situation s’est fortement améliorée, la région du Karamoja (dont la ville de Nakapiripirit) est formellement déconseillée, mais l’accès routier Soroti-Moroto est sûr. Les véhicules des Nations Unies circulent sur les axes principaux et dans les grands centres sans protection particulière.
Il est recommandé d’aller au parc national de Kidepo en avion et de ne se déplacer qu’à l’intérieur du parc accompagné de gardes de l’Uganda Wildlife Authority (UWA), organisation en charge de la protection des espaces naturels, même si l’axe routier via Kitgum ne pose pas de problème.
Nord de l’Ouganda et frontière avec le Soudan du sud
Depuis que le mouvement de rébellion de la LRA a quitté l’Ouganda, la zone du nord (Kitgum, Moyo) ne présente plus de risques spécifiques. La frontière avec le Soudan du Sud reste toutefois déconseillée sauf raison impérative. Hormis les risques liés au trafic routier, l’axe vers Djouba, très fréquenté, apparaît sûr dans sa partie ougandaise. Les précautions habituelles sont à appliquer en dehors des grands axes.
Région du West Nile (Arua)
Cette région ne pose pas de problème particulier. Toutefois, le passage de la frontière avec la République Démocratique du Congo est formellement déconseillé compte tenu de la situation sécuritaire dans le pays voisin (cf. recommandations du site conseils aux voyageurs en RDC).
Zone frontalière avec la RDC (formellement déconseillée)
De manière générale, le franchissement de la frontière avec la RDC est formellement déconseillé. La zone d’Ishasha, (sud du parc naturel du Queen Elisabeth, dans sa partie jouxtant la RDC), en raison de son isolement et des risques d’incursions de rebelles en provenance de la RDC est formellement déconseillée. En raison des troubles en République Démocratique du Congo et d’une situation sécuritaire volatile, il est formellement interdit de se rendre dans le parc national de Mgahinga “Mgahinga Gorilla national park” (zone des volcans contigüe au Rwanda et à la RDC), zone de passage de groupes rebelles entre la RDC et le Rwanda. Cette interdiction ne concerne pas l’ensemble des districts de Kisoro et de Kanungu. En l’espèce, le parc de la Bwindi et l’activité de découverte des gorilles – parfaitement encadrée par les guides de l’Uganda Wildlife Authority – ne posent pas de problème particulier. Il est à noter que la ville de Kisoro accueille d’importants mouvements de réfugiés, fluctuant en fonction de l’évolution de la situation de l’autre côté de la frontière (poste frontière de Bunagana). En conséquence, des consignes de prudence essentielles doivent être respectées dans cette zone en raison de la concentration de population inhabituelle, de nature à favoriser la petite criminalité.
En tout état de cause, il est indispensable que chaque visiteur prenne contact avec l’ambassade dès son arrivée en Ouganda, afin d’obtenir les informations les plus récentes concernant l’évolution de la situation dans les différentes zones urbaines ou touristiques.

Transports
Infrastructure routière
Le permis de conduire international est reconnu en Ouganda. Le permis ougandais est obligatoire pour les résidents.
L’état des routes est très inégal mais le réseau national est généralement de bonne qualité. Il n’en est malheureusement pas de même pour l’entretien des véhicules (souvent défectueux surtout en ce qui concerne l’éclairage) et la conduite.
Les consignes de sécurité à respecter sont :
- Conduire avec prudence en respectant le code de la route et les limitations de vitesse (100km/h sur route, 50km/h en agglomération).
- Garder les portières verrouillées en toute circonstance, de jour comme de nuit.
- Eviter de circuler la nuit, sauf pour des motifs impérieux.
- En cas d’accident, et si vous reconnaissez vos torts, vous êtes jugé dans la journée au Tribunal et le montant de l’amende dépend de la faute commise.
Transport aérien
La maintenance des aéronefs opérant à partir de l’aéroport international d’Entebbe n’appelle pas de remarques particulières.
Transports collectifs
Il existe aussi un système de transports en commun (autocars et minibus) de qualité très variable. La conduite des minibus appelle aux plus grandes réserves. Il convient de se montrer particulièrement vigilant sur l’axe Kampala-Jinja qui enregistre en moyenne un décès par accident tous les deux jours. Quelques accidents graves impliquant des autobus long-courriers sont intervenus récemment. Les causes combinées sont une vitesse excessive, des manœuvres de déplacements dangereuses, des véhicules mal entretenus et des routes en mauvais état. En ville, il est tout aussi risqué d’utiliser les minibus “matatu” ou les taxis-scooters “boda-boda” surtout à cause de l’imprudence des chauffeurs. Il convient de se montrer extrêmement prudent.
Navigation
Le lac Victoria peut, de par sa taille, être comparé à une mer intérieure. Il peut s’avérer très dangereux : les violents orages et la création de grosses vagues sont fréquents. Il est donc conseillé de ne pas trop s’écarter des rives avec des embarcations légères.
Santé
Avant le départ
Consulter son médecin (éventuellement son dentiste) et souscrire à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3.
Le risque est constant dès que l’on quitte Kampala.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Plusieurs cas sont rapportés par les autorités locales début janvier 2011 dans 10 districts du nord du pays : Arua, Lamwo, Kaabong, Kitgum, Kotido, Gulu, Pader, Agago, Abim et Lira.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination anti-méningococcique est conseillée. A ce sujet, il convient de signaler un risque récurrent d’épidémie de méningite dans le nord de l’Ouganda chaque année de décembre à mars.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas (notamment déplacement en brousse). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques particuliers
- Fièvres hémorragiques
Les fièvres de Marburg et d’Ebola demeurent endémiques en Ouganda. En 2007, ces dernières ont sévi dans plusieurs districts de l’ouest du pays, provoquant la mort de 37 personnes. En 2008, une touriste néerlandaise est décédée de la fièvre de Marburg après avoir été en contact avec une chauve-souris dans la forêt de Maramagambo (sud-est du parc national Queen Elizabeth). Plus récemment fin 2012, des cas de Marburg ont causé la mort de plusieurs personnes.
- Ebola
Des épidémies de fièvre Ebola ont été signalées en 2007 et plus récemment en 2011, 2012 et 2013. La dernière alerte (district de Luwero) a été levée par les autorités et l’OMS en mai 2013.
- Rage
La rage est toujours présente sur le territoire. Elle affecte particulièrement les personnes s’aventurant en brousse. La vaccination préventive peut être recommandée dans certains cas, et ce, d’autant que les sérums sont régulièrement sujets à pénurie dans le pays.
- Trypanosomiase
Présence dans certaines zones de la mouche tsé-tsé.
- Présence chronique de choléra, tuberculose et de pathologies respiratoires.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
- Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
- Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Hépatite E
Des épidémies d’hépatite E sont susceptibles de survenir en Ouganda, principalement dans le nord du pays. Les mesures d’hygiène alimentaire strictes (hygiène des mains et de l’eau) habituellement recommandées doivent alors être scrupuleusement suivies.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida.
Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).
Quelques règles simples
- Eviter les baignades dans les eaux stagnantes (Bilharziose : très présente dans les lacs).
- Eviter la marche pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne pas caresser les animaux rencontrés.
- Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue. Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires.
- On trouve la plupart des médicaments d’usage courant dans les pharmacies de Kampala. En cas de problème grave, une évacuation sur Nairobi ou la France est préférable.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Us et coutumes
La population est en majorité chrétienne et pratiquante. Les fêtes musulmanes sont observées et sont fériées.
Législation locale
Le 24 février 2014, l’Ouganda a promulgué une loi durcissant la répression de l’homosexualité. Cette loi renforce les peines déjà prévues et crée de nouveaux délits, notamment celui de « promotion » de l’homosexualité. Les peines encourues par cette nouvelle législation s’échelonnent de 5 ans à la prison à vie.
L’alcool est en vente libre et l’usage de stupéfiants est interdit.
Divers
Se munir de dollars américains (postérieurs à l’année 2000) ou d’euros, ou de chèques de voyages dans les mêmes monnaies, car les cartes de crédit sont très rarement acceptées. Des retraits de liquidités par carte Visa internationale peuvent toutefois être effectués dans un nombre très limité de guichets automatiques.
Climat de type équatorial humide, tempéré par l’altitude. Deux saisons des pluies en octobre/décembre et avril/mai. Abondance des pluies d’orage toute l’année.
Représentations françaises
Lumumba Avenue, 16 – Nakasero PO Box 7212 Kampala
+256 414 304 500
+256 414 304 510
ambafrance.kampala@diplomatie.gouv.fr Tél d’urgence :
+256 792 794 005
ou
+256 0717 707 172
ou
+256 775 669 433
http://www.ambafrance-ug.org
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
13, avenue Raymond Poincaré 75116 Paris
01.56.90.12.20
uganda.embassy@club-internet.fr
Contacts utiles
- Police Secours/pompiers/ambulance : 999, +256 414 342 222 ou +256 414 342 223
Police Centrale :+256 414 254 561 ou +256 414 254 562
Hopitaux :
- Nsambya Hospital : +256 (0) 414 267 012 (conseillé en cas de fracture, plaie, morsure).
- Kololo Hospital : +256 (0) 414 231 935 ou +256 (0) 414 242 435 (clinique privée accueillant les cas urgents)
- Mulago Hospital : +256 (0) 414 554 009 (neurochirurgie) (recommandé pour la neurochirurgie en cas de traumatisme cranien grave)
- The Surgery : Dr Stockley : +256 (0) 414 256 003 et +256 (0) 752 756 003
- Kampala International Hospital : Dr Ian Clarke : +256 (0) 414 344 373/4
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Documents Administratifs
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L’essentiel
- La République centrafricaine, aussi appelée Centrafrique, en sango Ködörösêse tî Bêafrîka, est un pays d’Afrique centrale en voie de développement, dont la population est estimée à 4 500 000 habitants, pour une superficie d’environ 623 000 km². Wikipédia
Entrée / Séjour
Passeport en cours de validité et visa sont obligatoires.
Le certificat international de vaccination, incluant celle, à jour, de la fièvre jaune, doit pouvoir être présenté à l’arrivée.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade de la République Centrafricaine à Paris (30, rue des Perchamps, 75016 PARIS, tél : 01 55 74 73 10).
Avenue Charles-de-Gaulle
BP 884 Bangui
(00 236) 21 61 30 00
admin-francais.bangui-amba@diplomatie.gouv.frTél – permanence :
+236 75041526
(réseau Telecel) ou
+236 70 02 86 95
(réseau MOOV)
http://www.ambafrance-cf.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
30, rue des Perchamps75116Paris
01.45.25.39.74
accueil@amb-rcaparis.org
http://www.amb-rcaparis.org/
Contacts utiles
Tél : +236 21 61 13 00
Dernière minute
En raison des tensions persistantes dans certains quartiers de Bangui (Boy Rabe, Miskine, Castors, Cattin, Sara, Boeing, Malimaka, Galabadja, Ngouciment, Gobongo, KM5, PK9/10/11/12/13…), il est conseillé aux Français sur place de limiter leurs déplacements, de rester sur les grands axes et d’éviter les quartiers périphériques. Il convient de respecter impérativement le couvre-feu de 20h à 5h du matin. En cas d’urgence, l’ambassade peut être appelée au 00 236 75 04 15 26 ou 70 02 86 95 ou 72 72 68 68 ou 70 02 86 90.
Il demeure formellement déconseillé de se rendre dans la partie du pays classée en zone rouge (cf. carte) et déconseillé sauf raison impérative de se rendre dans la partie en zone orange. En tout état de cause, la situation pouvant évoluer rapidement, il est recommandé de s’informer avant toute décision de départ pour la RCA, y compris pour des raisons impératives.
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Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la République Démocratique du Congo*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
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République démocratique du Congo
Pays
La République démocratique du Congo (en kikongo Repubilika ya Kongo Demokratiki, en swahili Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo, en lingala Republiki ya Kongó Demokratiki, en tshiluba Ditunga dia Kongu wa Mungalaata) est un pays d’Afrique centrale. C’est le quatrième pays le plus peuplé d’Afrique ainsi que le pays francophone le plus peuplé1.
Le pays est aussi appelé plus simplement Congo ou RD Congo ou encore RDC mais aussi « Congo-Kinshasa » pour le différencier de la République du Congo voisine, elle-même appelée « Congo-Brazzaville » pour la même raison. De 1908 à 1960, cette ancienne colonie était appelée Congo belge mais aussi « Congo-Léopoldville » jusqu’en 1966, date du renommage de la capitale en Kinshasa. Avec la zaïrianisation, le pays s’est appelé Zaïre de 1971 à1997.
Le Congo est le deuxième plus vaste pays d’Afrique après l’Algérie. Il s’étend de l’océan Atlantique au plateau de l’Est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’est du pays borde le Grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des Grands lacs mais aussi des volcans. Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerais. À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l’embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique. Le pays partage ses frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) et la République du Congo à l’ouest, la République centrafricaine et leSoudan du Sud au nord, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud2.
Plusieurs centaines d’ethnies forment la population du pays ; le français est la langue officielle et quatre langues bantoues (kikongo, lingala, tchiluba,swahili) ont le statut de langue nationale. L’économie repose principalement sur le secteur primaire (agriculture et exploitation minière).
AVIS IMPORTANT
CONCERNANT LE VISA D’ENTREE EN R.D. du CONGO
La République démocratique du Congo, pays de tradition hospitalière, ouvre chaleureusement ses portes et son territoire à tout étranger (canadien ou autre) qui désire y séjourner dans le respect des lois sur l’immigration.En application de ces lois, l’entrée sur le territoire congolais est soumise à la présentation d’un visa valable, délivré par l’Ambassade. La demande de visa est soumise à l’Ambassade au moyen d’un formulaire dûment rempli et signé par le requérant. Plusieurs documents accompagnent ce formulaire et, suivant la nature du voyage envisagé ou le type de visa sollicité, d’autres documents supplémentaires peuvent également être requis. Tous ces documents sont soumis en même temps que le formulaire.
Le formulaire de demande de visa doit être rempli complètement, c’est-à-dire sans omission. Toute fausse déclaration et l’usage de faux ou de documents frauduleux entraînent automatiquement l’invalidation de la demande. Le demandeur qui soumet de faux documents ne sera plus éligible à un visa d’entrée en RDC s’il n’apporte pas la preuve de sa bonne foi.
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Documents Administratifs
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Congo
Pays
Entrée / Séjour
Visa
Visa obligatoire.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Congo à Paris.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance.
Vaccinations
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
- Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Une épidémie de poliomyélite a touché Pointe Noire en novembre 2010. Aussi, est-il recommandé de s’assurer, avant tout déplacement dans le pays, d’être bien à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche pour les enfants). De même, la stricte observance de mesures d’hygiènes élémentaires (hygiène des mains et qualité de l’eau de boisson) est impérative.
Risque de Chikungunya à Brazzaville
En 2011, une épidémie de chikungunya a été déclarée à Brazzaville, sans association de dengue et depuis, des cas sporadiques évocateurs continuent à être rapportés. Les femmes enceintes sont invitées à vérifier qu’il n’y a pas, au moment de leur départ, d’épidémie de chikungunya au Congo , auquel cas il leur est conseillé de reporter leur voyage.
Veillez à utiliser toutes les méthodes de protection contre les piqures de moustiques (vêtements couvrants, produits répulsifs, etc.). Eliminer les gites potentiels de moustiques autour et dans votre habitation : eau stagnante dans récipients, vases, pneus uses, …
Par ailleurs, il est recommandé, lors du séjour au Congo, ou au retour en France, de consulter un service médical en cas d’apparition de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires ou éruption cutanée. Dans ces cas, il est conseillé d’utiliser le paracétamol et préférable d’éviter les médicaments qui peuvent fluidifier le sang comme l’aspirine tant que le diagnostic de paludisme n’a pas été infirmé.
Paludisme
Classification en zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle, principalement dormir sous moustiquaire et utiliser des repellents encore appelés répulsifs ou insectifuges (sprays et crèmes à acheter avant le départ).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, surtout pour les séjours brefs inférieurs à 6 mois. Il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida qui impose, comme les autres maladies sexuellement transmissibles, un comportement responsable (préservatifs).
Hygiène alimentaire – Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
- Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux et boissons en bouteilles qui devront être ouvertes à votre table si elle vous sont servies dans les bars et restaurants. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
- Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
- Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
- Compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire, ou a défaut à consommer très cuite.
- Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Quelques règles simples
- Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
- Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
- Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages, les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
- Certains parasites pouvant se déposer sur les vêtements (ver de Cayor), il est préférable d’éviter de s’étendre à même le sol et conseillé de repasser au fer chaud le linge séché à l’extérieur, afin de tuer les œufs qui pourraient s’y déposer.
- La chaleur et le soleil peuvent être nocifs : veillez à une hydratation abondante lors de la pratique d’un sport, veillez à porter chapeau, lunettes de soleil et prévoyez une crème solaire à fort indice de protection. Pour les séjours longs et en particulier si vous avez une peau claire, veillez à faire contrôler régulièrement (1fois par an par ex.) votre peau par un dermatologue ou par votre médecin généraliste pour faire retirer et analyser toute lésion suspecte.
En cas de nécessité il vous sera possible d’accéder au centre médico-social de l’ambassade.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Site interministériel relatif à la grippe aviaire
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Institut Pasteur (fiche pays)
Infos utiles
Divers
Climat équatorial (saison sèche de juin à septembre). Températures moyennes : jour 29°C, nuit 25°C. Hygrométrie : 80 à 84%.
Représentations françaises
Rue Alfassa BP 2089Brazzaville
(00 242) 06 620 03 03
Numéro d’accès d’urgence :
+242 05 556 17 20
http://www.ambafrance-cg.org
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
37 bis, rue Paul Valéry 75016 Paris Cedex 16
01.45.00.60.57
ambacongo_france@yahoo.fr
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Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Rwanda*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
Brève
Rwanda : document du CNED relatif au génocide au Rwanda (21 décembre 2013)
Le directeur du CNED a pris des mesures immédiates dont celle d’envoyer, dans les plus brefs délais, une nouvelle version du texte incriminé, accompagné d’un courrier aux parents pour corriger cette erreur manifeste qui heurte les consciences.
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Introduction

Depuis le rétablissement de leurs relations diplomatiques le 29 novembre 2009, la France et le Rwanda ont engagé un processus de normalisation. La visite officielle à Paris du Président Paul Kagame au mois de septembre 2011 a marqué une nouvelle étape de ce processus. Les deux pays ont décidé de renforcer leur coopération.
Site de l’Ambassade de France au Rwanda
Mise à jour : 27.11.13
Entrée / Séjour
Visa
Les Français se rendant au Rwanda doivent impérativement être titulaires d’un visa ou d’une autorisation d’entrée sur le territoire préalablement à leur arrivée, quel que soit le motif de leur séjour (tourisme, affaires, conférence, transit, etc.) et leur point d’entrée.
Une nouvelle loi, en vigueur depuis le 31 mai 2011, fixe de nouvelles conditions pour l’entrée et le séjour des étrangers au Rwanda, en élargissant les possibilités d’octroi d’un visa ou d’un titre de séjour. Toutes les informations à ce sujet sont disponibles sur le site de la Direction générale de l’émigration et de l’immigration (www.migration.gov.rw).
Les visas de court séjour peuvent être obtenus de deux manières :
Les permis de séjour (19 classes de permis temporaires et 6 classes de permis permanents) sont délivrés par la Direction générale de l’émigration et de l’immigration à Kigali. La liste des pièces à fournir, les tarifs et les formulaires requis sont accessibles sur le site internet de cette institution.
ernière mise à jour le: 6 août 2013 - Information toujours valide le: 14 mars 2014
- Sécurité
- Transports
- Entrée / Séjour
- Santé
- Infos utiles
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Il convient d’être particulièrement vigilant dans ses déplacements aux abords des frontières avec la RDC, compte tenu des tensions persistantes dues aux mouvements de rébellion à l’est de la RDC.
Le Rwanda a connu une dizaine d’attentats à l’explosif depuis 2010. Le plus récent, le 26 juillet 2013, a frappé à proximité du marché de Nyabugogo, dans la capitale. Le mode opératoire généralement utilisé est un lancer de grenades dans la foule, à proximité d’une gare routière ou d’une zone de forte affluence. Il est donc recommandé d’exercer la plus grande vigilance à l’approche de ces lieux et d’éviter d’une manière générale tous les rassemblements de population.
Bien que le Rwanda soit un pays où le taux de criminalité est relativement faible, il convient tout de même d’éviter de porter en évidence des objets de valeur. Des cas de vol à l’arraché visant des femmes seules ont à cet égard été rapportés à Kigali par le passé.
Il est préférable de se munir de photocopies des pièces d’identité et de laisser ces dernières en lieu sûr.
Les vitesses sont limitées : de 20 à 50 km/h en agglomération, de 70 à 90 km/h sur les routes. Tout dépassement est sanctionné. La ceinture de sécurité est obligatoire sous peine d’amende, y compris dans les parcs.
Ne jamais chercher à soudoyer un policier.
D’une façon générale, circuler avec précaution, surtout la nuit, compte tenu du très grand nombre de piétons le long des routes, notamment des enfants. Il est préférable, la nuit, de circuler en convoi d’au moins deux véhicules.
Il convient, en outre, de veiller à respecter la législation rwandaise ; tout manquement étant sévèrement réprimé.

Transports
Infrastructure routière
Les axes suivants sont asphaltés :
- Kigali – Kibuye: route très sinueuse, peu fréquentée, en bon état.
- Kigali – Ruhengeri: bon état.
- Ruhengeri-Gisenyi: bon état.
- Kigali – Byumba frontière Ouganda: bon état, nombreux poids lourds.
- Kigali – Gitarama: bon état.
- Gitarama-Butare – frontière du Burundi : très bon état, nombreux poids lourds.
- Butare-Cyangugu: bon état, éviter de traverser la forêt de Nyungwe après la tombée de la nuit.
Le réseau routier de la ville de Kigali et de sa banlieue, en dehors des grands axes asphaltés, est constitué de chemins en très mauvais état. Les pistes Gisenyi-Kibuye et Kibuye-Cyangugu restent difficiles. L’utilisation d’un véhicule tout terrain est recommandée. L’approvisionnement en carburant est, en général, assuré dans les principales agglomérations.
Transport aérien
L’aéroport de Kigali est desservi par les compagnies aériennes suivantes :
- Air Burundi vers Bujumbura
- Air Uganda vers Entebbe
- Brussels Airlines vers Bruxelles, via Entebbe
- Ethiopian Airlines vers Addis-Abeba, Bujumbura et Entebbe
- Kenya Airways vers Bujumbura et Nairobi
- KLM vers Amsterdam, via Entebbe
- RwandAir vers Bujumbura, Dar-es-Salaam, Dubai, Entebbe, Johannesburg, Kamembe, Kilimanjaro, Nairobi et Mombasa.
Santé
Fièvre jaune
Vaccination obligatoire.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria):maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Méningite
Il est recommandé, avant le départ, de se faire vacciner contre la méningite (à méningocoque séro-groupe A). De nombreux cas de méningite sont signalés chaque année, surtout pendant les saisons sèches (mai à octobre et décembre à février).
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Législation locale
La détention et la consommation de stupéfiants sont sévèrement réprimées. L’importation de sacs plastiques est strictement interdite afin de protéger l’environnement. Le concubinage et le PACS ne sont pas reconnus.
Divers
Le climat équatorial est tempéré par l’altitude (Kigali est à 1500m), les précipitations sont importantes pendant les saisons des pluies (septembre – décembre et mars – fin mai).
Représentations françaises
Rue du Député Kamuzinzi BP 441 Kigali
+250 252 551 800
Fax :
252 551 820
Tél. d’urgence :
+250 252 551810
La section consulaire est ouverte tous les matins, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et l’après-midi sur rendez-vous “.
http://www.ambafrance-rw.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
12, rue Jadin 75017 Paris
01.71.19.91.91
ambarwanda.paris@minaffet.gov.rw
Contacts utiles
- Ambassade de France à Kigali
- Adresse : Rue du Député Kamuzinzi – BP441 – Kigali
- Tél. : +250 252 551800
- Fax : +250 252 551820
- Tél. d’urgence : +250 252 551810
- Site Internet : www.ambafrance-rw.org
- Courriel : ambafrance.kigali-amba@diplomatie.gouv.fr
La section consulaire est ouverte tous les matins, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et l’après-midi sur rendez-vous.
Etablissements de santé
- Dispensaire géré par un médecin belge : Tel : +250 252 575874 ou +250 788 300353
- Hôpital du Roi Faycal. Tel : +250 252 589905
- Polyclinique du Plateau: Tel : +250 252 578767
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Documents Administratifs
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Brève
Déplacement de Pascal Canfin au Sénégal (12 au 14 septembre 2013)
Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, se rendra au Sénégal, à Dakar et en Casamance, du 12 au 14 septembre 2013 pour une visite consacrée à la lutte contre les changements climatiques et au développement durable.
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L’essentiel
Langue
Français (langue officielle) et wolof pour la plupart de la population. Mais également le diola, le poulaar, le malinké et le mandingue
Devise
le franc CFA (XOF)
Décalage horaire
GMT + 0h
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/senegal/lessentiel#eGOLg6yxlSCOpKR8.99
Introduction

Après plus de trois siècles de relations denses, la France et le Sénégal sont restés proches depuis l’indépendance. Une histoire partagée, une tradition de coopération dans tous les domaines, un courant d’échanges humains et matériels constant dans les deux sens, ont conforté cette proximité. La France est également un partenaire majeur du Sénégal à travers son aide publique au développement, sa présence économique et sa présence culturelle.
L’élection, le 25 mars 2012, du Président de la République du Sénégal, M. Macky Sall, qui s’est déroulée dans le calme et la transparence confirme la maturité démocratique du Sénégal. En raison des faibles progrès de l’économie et des politiques structurelles dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux, les attentes de la population, notamment de la jeunesse, vis-à-vis du nouveau régime restent importantes en termes d’emploi et d’amélioration des conditions de vie.
La bonne gouvernance figure parmi les priorités des nouvelles autorités. Un remaniement ministériel a eu lieu le 2 septembre 2013 pour accélérer le rythme des réformes.
Entrée / Séjour
Visa
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur informe les ressortissants français désirant se rendre au Sénégal pour un séjour de moins de 90 jours qu’ils devront être muni d’un visa biométrique à partir du 1er juillet. Les touristes voyageant avec un tour opérateur sont exemptés de ce visa jusqu’en 2014.
Pour remplir sa demande en ligne et effectuer le paiement de son visa, le requérant est invité à consulter le site de la SNEDAI ou, en cas de difficulté ou d’information complémentaire, à contacter leurs services à Dakar : Tel : (00221) 33 889 89 30 – Infoline : (00221) 77 386 71 82 / 77 094 09 02 (24H/24H) – Courriel : contact@snedai.sn.
Il peut effectuer son enrôlement par une demande en ligne ou au consulat général du Sénégal le plus proche (Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille), afin de recevoir ou non un document de confirmation de délivrance de visa comportant un code barres et toutes indications utiles.
Il est ensuite invité à retirer son visa, après un délai de traitement de 48 heures, auprès d’un des consulats généraux ou à l’aéroport de Dakar (pour ce dernier, il faut savoir que le temps d’attente pourrait être long), muni de son reçu d’enrôlement.
Informations complémentaires :
- l’enrôlement (prise d’empreintes et photo) est obligatoire pour chaque demande de visa, même si le requérant a déjà obtenu plusieurs visas ;
- il est possible d’envoyer une personne pour récupérer le visa sur présentation de la copie originale du reçu d’enrôlement, une procuration signée par le requérant et la photocopie de sa pièce d’identité ;
- le visa biométrique requiert la présence du demandeur. La prise d’empreintes digitales est obligatoire pour tout demandeur, à l’exception des mineurs de moins de 12 ans, mais leur présence est nécessaire ;
- laissez-embarquer : prorogation jusqu’au 30 avril 2014 de la facilité accordée pour l’embarquement des passagers non munis du pré-enrôlement ou pré-enregistrement ;
- binationaux : accord pour le laissez-embarquer des enfants de moins de 15 ans s’ils sont détenteurs d’un extrait de naissance transcrit dans un Consulat Général du Sénégal en France ;
- preuve de résidence : la carte d’identité Étranger ou son récépissé sont admis comme preuve de résidence, et de ce fait exempte les ressortissants français qui résident au Sénégal de la procédure d’enrôlement et du paiement du visa ;
- enfants mineurs de résidents français : si les enfants mineurs voyagent seuls, la preuve de résidence est la copie de la carte d’identité Étranger ou le récépissé accompagné d’une preuve de filiation (acte de naissance, copie du livret de famille…).
Les principaux postes frontière terrestres sont dotés de l’équipement nécessaire pour la délivrance de visa.
Toutefois, le poste à Massala (ou Moussala) entre Kéniéba et Saraya (Kédougou) n’étant pas équipé pour délivrer le visa sénégalais, il est conseillé aux étrangers soumis au visa de réciprocité en provenance de Bamako d’emprunter un autre poste frontière comme Kidira ou Kalifourou. Le poste frontière entre Koundara (Guinée) et Médina Gounass (Sénégal) est soumis aux mêmes contraintes.
Pour un séjour de plus de 3 mois, une carte de résident est obligatoire et doit être demandée aux services de la direction de la police des étrangers et des titres de voyage.
Voyager seul avec son ou ses enfant(s)
Les passagers embarquant sur un vol international accompagnés d’au moins un enfant mineur, et dans le cas ou l’un des parents ne voyagerait pas avec l’enfant, doivent obligatoirement fournir un document attestant de son autorisation. Cette attestation, visée par les services de police, pourrait être réclamée par la Police aux Frontières au moment du départ.
Dernière minute
Mali
Compte tenu de l’activisme de groupes terroristes opérant dans la bande sahélienne, il importe que les Français résidant ou de passage au Sénégal fassent preuve d’une vigilance accrue, dans les endroits où ils se déplacent, à l’égard de tout comportement ou paquet suspect. Il est conseillé d’éviter les discothèques, les stades et de manière générale tous les lieux de forte concentration de public, notamment occidental.
La sécurité des emprises officielles françaises au Sénégal, en particulier celles qui reçoivent du public, font l’objet d’un renforcement préventif des mesures de sécurité (contrôle strict des visiteurs, protection armée, interdiction de stationner à proximité). Il est demandé à chacun de bien vouloir respecter les consignes.
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Les voyageurs peuvent circuler dans toutes les régionssauf dans certaines parties de la Casamance (cf. infra) et à l’exception de la frontière avec le Mali et d’une partie de la frontière avec la Mauritanie, zone déconseillée sauf raison impérative, compte tenu de la situation qui prévaut au Sahel et des enlèvements d’Occidentaux au Mali, au Niger et au Nord Cameroun. Si des raisons impératives vous amènent à emprunter un itinéraire qui longe les frontières Nord et Est, il est fortement recommandé de respecter certains conseils de prudence : aucun déplacement de nuit, une discrétion totale sur votre trajet avant le départ, préconisation d’un voyage en convoi (au moins à 2 ou 3 véhicules)… Il est également vivement recommandé de signaler ce déplacement au Consulat général de France à Dakar (bulletin.dakar-fslt@diplomatie.gouv.fr).
Au cours du séjour, il convient de prendre toutes les précautions utiles pour conserver les documents de voyage ou d’identité en lieu sûr ainsi que l’argent liquide, notamment dans les lieux très fréquentés (aéroport, marché).
La criminalité au Sénégal demeure à un niveau raisonnable par rapport à beaucoup d’autres grandes capitales. Ceci peut conduire parfois à des comportements négligents, qui augmentent considérablement le risque d’agressions ou les conséquences de celles-ci.
Les actes criminels sont principalement orientés contre les biens, phénomène en croissance depuis la dernière décennie qui s’accompagne parfois de violences physiques. Ils sont souvent liés à la précarité de la situation socio-économique et parfois à la consommation de drogues. L’approche des grandes fêtes (Tabaski notamment) marque souvent une recrudescence des agressions.
Il est donc recommandé de ne pas porter d’objets de manière ostentatoire (bijoux, sacs, …), qui pourraient attirer l’attention des voleurs à la tire et des pickpockets (actifs notamment en centre-ville et lors des rassemblements à caractère culturel ou politique), et de s’abstenir de circuler en voiture vitres ouvertes et portes non verrouillées (risque de vol des objets déposés sur le siège passager). Des agressions à main armée (généralement à l’arme blanche) interviennent de temps en temps. A Dakar, la grande corniche est particulièrement connue pour être le théâtre d’agressions régulières de piétons à partir de la tombée de la nuit. Il est conseillé de n’esquisser aucun geste de défense ou attitude agressive susceptible de déclencher des réactions violentes.
La prudence doit être aussi de mise dans les lieux touristiques (Saly, Lac rose…), où les agressions ne sont pas rares, certaines avec violence.
En cas d’agression et/ou de vol, portez plainte auprès des autorités de police locales et faites constater par un médecin les blessures éventuelles en résultant.
Informez de cette plainte le Consulat général de France et communiquez-lui de façon précise, les circonstances et modalités de l’agression.
Les déplacements interurbains sont possibles mais toujours déconseillés de nuit.
Le portail Ariane, service gratuit du ministère des Affaires étrangères, permet aux voyageurs français qui le souhaitent de communiquer des données relatives à leurs voyages ponctuels à l’étranger afin de pouvoir recevoir, en cas d’alerte, des messages de sécurité par texto/sms. Inscription sur :https://pastel.diplomatie.gouv.fr/fildariane.
Casamance
- La persistance des attaques armées en Casamance oblige à la plus grande prudence lors des déplacements dans cette région. Il est notamment formellement déconseillé de se déplacer dans la zone septentrionale (zone indiquée en rouge sur la carte), notamment au nord de la ville de Bignona et sur la route “trans gambienne”. Il convient d’éviter tout déplacement hors de l’axe routier entre Ziguinchor et Cap Skiring, qui devra s’effectuer exclusivement dans la journée et, si possible, en convoi. Il est par ailleurs vivement recommandé, en cas de braquage, de garder son calme et de ne manifester aucune velléité de passage en force.
- Des opérations de déminage sont en cours au sud de Ziguinchor jusqu’à la frontière bissao-guinéenne. Les zones dangereuses sont, en général, clairement signalées.
- Pour se rendre en Casamance depuis Dakar, il est recommandé de voyager par air ou par mer (liaisons aériennes avec Ziguinchor et Cap Skirring, liaison maritime avec Ziguinchor). Les axes routiers entre la frontière gambienne et Ziguinchor sont fortement déconseillés (routes nationales 4 et 5). Des attaques à main armée y ont lieu régulièrement.
- Depuis Ziguinchor, il est possible de circuler sur l’axe routier reliant Cap Skiring, ainsi que dans la zone délimitée par le littoral, la route Zinguinchor-Cap Skiring et le fleuve Casamance.Cet avis ne vaut que pour les circuits, excursions et transferts proposés par les tours opérateurs, agences de voyages et hôtels de la place.Il est recommandé de circuler uniquement de jour.La zone hôtelière de Cap Skiring ne présente aucun danger particulier.
D’une manière générale, il est dangereux de rouler la nuit, de circuler à proximité des frontières avec la Gambie et la Guinée Bissao, et de s’écarter des axes bitumés, en raison du risque lié aux mines.
Il est recommandé de se tenir informé de l’évolution de la situation en prenant contact avec notre consule honoraire ainsi qu’avec les responsables d’îlots :
- Mme Véronique Chiche (consule honoraire à Ziguinchor) : +221 77 641 88 30
- Mme Agnès Hanifi (responsable d’îlot à Ziguinchor) : +221 77 578 76 20
- M. Louis Lebeau (responsable d’îlot à Kafountine/Abéné) : +221 77 638 35 31
Dakar
Comme dans tout grand centre urbain, des vols avec agressions ainsi que des cambriolages peuvent se produire, de jour comme de nuit. Il convient donc d’être vigilant notamment :
- Lors de ses déplacements, quel que soit le quartier :
- à pied, en évitant d’avoir sur soi bijoux et sommes d’argent importantes.
- en voiture, en circulant vitres fermées et portières verrouillées.
- A son domicile, en faisant appel à un gardiennage fiable et permanent, de jour comme de nuit.
- Dans les lieux publics, y compris ceux qui sont a priori sécurisés, tels que l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor de Dakar.
Des vols, parfois avec agression, sont signalés dans la région au sud de Dakar (de la Somone à Joal). Des touristes de passage en sont régulièrement victimes, notamment lors de cambriolages dans leurs villas en location.
AVERTISSEMENTS
Il est interdit de photographier et de filmer les sites et bâtiments officiels (aéroports, casernes, présidence, ministères, etc.).
Il est recommandé de ne pas photographier ni filmer des situations qui peuvent gêner les populations (pauvreté, par exemple).
- Avertissement lié à la procédure d’expulsion
Tout ressortissant en situation irrégulière ou s’étant rendu coupable d’actes interdits par la législation est passible d’une mesure d’expulsion précédée d’une mise en détention dont la durée peut être variable.
- Avertissement sur les risques liés à la détention, consommation et trafic de stupéfiants
La culture et le trafic de drogues sont passibles de 5 à 10 ans d’emprisonnement, alors que la cession ou l’offre pour consommation personnelle peut entraîner des condamnations allant de 2 à 5 ans de prison. La peine pour détention et achat de drogues pour consommation personnelle va de 2 mois à 1 an d’incarcération. Enfin, la conduite sous l’emprise de la drogue (Art.110) est également passible d’une peine d’emprisonnement de 1 à 3 ans et d’une amende de 500 000 à 5 millions de francs CFA.
- Avertissement lié à l’homosexualité
L’article 319 du code pénal prévoit qu’au Sénégal “…sera puni d’un emprisonnement d’1 à 5 ans, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans et moins, le maximum de la peine sera toujours prononcé.”
Si le Sénégal est un pays traditionnellement tolérant, l’homosexualité n’est pas admise et des peines de prison sont effectivement prononcées contre des personnes ayant recherché ou eu une relation homosexuelle. Même une simple approche ou une tentative de relation homosexuelle peut amener à une peine de prison ferme. L’affichage de tendances homosexuelles fait par ailleurs l’objet d’un fort rejet social.
- Avertissement lié à la pédophilie
Les actes de pédophilie sont sanctionnés par les articles 320 ter et 321 du code pénal, qui prévoient jusqu’à 10 ans de réclusion (la majorité légale étant fixée à 21 ans et la peine non inférieure à 3 ans si le mineur est âgé de moins de 13 ans au moment des faits). La justice sénégalaise applique avec rigueur la loi, à l’encontre des ressortissants étrangers comme des nationaux.
- Avertissement sur le tourisme sexuel
Les voyageurs circulant au Sénégal doivent tenir compte de la législation locale pénalisant les atteintes à la personne. Outre les peines frappant l’homosexualité et la pédophilie (voir ci-dessus), le code pénal sanctionne en particulier :
- Les activités pornographiques: si des mineurs de moins de 16 ans y sont associés en tant qu’acteurs ou témoins (art. 320 bis, ter) : 1 à 5 ans d’emprisonnement (3 à 7 si le mineur est âgé de moins de 13 ans). Les mêmes peines s’appliquent aux organisateurs de réunions comportant des exhibitions ou des relations sexuelles si un mineur y assiste ou participe. En cas de contrainte, ou de déficience psychique du mineur exploité, les peines sont celles prévues pour le viol ou l’attentat à la pudeur.
- Le proxénétisme(articles 323 à 327)au sens le plus large(y compris les intermédiaires, racoleurs, souteneurs ou concubins de personnes prostituées) : de 1 à 3 ans de réclusion assortis d’une amende (de 2 à 5 ans avec amende aggravée si la victime est mineure, si le délit est commis à l’égard de plusieurs personnes, accompagné de violence ou de port d’armes, commis en gang, si les victimes étaient récemment arrivées sur le territoire sénégalais ou ont été prostituées en dehors de ce territoire). Les personnes associées à des établissements ouverts au public où se pratique racolage ou prostitution sont passibles des mêmes peines.
- La prostitution des mineurs est interdite au Sénégal. Les clients de mineurs prostitués encourent les peines prévues pour l’attentat à la pudeur(ou à la tentative) : 2 à 5 ans d’emprisonnement. Les circonstances aggravantes (notamment, victimes âgées de moins de 13 ans) portent la peine à 10 ans.
- Le viol simple ou dans un contexte de prostitution ou de trafic d’êtres humains est passible de 5 à 10 ans de réclusion sans possibilité de sursis (art. 320, 322). Les circonstances aggravantes (victimes âgées de moins de 13 ans, en état de grossesse, handicapée, séquestration, viol en réunion, viol mutilant) portent la peine à son maximum de 10 ans.
Au titre de la protection des mineurs, la loi assouplit les critères de territorialité des délits : les peines prévues pour ces différentes catégories d’actes s’appliquent même si les éléments constitutifs des infractions ont été commis dans différents pays (art. 324). En cas de contestation sur l’âge de la victime, les tribunaux laissent à l’accusé la charge de prouver s’il a été trompé sur l’âge du mineur.
Numéros utiles
en cas d’urgence pour le grand Dakar
AMBASSADE GARDE DE SECURITE (permanence)+ 221 33 839 51 00
Hôpital Principal de Dakar + 221 33 839 50 50
Hôpital Le Dantec +221 33 889 38 00
Institut Pasteur +221 33 839 92 00
Clinique Casahous +221 33 889 72 00
Clinique du Cap +221 33 889 02 02
Clinique de la Madeleine +221 33 889 94 70
SOS MEDECINS +221 33 889 15 15
POMPIERS 18 POMPIERS de Malick Sy +221 33.823.03.59
Gendarmerie nationale +221 800 00 20 20
Police et gendarmerie 17 ou 18
Groupe Intervention Rapide +221 77 529 01 52
Chef Brigade Accident +221 77 529 01 03
Commissariat central Dakar +221 33 842 33 41
Sureté urbaine +221 33 823 74 89
Commissariat Plateau +221 33 822 29 76
Commissariat Gorée +221 33 878 90 92
Commissariat Rebeuss +221 33 822 08 18
Commissariat Bel Air +221 33 832 54 19
Commissariat Medina +221 33 821 55 18
Commissariat Point E +221 33 824 76 73
Commissariat Grand Dakar +221 33 864 23 54
Commissariat HLM 5 +221 33 825 40 62
Commissariat COUD +221 33 824 90 11
Commissariat Dieuppeul +221 33 824 26 27
Comm Parcelles Assainies +221 33 835 68 39
Commissariat Grand Yoff : +221 33 827 96 82

Transports
Les douanes sénégalaises appliquent une réglementation interdisant pratiquement l’entrée sur le territoire des véhicules de plus de 8 ans. Ne peuvent être autorisés à y pénétrer sous le couvert d’une autorisation temporaire d’admission (ATA) ou d’un carnet de passage en douane, que les véhicules de plus de 8 ans munis d’un carnet international de circulation. Ce document doit être délivré par l’Automobile club du pays d’immatriculation du véhicule, moyennant adhésion de son propriétaire et versement d’une caution restituée au retour du véhicule dans son pays d’origine. Au terme du délai légal de présence sur le territoire sénégalais, ces véhicules doivent faire l’objet d’une réexportation.
Les touristes voyageant avec leur véhicule doivent être munis d’un carnet CPD (carnet de passage en douane) ou d’un carnet ATA (autorisation temporaire d’admission). Ils obtiendront un passavant de circulation d’une durée de 48 heures non renouvelables destiné à couvrir la circulation du véhicule du point d’entrée à l’un des bureaux de domiciliation de Dakar où les autorités locales procèderont à l’enregistrement et au traitement du carnet CPD ou ATA.
Infrastructure routière
Les grands axes routiers entre les villes principales du Sénégal sont en bon état. Toutefois, sur certains axes, les conditions de circulation sont rendues délicates en raison de l’état de la voirie. Ne pas prendre les pistes pendant la saison des pluies (juillet à octobre).
La plupart des véhicules automobiles au Sénégal ne sont pas ou sont mal assurés. Beaucoup sont en état vétuste. Une vitesse modérée est donc recommandée.
A Dakar
- En cas d’accident , contacter soit le commissariat central au +221 33 823 71 49 / +221 33 823 25 29, soit la gendarmerie au +221 33 800 20 20.
- En cas d’agression, vol, ou délit divers, vous pouvez contacter le Consulat général de France à Dakar au +221 33 839 52 62 / +221 77 639 93 59, qui prendra l’attache des services concernés.
Dans le reste du pays, en cas d’accident de la route, se rendre au premier poste de police ou de gendarmerie, afin d’éviter tout incident sur le lieu même de l’accident.
Transport aérien
Les liaisons intérieures sont assurées, selon la demande, par de petites compagnies aériennes privées, à capacité limitée de passagers. Ces liaisons ne sont pas régulières.
Une liaison aérienne hebdomadaire Paris – Dakar – Cap Skiring est assurée par la compagnie privée XL Airways, principalement pendant la période hivernale.
Santé
Détention de médicaments
Avertissement lié à la détention de médicaments, y compris ceux qui sont délivrés, hors du Sénégal : En cas de déplacement, toute détention de médicaments inscrits au tableau, en particulier les hypnotiques et les antidépresseurs doit pouvoir être justifiée par une ordonnance, sous peine de se voir accusé de détention de produit stupéfiant.
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire, potentiellement mortelle, transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnés, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux prophylactique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à un centre de conseils aux voyageurs avant le départ. Au Sénégal, le risque de paludisme – dû principalement àP. falciparum- existe toute l’année dans le pays ; toutefois, le risque est moindre de janvier à fin juin dans les régions du Centre-ouest. Pendant un séjour ou au retour du Sénégal, toute fièvre inexpliquée, y compris chez l’enfant, doit être considérée comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire. Des tests de diagnostic rapide existent et le traitement pour être efficace doit être prescrit rapidement.
Dengue
La dengue sévit au Sénégal essentiellement pendant et après la saison des pluies. Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue peut parfois prendre une forme particulièrement grave, parfois mortelle (fièvre hémorragique). Il est vivement recommandé de consulter un médecin, en cas de fièvre. L’utilisation de l’aspirine est déconseillée. .
Fièvre jaune
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer au Sénégal, sauf pour les passagers provenant de zones d’endémie amarile. Toutefois, au vu de l’existence d’une circulation active du virus amarile et la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune, qui a un effet protecteur pendant 10 ans. Dans la pratique, il peut arriver que les autorités sanitaires sénégalaises exigent, à la frontière, la présentation du carnet de vaccination international, même pour des passagers en provenance de pays européens.
Centre de référence pour la vaccination antiamarile à Dakar :
Institut Pasteur de Dakar
36 Avenue Pasteur, B.P. 220 – Dakar
Tél. : +221 33 839 92 00
Rage
La rage sévit au Sénégal de manière endémique. Il est donc conseillé à toute personne de respecter les recommandations suivantes : en cas de morsure ou de léchage par un animal suspect, il est impératif de consulter un médecin qui procèdera si nécessaire aux soins locaux (désinfection, vérification des vaccinations antitétaniques, …) et, si besoin, à une vaccination curative.
La vaccination préventive n’est recommandée que pour les séjours en conditions d’isolement (trekking, safari, randonnée, …) et en cas de contacts avec les animaux pour des raisons professionnelles (vétérinaires, …).
Dans tous les cas, il est conseillé de surveiller attentivement les enfants afin qu’ils ne s’approchent pas d’animaux inconnus et de faire vacciner les animaux de compagnie.
Centre de référence pour la vaccination antirabique à Dakar :
Institut Pasteur de Dakar
36 Avenue Pasteur, B.P. 220 – Dakar
Tél. : +221 33 839 92 00
Méningite
Il est fortement recommandé aux personnes souhaitant se rendre dans le Sénégal central et oriental pendant la saison sèche (de février à juin) de se faire vacciner au moins 10 jours avant leur départ. Cette recommandation s’applique principalement aux personnes devant avoir un contact avec des personnes malades ou des enfants. Un vaccin tétravalent A, C, Y, W135 est disponible en France mais est actuellement en rupture de stock au Sénégal.
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une salmonellose qui demeure endémique, avec l’apparition récurrente de cas, y compris à Dakar. L’infection est due à la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination. La consommation de fruits ou de légumes crus est à éviter.
Le virus Chikungunya
Le risque d’infection par le virus Chikungunya est réel au Sénégal. Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, moustiquaires).
Choléra
Le choléra est endémique dans certaines régions du Sénégal avec des pics épidémiques certaines années. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
- se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas ainsi qu’avant toute manipulation d’aliments,
- veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
- veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
- veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
- peler les fruits ou légumes,
- éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Poliomyélite
Plusieurs cas de cette maladie ont été diagnostiqués en 2010. Veillez à être à jour de votre vaccination.
Maladies sexuellement transmissibles
Il existe une prévalence significative des maladies sexuellement transmissibles (hépatite B, VIH-Sida, syphilis). On peut réduire le risque de contamination en évitant les rapports sexuels occasionnels et/ou non protégés.
Grippe A/H1N1
Des formes bénignes de la maladie ont été décelées au début de l’année 2010 dans les régions de Dakar, Diourbel, Fatick et Louga.
Vaccinations
Les vaccins contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la méningococcie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B sont recommandés.
Il est recommandé de consulter votre médecin traitant ou un centre de conseils aux voyageurs avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Législation locale
La conduite de véhicules en état d’ivresse est réprimée par la loi. Les peines prévues peuvent aller d’1 mois à 1 an d’emprisonnement et/ou de 20 000 à 500 000 francs CFA d’amende. L’ivresse sur la voie publique et les infractions aux débits de boissons sont punies de contraventions.
Assurances
Il est fortement conseillé aux voyageurs de souscrire une police d’assurances personnelle destinée à couvrir les risques décès et invalidité, les montants qui pourraient être obtenus au titre des assurances locales étant plafonnés par le code C.I.M.A. (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances) à des forfaits très modestes.
Annonces sur Internet
La plus grande prudence est de mise, en raison de nombreuses pratiques frauduleuses et tentatives d’extorsion de fonds :
- dans l’organisation de voyages ou de stages auprès d’organismes ou d’associations pseudo humanitaires. Il est particulièrement recommandé de s’assurer du sérieux et de la fiabilité de la structure locale d’accueil ;
- dans les invitations aux rencontres en vue de mariage ;
- lors de transactions de toute nature, sollicitations comportant une demande d’envoi d’informations bancaires ou de sommes d’argent même modestes.
Projets fonciers, acquisitions de terrain ou de bien immobilier au Sénégal
Il est vivement recommandé à toute personne physique ou morale souhaitant procéder à l’acquisition d’un terrain ou d’une propriété construite, de prendre l’attache d’un conseil ou avocat, préalablement à la signature de tout acte.
La réglementation en vigueur protège les investisseurs lorsqu’elle est respectée, mais ce n’est pas toujours le cas. Une vérification des documents par un spécialiste est donc vivement recommandée.
Divers
En toutes circonstances, politesse et courtoisie sont de mise envers ses interlocuteurs, notamment les représentants de l’administration ou les forces de l’ordre.
Représentations françaises
1, rue El Hadji Amadou Assane Ndoye BP 4035 Dakar
+221 33 839 51 00
webmestre.dakar-amba@diplomatie.gouv.fr
http://www.ambafrance-sn.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
14, avenue Robert Schuman 75007 Paris
01.47.05.39.45
repsen@wanadoo.fr
http://www.ambasseneparis.com/
Contacts utiles
Adresse : 1 rue El Hadji Amadou Assane Ndoye – Dakar
Tél. : +221 33 839 52 62
Tél. permanence consulaire : +221 77 639 93 59
Agences consulaires à Saint Louis, Ziguinchor, Thiès, Tambacounda (et une antenne à Bakel-Tuabou), Kaolack, Saly et Kanel
Coordonnées
Etablissements hospitaliers
- SOS Médecin : +221 33 889 15 15
- Hôpital Principal de Dakar : +221 33 839 50 50
- Clinique privée de la Madeleine : +221 33 889 94 70
- Clinique Casahous : +221 33 821 30 30
- Clinique du Cap : +221 33 889 02 02
Centre de référence pour la vaccination antirabique et antiamarile à Dakar :
Institut Pasteur de Dakar 36 Avenue Pasteur, B.P. 220 – Dakar
Tél. : +221 33 839 92 00
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Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Soudan*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
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Brève
Soudan – Relations bilatérales (18 février 2014)
Cette rencontre permettra d’évoquer la situation internationale et les principales questions régionales, en particulier la crise en République centrafricaine et au Soudan du Sud, ainsi que les processus de paix au Darfour, au Kordofan et dans la région du Nil bleu.
Lire la suite
Introduction

La France et le Soudan entretiennent des relations anciennes depuis 1956, axées sur la coopération dans la recherche, l’archéologie et la francophonie. Les échanges bilatéraux sont soutenus et les visites fréquentes.
La France travaille activement à la résolution des conflits au Soudan. Elle a notamment joué un rôle majeur dans la négociation de l’accord de paix de Doha sur le Darfour et encourage le Soudan et le Soudan du Sud dans leur objectif de règlement pacifique du différend qui les oppose.
Voir le site de l’ambassade de France au Soudan
Mise à jour : 09.07.13
Dernière minute
Les opérations françaises en Somalie, au Mali et en RCA peuvent provoquer des réactions hostiles au Soudan, voire des actions de représailles. Il convient d’observer une vigilance accrue et de demander l’aide des autorités de police en cas d’incident.
Entrée / Séjour
Visa
Le visa d’entrée est obligatoire et ne peut pas être délivré à l’arrivée à l’aéroport de Khartoum. Pour obtenir un visa d’entrée, il faut s’adresser à l’Ambassade du Soudan de son lieu de résidence (adresses des représentations diplomatiques et consulaires étrangères en France) et compter un délai pouvant aller jusqu’à 5 semaines, avec une possibilité pour certaines catégories de demandeurs de procédure rapide au coût plus élevé. Le Soudan ne délivre que rarement des visas valables pour plusieurs entrées. Aucun étranger ne sera admis sur le territoire soudanais s’il est détenteur d’un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon israélien.
Les visiteurs et les expatriés titulaires de passeports ordinaires sont tenus, dans les trois jours suivant leur arrivée, de se faire enregistrer auprès de la direction générale des passeports, service des étrangers, quels que soient l’objet et la durée de leur séjour. Il faut procéder à cet enregistrement auprès des autorités de police dans chaque ville où l’on séjourne. En cas d’oubli ou de retard, les contrevenants doivent payer une amende.
En cas de dépassement de durée du séjour autorisé par le visa, il convient, pour éviter d’avoir à payer une amende, d’obtenir auprès des services en charge des étrangers une prolongation de son visa.
L’importation de devises n’est pas soumise à restriction. Il est en revanche impossible officiellement de s’en procurer au Nord Soudan.
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Zone rouge
- La situation sécuritaire dans les cinq États fédérés du Darfour reste très instable. Les tensions persistent dans les camps de déplacés et dans les villes. Toute cette région (les cinq États du Darfour) est soumise à des restrictions de circulation de la part des autorités locales. Des combats entre forces gouvernementales et forces rebelles s’y déroulent de manière récurrente ; parallèlement on assiste à un accroissement des heurts intercommunautaires et à une recrudescence d’actes de violence de nature criminelle (vols de véhicules, attaques à main armée, prise d’otages…). La force hybride des Nations Unies et de l’Union africaine a elle-même été prise pour cible à plusieurs reprises, de même que les travailleurs humanitaires.
- Il est rappelé en outre que les autorités règlementent strictement l’accès aux États du Kordofan Méridional et du Nil Bleu (régions limitrophes du Soudan du Sud), en raison de la poursuite de combats dont l’intensité ne se dément pas.
- En conséquence, il est formellement déconseillé aux Français de se rendre dans les cinq États du Darfour ainsi que dans les États du Kordofan Méridional et du Nil Bleu et dans une partie du Kordofan septentrional (cf. carte).
Les voyages dans la région du Djebel Ouanat – zone désertique frontalière située entre l’Égypte, le Soudan et la Libye – et dans le parc naturel de Dinder, dans l’Etat de Sennar, sont également formellement déconseillés.
Zone orange
Les déplacements en zone orange (cf. carte) sont déconseillés sauf raison impérative.
Il est recommandé d’éviter les quartiers de la banlieue de Khartoum où sont établis des camps de déplacés (Mayo, Soba, etc…), notamment le soir. En cas de déplacement en véhicule, il convient de s’assurer que les portes ne puissent être ouvertes de l’extérieur. En dépit d’un niveau de sécurité relativement bon à Khartoum, il est recommandé aux femmes de ne pas se promener seules dès la tombée de la nuit (risque d’agression : vol à l’arrachée).
Si les déplacements dans ces zones doivent être limités au strict nécessaire, il y a lieu en outre, tout en rappelant l’importance des recommandations qui précèdent, de noter que ce zonage reste compatible avec les missions à caractère professionnel, avec les précautions d’usage et en veillant à en informer l’ambassade.
De manière générale, il est recommandé aux ressortissants français résidant ou voyageant au Soudan de se faire connaître de l’ambassade.
Risque terroriste
Compte tenu des menaces pesant d’une manière générale sur les intérêts occidentaux, y compris français, dans la zone sahélienne, le risque d’attaques visant des compatriotes, y compris à Khartoum, ne doit pas être sous-estimé. Il convient d’être vigilant.
Troubles sociaux-politiques
Les troubles sociaux-politiques ne sont pas exclus, comme l’ont montré les événements de mai-juin 2012 et de septembre 2013 (plusieurs dizaines de morts et de blessés).
Il est conseillé aux voyageurs d’être vigilants, d’éviter, dans certaines circonstances, les lieux propices aux rassemblements (“souks”, abords des mosquées) et les mouvements de foule d’une manière générale. Il convient également de respecter scrupuleusement les us et coutumes et les lois soudanaises (cf. rubrique Entrée/Séjour et Compléments).
Accidents de plongée
Pour mémoire, à toutes fins utiles, il n’existe qu’un seul caisson de décompression à Port-Soudan.
Permis de voyager
La plupart des déplacements dans le pays sont soumis à des restrictions imposées par la réglementation. Un “travel permit” est exigé pour tout déplacement hors de l’Etat de Khartoum. Ce permis de voyager peut être sollicité lors du dépôt de la demande de visa dans les ambassades du Soudan à l’étranger. A Khartoum, il doit être sollicité auprès du ministère du tourisme et des représentations compétentes à cet effet. Il peut, en principe, être délivré dans un délai de 48 heures.
Tout ressortissant étranger est en outre tenu de s’enregistrer auprès des autorités locales (ministère de l’intérieur ou commissariat de police), dans les trois jours suivant son arrivée à Khartoum ; formalité à réitérer, le cas échéant, dans toute localité où il est prévu de résider, hors de la capitale.
A noter en ce qui concerne les personnes mineures bi-nationales (nationalités française et soudanaise) : la réglementation soudanaise prévoit que l’enfant peut quitter le territoire soudanais avec le père sans l’accord de la mère, mais pas avec la mère sans l’accord du père.

Transports
Réseau routier
La police de circulation a reçu des consignes de sévérité depuis la promulgation d’un nouveau code de la route. Il est interdit de circuler sans ceinture de sécurité, de téléphoner au volant, de rouler sans assurance ni contrôle technique du véhicule. Dans la pratique, la circulation est assez anarchique et les panneaux d’orientation peu nombreux. Aussi est-il recommandé de ne pas prendre le volant dès l’arrivée dans le pays, et de se donner un peu de temps pour se familiariser avec les comportements locaux en matière de circulation.
En cas de déplacement sur les routes de province en direction de la plupart des sites touristiques – tous accessibles par route ou par piste – il convient de s’assurer du bon état du véhicule, d’avoir des moyens de communication à bord en état de fonctionner, et de prévenir des tiers avant le départ.
Pour conduire au Soudan, il faut être titulaire d’un permis de conduire soudanais, à faire établir dans les six premiers mois du séjour. Dans ce délai, vous pouvez conduire avec un permis de conduire international (la police peut toutefois imposer une amende pour défaut de permis de conduire soudanais). Les assurances refuseront de couvrir les dommages causés par des personnes qui ne sont pas titulaires d’un permis de conduire soudanais.
Les routes asphaltées sont peu nombreuses. Le reste du réseau routier présente les dangers habituels des pistes africaines. En beaucoup d’endroits, elles sont impraticables en saison des pluies. Des tempêtes de sable peuvent réduire la visibilité. Il est fortement déconseillé de voyager la nuit. La conduite est à droite mais la priorité est à gauche.
Dans les régions rurales, les points de vente d’essence étant parfois très éloignés les uns des autres, il est prudent de s’approvisionner régulièrement.
Un réseau de transport privé par autobus relie de nombreuses villes : Dongola, Kassala, Port Soudan, Wad Madani, Damazin, El-Obeïd, etc.
Réseau ferroviaire
Le transport ferroviaire lent (40 km/h), au confort austère, relie Khartoum – Port Soudan – Wadi-Halfa (frontière avec l’Egypte), El-Obeïd (Kordofan nord) et Nyala.
Transport aérien
Le Soudan est desservi par : KLM, Lufthansa, Emirates, Ethiopian Airlines, Egypt Air, Kenyan Airways, Saudi, Gulf Air, Afriqiyah Airways, Turkish Airlines, Fly Dubai.
La compagnie nationale “Sudan Airways” assure quelques vols internationaux vers les pays de la région.
Des compagnies soudanaises assurent l’essentiel des vols intérieurs. Plusieurs cas d’accidents d’appareils de ces compagnies ont été enregistrés au cours des années écoulées, ainsi qu’un détournement.
Depuis le 1er avril 2010, toutes les compagnies aériennes enregistrées au Soudan sont sur la “liste noire européenne“.
Santé
Les conditions sanitaires varient selon les régions. Hors de la capitale, elles sont particulièrement peu satisfaisantes. Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Vaccinations
Il est vivement recommandé de se faire vacciner contre : la fièvre jaune (épidémie au Darfour fin 2012), la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (recrudescence en 2013) et l’hépatite A. En fonction des lieux et de la durée du séjour, des vaccins supplémentaires sont conseillés : contre la typhoïde, la rage, l’hépatite B, la méningite à méningocoques A+C et W135.
Des cas de méningites bactériennes sont régulièrement enregistrés dans la plupart des 15 Etats fédérés du pays (en particulier dans les cinq Etats du Darfour ainsi que dans les Etats du Nil Bleu, de Kassala, de la Gezira, du Sennar et de Gedaref, du Nord et du Sud Kordofan, ainsi qu’à Khartoum). La vaccination anti-méningococcique est vivement conseillée, en particulier aux personnes devant effectuer des missions dans ces régions.
Il est fortement conseillé d’effectuer toutes les vaccinations, dont certaines nécessitent plusieurs injections, avant d’arriver au Soudan, car l’approvisionnement en vaccins n’y est pas assuré.
Paludisme
Très répandu, classification : zone 3.
Aux mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Fièvre de la vallée du Rift
La fièvre de la vallée du rift est une maladie du bétail qui peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal et, plus rarement, par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaliers crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.
Choléra
Le choléra évolue sous une forme endémique avec des poussées épidémiques localisées, en particulier pendant la saison des pluies. Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
- se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
- veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
- veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte, ou de l’eau bouillie, ou des boissons gazeuses,
- veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
- peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine),
- éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages) dans les restaurants.
VIH-Sida
La situation est considérée comme préoccupante par les autorités soudanaises.
Eau
La qualité de l’eau du robinet est variable selon les régions, mais le plus souvent, mauvaise. Il est recommandé de la filtrer pour l’utiliser à des fins ménagères, de peler les crudités et de boire de l’eau minérale.
Autres boissons
Certains alcools artisanaux sont produits clandestinement. Leur consommation est non seulement interdite mais dangereuse pour la santé et est à proscrire.
Information
Le Comité d’Informations Médicales (CIMED) tient sur son site des fiches d’information sur la santé des voyageurs et des expatriés. La fiche Soudan peut y être consultée utilement.
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé)]
Infos utiles
Us et coutumes
La majorité de la population soudanaise est de religion musulmane. Au Nord, où s’applique la charia, il convient d’être vêtu décemment (de préférence jambes et bras couverts) et d’adopter un comportement respectueux des us et coutumes locaux. Les boissons alcoolisées sont interdites, y compris à l’arrivée dans les bagages, ainsi que tout matériel jugé érotique ou pornographique. Certains étrangers se sont trouvés en difficulté en raison de photographies jugées licencieuses stockées dans la mémoire de leurs appareils photo numériques, de leurs téléphones ou de leurs ordinateurs portables.
Les cartes bancaires (CB, Mastercard, VISA, etc.) ainsi que les travellers chèques ne sont pas acceptés. Il est indispensable de se munir de devises en espèces (dollars préférés à l’euro).
La suspicion entretenue par une partie de la classe politique à l’encontre des pays occidentaux implique une vigilance accrue et un comportement respectueux, particulièrement pendant le mois de ramadan.
Le commerce et la consommation de drogues sont sévèrement réprimés.
Pour faire des photographies, il faut être muni d’une autorisation à solliciter auprès du Département de la Communication Extérieure. Photographier des bâtiments officiels est vivement déconseillé, certains pouvant être considérés comme stratégiques et interdits de prise de vue, comme c’est le cas des aéroports, des ponts et des chemins de fer.
L’importation d’armes à feu et de postes émetteurs-récepteurs radio est interdite.
Divers
Le Soudan est un pays chaud et aride bénéficiant de pluies d’été. Le climat est désertique (- de 75 mm de pluie) ou semi désertique (75/250 mm de pluie).
A Khartoum, la saison chaude va de mars à novembre (45-50 degrés).
Pluies et orages peuvent perturber ou rendre impossible la circulation, notamment sur les voies non bitumées.
Les tempêtes de sable (entre mars et août) peuvent perturber gravement le trafic aérien et routier.
Représentations françaises
Rue 13 Amarat Khartoum
+249 (0)1 83 47 10 82
info@ambafrance-sd.org Heures d’ouverture : 8h – 15 h
http://www.ambafrance-sd.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
11, rue Alfred Dehodencq 75016 Paris
01.42.25.55.71
ambassade-du-soudan@wanadoo.fr
Contacts utiles
- Centres hospitaliers
- Dar El Elaj Hospital, quartier Ryad East – Tél. : +249 1 83 76 66 61
- Fedail Hospital, Khartoum Centre – Tél. : +249 1 83 76 66 61 / 67 49 (www.fedailhospital.com)
- Royal Care Hospital, quartier Burri – Tél. : +249 1 56 55 01 50 / 51
Ministère du tourisme
- Khartoum, quartier de Riyad, rue Mashtal (demander Mme Nawal) – Tél. : +249 / (0) 9 11 12 18 56 ou +249 / (0) 1 25 73 66 19 depuis la France (pour un appel local rétablir le zéro devant le 9 ou le 1)
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Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Tanzanie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
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L’essentiel
Capitale
Dodoma
Langue
Swahili, anglais
Devise
Monnaie de la Tanzanie
La monnaie utilisée en Tanzanie est le shilling tanzanien (TZS). Les pièces sont des senti. Il existe des pièces de 5, 20 et 50 senti ainsi que de 1 shilling et des billets de 500, 1000, 2000, 5000 et 10000 shillings.
Décalage horaire
GMT/UTC + 3h
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/tanzanie-et-zanzibar/lessentiel#Oq0mY8R6UeMl0q53.99
Brève
Entretien de L. Fabius avec B. Membe, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de Tanzanie (Paris, 2 décembre 2013)
A l’approche du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, les deux ministres ont abordé les questions régionales, notamment la situation politique à Madagascar et les crises qui affectent la République démocratique du Congo, ainsi que les questions relatives au dérèglement climatique. Ils ont évoqué également les priorités de la relation bilatérale franco-tanzanienne et le développement de nos relations économiques.
Lire la suite
Introduction

La Tanzanie est un partenaire de la France en Afrique de l’Est. La relation est confiante avec le Président Jakaya Kikwete et s’est approfondie depuis 2012 avec des rencontres de haut niveau plus régulières, à l’image de la visite officielle du Président tanzanien à Paris en janvier 2013. Nos échanges de vues se développent, sur les sujets africains notamment.
Voir le site de l’ambassade de France en Tanzanie
Mise à jour : 21.01.14
Entrée / Séjour
Visa obligatoire
Un passeport dont la validité est au moins égale à 6 mois à compter de la date d’arrivée en Tanzanie est exigé par les autorités tanzaniennes.
La demande de visa doit être formulée auprès de l’Ambassade de Tanzanie de son pays de résidence. Toutefois, lorsque le voyageur n’a pas la possibilité d’effectuer une demande de visa avant son départ, il peut en obtenir la délivrance à certains postes frontières :
- Aéroportuaires : aux aéroports internationaux de Dar Es Salam, Zanzibar et Kilimandjaro.
- Portuaires : A Dar Es Salam, Zanzibar et Kigoma.
En revanche, au passage à la frontière, les officiers de l’immigration peuvent réduire la validité d’un visa délivré par une Ambassade de Tanzanie. Il convient donc de vérifier la mention apposée par les services de l’immigration sur le visa lui-même et de respecter strictement la durée du séjour accordé.
Enfin, il est indispensable d’informer l’autorité tanzanienne délivrant le visa du caractère touristique ou professionnel du séjour. Les tarifs du visa tourisme sont différents et toute personne séjournant sous couvert d’un visa de ce type alors que ces raisons sont professionnelles s’expose à des poursuites judiciaires aux lourdes conséquences (forte amende, expulsion, voire interdiction temporaire ou définitive du territoire).Il est par exemple interdit d’exercer une quelconque activité (même bénévole) avec un visa de tourisme : les intéressés doivent, même pour un court séjour, présenter une demande de permis de résidence de type C.
Seuls les dollars américains postérieurs à 2004 sont acceptés pour le paiement des frais de visa à l’entrée de la Tanzanie. Les euros ne sont pas acceptés.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de la section consulaire de l’Ambassade de Tanzanie à Paris.
Sécurité
Zones frontalières
La région frontalière avec le Burundi est formellement déconseillée en raison de la présence potentielle de groupes armés et/ou de trafiquants.
Dans la région de Kagera, frontalière avec le Rwanda, la région de Kigoma (à l’exception de la ville de Kigoma elle-même, des parcs nationaux de Gombe et de Mahale) et la bande frontalière le long du Tanganyka à la frontière avec la RDC, l’implantation de camps de réfugiés, ainsi que le franchissement des frontières par des bandes pouvant être armées, sont à l’origine d’une situation générale d’insécurité. Il est déconseillé de se rendre dans cette partie du territoire sauf raison impérative.
Zanzibar
Dans l’archipel de Zanzibar, il est recommandé d’éviter les manifestations politiques et religieuses ainsi que la proximité des mosquées le vendredi, jour de la grande prière.
Délinquance de droit commun
Les attaques violentes contre des passants ou des commerces ne sont pas rares. Des agressions visant spécifiquement les milieux fréquentés par les touristes ont récemment eu lieu dans la région des parcs animaliers du Nord, sur l’île de Zanzibar ainsi que dans la région de Dar Es Salam. Il faut garder présent à l’esprit que ni la police, ni la justice, ni les services hospitaliers ne sont toujours en mesure de rendre les services attendus d’eux en Europe. De nombreuses agressions ont été observées aux abords des gares et aéroports et des distributeurs de billets (ATM). Il est recommandé, dans la mesure du possible, d’éviter de prendre des taxis non-officiels et de pratiquer les retraits d’argent seul.
D’une façon générale, il est recommandé de :
- ne pas se promener seul dans les endroits isolés et, en particulier, sur les plages de Dar Es Salam et de ses environs ;
- ne pas porter de manière ostentatoire argent et objets de valeur ;
- éviter de prendre des taxis non-officiels même s’ils sont “bon marché” ;
- éviter de circuler à pied la nuit dans les villes et en particulier à Dar Es Salam, Zanzibar et Arusha ;
- circuler en voiture avec les portières et vitres fermées ;
- éviter de conduire de nuit ;
- ne jamais laisser ses effets personnels sans surveillance sur la plage.
Des informations plus précises pourront être données par l’ambassade aux Français de passage.
Avertissement piraterie maritime
De nombreux bateaux de diverses nationalités ont fait l’objet d’attaques violentes depuis septembre 2010 le long des côtés tanzaniennes. Les grandes routes maritimes et le cabotage sont menacés. Les voiliers sont particulièrement vulnérables face à ces attaques. Dans plusieurs cas, celles-ci ont réussi et débouché sur des prises d’otages. Ces actions sont le fait de pirates majoritairement venus des côtes somaliennes, qui cherchent à étendre leur activité depuis la fin de l’année 2008 au Sud vers le canal du Mozambique et à l’Ouest vers la Zone Économique Exclusive des Seychelles. Les procédures adoptées par les pirates ont récemment évolué : ils utilisent désormais des bateaux plus endurants et robustes qui, une fois au large, déploient des petites vedettes rapides et fortement armées. La violence et la brutalité des attaques sont de plus en plus marquées.
Il est recommandé à tous les bateaux de se conformer aux Best Management Practices et de s’enregistrer auprès du centre pour la sécurité maritime (corne de l’Afrique) d’EUNAVFOR (www.mschoa.org).
Les côtes tanzanienne et kényane, les zones maritimes situées à plus de deux cents milles des Comores et le canal du Mozambique sont dorénavant à portée des groupes de pirates cherchant à intercepter le trafic maritime régional à destination ou en provenance notamment de Dar es Salam et de Mombasa.
Il est donc formellement déconseillé de naviguer le long des côtes somaliennes et il est recommandé d’observer la plus grande prudence dans tout le nord-ouest de l’océan Indien, au large de la Corne de l’Afrique, dans le détroit de Bab el Mandeb, dans le Golfe d’Aden et vers le Sud le long des côtes du Kenya et de la Tanzanie, comme au large des côtes entre ces deux pays et l’archipel des Seychelles.
Risque terroriste
Les attentats de 1998 contre les Ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, ceux de 2002 au Kenya et l’attaque du centre commercial de Westgate à Nairobi, par des terroristes se réclamant du groupe Al Shabaab, le 21 septembre 2013, ont montré que cette région n’était pas épargnée par le terrorisme international.
Des sources crédibles font régulièrement état d’une menace terroriste en Afrique de l’Est.
Nous recommandons à nos ressortissants en Tanzanie une vigilance constante et, aux voyageurs, de faire preuve de la plus grande prudence, notamment dans les lieux fréquentés par les étrangers (hôtels, bars, restaurants, discothèques, centres commerciaux, lieux de culte…) sur l’ensemble du territoire tanzanien (sur le continent et l’archipel de Zanzibar).
Activité sismique
Le nord de la Tanzanie a connu, en juillet et en août 2007, une activité sismique plus forte qu’à l’accoutumée (jusqu’à une magnitude de 6 sur l’échelle de Richter). Les autorités tanzaniennes ont interdit une zone de 50 km autour du cratère du mont Ol Doinyo Lengai, seul volcan encore en activité dans la région. Il semble cependant que les guides locaux ne respectent guère cette interdiction. Or, le volcan a connu depuis plusieurs éruptions (émission de lave accompagnée de secousses et d’explosions), en 2007 et en 2008.
Il est donc fortement conseillé aux randonneurs de faire preuve de la plus grande prudence, de se renseigner sur les dernières consignes en vigueur et de consulter la fiche réflexe “Séismes” de cette rubrique.
Recommandations particulières concernant certaines régions
- Au nord du pays (régions d’Arusha et du Kilimandjaro), il est conseillé de suivre à la lettre les consignes données par les opérateurs touristiques.
Une vigilance particulièrement renforcée est nécessaire sur l’axe routier Arusha-Nairobi et la circulation de nuit y est fortement déconseillée.
L’ascension des monts Meru (4556 M) et Kilimanjaro (5895 M) nécessite une préparation physique et médicale adaptée (des décès sont dénombrés chaque année). Il est impératif de s’y rendre accompagné de guides provenant d’agences de voyages sérieuses. Il n’y a pas de moyens d’évacuation rapide (type hélicoptère) en cas de malaises graves dus à l’altitude, ni d’assistance médicale sur place.
Les camps et lodges situés dans les parcs nationaux sont gardés, mais ne mettent pas toujours les visiteurs en garde contre les animaux sauvages qui peuvent pénétrer dans leurs enceintes. Il est formellement interdit de s’y déplacer seul la nuit et de laisser les enfants sans surveillance.
- A l’ouest et au nord-ouest, l’implantation de camps de réfugiés dans les zones frontalières du Burundi et du Rwanda, ainsi que le franchissement des frontières par des bandes pouvant être armées sont à l’origine d’une situation générale d’insécurité. Il est déconseillé aux touristes de se rendre dans cette partie du territoire (région de Kigoma, ouest de la région de Kagera).
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