Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Tchad*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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Introduction

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Alors que le Tchad a connu plusieurs attaques rebelles en provenance du Soudan entre 2006 et 2009, il bénéficie d’une situation assez apaisée depuis l’accord de paix signé avec ce pays en janvier 2010. Cependant les situations de crise et les menaces sécuritaires se multiplient autour du Tchad : intensification des trafics, montée du terrorisme au Sahel, instabilité en République centrafricaine…

Le Tchad et la France entretiennent une relation ancienne et forte, notre pays ayant l’une des rares représentations européennes à N’Djamena, avec l’Allemagne et l’Union européenne. Classé parmi les « Etats fragiles », le Tchad souhaite renforcer son partenariat avec la France et recherche le soutien de la communauté internationale et des investisseurs pour amorcer son développement économique et social après des décennies d’instabilité.

Site de l’ambassade de France au Tchad

 

Mise à jour : 25.11.13

Dernière mise à jour le: 5 février 2014 - Information toujours valide le: 17 mars 2014

Entrée / Séjour

Visa

L’accès au territoire tchadien est subordonné à la possession d’un visa qui peut être obtenu auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire tchadienne. Aucun visa tchadien n’est délivré à la frontière. Des exceptions sont possibles, mais limitées aux cas où l’étranger viendrait d’un pays (notamment africain) où il n’y a pas d’Ambassade tchadienne, et sur la base d’une dérogation préalablement notifiée. Les Français voyageant sans visa, y compris les fonctionnaires civils ou militaires, risquent de ne pas pouvoir embarquer dans l’avion, ou risquent de se voir refoulés à l’arrivée sur le territoire tchadien (réciprocité).

L’enregistrement auprès du service de l’immigration est obligatoire dès l’arrivée et impérativement dans les 48 heures. A défaut, les autorités tchadiennes peuvent être amenées à refuser l’embarquement pour le vol retour.

Les déplacements en dehors de la capitale sont soumis à une autorisation de circuler délivrée par le Ministère de l’Intérieur. Ce permis est généralement accordé sans difficulté, en quelques jours. Lors d’une entrée sur le territoire tchadien par un autre poste frontière que N’Djamena, cette formalité est accomplie par le premier poste de police après consultation du Ministère de l’intérieur.

 

Dernière minute

A la suite des récents enlèvements dans la région, il est rappelé que toute la région Extrême-Nord du Cameroun (voir fiche Cameroun ) est formellement déconseillée, tout comme les zones frontalières du Tchad avec tous les pays limitrophes. Les Français y sont particulièrement exposés. Les recommandations figurant dans la rubrique Sécurité doivent être suivies scrupuleusement et les sorties en province, en zone orange, strictement limités aux déplacements indispensables.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

Tous les Français de passage, même pour une courte durée et même dans le cadre d’un voyage organisé par une société de tourisme, sont invités à se faire connaître – dès leur arrivée – auprès de la section consulaire de l’ambassade et à s’enregistrer sur ARIANE.

Les enlèvements opérés de 2011 à 2013 au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun confirment le niveau particulièrement élevé de la menace terroriste dans l’ensemble de l’arc sahélo-saharien.La plus extrême vigilance et un strict respect des consignes de sécurité et des recommandations concernant les déplacements dans les zones orange et rouge s’imposent.

Les conditions de sécurité au Tchad, tant dans la capitale qu’en province, se sont dégradées depuis septembre 2012. L’engagement des forces françaises et tchadiennes au Mali depuis le début de l’année 2013 font, en outre, peser un risque non négligeable de représailles de la part de groupes proches de la mouvance Aqmi.

Les déplacements sont formellement déconseillés en zone rouge,c’est-à-dire à proximité immédiate des frontières nigérienne, libyenne, soudanaise, centrafricaine et nigériane, camerounaise (jusqu’au niveau des villes de Binder et Léré), ainsi que dans la région située au Nord du Lac Tchad (ouest et nord du demi-cercle Lac / Bol / Mao, à l’exclusion de ces deux dernières villes).

En zone orange, les déplacements doivent être limités aux seuls déplacements qui revêtent un motif impératif, notamment professionnel. En tout état de cause, il convient de se renseigner préalablement sur la zone dans laquelle on souhaite se rendre et en avertir l’ambassade.

  • A N’Djamena “intra muros” (zone orange, déconseillée sauf raison impérative),les quartiers dits “européens”, traditionnellement fréquentés par les expatriés, ne sont plus exempts d’actes criminels (vols à main armée, braquages, “car-jacking”…) commis, parfois, en pleine journée. Les femmes semblent particulièrement visées. Il est indispensable de circuler en voiture, portières fermées, et de faire les contrôles d’usage (rétroviseurs) avant de sortir de son véhicule. Il faut toujours conserver avec soi une somme d’argent minimale (20.000 à 30.000 francs CFA) et éviter de porter des objets de valeur (smartphones, bijoux…). La nuit, les quartiers populaires tels que Moursal, Chagoua et l’Est de la ville notamment peuvent être dangereux.
  • En province(zone orange, déconseillée sauf raison impérative), les coupeurs de route sont toujours extrêmement actifs. Armés et bien organisés, leurs agressions peuvent aller jusqu’à l’enlèvement de leurs victimes, pour quelques heures. Les déplacements en province doivent être limités au strict nécessaire et, dans toute la mesure du possible, la voie aérienne doit être privilégiée. En cas de voyage par route, il convient de solliciter une escorte de la part des autorités tchadiennes. Les mesures de prudence d’usage doivent être respectées : ne pas voyager de nuit, éviter les retraits d’argent importants, à intervalles réguliers, juste avant un départ; rester discret sur les dates, horaires et conditions du voyage; limiter au maximum les interlocuteurs informés du déplacement. La possession d’un téléphone satellitaire (qui exige une autorisation des autorités tchadiennes) est indispensable pour communiquer en dehors des zones de couverture GSM.

Le moindre incident de circulation, y compris en cas de responsabilité de la partie adverse, peut rapidement provoquer une attitude agressive de la population (à but essentiellement financier). L’emploi d’un chauffeur tchadien est donc vivement recommandé. A cause des risques importants liés à la circulation routière et en raison d’agressions très fréquentes (et souvent violentes) les visant, l’utilisation des deux roues (vélos, mais surtout motos ou mobylettes y compris les motos-taxis) est formellement déconseillée, que ce soit comme conducteur ou comme passager.

Est et Sud du Tchad

L’insécurité dans l’Est et le Sud du Tchad (frontière avec la province soudanaise du Darfour et avec la RCA), région dans laquelle se sont produits de nombreux incidents sécuritaires et plusieurs enlèvements de ressortissants français au cours des mois d’octobre et de novembre 2009, ainsi qu’en juin et juillet 2010, reste un sujet de préoccupation. Le coup d’état intervenu le 24 mars 2013 en République Centrafricaine et l’instabilité qui perdure dans ce pays constituent un risque d’instabilité supplémentaire. Il convient donc de restreindre tout séjour prolongé dans cette région, d’ailleurs située en zone orange (déconseillée sauf raison impérative). La région située au sud-est d’une ligne Goz-Beida / Sarh est déconseillée.

Nord du pays

Les déplacements dans le Nord du pays (régions du Tibesti, du Borkou et de l’Ennedi) sont déconseillés sauf raison impérative. Ces trois régions, aux territoires immenses, sont très difficilement sécurisables.Ils sont le lieu traditionnel de trafics en tous genre (alcool, drogue, cigarettes, armes…). En outre, ils peuvent servir de couloir de passage de groupes armés en provenance du Mali et se rendant vers des zones de repli. Le Tibesti et le Borkou restent infestés de mines.

Les voyages vers l’Ennedi sont également déconseillés sauf raison impérative.Outre les éléments relatifs aux conditions de sécurité indiquées dans le paragraphe précédent, cette zone reste très difficile d’accès et est dépourvue de toute infrastructure, notamment sanitaire. Il faut de longues heures de voiture (compter 20 à 24 heures depuis N’Djamena), sur piste, pour l’atteindre, ce qui, outre le risque élevé d’accident de la route, est très éprouvant pour les organismes. Cette zone est située dans une des régions les plus chaudes du monde, notamment à partir du mois de février / mars, début de la saison sèche et chaude (les températures, en journée, peuvent atteindre 50°). Entre décembre et fin février, il y a de nombreux vents de sable.

Tout déplacement dans ces régions (Tibesti, Borkou et Ennedi) s’effectue donc aux risques et périls du voyageur.Toute personne qui souhaiterait néanmoins s’y rendre, doit impérativement suivre les recommandations suivantes :

  • le voyage doit être organisé par un intermédiaire (agence de voyage, tour opérateur) particulièrement sérieux et bien organisé ;
  • le déplacement doit être sécurisé par un convoi des forces de sécurité tchadiennes ;
  • partir avec au minimum 2 véhicules, des réserves en eau (extrême sécheresse à partir du mois de février – risque important de déshydratation), en nourriture, en carburant et des pièces de rechange pour la voiture ;
  • se doter de matériels de communication adaptés ;
  • le convoi doit être impérativement accompagné par une équipe médicale dotée d’un kit de première urgence. Une solution d’évacuation aérienne du malade doit être proposée au voyageur par le tour opérateur. En effet, il n’existe aucune infrastructure sanitaire et les transports par voie terrestre peuvent s’avérer extrêmement dangereux pour une personne déjà affaiblie (risque de déshydratation, risque d’aggravation de la pathologie…) A noter que la force française Epervier n’a pas vocation, ni systématiquement les moyens d’assurer la sécurité sanitaire des touristes français ;
  • un encadrement professionnel des voyageurs impliquant un temps de séjour sur le site limité à quelques heures et des itinéraires de visite sécurisés doivent être respectés ;
  • le déplacement d’enfants mineurs et de personnes âgées est déconseillé. Seuls des adultes (de 20/25 à 60/64 ans), en pleine forme physique peuvent envisager un déplacement de cette nature. Il est recommandé, avant toute inscription, de solliciter l’avis de son médecin traitant.

Délinquance de droit commun

Outre le respect des règles habituelles de prudence en vigueur au Tchad, une certaine vigilance est conseillée dans les déplacements de nuit à N’Djamena (surtout dans les quartiers excentrés de la capitale). A cette occasion, il est impératif de verrouiller les portières de son véhicule.

La délinquance de droit commun (vols, braquages, cambriolages), souvent accompagnée d’actes de violence, est de plus en plus fréquente dans la capitale, y compris en pleine journée. Pour les Français se trouvant dans le pays, la plus grande prudence est conseillée pour tous les déplacements dans N’Djamena. Il convient notamment de ne se déplacer qu’en voiture, et d’être particulièrement vigilant avant de sortir de son véhicule. Avant tout déplacement en province, il est fortement recommandé de prendre l’attache de l’ambassade (cf. la rubrique “numéros utiles”).

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Transports

Infrastructure routière

Malgré un récent effort d’aménagement, l’usage des voies de communication terrestres reste (à l’exception de N’Djamena dont les principales artères sont bitumées) difficile sur l’ensemble du territoire. A l’extérieur de la capitale, il est essentiellement composé soit de routes en mauvais état, soit de pistes souvent impraticables en saison des pluies, particulièrement au Sud. Le Nord du pays, en dépit de quelques pistes commerciales ou logistiques bien marquées (entre la Libye et Ounianga Kebir / Faya-Largeau et N’Djamena / Faya-Largeau, Fada et Abéché), est dépourvu de voies terrestres fiables et la présence de mines déposées durant la guerre constitue un danger réel.

L’approvisionnement en carburant est assuré dans les grandes villes mais toujours difficile hors des agglomérations. Il convient de prévoir, pour tout trajet, une réserve de fuel et d’eau.

Tout déplacement à l’intérieur du pays doit être effectué en convoi (2 véhicules minimum). L’état du réseau routier et du parc automobile local ainsi qu’une méconnaissance des règles de base du code de la route doivent inciter les conducteurs étrangers à la plus grande prudence. En cas d’accident de la route, un constat doit être effectué par les autorités de police ou de gendarmerie tchadiennes. L’ambassade de France doit être informée (cf. les numéros utiles).

Transport aérien

Les procédures de sûreté concernant l’accès et la circulation des personnes dans les zones sensibles de l’aéroport sont respectées.

Aucun accident d’avion n’a été à déplorer au Tchad au cours de ces dernières années.

Des vols internationaux sont assurés par les compagnies internationales : Air France (3 vols hebdomadaires vers Paris CDG les mardi, jeudi et dimanche), Ethiopian Airline (1 vol quotidien vers Addis Abeba), Asky (vols vers Lomé, Cotonou et Douala) et Camair-Co (vols vers Douala et Yaoundé).

Santé

Compte tenu de la grande précarité du réseau médical local, une assurance rapatriement est absolument indispensable.

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Paludisme (malaria)

Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).

A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.Classification : zone 3.

Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations

Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable (plusieurs cas de poliomyélite encore rapportés en 2011).
  • Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Des épidémies de méningite bactérienne à méningocoque frappent le Tchad chaque année de fin février à fin mai, occasionnant des décès. La vaccination des touristes est vivement conseillée.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire

Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, visant à se protéger des affections parasitaires ou liées aux ruptures de chaines de froid, sont préconisées :

  • Éviter de consommer viandes, poissons et œufs peu cuits ; éviter les crudités préparées.
  • Ne pas boire l’eau du robinet qui provient en général de citernes : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie ou décontaminée.
  • Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra

Le choléra frappe de façon endémique le Tchad. Les risques sont mineurs pour des personnes habituellement bien portantes et respectant les consignes ci-dessus.

VIH – Sida

Sida / hépatite B / hépatite C : Prévalence non négligeable du VIH – Sida, de l’hépatite B et de l’hépatite C. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

Quelques règles simples

  • Penser à boire suffisamment (il peut être nécessaire de boire de 3 à 6 litres par jour),
  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire),
  • Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides,
  • Ne pas caresser les animaux rencontrés,
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ou dans des dépôts-ventes. Privilégier l’achat direct auprès d’un établissement prescripteur (voir établissements cités ci-dessous),
  • Emporter les médicaments nécessaires.

Le pays se caractérise par une absence d’infrastructures médicales et hospitalières fiables. Seul l’hôpital de la Renaissance, situé dans le quartier N’Djari, est un hôpital moderne doté de toutes les infrastructures aux normes européennes.

Les voyageurs abonnés peuvent s’adresser à SOS International (tél. +235 22 52 25 01) ou Europ Assistance (tél. +235 66 71 95 25). Ces structures ne reçoivent que leurs assurés.

Le centre médico-social de l’ambassade de France à N’Djamena reçoit sans abonnement, mais n’assure pas de permanence.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

CIMED
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Législation locale

Le trafic de stupéfiants est sévèrement réprimé.

Divers

Conditions climatiques rudes : très chaud d’avril à mai (50° C), saison humide de juillet à octobre, saison sèche et fraîche de décembre à mars.

Représentations françaises

Rue de l’Adjudant-Chef Zouala Agoyna N’Djamena

L’Ambassade peut être jointe 24H sur 24 sur l’une des lignes groupées suivantes :

+235 22 52 25 76

+235 22 52 25 78

+235 22 52 34 60

+235 22 52 37 93

http://www.ambafrance-td.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

65 rue des Belles Feuilles 75016 Paris

01.45.53.36.75

ambassadedutchadparis@wanadoo.fr

http://ambatchad-paris.org/

Contacts utiles

(De 7h30 à 13h et de 15h à 17h30 les jours ouvrables, de 8h à 12h les samedis) :

  • Tél : +235 22 52 28 37 ou +235 63 30 01 78

Europ Assistance (24H/24)

  • Tél : +235 66 71 95 25 ou +235 66 72 48 58

SOS International (24H/24)

  • Tél : +235 22 52 06 28

Consul honoraire à Moundou

  • Tél : +235 22 69 13 07 ou +235 66 26 48 48

 

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Documents Administratifs

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L’essentiel

Capitale

Lomé (796 000 habitants)

Langue

Français (officiel), ewé et mina au sud, dagomba et kabyè au nord

Devise

le franc CFA

Décalage horaire

UTC +0

Formalités d’entrée

Pour entrer au Togo, le passeport doit être en cours de validité et revêtu d’un visa court séjour (1 à 90 jours). Un visa de 7 jours peut être délivré à l’aéroport de Lomé et prolongé jusqu’à 1 mois.

Adresses et numéros utiles

Ambassade à l’étranger

13 avenue du Golfe – BP 337 Lomé – tél. +228 (2) 234 600 ; fax +228 (2) 234 601 ;www.ambafrance-tg.org

Ambassade en France

8 rue Alfred Roll, 75017 PARIS – tél. 01 43 80 12 1301 43 80 12 13 ; Fax. 01 43 80 06 05 ;www.france.ambassadetogo.org

Electricité

220 V, 50 Hz

Téléphone

+ 228

Santé

 

Fièvre jaune, choléra, paludisme, bilharziose.

 

En savoir plus sur :

http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/togo/lessentiel#Wg2rTdDMIX0GHcrp.99

 

Brève

Entretien de Laurent Fabius avec Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Togo (17 octobre 2013)

Cette rencontre devait porter sur l’ensemble des sujets de la relation bilatérale franco-togolaise et devait permettre d’examiner les moyens pour en développer la dimension économique.

Lire la suite

Introduction

 

Togo petite carte

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Le Togo est une démocratie encore fragile, après 38 ans de régime autoritaire. L’élection présidentielle de 2010 n’a donné lieu à aucune victime, alors que celle de 2005 avait provoqué entre 400 et 500 morts.

Le Togo a su attirer de nouveaux investisseurs et a engagé des réformes structurelles qui lui ont permis, en décembre 2010, d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Il est membre non-permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour le biennum 2012-2013.

Site internet de l’Ambassade de France au Togo

 

Mise à jour : 14.10.13

Entrée / Séjour

Visa

Un voyageur qui souhaite entrer au Togo doit être en possession d’un passeport dont la validité est supérieure de 6 mois à la date de la fin de son séjour au Togo.

Ce passeport doit être revêtu d’un visa d’entrée de court séjour (de 1 à 90 jours) délivré par les ambassades ou les consulats du Togo ; dans les pays où le Togo n’a pas de représentation, il convient de s’adresser à l’ambassade ou au consulat de France (dans ce dernier cas, le visa est limité à 48 heures).

Un visa de 7 jours peut également être obtenu à l’aéroport de Lomé et aux frontières terrestres et maritimes du Togo. Dans le cas de l’aéroport, il ne peut s’agir que d’un visa valable pour une seule entrée.

Visa – Prolongation

Les visas d’entrée délivrés pour un séjour de 48 heures ou de 7 jours peuvent être prorogés (jusqu’à un mois) directement à l’arrivée à Lomé auprès de la Direction générale de la documentation nationale -Service des passeports et des étrangers- sur présentation des justificatifs de séjours, de quatre photographies d’identité et, le cas échéant, du règlement d’une taxe de 10.000 Frs CFA ou de 20 euros (selon la monnaie de paiement).

Pour un séjour supérieur à 90 jours, un visa long séjour, débouchant sur l’attribution d’une carte de séjour pour étranger, est à solliciter au service des passeports et des étrangers.

Vaccination obligatoire

La présentation du carnet de vaccination attestant de la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer au Togo (cf. onglet « Santé »).

 

Dernière minute

Situation régionale

Il est conseillé aux Français résidents ou de passage au Togo de faire preuve de vigilance, compte tenu notamment de l’intervention militaire française au Mali et de la participation des Forces Armées Togolaises à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).

Sécurité

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Sécurité individuelle

D’une façon générale, il convient de faire preuve de prudence et de respecter en particulier les recommandations suivantes :

  • au regard du risque toujours présent de vols avec violence, il est recommandé de ne pas circuler la nuit à pieds ou en moto à Lomé, en évitant particulièrement la plage et le front de mer et ce dès le coucher du soleil ;
  • lors des déplacements en voiture, il est recommandé, notamment la nuit, de fermer les portes de l’intérieur et d’être vigilant lors du retour au domicile. Des tentatives d’extorsion sous la menace d’armes blanches ont été signalées ;
  • le recours aux taxis-motos (ZEM) est à proscrire ;
  • il vaut mieux éviter de circuler la nuit tombée (à partir de 18 h) sur les routes qui relient les principales villes du pays. En effet, quelques cas d’agressions et vols à main armée, commis par des coupeurs de routes, ont été recensés ;
  • il est recommandé de ne prendre aucun parti dans les débats ou conversations politiques et, d’une manière générale, d’observer dans le comportement extérieur, discrétion et neutralité. Des manifestations sur la voie publique, parfois émaillées d’actes de violence, sont susceptibles de se dérouler dans la capitale avec un court préavis. Il est alors recommandé de limiter ses déplacements en ville et d’éviter les attroupements. Il est également conseillé d’éviter les quartiers nord-est de Bé et Deckon, lieux traditionnels de départ des manifestations de l’opposition.
  • il convient de ne pas arborer des signes trop ostentatoires de richesse (bijoux, montres de valeur, appareils photo, téléphones portables…), notamment sur les plages ou les marchés ;
  • en raison de forts courants, il est formellement déconseillé de se baigner sur les côtes du Togo ; seuls quelques endroits aménagés permettent une baignade prudente (plages privées à l’est du port de Lomé).

Action humanitaire – Volontariat

Les personnes désireuses de participer à un projet d’aide ou de coopération sous l’égide d’une ONG, d’une association ou d’un groupe de bénévoles sont appelées à :

  • vérifier avant le départ et auprès des organismes compétents ainsi que de la section consulaire et du service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade, la notoriété et la réputation de l’ONG ou du groupe ;
  • s’enquérir auprès de l’ONG ou du groupe des conditions d’accueil, de transport, de nourriture et d’hébergement réservées à ses membres, hôtes ou invités ;
  • s’enquérir de la présence au sein du groupe, d’un responsable chargé de superviser le séjour des bénévoles, leur programme, leur santé et leur rapatriement éventuel (pour lequel une assurance personnelle doit être souscrite) ;
  • vérifier son état de santé, procéder aux vaccinations indispensables, se prémunir contre le paludisme ;
  • disposer de ressources suffisantes pour le séjour ;
  • se vêtir de façon décente ;
  • si possible, ne pas partir seul(e).

Les intéressés sont vivement invités à se faire connaître de la section consulaire de l’Ambassade de France dès leur arrivée.

Ils peuvent également prendre l’attache de la cellule d’accueil mise en place par “France Volontaires” (permanence assurée au siège, Avenue de Duisbourg, Quartier Kodjoviakopé à Lomé, du lundi au vendredi de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 – courriel : espace-volontariats.togo@francevolontaires.org ).

Piraterie maritime

Compte tenu de la recrudescence des cas de piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, et même si le Togo conduit une politique particulièrement déterminée dans ce domaine, la navigation de plaisance est formellement déconseillée au large des côtes du pays.

Cybercriminalité

Une recrudescence des actes de cybercriminalité a été constatée ; les modes opératoires les plus répandus sont les e-mails (phishing) ou les “chats” en ligne (arnaque aux sentiments).

Face à une demande d’argent (dans un cadre commercial ou d’une situation de détresse alléguée) en provenance notamment d’un particulier “rencontré” sur internet ou semblant provenir d’une administration, togolaise ou autre, il convient de :

  • ne jamais verser la somme demandée ;
  • se manifester par mail à l’Ambassade de France (contact.lome-amba@diplomatie.gouv.fr).
Togo grande carte

Togo grande carte

Transports

Infrastructure routière

L’état général des routes est très variable (mais plutôt médiocre). Sur l’axe Lomé-Dapaong, certains endroits sont très dégradés à l’instar de quelques axes transversaux de l’intérieur.

Le permis de conduire français ou international est accepté pour un séjour n’excédant pas 3 mois. Au-delà, il convient de solliciter la délivrance du permis de conduire togolais (coût : 15000 FCFA).

Il est vivement conseillé de refuser de l’essence proposée en dehors d’une station service ; elle est illégale et présente des risques pour le moteur des véhicules.

Contrôles – Accidents

Il faut respecter les contrôles des forces de l’ordre (en ville ou lors de barrages routiers) et avoir toujours sur soi un titre de séjour en règle et les documents relatifs au véhicule.

En cas d’accident de la circulation, il est conseillé de rejoindre le commissariat ou le poste de gendarmerie le plus proche et d’informer les services de l’ambassade en cas de difficultés particulières.

En l’absence de services de secours d’urgence, il est également conseillé de diriger soi-même la ou les victimes vers un établissement de soins.

Navigation

Cf. onglet « Sécurité », partie « Piraterie maritime ».

Santé

Avant le départ

Consulter son médecin (éventuellement son dentiste) et souscrire à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention du paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

En tout état de cause, en cas d’apparition de fièvre durant le séjour et les deux mois qui le suivent un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccination obligatoire

La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).

Autres vaccinations

  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
  • Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque de type A et C, notamment pendant la période de novembre à fin avril.
  • Selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour, il peut s’avérer nécessaire d’être vacciné contre la fièvre typhoïde, ou les hépatites virales A et B.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.

Il convient de demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire

Afin de prévenir la diarrhée du voyageur, il est recommandé de :

  • ne pas boire l’eau du robinet et de préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
  • éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
  • éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) crus ou insuffisamment cuits ;
  • veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida

Il existe au Togo une prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est donc indispensable.

Quelques règles simples

D’une façon générale, il est recommandé de :

  • éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • ne pas caresser les animaux ;
  • veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
  • ne jamais consommer de médicaments achetés à la sauvette ;
  • emporter dans ses bagages ses propres médicaments.

Numéros utiles

  • Médecin de l’Association médico-sociale française au Togo : 22 23 46 77
  • CHU Tokoin : 22 21 25 01
  • Polyclinique Internationale St Joseph : 22 26 72 32 / 22 26 94 42
  • Dama Clinic : 22 70 23 05
  • Clinique Barruet : 22 21 21 97 / 22 71 56 97
  • Hôpital St Jean de Dieu à Afagnan : 23 32 10 02
  • Hôpital à Aneho : 23 31 00 17
  • Hôpital à Atakpamé : 24 40 00 01
  • Hôpital à Dapaong : 27 70 81 31
  • Hôpital à Kara : 26 60 60 48
  • Hôpital à Kpalimé : 24 41 04 15
  • Hôpital à Sokodé : 25 50 01 78

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Alcool – usage de stupéfiants – autres crimes et délits

Il n’y pas de législation particulière relative à l’alcool. Il est cependant conseillé de se méfier des produits frelatés.

L’usage, la détention, le transport, la revente, le trafic et l’incitation à la vente de stupéfiants sont réprimés, y compris pour le cannabis. Une « loi sur la drogue » comparable à la législation française prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.

Par ailleurs, il est important de savoir que des exactions telles que : grivèlerie, filouterie d’hôtel ou dettes de toutes sortes sont passibles d’emprisonnement.

Carte bancaire

Seule la carte bancaire “VISA” est utilisable pour les retraits d’argent ou pour les paiements, à l’exclusion de toutes autres cartes (Mastercard, American Express, etc…).

Climat

Au nord, climat tropical avec alternance d’une saison sèche et d’une saison des pluies (mai à octobre).

Au centre, climat plus sec.

Au sud, climat subéquatorial avec deux saisons de pluies (mars/juillet et septembre/octobre).

Représentations françaises

13 Avenue Mama Fousséni BP 337 nLomé

(+228) 22 23 46 00(+228) 22 23 46 00(+228) 22 23 46 00

(+228) 22 23 46 01(+228) 22 23 46 01(+228) 22 23 46 01

webmestre.lome-amba@diplomatie.gouv.fr

http://www.ambafrance-tg.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

8, rue Alfred Roll 75017 Paris

01.43.80.12.1301.43.80.12.13

Contacts utiles

Commissariat central

  • Tél : +228 2221 2871 +228 2221 2871

Gendarmerie

  • Tél : 172 ou +228 2221 3743 +228 2221 3743

Sapeurs pompiers

  • Tél : 118
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Documents Administratifs

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L’essentiel

Capitale

Sanaa

Langue

Arabe

Décalage horaire

GMT + 3 h

Devise

Monnaie et change

Le riyal (YER).

Pour changer de l’argent à des taux décents, rendez-vous dans des banques commerciales ou tentez votre chance auprès des revendeurs dans les souks. Evitez autant que possible les aéroports et les hôtels pour touristes. Préoccupez-vous des questions de change avant de quitter les grandes villes yéménites.
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/moyen-orient/yemen/argent/devise#8eaxbiBliswuOPeC.99

Brève

Yémen – adoption de la résolution 2140 au Conseil de sécurité des Nations unies (27 février 2014)

La France salue l’adoption par le conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2140. Elle se réjouit de l’unanimité du Conseil à reconnaitre l’importance du travail déjà accompli par les autorités yéménites de transition, sous l’impulsion du président Hadi.

Lire la suite

Introduction

Le Yémen est un pays singulier au sein de la péninsule arabique, où il est le seul régime républicain, mais aussi le pays le plus pauvre (PIB/hab de 1.340 $ à comparer avec 98.000 au Qatar) et l’un des plus peuplés (24,7 millions d’habitants).

Divisé jusqu’en 1990, il a réussi son unification, en dépit d’une guerre en 1994, mais fait face aujourd’hui à une conjonction de périls : rébellion au nord, instabilité croissante au sud, terrorisme, piraterie. Cette situation fait craindre un risque de déstabilisation du pays pour l’instant contenu, en raison notamment du soutien extérieur.

Le Yémen est également l’un des pays qui a connu un changement de régime dans la suite du « printemps arabe ». Déclenchée en janvier 2011, dans le contexte des bouleversements en Tunisie et en Egypte, la crise yéménite s’est développée sur fond de rejet du Président Saleh.

A l’inverse des crises syriennes et libyennes, un consensus s’est dégagé assez rapidement, entre les parties, y compris le Président, en faveur d’une transition pacifique et ordonnée, qui a notamment permis la démission du chef de l’Etat et le lancement d’un dialogue national, impliquant toutes les composantes de la société yéménite.

Le site de l’ambassade de France au Yémen permet de compléter utilement les informations contenues dans la présente fiche.

 

Mise à jour : 04.07.13

Entrée / Séjour

Visa

  • Depuis le 5 février 2010, plus aucun visa touristique n’est délivré aux postes frontières. Il convient donc de prendre l’attache des autorités diplomatiques et consulaire yéménites avant le départ pour l’obtention d’un visa permettant l’entrée sur le territoire yéménite.
  • L’entrée au Yémen est refusée à toute personne dont le passeport comporte un visa israélien ou un tampon d’entrée ou de sortie d’Israël.
  • Pour de plus amples informations, il convient de prendre l’attache de la section consulaire de l’Ambassade du Yémen à Paris, adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

Dernière Minute

Risque d’enlèvement

Les enlèvements à caractère terroriste et/ou crapuleux, à la suite desquels les otages sont libérés contre le versement d’une rançon, représentent un risque extrêmement élevé au Yémen où les ressortissants occidentaux en particulier, constituent des cibles privilégiées, notamment les ressortissants français depuis l’intervention française au Mali.

A plusieurs reprises en 2013, des alertes générales, aussi bien que des mises en garde spécifiques contre des ressortissants français ont été lancées dans plusieurs villes du pays. Par ailleurs, des menaces dirigées contre les ambassades occidentales au mois d’août ont notamment conduit à leur fermeture au public pendant deux semaines. Les personnels de trois d’entre elles ont été évacués partiellement ou totalement.

Plus récemment, en pleine ville de Sanaa, un Iranien a été assassiné le 18 janvier 2014, puis le 1er, le 3 et le 13 février un Allemand et deux Britanniques ont été enlevés successivement. Le 6 octobre 2013, un Allemand avait été tué, à la sortie d’un supermarché et, dans la foulée, ses assassins avaient enlevé sur la route de l’aéroport un cadre des Nations Unies. En novembre 2013, deux Biélorusses ont été assassinés devant leur hôtel. En décembre 2013, deux diplomates allemands avaient été tués, tandis qu’un diplomate japonais était blessé à coups de couteau.

Actuellement, ce sont huit étrangers qui sont détenus, soit par des groupes armés affiliés à Al-Qaïda, soit par des éléments tribaux incontrôlables.

Cette recrudescence d’enlèvements demeure très préoccupante. Elle conduit à renouveler aux Français qui se trouveraient encore au Yémen la recommandation de quitter le pays et à ceux qui se proposent de s’y rendre de renoncer à leur projet. Ceux qui doivent venir dans le strict cadre d’obligations professionnelles impérieuses sont invités à contacter préalablement le consulat pour examiner les moyens de protection indispensables pour rendre leur déplacement moins dangereux. Le recours à une société privée de sécurité est indispensable pour assurer un accompagnement en toute circonstance. Le Consulat est à la disposition des Français qui viendraient néanmoins à passer, pour les renseigner à ce sujet.

Il est par ailleurs vivement recommandé aux voyageurs d’éviter tout transit par Sanaa. En période de crise, la fermeture ponctuelle de l’aéroport ne permettrait pas les correspondances immédiates. Dans cette hypothèse, l’ambassade ne serait pas en mesure de porter assistance aux passagers éventuellement bloqués.

Le Yémen ne saurait être, en l’état actuel, une destination touristique, que ce soit dans sa partie continentale comme dans ses îles ou le long de ses côtes (voir infra, risque spécifique de piraterie), y compris dans l’île même de Socotra et autour du littoral de cette dernière où le risque d’enlèvement, du fait de la piraterie prévalant dans l’océan Indien, est réel et sérieux.

Piraterie maritime

  • Le golfe d’Aden est régulièrement le théâtre d’actes de piraterie maritime sur des bateaux de commerce et de plaisance. Ces attaques avec prises d’otages sont de plus en plus violentes. Il convient d’éviter impérativement la zone de l’océan Indien qui s’étend du canal du Mozambique et des Seychelles, au sud, à Oman au nord et aux Maldives à l’est, et de privilégier jusqu’à nouvel ordre le transport des navires par cargo pour traverser la zone s’étendant jusqu’au méridien 72E et au parallèle 15S.
  • En cas de présence dans la zone, il est recommandé de se signaler impérativement au MSCHOA (The Maritime Security Centre – Horn of Africa, contrôle naval volontaire mis en place dans le cadre de l’Opération Atalante) et à la cellule de permanence de l’autorité française sur cette zone maritime (Alindien : +971 265.74.122).
  • Les pirates utilisent des navires hauturiers (boutres, caboteurs), véritables bateaux-mères, pour déployer au large des embarcations rapides et fortement armées (« skiffs »). Les cibles sont diversifiées (cargos, bateaux de pêche, etc.) mais le risque est encore plus élevé pour les bateaux de plaisance, qui sont généralement plus lents et bas sur l’eau et constituent par conséquent des cibles faciles.

Voir également la fiche “Piraterie maritime” de ce site.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

Risques spécifiques

Extrémisme religieux et risque terroriste :le groupe terroriste Al Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA), affilié à la base centrale d’Al Al-Qaïda, a établi son siège au Yémen. Chassés des villes de Jaar, Zinjibar, Choukra et Azzan qu’ils occupaient, ses combattants se sont repliés depuis juin 2012 dans des zones montagneuses, difficiles d’accès, et conservent des capacités d’action collectives (opérations d’envergure) et individuelles (terrorisme).

Le risque d’attentat demeure réel.Après la reprise des villes qu’occupait Al-Qaïda dans le sud du pays, l’organisation privilégie actuellement les opérations à caractère terroriste en particulier à Sanaa et Aden. Les autorités ont fait état de la surveillance par l’organisation radicale des lieux susceptibles d’être fréquentés par les étrangers, en particulier les restaurants et les hôtels, et elles demandent que les étrangers ne circulent pas dans la capitale après 23 heures.

Le risque d’être pris en otage demeure très élevé.Plus de deux cents étrangers ont été enlevés durant les quinze dernières années. Les gouvernorats de Saada, Mareb, Shabwah, Abyan, Lahej, du Jawf et de l’Hadramaout sont particulièrement exposés à ce risque. Ces enlèvements étaient traditionnellement le fait de tribus en conflit avec l’Etat, cherchant à échanger les otages étrangers contre le règlement de différends qui les opposait. Ils se déroulaient principalement dans les zones rurales. Depuis 2011, ils sont surtout le fait d’Al-Qaïda (qui sous-traite, à l’occasion, avec des groupes tribaux) afin d’obtenir des rançons et nourrir quelque publicité. Ils se produisent désormais en ville et en plein jour.

Pour mémoire, en 2012, dix-neuf étrangers ont été enlevés ; trois humanitaires français de l’ONG « Triangle » avaient été détenus par Al-Qaïda, pendant six mois de mai à novembre 2011. Ce fut également le cas d’un Français travaillant pour le CICR de mars à juillet 2012.

Durant l’année 2013, huit enlèvements ont été perpétrés: une Ukrainienne enlevée en mars 2013, un couple de Sud-africains enlevé à Taëz en mai 2013, un couple de Néerlandais enlevé à Sanaa en juin 2013, un diplomate iranien, le 21 juillet 2013, un étranger capturé à Sanaa le 17 septembre 2013 et un Sierra-Léonais enlevé le 6 octobre 2013. Depuis le début de l’année 2014, un Allemand et deux Britanniques ont été enlevés les 1er, 3 et 13 février 2014 dans la capitale. En tenant compte du diplomate saoudien enlevé en mars 2012 et des libérations intervenues, notamment celles de la Sud-africaine et de l’Ukrainienne, huit étrangers sont encore détenus à ce jour.

yemen-grande-carte

Transports

Les déplacements, sans escorte, par voie terrestre, sont formellement déconseillés.

Infrastructure routière

  • Il est déconseillé, pour des raisons de sécurité, de louer un véhicule sans chauffeur.
  • Entre les grandes villes, les routes sont asphaltées, à deux voies, parsemées de ralentisseurs, peu entretenues et sommairement balisées. Elles sont très dangereuses par temps de pluie (deux périodes de mousson dans l’année, en mars-avril et en juillet-août) et la nuit (les rues ne sont pas éclairées). Les voies secondaires sont des pistes non balisées, praticables uniquement en véhicule tout-terrain et dont l’état ne permet que des moyennes de 15 à 30 km/heure. Le carburant, dont l’approvisionnement est devenu aléatoire depuis le début de la crise politique, n’est disponible que sur les grands axes. En dehors de ceux-ci, il faut se munir d’un réservoir de secours. Le gasoil est quasiment introuvable.
  • En cas d’accident, s’adresser au poste de police le plus proche. Contracter une assurance est indispensable, car l’état général du parc automobile est très médiocre (aucun contrôle technique) et la pratique locale de la conduite souvent dangereuse.
  • Lors du recours à une voiture avec chauffeur, ne pas hésiter à vérifier l’état du véhicule et à rappeler au chauffeur toutes règles élémentaires de prudence.

Santé

Coronavirus

Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.

Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.

Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.

A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.

Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.

Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.

Eviter tout contact avec les animaux.

Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.

Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.

En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Pour toute information complémentaire, consulter [le site internet duministère français de la santéet celui del’Organisation Mondiale de la Santé.

Poliomyélite

Compte tenu de l’épidémie de poliomyélite que connait actuellement le Yémen, il convient de vérifier, avant tout séjour dans le pays, que la vaccination antipoliomyélitique est à jour, notamment pour les enfants.

Paludisme

Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

SIDA-VIH

Au-delà d’un mois de séjour, un certificat de non-séropositivité est exigé.

Vaccins conseillés

Hépatites A et B. Méningite et fièvre typhoïde.

Il convient de signaler qu’il n’existe au Yémen aucune structure médicale de type SAMU et que seules Aden, Taiz et Sana’a offrent un service d’urgences chirurgicales qui ne répond pas aux standards européens (“Yemen German Hospital” mis à part).

  • Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance complète et de qualité couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (en cas d’accident une évacuation rapide est fortement conseillée).
  • Les personnes ayant des problèmes cardiaques doivent faire preuve de vigilance du fait de l’altitude, avec des montagnes de plus de 3 000 mètres au centre-ouest et présentant de très fortes amplitudes thermiques, et du climat tropical. Sur les côtes, le climat chaud et humide est pénible en été.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter les sites suivants :

Infos utiles

Us et coutumes

  • Religion musulmane dominante. Les femmes doivent se couvrir les bras et les jambes. En période de ramadan, respecter l’interdiction de fumer, de manger ou de boire en public toute la journée.

Législation locale

  • L’importation d’alcool est fortement déconseillée (deux bouteilles sont “théoriquement” autorisées par voyageur) mais il existe un risque de confiscation.
  • L’usage ou le trafic des autres drogues sont sévèrement réprimés par la loi (de 25 ans d’emprisonnement à la peine de mort).
  • Toute agression de type pédophile est sévèrement réprimée.
  • L’exportation d’antiquités est prohibée.

Divers

  • Les cartes bancaires ne sont pas acceptées, à l’exception de quelques grands hôtels et compagnies aériennes. Il conviendra donc de se munir de devises étrangères qui pourront être échangées sur place. A noter que les billets de 100 dollars US dont le millésime est antérieur à 1997 ne sont pas acceptés dans les bureaux de change.
  • Le qat, produit stupéfiant dont la consommation est courante au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, est classé au tableau des produits stupéfiants en France et à ce titre interdit d’importation, de consommation et de vente (de la même manière que dans tous les pays de la Péninsule arabique et dans la plupart des pays du monde).
  • Ambassade de France au Yémen

Représentations françaises

Off Khartoum Street, Corner Streets 2/21PO Box 1286 Sanaa

+967 (1) 26 88 87 /88 84

cad.sanaa-amba@diplomatie.gouv.fr

+967.1.268.884 / 882 / 885 (24 h/ 24 h)

en cas de non réponse de ces numéros, et dans ce cas seulement, appeler le

+967.733.745.174

http://www.ambafrance-ye.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

25, rue Georges Bizet 75116 Paris

01.53.23.87.87

ambyemenparis@easynet.fr

Contacts utiles

  • Police touristique à Sanaa
    • Tél.: +967.1.226.623.
    • Télécopie: +967.1.251.626

 

 

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Documents Administratifs

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Brève

Adhésion de la Zambie à la convention de 1980 sur certaines armes classiques (25 septembre 2013)

La France salue l’adhésion de la Zambie à la convention de 1980 sur “l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme ayant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination” et à ses cinq protocoles.

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Introduction

 zambie-petite-carte

Ancienne Rhodésie du Nord, et premier pays indépendant d’Afrique australe en 1964, la Zambie bénéficie des effets du multipartisme et de l’économie de marché.

Pôle de stabilité en Afrique australe, ce pays a connu en septembre 2011, la deuxième alternance politique de son histoire, à l’occasion d’élections générales libres et transparentes. Le Président Michaël SATA, du Patriotic Front (PF), doit faire face aux grandes attentes de la population sur ce qui a été ses principaux thèmes de campagne : la lutte contre la corruption, l’emploi, l’augmentation des revenus des plus démunis.

Pays à révenu intermédiaire, la Zambie jouit d’importantes ressources minières (cuivre notamment), d’une croissance soutenue et d’une politique budgétaire rationnalisée. Mais l’économie reste à diversifier et les investisseurs étrangers doivent compter avec la pression des partisans de la « zambianisation » ou des milieux d’affaires proches du pouvoir.

Voir le site internet de l’ambassade

Mise à jour : 29.04.13

Entrée / Séjour

Visa

Les ressortissants français sont soumis à l’obligation de visa pour entrer en Zambie. Ce visa est délivré par l’ambassade de Zambie à Paris.

Cependant, un visa de tourisme (non convertible) peut également être obtenu à l’arrivée en Zambie (aéroports internationaux et postes frontières). Le coût de ce visa étant de 50 US dollars (une entrée), 80 US dollars (deux entrées ou entrées multiples), disposez de préférence du change en dollars. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site des services zambiens de l’immigration:www.zambiaimmigration.gov.zm.

Il est impératif de conserver le reçu de paiement du visa d’entrée durant tout le séjour. Il convient également d’être très attentif au nombre de jours accordés par le service de l’immigration. En effet, même si l’ambassade de Zambie vous a délivré un visa de 90 jours, l’officier de l’immigration n’accorde pas plus de 30 jours d’emblée, vous obligeant à vous rendre au service de l’immigration, avant la date d’expiration, pour obtenir une prorogation. Celle-ci est gratuite jusqu’à 90 jours de séjour. Si vous souhaitez rester plus de trois mois, l’extension est payante.

Si vous entrez pour travailler, assurez-vous que l’officier de l’immigration vous a bien accordé un visa “business” sans quoi vous risqueriez d’être poursuivi, voire incarcéré pour travail illégal. Pour l’obtention de votre permis de travail, vous devrez produire un extrait numéro 3 récent de votre casier judiciaire, traduit en anglais.

Les autorités aéroportuaires de la capitale ont mis en place en 2011 une taxe d’aéroport obligatoire au départ de Lusaka et Livingstone. Cette taxe est en principe incluse dans le prix du billet d’avion pour les vols internationaux (l’équivalent d’environ 30 kwachas zambiens). Pour les vols intérieurs zambiens, la taxe à acquitter est de 58 kwachas. 

  • Entrée / Séjour
  • Santé
  • Infos utiles

Sécurité

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Zones frontalières

Globalement calme, la Zambie est exposée sporadiquement à des mouvements de personnes fuyant des zones d’affrontements en République démocratique du Congo (RDC), ou à des groupes armés traversant la frontière RDC/Zambie. Cette zone est déconseillée sauf raison impérative. Si vous devez circuler aux abords immédiats de la frontière congolaise, il est préférable de ne pas sortir des grands axes et de ne pas circuler de nuit.

Par ailleurs, des restes d’explosifs de guerre n’auraient pas encore été éliminés dans la province nord-ouest, frontalière de la RDC et de l’Angola. Les mêmes consignes, relatives à une circulation limitée aux grands axes et de jour, s’appliquent.

Il est également recommandé d’être vigilant dans les zones désertes entre la ville de Livingstone et la partie zambienne des chutes Victoria, où des agressions de touristes ont été signalées. Le site même des chutes, et des grands hôtels à leur proximité, est en revanche sécurisé.

Vols et agressions

Les incidents sont relativement peu nombreux mais les agressions (vols à main armée, cambriolages, car jacking) peuvent être violentes. Sauf urgence avérée, les déplacements à pied, ainsi que les déplacements inter-urbains en voiture ou bus, sont à proscrire dès la tombée de la nuit.

Il est donc recommandé :

  • d’éviter le port ostentatoire d’objets de valeur,
  • de ne pas opposer de résistance en cas de vol à main armée;
  • de vérifier, lorsque l’on rentre de nuit dans un lieu privé, que l’on n’est pas suivi;
  • de verrouiller son véhicule ou son domicile, qu’on y soit ou non présent.

Tensions en période d’élections

Tant les élections générales, que les élections partielles qui se succèdent dans l’intervalle, peuvent susciter de réelles tensions. Restez à l’écart des rassemblements pendant les périodes de campagne électorale et le jour des élections.

Parcs animaliers

Si les parcs animaliers sont sûrs, il convient de ne pas commettre d’imprudence et surtout de ne jamais sortir du véhicule lors des safaris.

zambie-grande-carte

Transports

Infrastructures routières

Si les grands axes zambiens sont très praticables, une part importante du réseau routier reste constituée de pistes et de routes mal entretenues. Les accidents sont fréquents avec des véhicules non éclairés, des cyclistes et piétons, la conduite de nuit est formellement déconseillée en dehors des agglomérations.

Durant la période de décembre à mars-avril (saison des fortes pluies), selon l’abondance des précipitations, les régions traversées par des fleuves et des rivières sont fréquemment inondées. Avant de se déplacer dans ces régions, il est recommandé de se renseigner sur l’état des routes et de consulter les services zambiens de météorologie au +260 21 1 25 19 12.

Santé

VIH-Sida

Prévalence importante du VIH –Sida, taux estimé à 14,3%. Toutes les mesures de précaution sont indispensables.

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Si les premiers soins sont accessibles à Lusaka, certaines affections et certains traumatismes ne peuvent être pris en charge qu’en Afrique du Sud (ou en France si l’état du patient le permet).

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Prévention du paludisme :Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification :zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un éventuel traitement anti-paludéen .

Prévention des piqûres de moustiques : se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques possibles vecteurs de maladies parasitaires ou virales avec des vêtements à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques. La ville de Livingstone, plus basse en altitude, présente un danger supérieur à Lusaka.

Vaccinations

  • Fièvre jaune: Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays ou la fièvre jaune existe à l’état endémique; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée en Zambie.
    NB: L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ayant révisé les critères de risque à l’égard de la fièvre jaune, la Zambie figure désormais dans la liste des pays présentant un danger de contamination. Toute personne quittant la Zambie et devant transiter par un pays où la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire, notamment l’Afrique du Sud, doit disposer d’une preuve de vaccination contre cette maladie virale (faute de quoi, la vaccination est effectuée à l’aéroport de transit, au risque d’un décalage du plan de vol ; certains passagers ont été renvoyés vers la Zambie).
  • Autres vaccinations: La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
  • Vaccinations conseillées(selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
  • La Zambie connaît régulièrement des épidémies de Rougeole : la mise à jour de cette vaccination peut être nécessaire, notamment chez les enfants. Prenez l’avis de votre médecin.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.

Choléra

Durant la saison des pluies (de novembre à avril), les épidémies de choléra sont fréquentes. Parmi les régions touchées figurent la Copperbelt et la région de Lusaka. Les conseils d’hygiène ci-dessous doivent être rigoureusement suivis.

Hygiène alimentaire

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Abstenez-vous de tout achat de nourriture dans les rues.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Évitez de faire sécher votre linge en plein air et le repasser après séchage (présence de parasites du type ver de Cayor)
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin (avec leur ordonnance).

Numéros utiles

  • Care for business (clinique ouverte 24/24): Addis Ababa drive, Lusaka. Tél. :254396/252917/255730

puceoupas Coptic Hospital : plot 11304, Manchichi Road, Lusaka – Tél : 290 508/237 584

  • MRI/SES (ambulance et évacuations sanitaires): Kafue road, Lusaka. Tél. : 273302 à 273307
  • de province, composer d’abord le 21 1 ; de France, le +260 21 1

L’ambassade de France à Lusaka recommande aux touristes français de lui communiquer, à l’arrivée en Zambie, les coordonnées de la société d’assistance auprès de laquelle ils ont souscrit une assurance rapatriement.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Législation locale

  • Tout objet, même d’apparence insignifiante (os, corne, pierre, plume…), trouvée dans un parc (ou dans d’autres parties du pays), doit faire l’objet d’un certificat de la ZAWA pour pouvoir être exporté. Les contrevenants s’exposent à de fortes amendes et à des peines de prison.
  • Alcool: la conduite en état d’ébriété est sévèrement réprimée (la sanction pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement).
  • Stupéfiants et psychotropes (y compris somnifères, anti-dépresseurs etc.): la législation en matière de répression de trafic de drogue, narcotiques et substances psychotropes est très ferme. Toute personne arrêtée en possession de substances illicites (y compris de médicaments de type courant) se trouvera en infraction par rapport à la loi. Une personne jugée coupable de trafic de drogue est passible d’une peine de prison pouvant aller de 10 à 20 ans selon le cas.
    Les voyageurs doivent donc être vigilants, à limiter au strict minimum l’importation de médicaments des types précités. Il est utile de se munir de la prescription médicale pour les médicaments en leur possession.
  • Pornographie et tourisme sexuel: le tourisme sexuel est puni de 6 mois à 5 ans d’incarcération. Par ailleurs, l’introduction en Zambie de livres, revues ou photos à caractère pornographique est prohibée et pénalement réprimée.
  • LGBTI: l’homosexualité est prohibée et passible de peines de prison.
  • Photographie: il est interdit de photographier tout bâtiment à caractère officiel sous peine d’une forte amende, voire d’accusations d’espionnage.

Moyens de paiement

Toutes les transactions doivent être facturées et réglées en kwachas depuis mai 2012.

Une nouvelle monnaie a été mise en circulation au 1er janvier 2013 suite à la division par mille de la monnaie existante. La dénomination reste le Kwacha. Les nouveaux billets sont d’une valeur de 2, 5, 10, 20, 50 et 100 kwachas. Il existe désormais des pièces d’une valeur de 5, 10, 50 ngwee et d’1 kwacha. Les anciens billets pourront être utilisés jusqu’au 30 juin 2013. Il est donc recommandé d’être particulièrement vigilant concernant les billets de 50 et 100 kwachas qui existaient déjà, mais qui équivalent désormais à 5 et 10 ngwee.

Les cartes de crédit (Visa, American Express) sont généralement acceptées dans les hôtels. Les chèques de voyage ne sont pas acceptés. Un nouveau décret anti-blanchiment introduit une limitation des opérations de change en liquide (1.000$/jour, 5.000$/ mois), à partir du 1/7/2013.

La carte Visa reste le moyen de paiement et de retrait le plus répandu. Les cartes Mastercard peuvent être utilisées dans les commerces mais ne permettent de retirer des espèces qu’aux guichets de la Stanbic Bank.

Des problèmes lors de retraits d’argent ayant été signalés, il est conseillé de faire preuve de prudence lors de l’utilisation des distributeurs automatiques.

Armes de chasse

Les armes de chasse et les munitions peuvent être importées par les titulaires de licences spéciales (s’adresser à l’ambassade de Zambie à Paris). La Zambie est partie à la Convention CITES et réprime sévèrement les trafics. Elle a en outre décrété, pour cette année 2013, l’interdiction de la chasse aux grands félins.

Climat

Climat subtropical en altitude (1300 m à Lusaka) et climat tropical dans les vallées et aux abords des lacs.

Représentations françaises

Mpile building – 74 Independence Avenue PO Box 3006210101 Lusaka

+260 (211) 25 13 22

cad.lusaka-amba@diplomatie.gouv.fr

Tél : +260 21 1 25 13 22

Si vous appelez d’en dehors de l’agglomération de Lusaka, composer le “21 1″ devant le numéro à 6 chiffres. Une permanence téléphonique au numéro

+260 977 11 00 20

est assurée par les agents de l’Ambassade en dehors des heures normales d’ouverture.

http://www.ambafrance-zm.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

18, avenue de Tourville 75007 Paris

01.56.88.12.70/72

zambiansparis@wanadoo.fr

 

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