Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Kenya*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

Introduction

Kenya petite carte

Kenya petite carte

Le Kenya est une puissance régionale émergente et un partenaire de premier plan pour la France en Afrique orientale. Les relations franco-kenyanes sont de qualité et se sont approfondies grâce à la signature d’une Déclaration conjointe de partenariat renforcé en avril 2011.

Nos échanges de vues sont nombreux : sécurité régionale, environnement, économie et développement, sécurité intérieure, décentralisation, agriculture, etc. Les effets de notre dialogue politique se font sentir dans tous les domaines de notre coopération : activités de l’Agence française de développement, culture et langue française, développement social, gouvernance, etc.

puceoupas Le site de l’ambassade de France au Kenya

 

Mise à jour : 13.01.14

Entrée / Séjour

Les ressortissants français doivent être titulaires d’un visa (“tourisme” ou “affaires” selon l’objet de la visite).

Le visa peut être obtenu auprès de l’Ambassade du Kenya à Paris ou à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi après l’arrivée au Kenya. Son coût est de 40 € ou 50 $ pour une entrée. Le visa à entrées multiples n’est délivré que par le Service de l’Immigration du Kenya à Nairobi (Nyayo House sur Kenyatta Avenue). Le paiement du visa en euros ou en dollars américains est accepté aux guichets de l’aéroport international. Le “visa une entrée”, malgré son appellation, autorise à revenir au Kenya après un déplacement dans un pays limitrophe .

Le visa de tourisme, d’une durée initiale de 3 mois, peut éventuellement être prolongé de 3 mois supplémentaires auprès du Service de l’Immigration. Le coût de cette formalité est de 2 200 ksh (environ 18 €).

Les personnes souhaitant s’installer (séjour de plus de 6 mois) ou travailler au Kenya doivent obtenir le permis de résident correspondant (Work-Permit, Dependant Pass, etc.). Les autorités kenyanes sont très strictes vis-à-vis des étrangers en situation irrégulière (travail bénévole ou rémunéré sans permis de travail, etc.). Les arrestations sont fréquentes.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade du Kenya à Paris.

Kenya : L’essentiel

Capitale

Nairobi

Langue

Swahili, anglais et de nombreux dialectes

Kenya : Devise

le shilling kenyan (KSh)

Décalage horaire

GMT/UTC + 3h

Formalités d’entrée

Un visa est obligatoire pour les ressortissants de l’Union européenne, de la Suisse et du Canada. Valable 3 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire, il est délivré à l’arrivée, au Jomo Kenyatta International Airport de Nairobi et coûte 50 $US soit environ 40 €.

Adresses et numéros utiles

Ambassade à l’étranger

Barclays Plaza (9th floor) – Loita street – PO box 41784 Nairobi – tél +254 (20) 27 78 00 ; www.ambafrance-ke.org

Ambassade en France

3, rue Freycinet 75116 Paris – tél. +33 (0)1 56 62 25 25 ; fax. +33 (0)1 47 20 44 41 ; www.kenyaembassyparis.org

Electricité

240 V

Téléphone

+ 254

Santé

Le ministère des Affaires étrangères recommande fortement les vaccins suivants pour le Kenya : fièvre jaune, diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatites A et B. Les vaccins contre la méningite A, C, Y, W135, la typhoïde, ainsi que contre la rage et la rougeole sont également conseillé dans certains cas, notamment pour les longs séjours. Prévoir une protection contre le paludisme (à l’exception de Nairobi et des régions situées en altitude).

En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/kenya/argent/devise#qUEboharA7eP8pUS.99

 

Brève

Kenya – Élections présidentielles (11 mars 2013)

La France félicite le peuple kényan pour avoir exprimé sa volonté souveraine, de façon massive et pacifique, à l’occasion des élections présidentielles et des cinq autres scrutins organisés en même temps.

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Dernière minute

Mombasa

Les congés scolaires sont traditionnellement une période de forte affluence touristique à Mombasa et sur la Côte. Compte tenu de la menace identifiée (risque terroriste, délinquance) et au regard des incidents signalés au cours des dernières semaines (attaques à la grenade, manifestations violentes, agressions opportunistes), il convient de faire preuve de vigilance, notamment lors de déplacements à pied dans Mombasa ou à proximité des hôtels. Il est recommandé d’éviter dans la mesure du possible les lieux de rassemblement public, notamment les bars et restaurants ouverts sur la rue et dépourvus de dispositifs de sécurité à l’entrée. D’une manière générale, un comportement respectueux des traditions locales est vivement conseillé.

Risque terroriste

Le Kenya a été la cible, le 21 septembre dernier, d’une attaque terroriste particulièrement meurtrière. Plusieurs incidents récents, visant notamment des lieux fréquentés par les touristes, ont également été rapportés. Les consignes de vigilance en vigueur demeurent plus que jamais pertinentes : la menace doit être considérée comme élevée sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les principales villes dont Nairobi, Mombasa, ainsi que toutes les localités situées en zone rouge (formellement déconseillée), frontalière avec la Somalie. Il est donc recommandé de limiter autant que possible les déplacements dans les lieux publics fréquentés par les ressortissants étrangers (centres commerciaux, bars, hôtels…) et d’éviter les manifestations publiques (événements sportifs…).

Des mesures de sécurité renforcées ont été adoptées par les autorités dans les aéroports, notamment à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi. Il est recommandé d’arriver sur place trois heures avant l’heure de décollage prévue, certains contrôles pouvant occasionner un temps d’attente important.

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, et selon la région du Kenya visitée : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Prévention des piqûres de moustiques : se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques, possibles vecteurs de maladies parasitaires (paludisme) ou virales (Dengue, Phlebovirus) : vêtement à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

Fièvre hémorragique virale

Risque faible pour les voyageurs mais quelques cas d’infection par ce virus (transmis notamment par les chauves-souris) ont été rapportés.

Choléra

Le Kenya connaît des épisodes épidémiques de choléra (le dernier en 2010).

Vaccinations recommandées

  • Fièvre jaune : la vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). Elle est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud. 1 injection à faire au minimum 10 jours avant le départ, validité de 10 ans. Enfants à partir de l’âge de 9 mois.
  • Diphtérie-tétanos-poliomyélite : la mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite est plus que jamais nécessaire, un début d’épidémie s’étant déclaré dans le nord du pays à la fin du mois de février 2009.
  • Hépatite A : vaccination recommandée en raison du risque encouru. Une injection 15 jours avant le départ avec un rappel 6 à 12 mois, validité 10 ans. Enfants à partir de l’âge d’1an.
  • Typhoïde : vaccination recommandée. Une injection 15 jours avant le départ, validité 3 ans. Enfants à partir de l’âge de 2 ans.
  • Hépatite B : vaccination recommandée.
  • Méningites A, C, Y, W135 : la vaccination contre les méningites peut être proposée dans certains cas.
  • Rage : la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas.
  • Rougeole : la mise à jour de la vaccination contre la rougeole peut être nécessaire, compte tenu des épidémies que le Kenya connaît régulièrement.

Hygiène alimentaire

Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
  • Paris | Ambassade du Kenya

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

3, rue Freycinet75116Paris

01.56.62.25.25

info@ambassade-kenya.fr

http://www.kenyaembassyparis.org

Contacts utiles

  • Ambassade de France à Nairobi (permanence téléphonique 24 h sur 24)
    • Adresse : Barclays Plaza Tower – 9th floor – Loita street – Nairobi
    • Tél. : +254 20 277 8000
    • Fax : +254 20 277 8180
    • En dehors des heures d’ouverture des bureaux, vous pouvez également contacter le numéro de permanence suivant : +254 73 368 2231.
    • Site internet : www.ambafrance-ke.org

Consul honoraire à Mombasa

  • Adresse : C/O Thalassa Mombasa – Next to new Nyali Bridge – PO BOX 81108-80100
  • Tél. : +254 20 265 00 18 ou +254 722 414 985
  • Fax : +254 277 86 80
  • Tél. : +254 41 343 5261 ou +254 41 343 5262
  • Fax : + 254 41 343 5263

Établissements de soins médicaux à Nairobi

  • « Flying Doctors » : +254 20 600 24 95 ou +254 20 699 44 09.
  • « Nairobi Hospital » : +254 20 284 50 00.
  • « Aga Kahn Hospital » : +254 20. 74 00 00.
    NB : ces deux derniers établissements sont privés ; leurs prestations sont de qualité, mais à des tarifs élevés.
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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Lesotho*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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Entrée / Séjour

Les Français munis d’un passeport ordinaire en cours de validité n’ont pas besoin de visa préalable.

Santé

Consulter le médecin traitant avant le départ et le site internet de l’institut Pasteur

Il est impérieux de contracter une assurance sanitaire et de rapatriement et de s’assurer qu’elle couvre les frais de transports du Lesotho en Afrique du Sud ainsi que les soins reçus dans ce pays.En cas d’urgence, d’accident ou de grave problème de santé nécessitant l’administration de soins, il est en effet très vivement conseillé de se rendre directement en Afrique du Sud.

Si un déplacement était impossible, préférer l’hôpital privé de Maseru plutôt que l’hôpital Queen Elisabeth II.

En cas de viol, il est impératif d’aller immédiatement et directement à Bloemfontein pour recevoir les premiers soins et les premiers traitements antirétroviraux. Il est possible de faire venir une ambulance de Bloemfontein, qui se trouve à 1h30 de Maseru par route (150 Km).

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Divers

L’amplitude thermique varie de +32°c en été (de novembre à février) à -7°c en hiver (de mai à août).

Représentations françaises

En résidence à Pretoria (Afrique du Sud) 250 Melk street New MuckleneukPretoria0181

+27 124 251 600

+27 124 251 609

france@ambafrance-rsa.orgEn cas d’urgence

+27 82 467 25 88

http://www.ambafrance-rsa.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

en résidence à Berlin

Kurfürstenstrasse, 8410787Berlin

(49-30).25.75.72.00

embleso@yahoo.com

Contacts utiles

  • Alliance française (AF) / Agence consulaire à Maseru
    • Tél. : +266 22 325.722.
    • Fax : +266 22 310 475
    • Adresse : Corner pioner road and Kingsway Maseru, Lesotho
    • Courriel : alliancefrancaise@ilesotho.com
    • Consul honoraire résidant à Maseru : 58 86 44 58 (urgences)
    • Permanence secrétaire AF : 58 848 597 (urgences)

En cas de nécessité, ne pas hésiter à contacter :

  • le consul honoraire d’Allemagne : 22 232 292 ou en cas d’urgence : +27 82 41 66 426
  • la Haute Commission britannique à Maseru : 22 313 961.

Hôpital : 121

Pompiers : 122

Police : 123 / 223 317 263

Établissements de santé

  • Hôpital privé de Maseru. Tél. : 22 313 260
  • Hôpital Queen Elisabeth II. Tél. : 22 322 501
  • Bloemfontein mediclinic (soins antirétroviraux), en Afrique du Sud. Tél : +27 51 404 6666 – Fax : +27 51 444 15 09

Brève

Nomination du premier ministre Motsoahae Tom Thabane (12 juin 2012)

L’alternance politique que représente cette nomination est exemplaire et fait honneur au Lesotho. Elle est le résultat des élections générales du 26 mai dernier, dont la France salue la tenue pacifique et démocratique. Elle témoigne ainsi de la maturité du peuple Basotho et de son attachement à la démocratie.

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Introduction

 lesotho-petite-carte

Petit Etat enclavé en Afrique du Sud, le royaume du Lesotho est confronté à de nombreux défis économiques et sociaux : prévalence du VIH, crise alimentaire, chômage élevé, dépendance financière vis-à-vis de transferts de l’union douanière d’Afrique australe (SACU), en diminution.

Les relations avec la France sont bonnes, mais peu développées. Si la coopération française avec le Lesotho relève de notre Ambassade de France en Afrique du Sud, l’Alliance Française de Maseru (dont le directeur est Consul honoraire) constitue le principal pôle d’animation culturelle dans la capitale du Royaume.

 

Mise à jour : 08.11.13

Informations complémentaires


Bien que la situation politique du Lesotho permette une reprise du tourisme, il convient de faire preuve de vigilance et de suivre les recommandations suivantes :

  • ne pas se déplacer avec des objets de valeur,
  • voyager de préférence avec une personne connaissant le pays,
  • ne pas emprunter les bus et taxis locaux,
  • ne pas prendre d’auto-stoppeurs,
  • ne pas circuler la nuit en zone rurale,
  • se tenir à l’écart d’éventuels mouvements de foule ou manifestations,
  • à Maseru, être très prudent dès le coucher du soleil : ne pas se déplacer à pied, circuler en voiture portes verrouillées, être vigilant lors de tout arrêt du véhicule (feux de signalisation, stop), ne pas stationner dans des endroits mal éclairés. Sur route, il est recommandé de ne pas s’arrêter dans les aires de stationnement isolées, notamment celles aménagées aux points de vue panoramique, où plusieurs touristes ont été victimes d’agressions et de vol.

Comme dans toute région montagneuse, les conditions météorologiques peuvent changer rapidement et perturber les déplacements. Les orages sont très violents et la foudre fait des victimes chaque année, durant l’été austral.

Sécurité

  

Bien que la situation politique du Lesotho permette une reprise du tourisme, il convient de faire preuve de vigilance et de suivre les recommandations suivantes :

  • ne pas se déplacer avec des objets de valeur,
  • voyager de préférence avec une personne connaissant le pays,
  • ne pas emprunter les bus et taxis locaux,
  • ne pas prendre d’auto-stoppeurs,
  • ne pas circuler la nuit en zone rurale,
  • se tenir à l’écart d’éventuels mouvements de foule ou manifestations,
  • à Maseru, être très prudent dès le coucher du soleil : ne pas se déplacer à pied, circuler en voiture portes verrouillées, être vigilant lors de tout arrêt du véhicule (feux de signalisation, stop), ne pas stationner dans des endroits mal éclairés. Sur route, il est recommandé de ne pas s’arrêter dans les aires de stationnement isolées, notamment celles aménagées aux points de vue panoramique, où plusieurs touristes ont été victimes d’agressions et de vol.

Comme dans toute région montagneuse, les conditions météorologiques peuvent changer rapidement et perturber les déplacements. Les orages sont très violents et la foudre fait des victimes chaque année, durant l’été austral

lesotho-grande-carte

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Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Libéria*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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Introduction

 liberia-petite-carte

Le Liberia est le premier Etat africain à gagner son indépendance en 1847. Il est dirigé depuis 2006 par Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue chef de l’Etat en Afrique, réélue à la tête de l’Etat en 2011.

Classé parmi les pays à plus faibles revenus, le pays se relève lentement d’une longue guerre civile (1989-2003) qui a fait 270.000 morts. Après dix-sept années de fermeture, la France a ré-ouvert son ambassade en 2007.

 

Mise à jour : 29.01.14

Entrée / Séjour

Visa

Prendre l’attache de l’ambassade du Liberia à Paris.

En l’absence de service consulaire français à Monrovia, la délivrance de documents de voyage (laissez-passer ou passeport) peut s’effectuer auprès du Consulat général de France à Abidjan. Il est vivement recommandé de conserver son passeport en lieu sûr.

Santé

La difficulté des conditions sanitaires est aggravée par l’absence de services de base (eau et électricité notamment). Les infrastructures médicales sont inexistantes à l’intérieur du pays et très limitées dans la capitale. La mauvaise qualité de l’eau, particulièrement pendant la saison des pluies (avril à octobre), incite à la plus grande méfiance. Il est recommandé d’éviter, dans la plupart des établissements de restauration, les crudités, l’eau en bouteille non sertie ainsi que les glaçons.

Paludisme

Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Classification : zone 3.

Typhoïde

Cette maladie infectieuse (bacille salmonella typhi) est de plus en plus fréquente à Monrovia. Il convient de se faire vacciner avant de venir au Libéria et de faire attention aux aliments consommés et à l’eau utilisée, en cuisine notamment.

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour l’obtention du visa.

Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Représentations françaises

11th St, Warner Ave, SinkorMonrovia

+231 (0) 6 57 93 73

ambafrance.liberia@yahoo.frPermanence :

+231 88.657.93.73

+231 88.626.09.48

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

12 place du Général Catroux75017Paris

01 47 63 58 55

libem-paris@wanadoo.fr

Contacts utiles

  • Docteur Longin (nationalité rwandaise et libérienne) : + 231 886.45 10.33.

 

Informations complémentaires

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

Recommandations générales

  • Si la situation politique et sécuritaire du Libéria s’est notablement améliorée depuis le début de l’année 2012, il demeure toutefois déconseillé de se rendre au Liberia sauf raison impérative.
  • Monrovia, ses environs et le reste du pays ne représentent pas, pour le moment, d’autres dangers que ceux d’une criminalité d’intensité moyenne. Des braquages à mains armées se développent pourtant à Monrovia, mais la police semble réagir rapidement et de nombreux délinquants ont été récemment arrêtés.
  • Il convient lors de ses déplacements, de respecter les principes de sécurité élémentaires.
  • Les forces des Nations Unies présentes sur le territoire sont soumises à un couvre-feu de minuit à 5H00 du matin pour les jours de semaine et de 2H00 à 5H00 du matin pour les nuits des vendredis et samedis.
  • L’ambassade de France a imposé le même régime aux volontaires internationaux, aux volontaires du progrès et à ceux des ONG du secteur caritatif.
  • Le consulat de France à Abidjan est compétent pour le Liberia et peut être joint en cas de problème, au +225 20.20.05 05 aux heures de bureau, ou au +225 20.20.04.06 en dehors de ces heures.
    Il est déconseillé aux femmes de se promener seules hors du centre-ville (Mamba Point), en particulier sur les plages.
    Photographier et filmer est interdit aux abords des bâtiments officiels ou lors de convois de véhicules du gouvernement. Il est recommandé de recueillir préalablement l’accord des personnes concernées ou du Gouvernement.
    La police libérienne est en voie d’organisation, sa présence est encore faible dans les comtés de l’intérieur. Des barrages routiers existent, en province, souvent tenus par des policiers encore peu professionnels.

Dans la capitale Monrovia, les vols à la tire ou dans les véhicules en stationnement sont toujours à craindre.
Enfin, le commerce ou le transport de diamants bruts est strictement interdit au Liberia sauf par les personnes officiellement habilitées.

Régions frontalières entre le Libéria et la Côte d’Ivoire

La situation sécuritaire dans les régions frontalières entre le Libéria et la Côte d’Ivoire demeure précaire. La plus grande prudence reste donc de mise dans les comtés du Nimba, du Grand Gedeh, de River Gee et du Maryland pour les personnes qui devraient s’y déplacer pour des raisons impératives.

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Libye*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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Brève

Libye – Situation politique (12 mars 2014)

La France prend acte de la décision du Congrès général national de retirer sa confiance au Premier ministre Ali Zeidan. Nous saluons les efforts qu’il a déployés à la tête du gouvernement pour faire face aux défis de la transition.

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Introduction

 

La France et la Libye entretiennent des relations privilégiées depuis la Révolution qui a permis de renverser le régime de Kadhafi. La France a été le premier pays à reconnaitre le CNT et accompagne attentivement la transition démocratique libyenne comme en témoigne la dernière visite de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, accompagné de M. Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, le 12 novembre 2012 à Tripoli.

Site de l’ambassade de France en Libye

 

Mise à jour : 15.11.13

L’essentiel

Capitale

Tripoli

Langue

Arabe, italien, anglais

Devise

le dinar (LYD)

Décalage horaire

GMT + 2h

Electricité

240V

Téléphone

+ 218

Introduction

libye-petite-carte

Voyager en Libye – La Libye ne se limite pas à un immense désert ponctué de quelques oasis. Vous serez surpris de voir à quel point ce pays presque entièrement recouvert par le Sahara peut se montrer méditerranéen. du moins, sur la côte. Vous apprendrez par exemple que Tripoli est aussi animée, sinon plus, que la plupart des villes africaines ou que les paysages de la région du djebel Akhdar, à l’est, n’ont rien de désolés et ressemblent d’avantage à ceux verdoyants de la Crète.

Toutefois, les amateurs de dunes de sable et de caravanes de chameaux seront bien entendu au paradis et un séjour dans le Fezzan les entraînera sur la trace des tribus nomades. Des ruines grecques et romaines aux galeries d’art moderne et à l’argent du pétrole, la Libye offre tout un monde à découvrir à des visiteurs encore bien peu nombreux.

Sachez que la Libye ne se visite que dans le cadre d’un circuit organisé, les voyages indépendants étant particulièrement difficiles et déconseillés. Cette nécessité est principalement due à l’immensité du désert et à son hostilité.
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/libye#0QXOeGEXWtFfhmPP.99

Entrée / Séjour

Visa

  • Les Français se rendant en Libye doiventobtenir un visa d’entrée préalablement à leur arrivée. Pour tout renseignement, contacter l’Ambassade de Libye en France :
  • • 6-8 r Chasseloup-Laubat 75015 PARIS
  • • tél : 01.45.53.40.70 et 01.47.04.71.60.
  • • fax : 01.47.55.96.25.
  • Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libyen s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël.

 

Dernière minute

Est de la Libye, et notamment à Benghazi

Suite à l’assassinat d’un ressortissant français à Benghazi et à la présence avérée d’éléments terroristes dans la région, il est, plus que jamais, formellement déconseillé de se rendre dans cette ville, ainsi que dans toute la région Est de la Libye.

Sud de la Libye

Des informations émanant de source gouvernementale libyenne accréditent le risque d’enlèvement ou d’actes hostiles contre des citoyens français dans le Sud du pays, zone échappant partiellement au contrôle des autorités et où des affrontements se poursuivent depuis le 9 janvier. En conséquence, tous les déplacements vers cette région sont à proscrire.

Région de Sabratah (à l’Ouest de Tripoli)

Compte tenu d’informations faisant état de la présence d’éléments terroristes aux environs de Sabratah, ainsi que des événements survenus dans la région depuis le début de l’année, dont l’assassinat de deux ressortissants britannique et néo-Zélandais, il est formellement déconseillé de se rendre dans cette zone.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

  • En raison de l’instabilité persistante dans le pays, il est instamment recommandé d’éviter tout voyage non professionnel à destination de la Libye.
  • S’agissant des déplacements professionnels, ceux-ci doivent être dûmentsécurisés et organisés en liaison avec des organismes officiels. Ils doiventse limiter à la bande côtière allant de la frontière tunisienne à Misrâtah.

L’insuffisant déploiement des forces de sécurité, la prolifération des armes et la présence de différents groupes armés imposent la plus grande prudence et une vigilance permanente, notamment lors des déplacements, lesquels doivent être limités au strict nécessaire. Ce contexte favorise par ailleurs le développement de la délinquance et de la criminalité de droit commun (braquages, «carjackings»…).

Il est vivement recommandé de se faire connaître de l’ambassade de France en appelant le +218.91.98.97.091 (depuis la France) ou le 091.98.97.091 (depuis la Libye).

Enfin, il convient d’essayer de rester joignable en permanence. Les communications téléphoniques sont encore aléatoires.

Consignes de précaution et de prudence

Il est conseillé aux ressortissants français actuellement en Libye de respecter les consignes de précaution et de prudence, et notamment :

  • se tenir à l’écart des rassemblements et des mouvements de foule,
  • proscrire les déplacements nocturnes,
  • adopter une attitude de réserve et de discrétion en toutes circonstances.

Zones frontalières

  • Les zones frontalières avec l’Algérie, la Tunisie (dans sa partie sud), le Niger, le Tchad et le Soudan présentent un fort risque d’insécurité lié à la présence de bandes armées, voire de terroristes. Ces zones sont à éviter absolument.

Navigation de plaisance

  • Il est recommandé aux plaisanciers d’éviter les eaux territoriales libyennes et de faire preuve de la plus grande prudence et de la plus grande vigilance.

libye-grande-carte

Transports

Infrastructure routière

  • Circulation automobile dangereuse en ville et de nuit sur les grands axes en raison notamment du non-respect du code de la route et de la vitesse excessive des véhicules.
  • Les récents événements ont un impact sur les structures sanitaires libyennes dont la qualité est plus que médiocre. Le pays souffre, en outre, d’un déficit de personnel médical. Il est déconseillé de bénéficier de la moindre intervention chirurgicale en Libye, la sécurité transfusionnelle n’y étant pas garantie.

Santé

Vaccinations

  • Outre les vaccinations usuelles, il est préférable de mettre à jour les vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite. De même les vaccinations hépatite A, hépatite B et typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.

Hépatites alimentaires

  • Des épidémies d’hépatite “A” pouvant survenir localement, il est recommandé aux voyageurs de ne boire que des boissons vendues en bouteilles capsulées.

Maladies transmises par les insectes

  • Certaines maladies bactériennes pouvant être transmises par les piqûres d’insectes (par exemple des puces), le port de vêtements couvrant les membres (les jambes notamment) est recommandé.

Animaux venimeux

  • Certaines espèces venimeuses (serpents, scorpions) peuvent être présentes dans les régions désertiques.

Quelques règles simples :

  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter les sites suivants :

Infos utiles

Us et coutumes

La Libye est un pays musulman respectueux des traditions. Il est donc impératif de veiller à ne pas choquer par le comportement (respect des usages) ou l’habillement (éviter les shorts, les robes ou jupes au dessus du genou et les décolletés).

Législation locale

  • L’introduction de toute boisson alcoolisée est formellement interdite. Un non-musulman surpris dans un lieu public dans un état d’ébriété peut être condamné à une peine de prison de deux à six mois, d’une amende comprise entre 500 et 1 000 dinars libyens et d’une mesure d’expulsion, une fois la peine purgée (Loi 4/1994).
  • La détention de drogues et de stupéfiants est un crime. Les affaires de drogue impliquant des étrangers sont assez sévèrement punies.

Le montant des peines infligées dépend en grande partie des circonstances et diffère selon le délit:

  • trafic de stupéfiants : entre 5 et 20 ans d’emprisonnement ou peine de mort.
  • détention de stupéfiants : entre 5 et 10 ans d’emprisonnement et forte amende, proportionnels à la quantité détenue.
  • consommation de stupéfiants : entre quelques mois et plusieurs années selon les circonstances, et forte amende.

Le délinquant puni d’une peine de prison est expulsé de Libye à sa libération.

  • La prise de photographies, en ville ou en province, des ouvrages ayant un rapport avec la sécurité et la défense du territoire (installations portuaires, aéroports, ponts, carrefours routiers, bâtiments administratifs, casernes) est interdite. Le non-respect de cette règle peut entraîner la confiscation du matériel de prise de vues et l’arrestation éventuelle par les services de police libyens.
  • Il est strictement interdit, sous peine d’emprisonnement, de faire sortir du territoire libyen des pièces archéologiques, fragments de météorites, silex taillés et tessons de poterie.
  • Ambassade de France en Libye

Représentations françaises

Tripoli

+218 91 98 97 091

(depuis la France)

091 98 97 091

(depuis la Libye)

http://www.ambafrance-ly.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

6-8 rue Chasseloup-Laubat75015Paris

01.47.04.71.60/01.42.73.22.16

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour Madagascar*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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L’essentiel

Capitale

Antananarivo

Langue

Malgache, français, anglais (toutes trois langues officielles)

Devise

Monnaie au Tchad

La monnaie officielle malgache est l’ariary (MGA en code des devises international, A dans les pages de ce livre). Il remplace depuis 2005 l’ancien franc malgache (FMG). Monnaie nationale L’ariary (prononcez “ariar”) se présente en coupures de 200, 500, 1 000, 2 000, 5 000 et 10 000 ariarys. Les billets comportent en petits caractères l’indication de leur valeur en anciens francs. S’y ajoutent quelques pièces sans grande valeur, peu utilisées. La monnaie étant un constant problème, essayez d’avoir toujours sur vous quelques billets de 2 000 et 1 000 A. Un nombre croissant de prestataires touristiques expriment leurs tarifs en euros afin de préserver leur niveau de vie face aux dévaluations toujours possibles de la monnaie malgache. Lorsque c’est le cas, il est toujours possible de payer l’équivalent en ariarys, au cours du jour, de la somme affichée en euros. Prenez soin de vérifier le cours appliqué.

Décalage horaire

GMT/UTC + 3h

Electricité

110 ou 220 volts. Le 220 volts est plus répandu

Téléphone

+ 261

Introduction

De l’Afrique qui s’est séparée d’elle il y a 165 millions d’années, Madagascar a gardé la terre rouge ainsi qu’une faune et une flore à laisser pantois l’écotouriste le plus blasé. De l’Asie d’où est venue la majorité de sa population, elle a préservé les rizières. Madagascar n’est pourtant ni l’une ni l’autre : à 400 kilomètres à l’est des côtes africaines, la “Grande île”, certainement la seule terre au monde à mériter le qualificatif d’ “afro-asiatique”, possède une culture aussi originale qu’attachante.

Latérite et sable blanc, forêts tropicales et littoral d’exception, lémuriens et baobabs. Découvrir Madagascar, c’est aller de surprise en surprise. C’est aussi la satisfaction de participer au développement touristique de l’un des pays qui en a le plus besoin : épidémies, cyclones, invasions de criquets et instabilité politique n’ont en effet pas ménagé cette île extraordinaire au cours des dernières décennies, faisant de Madagascar l’un des pays les plus pauvres de la planète.

Vous partez visiter l’île ? Suivez le guide Lonely Planet pour bien préparer votre voyages : informations pratiques sur les transports, l’hébergement, les visites, les régions, les itinéraires…
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/madagascar#WhIyzhRUc7jJ4C5I.99

Entrée / Séjour

Visa

Pour les séjours de moins de trois mois, un visa d’entrée et de séjour est obligatoire. Il peut être délivré à l’arrivée à l’aéroport. Il est gratuit pour moins d’un mois et payant au delà de 30 jours (30 € environ). Ce visa dit de non-immigration n’est ni prorogeable ni transformable en visa de long séjour et ne donne pas droit à l’exercice d’une activité rémunérée.

Par ailleurs, le passeport doit être valide 6 mois au-delà de la date envisagée de fin de séjour sur le territoire.

Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs en provenance d’un pays où il y a un risque de transmission de cette maladie.

Il est vivement recommandé aux doubles nationaux franco-malgaches de se munir de leur passeport français lorsqu’ils quittent le territoire malgache. En effet, les autorités aéroportuaires de Madagascar exigent que, lors de l’embarquement d’un vol à destination de la France métropolitaine ou de La Réunion, les passagers français présentant un passeport malgache soient munis d’un visa (même en cas de production d’une carte nationale d’identité française).

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de la section consulaire de l’Ambassade de Madagascar à Paris.

 

Dernière minute

Situation dans les régions touristiques

Nosy Be : en raison d’attaques récentes et répétées, parfois d’une extrême violence, l’île de Nosy Be est classée en zone orange (déconseillée sauf raison impérative).

Anakao, près de Tuléar : pour des raisons similaires, Anakao est également classé en zone orange.

Plusieurs touristes, en groupe ou individuellement, ont récemment été la cible de criminels lourdement armés et bien organisés, y compris dans les parcs nationaux. Le recours à un guide officiel n’est plus une garantie absolue de sécurité. Aucune destination touristique ne peut être considérée comme étant a priori épargnée par le risque d’agression.

Au-delà de Nosy Be et d’Anakao, une attention particulière est requise dans les sites ayant fait l’objet dernièrement d’agressions, parc national de la Montagne d’Ambre, parc national de l’Ankarana, rivière Tsiribihina.

Situation à Tananarive et dans les grandes villes (Tamatave, Majunga, Tuléar, Diego Suarez)

Les vols et agressions avec violences dont ont été victimes récemment plusieurs personnes soulignent la dégradation de la situation sécuritaire à Tananarive et dans les grandes villes. Aucune zone n’est épargnée et en particulier les lieux fréquentés par les touristes (sites connus, restaurants, promenades, marchés).

Il est recommandé d’être plus que jamais vigilant, y compris dans les lieux apparemment calmes et les restaurants. Lors de déplacements à pied, en journée, il est conseillé de porter le moins possible d’effets personnels (objets de valeur et sacs à éviter).

Afin de se tenir informé de l’évolution de la situation, il est fortement recommandé aux voyageurs de s’enregistrer sur le portail Ariane afin de recevoir, le cas échéant, des messages d’alerte.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

Madagascar est une île où les conditions de sécurité se sont fortement dégradées bien qu’elles n’interdisent pas de s’y rendre comme touriste. Il existe certains points pour lesquels une vigilance renforcée est indispensable. Il est en effet essentiel pour les voyageurs de tenir compte des éléments décrits dans la présente fiche, ainsi que de ceux qui figurent sur le site de l’ambassade de France à Madagascar.

Il est indispensable de se munir d’une assurance rapatriement et de s’inscrire sur Ariane, service gratuit mis à disposition par le ministère des affaires étrangères, qui permet aux voyageurs qui le souhaitent de communiquer des données relatives à leurs voyages à l’étranger et de recevoir des SMS en cas d’incidents sécuritaires.

Il est également conseillé d’avoir sur soi des photocopies des papiers d’identité, du permis de conduire et du visa de séjour. Conserver les originaux en lieu sûr. Noter également le n° IMEI de son téléphone portable, ce qui facilitera sa désactivation en cas de perte ou de vol.

Il convient également de s’abstenir de tout agissement irritant à l’endroit de la population (mauvaise conduite au volant, attitude arrogante, comportement déplacé …).

Manifestations

Des tensions politiques peuvent générer des rassemblements à risques dans la capitale, plus particulièrement sur l’avenue de l’Indépendance (hôtel de ville, Analakely) et dans son prolongement (Ambohijatovo – Jardin de la démocratie)

Délinquance

A Madagascar, les risques liés à la criminalité de droit commun sont en nette augmentation. Les zones inhabitées, y compris les parcs nationaux (parc national de la Montagne d’Ambre, etc.) ou les plages, sont propices aux agressions de touristes par des bandes armées, parfois d’une grande violence, afin de les détrousser. Des cas d’enlèvements sont à signaler.

Dans les principales agglomérations, les conditions de sécurité suscitent des inquiétudes en raison de la délinquance sur la voie publique (vols à la tire, vols dans les véhicules) et des cambriolages de résidences.

Certaines précautions peuvent diminuer les risques d’agression :

  • Éviter de transporter sur soi des sommes importantes ou des objets pouvant susciter la convoitise (bijoux, téléphones, …) même jugés sans valeur,
  • Changer ses devises uniquement dans les banques ou les agences et non dans la rue, au risque d’être repéré et agressé,
  • Proscrire les déplacements à pied dès la nuit tombée (vers 17 h 30). Opter pour les taxis, nombreux et peu onéreux,
  • Fermer portes et vitres immédiatement après installation dans le véhicule, de jour comme de nuit, notamment dans la capitale,
  • Ne pas se promener la nuit dans les quartiers périphériques des cités,
  • Ne pas circuler sur les routes interurbaines la nuit ; éviter les déplacements en ville aux heures tardives,
  • En cas d’agression, n’opposer aucune résistance. Adopter une attitude exempte de tout geste brusque, de cris et de paroles inutiles (il est conseillé d’avoir sur soi une petite somme d’argent pour éviter une réaction de frustration de la part des voleurs). Anticiper au mieux les exigences des agresseurs pour que l’agression soit la plus brève possible,
  • Après une agression, porter plainte auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie, noter le numéro de la plainte, déclarer les objets et les documents volés. Appeler le consulat.

A noter :

  • NOSY BE :En raison d’attaques récentes et répétées, parfois d’une extrême violence, l’île de Nosy Be est classée en zone orange (déconseillée sauf raison impérative).
  • ANAKAO, près de Tuléar :Pour des raisons similaires, Anakao est également classé en zone orange.
  • TANANARIVE :Aucune zone n’est épargnée par la délinquance. Les lieux fréquentés par les touristes en particulier (escaliers menant au Rova, avenue de l’Indépendance, marché d’Analakely, restaurants) y sont sujets.
  • DIEGO-SUAREZ :Ne pas se rendre à la Montagne d’Ambre même accompagné d’un guide officiel du parc national. Pour la Montagne aux Français, faire systématiquement appel à un guide officiel malgache et rester extrêmement vigilant.
  • Région d’ANOSY / BETROKA (sud-est du pays) :Des vols de bétail organisés à grande échelle génèrent, de façon récurrente, des affrontements entre forces de l’ordre et bandes armées. Les représailles d’éleveurs ainsi que des rivalités entre bandes concurrentes engendrent une situation d’insécurité dans cette région, qu’il convient d’éviter. En revanche, la ville de Fort-Dauphin (Taolagnaro), ses environs immédiats et les côtes ne sont pas directement touchés.
  • TULEAR :La fréquentation de la plage de la Batterie, située au Nord de la ville de Tuléar, doit impérativement être évitée, en raison d’agressions d’une exceptionnelle violence.
  • Rivière TSIRIBIHINA :Certaines sections de la rivière sont dangereuses en raison d’attaques par des bandits armés.

Tourisme sexuel

Toute personne résidant ou se rendant à Madagascar doit être consciente de la mise en application effective du texte de loi 2007-038 du 14/01/2008 qui dispose, entre autres, «Le tourisme sexuel désigne le fait pour un national ou un étranger de voyager pour quelque motif que ce soit et d’avoir des relations sexuelles contre rémunération financière ou avantages avec des enfants ou des prostituées cherchant eux-mêmes des relations sexuelles pour en obtenir un avantage quelconque» et qu’il est punissable de 5 à 10 ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de 1 500 € à 7 000 €. Des inculpations ont déjà été prononcées, notamment à Nosy Be, fondées sur ce texte de loi.

  • Il est recommandé de circuler portes verrouillées dans la capitale, Tananarive. On note en effet un accroissement des tentatives de compromission d’automobilistes par des jeunes femmes profitant des embouteillages pour monter dans leur voiture et les accuser ensuite, si elles ne sont pas dédommagées, de harcèlement sexuel, ce qui peut faire l’objet de sanctions assez lourdes.

Cyclones – Saison des pluies

Comme le rappellent les dégâts considérables et les nombreuses pertes en vies humaines provoquées par les cyclones Giovanna et Irina (février 2012), et Haruna (février 2013), Madagascar connaît entre janvier et avril une période où peuvent apparaître de violents ouragans, arrivant le plus souvent par la côte est.

En cas de cyclone, il convient de respecter les consignes qui figurent sur la fiche thématique “Risques naturels“.

La saison des pluies (janvier – avril) accélère généralement la dégradation du réseau routier, qui devient par endroits impraticable (certaines villes, telles que Diego Suarez, n’étant alors plus accessibles par la route depuis Tananarive). Elle cause des perturbations importantes dans les communications par voie routière, voire dans les transports aériens, et donne parfois lieu à des inondations pouvant entraîner des dégâts importants et des pertes de vies humaines.

Elle rend également certaines activités de plein air risquées. Les randonnées fluviales sont déconseillées, notamment celles organisées par des agences peu scrupuleuses qui proposent des sorties sans gilets de flottaison sur des pirogues instables et surchargées (rivière Tsiribihina, notamment). Éviter les déplacements fluviaux en cette période et, en saison sèche, opter pour des chalands équipés de moteurs et de matériel de sécurité.

L’ascension de certains sommets est également déconseillée durant cette période, en raison des risques liés aux orages et aux fortes précipitations qui rendent le terrain instable et glissant.

Requins

  • TAMATAVE :certaines plages sont très dangereuses (Tamatave-ville) en raison de la présence de requins

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Transports

Transport aérien

Des liaisons hebdomadaires avec Paris sont assurées par Air France, Corsair et Air Madagascar. La compagnie nationale malgache dessert aussi la plupart des villes de province, ainsi que Maurice et La Réunion, ces deux destinations étant également desservies par Air Mauritius et Air Austral.

Des vols dans les bagages en soute sont régulièrement signalés à l’aéroport international d’Ivato (Tananarive), y compris dans les valises fermées à clé ou cadenassées, à l’arrivée comme au départ. Il convient en conséquence de conserver avec soi tout objet de valeur.

Les vols intérieurs sont soumis à des changements d’horaires de plus en plus fréquents ou à des annulations sans préavis. Outre la reconfirmation des billets, il est impératif de se renseigner, la veille et le jour-même, auprès de la compagnie ou de l’aéroport sur les horaires prévus.

Sécurité routière

Le port de la ceinture de sécurité dans les véhicules et celui du casque pour les motocyclistes sont obligatoires.L’assurance est obligatoire pour les véhicules. Toutefois, le règlement des litiges et des dommages ainsi que le paiement des indemnités compensatrices restent très aléatoires.

En cas d’accident grave, se rendre au plus vite au poste de police ou de gendarmerie le plus proche.

Mis à part les grands axes de bonne qualité (Tananarive-Tamatave, Tananarive-Majunga, Tananarive-Fianarantsoa-Tuléar), l’état des routes est très aléatoire. Sur les pistes, les ornières sont parfois très profondes et pas toujours comblées. Le véhicule peut alors être gravement endommagé, le risque d’éclatement de pneu est élevé. Un véhicule 4×4 est indispensable hors des agglomérations.

Faire preuve de la plus grande vigilance, particulièrement en temps de pluie et la nuit (déplacements nocturnes fortement déconseillés). Le comportement des taxis doit faire l’objet d’une attention particulière. Respecter une vitesse raisonnable car des obstacles peu ou pas signalés sont fréquents (piétons, camions en panne, véhicules lents, troupeaux, charrettes, etc.).

Les routes étant parfois impraticables pendant la saison des pluies, de décembre à avril, ceci peut entraîner des interruptions ponctuelles d’approvisionnement en carburants.

Réseau ferroviaire

Les trains ne circulent plus. Une liaison Fianarantsoa – Manakara fonctionne encore, mais de façon irrégulière.

Réseau maritime

Les bacs et les embarcations fluviales et maritimes utilisés à Madagascar sont le plus souvent vétustes et dénués de tout équipement de sécurité.

La navigation de plaisance est fortement déconseillée la nuit.

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Les structures sanitaires malgaches ne répondant pas aux normes européennes, cette mesure est indispensable.

Vaccinations

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

La vaccination contre la rage peut également être prescrite en raison des risques de transmission par les chiens errants. En cas de griffure ou de morsure, consulter un médecin ou le dispensaire de l’Institut Pasteur à Tananarive. Il existe des centres de vaccination antirabiques à Madagascar : s’adresser sur place aux médecins inspecteurs.

Maladies signalées

Dengue / Arboviroses

Comme dans d’autres pays de l’Océan Indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la dengue ou le chikungunya. De nombreux cas de fièvre évoquant le virus de la dengue sont recensés sur la côte nord-est de Madagascar, notamment à Antalaha et Sambava.

En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent. Des informations plus complètes et actualisées sont consultables auprès des autorités sanitaires:www.sante.gouv.fr
www.invs.sante.fr

Paludisme (malaria)

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).

A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.Classification : zone 2.

Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Une intensification importante de la prévalence du paludisme est observée depuis début 2012, particulièrement dans les régions côtières situées à l’Est du pays. En conséquence, le traitement et les précautions contre cette maladie doivent être observés avec une attention particulière.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Peste

Jusqu’alors occasionnels et confinés dans des régions très reculées des hauts plateaux, des cas de peste ont été récemment diagnostiqués sur la partie orientale de l’île, dans les régions d’Ivongo et d’Ikongo (au nord et au sud de Tamatave). Cependant, les zones touristiques ne sont actuellement pas affectées.

Existence épisodique de cas de peste dans des zones rurales isolées. Pour plus d’informations :http://www.pasteur.fr/fr/institut-p…

Hygiène alimentaire

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Évitez glaçons, jus de fruits frais, légumes crus et fruits non pelés.
  • Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples

  • Maintenez une hygiène corporelle stricte (risque de mycoses),
  • Évitez la pratique du sport aux heures chaudes de la journée en été,
  • Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire),
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides,
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez,
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue,
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin,
  • La viande de porc étant susceptible de contenir des résidus anormaux d’antibiotiques et d’anabolisants, il est conseillé, notamment aux personnes allergiques, d’éviter d’en consommer régulièrement.

Informations utiles

Pas d’infrastructure opératoire sur place. Seule possibilité : transfert sur un centre hospitalier spécialisé à La Réunion ou en France.

Numéros d’urgence

DIEGO SUAREZ :

  • Hôpital principal +261 822 10 61
  • Coopération militaire +261 822 19 90

TAMATAVE :

  • Hôpital +261 533 20 18

TANANARIVE :

  • Hôpital Soavinandrimo +261 22 397 51

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes

Il convient de ne pas s’embrasser en public, de ne pas pratiquer le nudisme et de ne pas porter des tenues de bain indécentes sur les plages.

Certains lieux appelés « fady » sont interdits aux étrangers. Éviter de s’attarder autour des tombeaux ou d’avoir une attitude irrespectueuse dans leurs parages.

Il est recommandé d’éviter de donner de l’argent aux enfants mendiants afin de ne pas encourager la mendicité.

Législation locale

Consommation de stupéfiants prohibée et punie de peines d’emprisonnement.

Bien que le chanvre soit traditionnellement en vente libre dans quelques régions, son usage et sa détention par un étranger, même dans ces régions, sont poursuivis et sanctionnés de peines de prison par les tribunaux.

Attentats à la pudeur punis de peines de prison et d’amende. Le détournement de mineurs de 15 à 18 ans peut entraîner une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement. Celui de mineur de moins de 15 ans est puni de travaux forcés à perpétuité. La plus grande vigilance est recommandée vis-à-vis des parents qui peuvent tendre des pièges aux étrangers (prostitution de mineures). Le gouvernement malgache a mis en place des mesures législatives et réglementaires particulièrement dissuasives à l’égard du délit de mœurs (notamment pour lutter contre la pédophilie).

Divers

Climat chaud toute l’année avec une hausse de la température de décembre à avril (saison des pluies). Vent dans la région de Diego Suarez durant la saison sèche. Importantes variations de température entre la zone côtière et les hauts plateaux du centre.

Moyens de paiement

Chèques de voyage :en raison de l’augmentation des fraudes, les établissements bancaires locaux ont tendance, en dehors de Tananarive, à refuser de changer les chèques de voyage (“Traveller’s cheques “). Il est donc recommandé aux voyageurs d’en tenir compte, notamment en prévoyant l’usage d’une carte internationale de crédit qui permet de retirer de l’argent en monnaie locale, au moins dans les principales villes de province.

Représentations françaises

3, rue Jean-Jaurès – Ambatomena BP 204101Antananarivo

+261 (20) 22 398 98

+261 (20) 22 399 27 / 77

ambafrance-mada@orange.mg

http://www.ambafrance-mada.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

4, avenue Raphaël 75016 Paris

01.45.04.62.11

accueil@ambassade-madagascar.fr

http://www.ambassade-madagascar.fr

 

Contacts utiles

  • Chancellerie détachée de Diego Suarez (Antsiranana) : +261 20 82 213 39 / + 261 32 07 079 47.

Hôpitaux

Diego Suarez :

  • Hôpital militaire : + 261 34 14 586 41 – + 261 34 14 586 45 (entrées) + 261 34 15 586 51 (médecin chef)
  • Centre hospitalier régional : + 261 20 82 210 61

Tamatave :

  • Hôpital : + 261 20 533 20 21

Tananarive :

  • hôpital militaire : + 261 20 23 397 51

Agences consulaires

  • Antalaha : + 261 32 07 161 65
  • Antsirabe : + 261 20 44 488 93
  • Fianarantsoa : + 261 34 36 003 75
  • Fort Dauphin : + 261 34 07 20 225
  • Majunga : + 261 33 11 215 54
  • Manakara : + 261 32 04 881 38
  • Mananjary : + 261 20 72 092 01 – + 261 32 04 268 92
  • Morondava : + 261 32 42 806 59
  • Nosy Be : + 261 32 07 127 37
  • Sainte Marie : + 261 20 57 910 42 – + 261 32 07 090 22
  • Tamatave : + 261 32 04 108 28 – + 261 33 14 896 67
  • Tuléar : + 261 32 22 133 92

Police

Permanence police et gendarmerie à Tananarive

  • Police : 17 (117 depuis un portable)
  • Gendarmerie : 19 (119 depuis un portable) gendarmerie

Commissariats centraux

  • A Diego Suarez : +261 34 05 998 59 ;
  • A Tananarive : +261 20 22 227 35/36 – +261 20 22 357 09/10 – +261 20 22 281 70 ;
  • A Majunga : +261 20 62 229 32 – +261 34 05 998 66 ;
  • A Tuléar : +261 34 05 998 78 ;
  • A Fort Dauphin : +261 34 05 529 46 ;
  • A Morondava : +261 34 05 529 94 ;
  • A Antsirabé : +261 20 44 480 33 – +261 34 05 998 83 ;
  • A Fianarantsoa : +261 20 75 943 75 – +261 34 05 998 71 ;
  • A Tamatave : +261 20 53 320 17/305 78 – +261 34 05 998 54.

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Malawi*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

Introduction

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Petit pays enclavé et à forte densité démographique, le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec un PIB/hab de 365 $ en 2011, une situation sanitaire et sociale préoccupante (espérance de vie de 53 ans, taux de prévalence du Sida de 14%), une économie encore essentiellement basée sur l’agriculture, qui représente 90% des recettes d’exportation, une dette publique accumulée de plus du double du PIB.

La nouvelle Présidente, Madame Joyce Banda, investie en avril 2012 suite au décès du Président Mutharika, s’est fermement engagée dans le renforcement de la démocratie au Malawi, en rupture avec une tradition d’autoritarisme et de culte de la personnalité, en abrogeant des lois liberticides. Elle a aussi rétabli les relations avec les bailleurs en prenant des mesures de politique économiques radicales – le budget dépend à 40% de l’aide extérieure. Les prochaines élections générales doivent avoir lieu en 2014.

Mise à jour : 30.04.13

Entrée / Séjour

Les ressortissants français, italiens, allemands et japonais sont exemptés de visa d’entrée dans le pays.

La durée de validité du passeport français doit être égale à au moins six mois.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Malawi à Bruxelles (compétente pour la France).

Sécurité

 

Avertissement

Le massif montagneux de “Mulanje”, au sud du Malawi, est un lieu très touristique dont le “Sapitwa Peak” est le point culminant à 3.002 mètres. Cette zone est dangereuse, notamment en raison des changements météorologiques qui peuvent être extrêmement brusques (“Sapitwa” en langue locale se traduit par “n’y allez pas”). Compte tenu des difficultés d’ascension, il n’est pas permis d’emporter de sacs au-delà de “Chisepo Junction”. Depuis 2003, trois touristes ont disparu dans des conditions inexpliquées entre “Chisepo Junction” et “Sapitwa Peak” ; elles n’avaient pas pris de guide. Il est donc très fortement conseillé de se faire accompagner par un guide local pour toute ascension dans ce massif.

Conditions générales de sécurité

En raison d’attaques possibles à main armée, il convient d’être particulièrement vigilant dans les lieux touristiques tels que Nkhata Bay, Zomba, Senga Bay, Cape Maclear et Mzuzu. La même prudence est requise sur les routes frontalières avec le Mozambique. En cas d’agression, il est fortement conseillé de ne pas résister et de donner son argent.

De manière générale, il est conseillé :

  • de ne pas voyager hors des agglomérations de nuit (accidents, éventuelles agressions),
  • la nuit, d’être particulièrement prudent à Blantyre et Lilongwe (outre Senga Bay, Nkhata Bay et Cape Maclear),
  • de faire très attention à ses bagages où de la drogue peut être cachée à son insu,
  • de ne pas acheter des pierres précieuses à l’état brut,
  • de se méfier des individus affables qui se proposent comme guides
  • de ne pas accepter de nourriture ou de boissons de la part d’inconnus car elles peuvent contenir des somnifères
  • d’éviter de circuler seul dans les quartiers populaires des principales villes.

Les vols de véhicules (en particulier les 4 X 4) étant fréquents, un système d’alarme antivol ainsi qu’une assurance adéquate sont conseillés. Il est recommandé, lors des déplacements en voiture en ville, de ne pas laisser les fenêtres du véhicule ouvertes aux arrêts et de garder ses objets de valeur à proximité (téléphone portable, ordinateur portable, papiers…).

La nuit, la vigilance s’impose et il est préférable d’éviter de se déplacer en ville avec de grosses sommes d’argent et des objets de valeur (ordinateur ou téléphone portable), très prisés et aisément revendables. De même, conserver son passeport en lieu sûr (coffre de l’hôtel par exemple) est une sage précaution. Dans ce cas, conserver sur soi une photocopie des premières pages du passeport.

Il convient d’être particulièrement vigilant dans les lieux à forte concentration de population comme les marchés ou les gares d’autobus interurbains. Quel que soit leur côté pittoresque et “couleur locale”, il faut garder présent à l’esprit le fait qu’ils sont constamment fréquentés par des voleurs à la tire et pickpockets professionnels toujours à l’affût et agissant en bandes de façon coordonnée.

Parcs animaliers

Si les parcs animaliers sont sûrs, il convient de suivre les conseils de prudence des guides et surtout de ne jamais sortir du véhicule lors des safaris.

 

Infos utiles

Législation locale

Au volant, l’ébriété est sévèrement réprimée (la sanction pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement).

La détention et la consommation de stupéfiants sont punies par de très lourdes peines de prison (pour le trafic, de 20 à 25 ans ; pour la consommation, de 10 à 20 ans).

Le tourisme sexuel est passible de 6 mois à 5 ans d’incarcération.

Interdictions à l’importation : ivoire, stupéfiants, publications à caractère pornographique. Les armes de chasse et les munitions peuvent être importées sur présentation d’une licence délivrée par l’Ambassade du Malawi à Bruxelles (compétente pour la France).

L’achat de pierres précieuses à l’état brut est illégal.

Divers

Moyens de paiement en usage : devises en espèces ou chèques de voyage. Les cartes de crédit (Visa, American Express) sont généralement acceptées dans les hôtels. Un contrôle des changes est opéré à l’entrée et à la sortie du territoire (autorisation de sortie à hauteur de la somme déclarée à l’arrivée).

Climat subtropical d’altitude (1300 m.). Dans les vallées et aux abords des lacs : climat tropical.

Numéros de téléphone de la météo : 253 656 / 271 459 / 271 100.

Représentations françaises

En résidence à Lusaka (Zambie)
Mpile building – 74 Independence Avenue
PO Box 30062
10101 Lusaka
Tél: +260 (21) 1 25 13 22

La représentation diplomatique et consulaire de la France au Malawi est assurée par l’Ambassade de France à Lusaka (Zambie).

http://www.ambafrance-zm.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

en résidence à Bruxelles

46 avenue Hermann Debroux B-1160 Bruxelles

0032.2.231.09.80

embassy.malawi@skynet.be

Contacts utiles

  • Agence Consulaire de Blantyre

Jacaranda Foundation
P.O. Box 5708, Limbe (on the road to Thyolo)
Tel : 00 265 999 919 056
email: agenceconsulbt@gmail.com

Médecins conseillés au Malawi

  • Dr Arturo MUYCO, à Lilongwe – Tél : 721 555 ou 731 386.
  • Dr Christian JAGGI, Suisse, spécialiste de médecine interne et cardiologue, Adventist Hospital à Blantyre – Tél : 830 333, fax : 820 129.

Hôpitaux et cliniques

  • Adventist Health Centre, Area 14, Lilongwe, tél : 731 049.
  • Medical Rescue Service, Area 43, Ufulu Road, Lilongwe, tél : 731 807 et urgences : 730 389.
  • Adventist Hospital à Blantyre. tél : 830 333, Fax : 820 129.
  • Mwai Wathu Private Hospital. P.O Box 3067. Blantyre. Tél : 836 778, 823 012, 834 989, Fax: 821.190.

Santé

VIH-Sida

Le sida est très présent dans le pays. Il n’y a aucun contrôle médical spécifique avant d’entrer au Malawi.

Rougeole

Des épidémies de rougeole affectent sporadiquement le Malawi (deux fois par an en moyenne). Il est conseillé aux voyageurs qui doivent se rendre dans ce pays de vérifier leur vaccination contre cette maladie et de consulter au préalable leur médecin.

Choléra

Comme plusieurs pays de la région, le Malawi connaît avec la saison des pluies (de novembre à avril) une recrudescence des cas de choléra, notamment dans les zones d’habitat populaire de Lilongwe, Blantyre, Chikwawa, Nsanje et Liwonde.

Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite “des mains sales”, se traduit par des troubles digestifs et parfois de la fièvre.

Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :

  • se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
  • veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
  • veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
  • veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
  • peler les fruits ou légumes,
  • éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

Vaccinations

Le vaccin contre la rougeole est recommandé mais la présentation du certificat de vaccinations n’est pas exigée à l’arrivée.

Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays où la fièvre jaune existe à l’état endémique ; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée au Malawi.

Paludisme

Le paludisme (malaria) est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Prémunissez-vous en utilisant des moyens de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), et consultez votre médecin habituel ou un centre de conseils aux voyageurs pour obtenir un traitement médicamenteux adapté. Ce traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Mali*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

L’essentiel

Capitale

Bamako

Langue

français (langue officielle) ; les principales langues africaines sont le bambara, le songhaï, le touareg et l’arabe

Devise

le franc CFA (XOF)

Décalage horaire

GMT/UTC 0

Formalités d’entrée

Un visa est nécessaire pour les ressortissants de l’Union européenne et les Canadiens. Valable 30 jours, il coûte environ 28 €. Attention cependant, vous devez pouvoir justifier d’un titre de transport aller/retour ou de continuation.

Adresses et numéros utiles

Ambassade à l’étranger

Square Patrice Lumumba BP 17 Bamako – tél. +223 497 57 57 ; www.ambafrance-ml.org

Ambassade en France

89, rue du Cherche-Midi BP 175, 75263 Paris Cedex 06 – tél. +33 (0)1 45 48 58 43 ; fax. +33 (0)1 45 48 55 34 ; paris@ambamali.fr

Electricité

système métrique

Téléphone

+ 223

 

Mali : Introduction

Guide du Mali – Ses paysages surréalistes, la beauté de ses arts, ses étranges mosquées en terre aux allures de châteaux forts et ses villages de grès rose taillés à flanc de falaise font du Mali le plus fascinant des pays d’Afrique subsaharienne. Sans oublier les images du désert et le plaisir de pouvoir dire qu’on revient de Tombouctou.

Malheureusement, le Mali est en train de disparaître sous le sable et continue à subir les répercussions d’une sécheresse d’ampleur biblique. Avec les plaies qui l’accompagnent : forte mortalité infantile, malnutrition, faible degré d’alphabétisation et courte espérance de vie. C’est l’un des cinq pays les plus pauvres au monde. Le pays n’est également pas épargné par le radicalisme et des précautions s’imposent désormais pour quiconque souhaite faire ce voyage.
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/mali#PQJsOh5XubOcTUWS.99

 

 

Brève

Mali – Attribution de contrats à des entreprises françaises au profit de la MINUSMA (13 mars 2014)

Ce succès remporté par nos entreprises et l’opérateur public du ministère des Affaires étrangères, France Expertise Internationale, s’inscrit dans le cadre de nos efforts en matière de diplomatie économique et des partenariats entre entreprises et pouvoirs publics.

Lire la suite

La France entretient des relations privilégiées et anciennes avec le Mali, qui sort progressivement de la crise sécuritaire et politique initiée en janvier 2012. Des groupes armés avaient alors profité du chaos politique consécutif au coup d’État du 22 mars 2012 pour prendre le contrôle du Nord du pays. Face à l’avancée de groupes terroristes vers Bamako, la France a lancé, le 11 janvier 2013, l’opération Serval, à la demande des autorités de transition et aux côtés des forces armées maliennes et de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), force africaine mandatée par les Nations unies à travers la résolution 2085. À la faveur de cette intervention, le Mali a recouvré son intégrité territoriale et l’intensité de la menace terroriste a été considérablement réduite. La MISMA est devenue depuis le 1er juillet, en vertu de la résolution 2100 du 25 avril 2013, la mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSMA). L’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta à la présidence de la République, le 11 août 2013, et la tenue des élections législatives le 24 novembre et le 15 décembre 2013 marquent le retour à l’ordre constitutionnel et permettent d’envisager une stabilisation du pays.

Ambassade de France au Mali

 

Mise à jour : 24.12.13

Dernière Minute

Rappel des risques

En raison des menaces terroristes prévalant dans la zone sahélienne et des opérations militaires en cours sur une partie du territoire malien, il est recommandé aux personnes devant se rendre en mission au Mali et à nos compatriotes résidant sur place de faire preuve de vigilance et de se tenir informés de l’évolution de la situation.

Pour rappel, il est formellement déconseillé de se rendre en zone rouge (cf. carte en rubrique sécurité) et il est déconseillé, sauf raison impérative liée notamment à des déplacements professionnels, de se rendre en zone orange. Le tourisme au Mali reste formellement déconseillé.

Entrée / Séjour

Le visa est délivré par le consulat général du Mali à Paris ou à Marseille, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Mali à Paris,adresses des missions étrangères en France(sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

 

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

Appel à la responsabilité de chaque Français se trouvant au Mali.

La zone signalée en rouge

Il est formellement déconseillé de se déplacerdans la zone située à la frontière malo-mauritanienne et à l’Est de la ville de Kayes, incluant les villes de Nioro, Sandaré, Diéma et au Nord d’une ligne Diedieni (inclue en zone rouge)-Markala-Mopti- Sévaré (inclues en zone orange)- Bankass (en zone rouge)

Il est également formellement déconseillé de circuler entre le Mali et la Mauritanie par la route. La circulation sur l’axe “route de l’espoir”/Nioro du Sahel demeure risquée du fait de la probabilité de la présence de groupes armés dans la région.

La zone signalée en orange

  • La province hors Bamako

Les autorités françaises y déconseillent tout déplacement, sauf motif impérieux, notamment d’ordre professionnel, et après avoir informé l’Ambassade de France à Bamako (bamako-fslt.admin-francais@diplomatie.gouv.fr). Cette zone est située à l’Ouest des villes de Nioro et Sandaré et au Sud de la ligne Diedieni (en zone rouge)-Ségou-Markala-Mopti-Sévaré (en zone orange)- Bankass (en zone rouge) (voir la carte ci-dessous dans cette rubrique). Il conviendra en tout état de cause de se déplacer en convoi et de veiller à ce que les autorités locales (gouverneurs de région et préfets de cercle) en soient informées.

Plus les régions sont proches de la zone rouge, plus elles sont évidemment exposées.

  • Situation particulière de Bamako

Les risques liés à un attentat ou à un enlèvement sont à prendre en compte. Il convient donc de respecter pleinement les précautions exposéesinfra.

Précautions à prendre pour les Français de passage en zone orange

Signaler à l’avance sa présence sur le territoire malien

Les personnes devant impérativement se rendre au Mali sont invitées à informer le Consulat général de France à Bamako de leur arrivée en s’inscrivant sur l’applicationARIANE, accessible sur le site de l’Ambassade de France au Mali (www.ambafrance-ml.org/) et sur le siteConseils aux voyageursdu Ministère des Affaires étrangères.

Préparer son voyage

  • En s’adressant à un professionnel du voyage (d’affaires ou d’agrément) pour organiser ses déplacements et son hébergement. S’agissant du choix de l’agence de voyages, il convient d’être particulièrement vigilant. Le secteur du tourisme comporte de nombreuses officines, dont certaines sont informelles, qui proposent des services de qualité inégale ;
  • En disposant d’un numéro de téléphone portable afin de pouvoir communiquer facilement ;
  • En confiant ce numéro à sa famille, ses amis ou ses contacts.

Préparer son arrivée

Etre attendu à l’aéroport par une personne de confiance (envoyée par un hôtel, des amis ou un collaborateur). Dans l’hypothèse où le voyageur ne peut être attendu, réserver à l’avance une voiture de location avec chauffeur ou prendre un taxi agréé. Des adresses de loueurs peuvent être fournies par les hôtels ou les agences de voyage.

Sur place

  • séjourner dans les hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés ;
  • respecter les règles de sécurité données par les services de sécurité maliens et les messages éventuels diffusés en cas d’urgence par l’ambassade ;
  • prévoir du matériel de communication permettant d’alerter les services de police ou de gendarmerie en cas de besoin (numéros d’urgence gratuits80 00 11 15(police) ou80 00 11 14(gendarmerie) pré-enregistrés sur le téléphone portable) ;
  • être particulièrement attentif à toute attitude inhabituelle ou suspecte compte tenu des usages locaux ;
  • limiter autant que possible les déplacements à pied, les piétons étant particulièrement vulnérables ;
  • garer les véhicules dans des endroits surveillés, vérifier leur fermeture et contrôler leur aspect extérieur avant utilisation (bas de caisse, capot, coffre, traces d’effraction) ;
  • maintenir une réelle vigilance lors des déplacements de nuit et les réduire autant que possible ;
  • être très prudent la nuit et à proximité des bars et discothèques, en particulier à l’égard des chauffeurs de taxi ;
  • obtempérer à tout barrage des forces de sécurité en armes ;
  • circuler en ville avec portes verrouillées et fenêtres fermées et, en cas de doute sur un contrôle (des pseudo-policiers arrêtent parfois les véhicules sous des prétextes fallacieux : exiger la présentation de la carte professionnelle, vérifier que la photographie correspond à son détenteur, refuser l’accès du prétendu policier à l’intérieur du véhicule – ce qui est rigoureusement interdit par la réglementation malienne -, en cas de difficulté persistante, appeler les numéros80 00 11 15ou80 00 11 14, mentionnés supra pour signaler le matricule du prétendu policier, l’expérience montrant que le recours à un appel téléphonique dissuade ces faux policiers de continuer leur intimidation).

mali-grande-carte

Transports

Infrastructure routière

Peu de routes sont bitumées mis à part quelques grands axes. Les chaussées sont étroites et dangereuses, particulièrement de nuit (circulation de piétons, bétail, véhicules non éclairés). Circuler en 4X4 est préférable. Le carburant, disponible à peu près partout, est de qualité variable.

Bien que l’assurance “responsabilité civile à l’égard des tiers” soit obligatoire, la plupart des automobiles au Mali ne sont pas ou mal assurées. En cas d’accident, faire établir un constat par la police et attendre son arrivée dans le véhicule en observant une attitude courtoise à l’égard de tous.

Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto, ne pas rouler la nuit en dehors des villes, conduite prudente et très attentive).

Réseau ferroviaire

La ligne Dakar-Bamako est vétuste. Les conditions de voyage sont précaires.

Transport aérien

Il n’existe plus de lignes intérieures régulières, assurées par des compagnies locales privées, pour la desserte des villes de province.

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Choléra

Le choléra étant récurrent au Mali, il convient de rappeler les règles élémentaires d’hygiène :

  • veiller au lavage soigneux et régulier des mains dans la journée (en particulier avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes)
  • veiller à consommer de l’eau en bouteilles capsulées,
  • veiller à peler les fruits et les légumes avant consommation,
  • limiter la consommation de crudités, de fruits de mer, de glaçons, ou de crèmes glacées,
  • consulter un médecin en cas de troubles digestifs ou de fièvre,
  • apporter une attention particulière aux enfants.

Paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos- poliomyélite est recommandée.
  • Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite à méningocoque.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Epidémie de grippe aviaire

Le Mali n’est pas à ce jour touché par l’épizootie. Il est toutefois recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Bilharziose

Les risques d’atteinte par la bilharziose sont importants au Mali. Il est donc déconseillé de se baigner dans les fleuves, rivières et plans d’eau dans l’ensemble du Mali. L’infection est possible, même dans les eaux courantes. Cette recommandation concerne notamment les mares de Banani (pays Dogon) et de Siby (environs de Bamako), situées dans des zones touristiques.

Hygiène alimentaire

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples

  • Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Soins médicaux

L’équipement médical et hospitalier est en général sommaire. Le service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré à Bamako est cependant satisfaisant, mais il ne traite que des urgences.
Le cas échéant, faire appel au Centre médico-social de la coopération française à Bamako.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Site interministériel relatif à la grippe aviaire
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes

Il convient de respecter la sensibilité des habitants du Mali, pays musulman à 90 % et largement pratiquant (tenue vestimentaire décente, comportement adéquat). Se montrer courtois en toutes circonstances.

Législation locale

L’importation de stupéfiants est prohibée. La consommation est un délit et le trafic est un crime.

Divers

Quatre zones climatiques :

  • zone sahélienne désertique au nord du 17ème parallèle.
  • zone sahélienne steppique entre le 14ème et le 17ème parallèle : pluie de juillet à septembre.
  • zone soudanienne de savanes (dans laquelle est située Bamako) : pluies de juin à octobre – saison chaude et pénible de mars à juin – températures extrêmes dépassant 40 °C.
  • zone guinéenne de savane boisée au sud : pluies de 4 à 6 mois par an.

La carte de crédit Visa international est la plus couramment acceptée au Mali. Les chèques de voyage sont acceptés par les principales banques des grandes villes du Mali.

Représentations françaises

Square Patrice LumumbaBP 17 Bamako

Permanences :

+223 79 41 62 51

Visas :

+223 79 41 62 52

contact-ambassade@ambafrance-ml.org

http://www.ambafrance-ml.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

89, rue du Cherche-Midi B.P. 17575263Paris Cedex 06

01.45.48.58.43

paris@ambamali.fr

Contacts utiles

Adresse : Square Patrice Lumumba – BP 17 – Bamako
Standard : +223 44 97 58 28
Chef de poste : +223 44 97 58 03
Fax : +223 20 21 03 29 ou +223 44 97 58 29
Site internet : www.ambafrance-ml.org

Permanences 
service des Français : +223 79 41 62 51
service des visas : +223 79 41 62 52

Direction nationale de la police à Bamako

Tél. : +223 20 22 52 27 / 20 22 52 28 / 20 22 44 05

Santé

  • Hôpital Gabriel Touré à Bamako – tél : +223 20 22 27 12 ou 20 23 07 80 – fax : +223 20 22 60 90
  • Centre médico-social de la coopération française à Bamako – tél : +223 20 22 50 72 – (portable de permanence : +223 76 35 03 89).

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Mauritanie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

L’essentiel

Capitale

Nouakchott

Langue

Arabe (langue officielle) ; français, pulaar, soninké, hassaniya, wolof

Devise

L’ouguiya (MRO)

Décalage horaire

GMT/UTC + 0h

Electricité

220 V

Téléphone

+ 222

 

Introduction

Visiter la Mauritanie est un véritable challenge. Le pays est l’un des endroits les moins fréquentés au monde. Essentiellement désertique, totalement pauvre et politiquement imprévisible, la Mauritanie n’est pas le type de pays qui attire des hordes de touristes. C’est précisément ce qu’apprécieront les véritables aventuriers. Ils partiront à la découverte de villes en partie recouvertes de sable, boiront le thé avec les nomades sous leurs tentes colorées, traverseront des paysages lunaires et admireront les peintures rupestres et l’architecture saharienne ancienne. Même les gens qui ont vécu dans ce “trou perdu” et qui ne recommenceraient pour rien au monde reconnaissent qu’il s’agit d’un endroit vraiment dépaysant et inoubliable.

En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/mauritanie#ZxjTyMFGuxYjYycR.99

Brève

Mauritanie – Campagne contre l’esclavagisme (Q&R- Extrait du point de presse du 28.02.13)

La France est fermement engagée dans la lutte contre toutes les formes d’esclavage. Nous saluons à ce titre l’engagement de l’association “IRA Mauritanie”, à l’origine de l’initiative “La caravane contre l’esclavage et pour la liberté”.

Lire la suite

Introduction

 mauritanie-petite-carte

La République islamique de Mauritanie est un pays d’Afrique de l’Ouest, membre de la Ligue arabe et ayant le statut d’observateur à la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest). La Mauritanie est située entre l’Algérie, le Sénégal, le Mali et le territoire non autonome du Sahara Occidental.

 

Mise à jour : 03.03.14

 

Dernière Minute

Risque terroriste

Les événements en cours au Mali (intervention militaire française, terrorisme, activité des groupes armés, déplacement de réfugiés, troubles politiques) exposent le territoire mauritanien à des risques particuliers d’infiltration par des éléments terroristes susceptibles de perpétrer enlèvements et attentats visant notamment les ressortissants français. Dans ce contexte, les autorités françaises rappellent qu’elles déconseillent formellement tout déplacement dans les zones signalées en rouge (voir carte de la rubrique « Sécurité »). Il est instamment demandé aux Français qui se trouveraient en ce moment dans ces zones, qu’ils y soient résidents ou de passage, de prendre contact avec l’Ambassade afin de les quitter au plus vite.

En outre, la zone d’exclusion placée sous contrôle militaire au Nord-est du pays (voir rubrique Entrée/séjour) où l’armée est susceptible d’ouvrir le feu contre des véhicules suspects doit être impérativement évitée.

Il est par ailleurs formellement déconseillé aux ressortissants français de chercher à entrer au Mali par la frontière mauritanienne, le long de laquelle des membres de groupes terroristes, mêlés aux réfugiés fuyant le Mali, peuvent constituer une menace particulière pour la sécurité des voyageurs. Il est rappelé à cet égard qu’un ressortissant français venant de la frontière mauritanienne a été enlevé au Mali le 20 novembre 2012.

Il y a lieu en outre, tout en rappelant l’importance des recommandations énoncées ci-dessus, de noter que les mesures de sécurité prises par les autorités mauritaniennes sont de nature à permettre, dans des conditions satisfaisantes, le bon déroulement des missions de coopération et, en particulier, de l’activité des entreprises françaises en zone orange, notamment à Nouakchott. Il est cependant précisé que les déplacements dans ces zones doivent être limités au strict nécessaire et que le tourisme y est à proscrire. Il est également recommandé, lors de déplacements entre localités, d’éviter de sortir des axes principaux de circulation.

Entrée / Séjour

Visa

Les modalités d’entrée et de séjour en Mauritanie sont les suivantes:

  • Le visa d’entrée préalable est obligatoire pour les Français de passage et les personnes entrant pour la première fois en Mauritanie. Les visas sont délivrés par les autorités diplomatiques et consulaires mauritaniennes.
  • L’accès par voie terrestre au territoire mauritanien doit obligatoirement se faire par l’un des points de passage suivants : PK 55 Nouadhibou, Douera, Tmeimichatt (Dakhlet-Nouadhibou), Choum (Adrar), Chegatt, Zoueiratt (Guelb), F’Derick, Bir Mogrein, Ain Ben Tili (Tiris Zemour), Oualata, Fassala Nere, Bassiknou, Adel Bagrou, Bousteila, Djigueni (Hodh Ech Chargui), Gogui Zemal, Touil (Hodh El Gharbi), Tenaha, Hamod (Assaba), Ould Yenge, Ghabou Débarcadère, Gouraye Débarcadère, Wompou Débarcadère (Guidimakha), Wali, Sagne, Tifounde Cive, Kaedi Débarcadère (Gorgol), M’Bagne, Aere M’Bar, Boghe Débarcadère, Dar El Barka (Brakna), Tekane, Jidrel Mohguen, Bac de Rosso, Diama (Trarza). Dix nouveaux points de passage ont été créés : Touajil (au sud de F’Derick près de la frontière avec le sahara occidental), N’Beiket Lahwach (sud-est), Fereni et Melgue (sud à la frontière avec le Mali), ainsi que Nouma Niere, Djowol, Dioudi Dande Mayo Bababe, Lexeiba, Marsel et M’Boyo au sud à la frontière avec le Sénégal.

Tout voyageur entrant en Mauritanie sans se signaler à l’un de ces postes sera considéré en situation irrégulière.

  • Dans le Nord-Est du pays, la zone à l’Est du 10ème méridien jusqu’aux frontières avec le Sahara occidental, l’Algérie et le Mali au Nord du 18,3ème parallèle, à hauteur de Tichitt, a été placée sous le contrôle de l’armée. L’accès est soumis à une autorisation expresse de l’état-major des armées.

Le visa d’entrée ne peut en aucun cas être obtenu en Mauritanie.

  • Les personnes résidentes en Mauritanie (séjour de plus de trois mois) et munies d’une carte de séjour en cours de validité sont dispensées de visa pour leurs allées et venues, à conditions que leur séjour hors de Mauritanie ne dépasse pas six mois.
  • L’importation et la sortie de devises étrangères sont légalement soumises à déclaration, ce qui nécessite la conservation des factures de change et d’achat.
  • Toute entrée d’un véhicule est dorénavant soumise à la présentation d’un carnet de passage en douane. Ce document doit porter les logos de la Fédération internationale de l’automobile (F.I.A.) et de l’Alliance internationale du tourisme (A.L.T.), ainsi que les signatures et cachets de l’un de ces deux organismes. A défaut de ce titre, le dépôt d’une caution garantissant les droits et taxes réglementaires en cas de vente ou de cession du véhicule sera exigée par le bureau des douanes. Cette caution sera restituée au moment de la sortie effective du véhicule du territoire. Toute cession de véhicule est soumise à l’acquittement de droits de douane. Le quitus correspondant doit être présenté à la sortie de Mauritanie.

Sans avoir levé cette réglementation, dans la pratique, les autorités mauritaniennes autorisent l’entrée des véhicules sur leur territoire national, après les avoir inscrits sur les passeports des propriétaires. Ces véhicules, ou, en cas de cession, les quitus correspondant, devront être présentés à la sortie du territoire (pour les instructions concernant les convois humanitaires ou les transports de matériel se reporter à la fiche “Maroc”). En cas d’abandon du véhicule, il faut obligatoirement faire une déclaration au poste de police ou de gendarmerie le plus proche et garder un double de cette déclaration.

Sécurité

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Risque terroriste

La Mauritanie demeure une cible potentielle des éléments terroristes installés au Mali. La zone frontalière avec le Mali est particulièrement exposée, comme l’a montré, le 20 novembre 2012, l’enlèvement au Mali d’un ressortissant français qui venait de franchir la frontière mauritanienne.

Dans ce contexte et dans la mesure où les intérêts et les ressortissants français constituent des cibles privilégiées par AQMI, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones indiquées en rouge et de manière générale les consignes de vigilance et de prudence doivent impérativement être respectées.

L’attentat suicide perpétré contre l’ambassade de France le 8 août 2009 et l’enlèvement, en novembre 2009, sur la route Nouakchott-Nouadhibou de 3 Espagnols travaillant pour le compte d’une ONG puis, en décembre 2009, de 2 touristes italiens près de la frontière malienne et la tentative d’attentat déjouée contre l’ambassade de France en février 2011, conduisent à rappeler que des individus ou groupes liés à AQMI peuvent agir dans le pays en dépit des importantes mesures prises par les autorités mauritaniennes pour lutter contre le terrorisme.

Les voyageurs souhaitant se rendre en Mauritanie sont invités à s’informer des dernières évolutions de la situation locale avant de mettre au point leur projet de séjour ou de déplacement dans le pays, et doivent en informer systématiquement les services de l’Ambassade et les autorités locales une fois sur place.

Les autorités mauritaniennes ont édicté, depuis le 7 février et le 18 avril 2010, des règles prescrivant l’entrée sur le territoire par l’un des 45 points de passage autorisés et soumettant l’accès à une zone placée sous la responsabilité de l’armée, au Nord-Est du pays, à une autorisation expresse de l’état-major ou du gouverneur de la région (voir Entrée/séjour).

Par ailleurs, l’accès au Mali par la route depuis la Mauritanie doit se faire exclusivement par le territoire sénégalais. La frontière entre la Mauritanie et le Mali doit absolument être évitée. Il est en particulier fortement déconseillé d’emprunter les pistes et routes qui relient Ayoun El A trous à Nioro, de même qu’il est recommandé de ne pas emprunter l’axe Kankossa-Kayes.

Consignes générales

  • A l’arrivée à l’aéroport, il est vivement recommandé de se faire accueillir. Sinon, il convient de réserver à l’avance une voiture de location avec chauffeur ou de prendre un taxi agréé.
  • Les accès routiers à travers le désert à l’Est ou au Nord-Est de la Mauritanie sont formellement déconseillés.
  • Dans le cas d’un voyage d’affaires ou d’études, il convient de se déplacer accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux.
  • L’intensification du trafic routier et les conditions de circulation (cf. paragraphe Transports) conduisent à déconseiller formellement la conduite de nuit, cause d’accidents fréquents et tragiques.

Hébergement

Il est recommandé de séjourner dans les hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés. L’ambassade de France peut être consultée sur la sécurité des hôtels. S’agissant de la délinquance, les cambriolages se font plus fréquents en ville : il est recommandé aux résidents d’embaucher des gardiens pour surveiller leurs domiciles.

Déplacements

Il est rappelé que toutes les zones ci-dessous pour lesquelles sont formulés des conseils, sont déconseillées sauf raison impérative ou formellement déconseillées (cf. carte).

Il est conseillé d’éviter de prendre des habitudes dans les déplacements (varier les horaires et les itinéraires).

A Nouakchott, privilégier les sorties de jour et dans les quartiers du centre. Les plages situées aux abords immédiats de Nouakchott ont été le lieu de plusieurs agressions physiques, y compris en plein jour et à main armée. Ne pas rester seul ou en couple dans une zone isolée.

Dans les grandes villes de province, les mêmes conseils de prudence qu’à Nouakchott s’appliquent. Hors agglomération, les déplacements en groupe doivent être privilégiés et les déplacements de nuit doivent être proscrits.

Zouérate

La route d’accès à la zone de Zouérate demeurant en zone rouge, seule la voie aérienne doit être empruntée pour s’y rendre. La ville elle même de Zouérate, ainsi que le site de Fdérik, avec lequel elle forme une même agglomération économique, est considérée comme une zone « orange », où les entreprises françaises peuvent développer leurs activités en concertation étroite avec leurs employeurs ou clients locaux.

Sécurité de la circulation en zone saharienne :Pour toute sortie loin de la capitale, il est conseillé de se déplacer en convoi de deux véhicules au moins, d’en vérifier l’état au préalable, de prévoir une réserve d’eau, de vivres et de carburant, d’avoir informé ses proches de sa destination et, le cas échéant, d’être accompagné d’un guide. Les moyens de communications par satellite (valise Immarsat, téléphone de type Thuraya) peuvent être d’un grand secours. Les routes sont généralement en bon état. Le recouvrement par le sable, la visibilité à éclipse sur les routes franchissant des cordons dunaires, la divagation d’animaux, l’état des véhicules en circulation appellent cependant une vigilance particulière.

En raison de la recrudescence d’actes de délinquance sur la route qui relie le Sahara occidental à la Mauritanie, à hauteur de Nouadhibou, il est recommandé de respecter les directives qui vous seront transmises aux postes frontières par les autorités compétentes et de les respecter lors de la traversée de cette zone dangereuse. Sur la piste traversant le no-man’s land séparant le Sahara occidental de la Mauritanie, la circulation dans les deux sens est libre depuis le 1er janvier 2000, sous réserve d’accomplir les formalités de passage (de 8h à 18h00) : : les autorités mauritaniennes délivrent des visas au niveau de la frontière. Les abords de cette piste sont minés et il est impératif de ne pas s’en écarter. Toute la zone frontalière nord comporte des risques de mines. Seule la piste côtière vers Nouadhibou a été déminée.

Le quart Nord-Est du pays est une zone inhabitée et de transit, y compris pour les trafics illicites. Il est formellement déconseillé de s’y rendre. De surcroit, la plus grande partie de cette zone est placée sous la responsabilité de l’armée et une autorisation expresse de l’Etat major est requise pour y accéder.

Épreuves sportives

L’organisation d’épreuves sportives, impliquant un déplacement sur le territoire mauritanien dans des zones non sécurisées, est déconseillée.

Les organisateurs de rallyes aériens devront prendre en compte les risques liés à un environnement naturel hostile (vents de sable fréquents, variations thermiques fortes, terrain fait de dunes et de reliefs) et le fait que les moyens techniques de guidage, d’atterrissage et d’assistance sont limités. Il y a lieu de se rapprocher de l’Asecna (Tel : [222] 45.25.38.38 – [222] 45.25.28.47) pour les consignes, plans de vols et transits au dessus du territoire mauritanien.

Les rallyes terrestres, motorisés ou à pied sont déconseillés.

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Transports

Infrastructure routière

L’état des routes est généralement bon.

Les 60 derniers kilomètres du tronçon Nouakchott-Boutilimit, qui traversent un long relief dunaire, se caractérisent par une visibilité à éclipse et une bande bitumée très étroite. Beaucoup de conducteurs ignorent le code de la route et le trafic de marchandise est intense. L’état des véhicules est généralement vétuste (défaillance des feux de signalisation). Les accidents sont quotidiens et d’autant plus meurtriers qu’il n’existe pas de dispositif public de secours.

Il faut faire attention au sable débordant sur la route (qui peut contraindre à quitter les couloirs de circulation), aux animaux, ainsi qu’aux taxis-brousse, souvent cause d’accidents. Pour toutes ces raisons, il est formellement déconseillé de circuler de nuit, période pendant laquelle se produit la majorité des accidents mortels.

Les voyageurs sont invités à se reporter à la rubrique “Conseils généraux de sécurité “au paragraphe portant sur la route entre Nouadhibou et Nouakchott (chapitre intitulé “Sécurité de la circulation en zone saharienne”).

Pour toute sortie dans le désert, se déplacer de préférence à deux véhicules, vérifier l’état du véhicule, prévoir une bonne réserve d’eau, de vivres, et de carburant, être accompagné d’un bon guide, ne pas s’aventurer seul et informer sa famille ou ses amis de son itinéraire.

En cas d’accident prévenir la police pour établir le constat (s’il y a blessure ou mort d’homme, les responsables de l’accident sont gardés à vue jusqu’à la détermination par la justice des responsabilités). La souscription d’une assurance est obligatoire à l’entrée en Mauritanie. Lors d’un accident, il convient de s’assurer que le représentant de la compagnie d’assurance est présent.

La location d’un véhicule se fait normalement avec un chauffeur. En cas de panne, d’incident ou d’accident, celui-ci et la compagnie de location sont entièrement responsables. La pratique veut qu’en cas de location sans chauffeur, cette responsabilité rejaillisse sur le locataire.

Réseau ferroviaire

Le train de la SNIM, dans le Nord, qui transporte le minerai de Zouerate à Nouadhibou, accepte à son bord les voitures et les passagers.

Santé

Les voyageurs vers les zones frontalières avec le Sénégal voudront bien se référer à lafiche Conseils aux voyageurs relative au Sénégal, rubrique “Santé”.

Le climat en Mauritanie est particulièrement éprouvant à certaines périodes de l’année.
Il est vivement conseillé aux personnes qui envisagent de se rendre en Mauritanie, notamment pour des randonnées dans le désert, de ne le faire qu’après consultation médicale, notamment pour les personnes âgées ou ayant des pathologies cardiovasculaires. Il leur est vivement conseillé de souscrire une assurance rapatriement auprès de leur agence de voyage.
En cas d’accident grave, cette couverture s’avère indispensable pour permettre la mise en œuvre rapide des procédures d’évacuation vers une unité de soin susceptible d’intervenir efficacement.
Seules Nouakchott et Nouadhibou disposent d’une infrastructure et d’un personnel sanitaire en mesure de faire face à la plupart des urgences.
La rareté des liaisons terrestres bitumées entre les régions et Nouakchott fait des rapatriements locaux des opérations risquées.

La Mauritanie n’est pas exempte de rage. Des chiens errants sont fréquemment signalés dans la capitale et sur la plage. Il est conseillé de ne pas s’en approcher.

Il est suspecté des cas de méningite sporadiques. Quant à l’hépatite A et la typhoïde, elles sont endémiques. Il est en conséquence conseillé aux voyageurs de se munir des vaccinations appropriées.

Les conditions climatiques qui prévalent actuellement en Mauritanie, notamment le long du fleuve Sénégal, et dans les zones encore humides, sont favorables à la pullulation des moustiques, agents vecteurs du paludisme et de certaines viroses graves. Lors de séjours dans les régions concernées, il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de ces insectes, notamment par l’usage de moustiquaires, de répulsifs, d’insecticides et le port de vêtements couvrants entre le coucher et le lever du soleil.

De plus, la zoonose de la fièvre de la Vallée du Rift a été identifiée dans le sud mauritanien et peut se transmettre à l’homme par contact. La forte contamination du cheptel et des conditions éco-climatiques favorables à une extension de la maladie invitent à la plus extrême vigilance.

Paludisme

Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.

Numéros utiles

A NOUAKCHOTT

  • Centre Hospitalier National : +222 45.25.21.35
  • Hôpital Militaire : +222 45.25.70.15

A NOUADHIBOU

  • Centro Asistencial del Instituto Social de la Marina : +222 45.245.183
  • Consule honoraire de France – Tél./fax : + 222 45.74.58.71

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Législation locale

L’importation, la vente et la consommation d’alcool sont interdites en Mauritanie.

Les photos de bâtiments publics ou religieux ainsi que d’agents publics exposent leurs auteurs à des poursuites.

Divers

Il est recommandé de se munir d’espèces ou de travellers chèques. Les cartes visa et les chèques ne sont pas acceptés et il n’existe pas de distributeurs de billets.

Climat désertique chaud et sec.

Représentations françaises

Rue Ahmed ould Hamed – Quartier de Tevragh-Zeina BP 231 Nouakchott

+222 45 29 96 99

ambafrance.nouakchott-amba@diplomatie.gouv.fr

http://www.ambafrance-mr.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

5, rue de Montévidéo 75116 Paris

01.45.04.88.54

ambassade.mauritanie@wanadoo.fr

Contacts utiles

  • Ambassade de France à Nouakchott

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Mozambique*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

Dernière minute

Travaux sur la route entre Maputo et Ressano Garcia (route nationale 4)

Des travaux ont commencé pour refaire cette route très fréquentée, notamment par des poids lourds. La chaussée est actuellement dégradée dans le sens Ressano Garcia-Maputo (nombreux trous), sur les 40 derniers km du parcours. Il est conseillé de ne pas dépasser 80 km/h sur cette partie de la route et de faire attention aux impacts de pierres projetées par les autres véhicules.

Entrée / Séjour

Passeport

Le passeport doit être valide 3 mois au-delà de la date de fin de séjour.

Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges.

Visa

Le visa est obligatoire pour tout type de passeport (même diplomatique ou de service) et doit être demandé auprès de la représentation diplomatique ou consulaire mozambicaine compétente pour votre pays de résidence. En France, il convient de s’adresser à l’ambassade du Mozambique à Paris (82 rue Laugier – 75017 Paris – Tél. 01 47 64 91 32).

L’obtention d’un visa à la frontière mozambicaine (y compris dans l’un des aéroports internationaux du pays) reste toutefois possible, mais elle n’est pas garantie et elle reste en principe réservée aux ressortissants de pays sur le territoire desquels il n’existe pas de représentation diplomatique ou consulaire mozambicaine. Le visa est alors limité à une seule entrée pour une période de 30 jours maximum. Son coût est de 2085 meticais (environ 60 euros).

Si le visa doit expirer pendant le séjour, il conviendra de le faire proroger dans le consulat mozambicain le plus proche (Mbabane au Swaziland ou Nelspruit en Afrique du Sud), sous peine d’une amende de 50 dollars américains par jour de séjour irrégulier.

L’obtention de visas aux frontières nord (Tanzanie et Malawi) et ouest (Zambie et Zimbabwe) du pays étant souvent très problématique, cette ambassade recommande vivement aux voyageurs de se munir d’un visa auprès des représentations mozambicaines dans les pays concernés avant de se présenter à ces frontières.

Sécurité

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Délinquance de droit commun

Les agressions et les vols à main armée (objets personnels, véhicules, car-jacking, cambriolage de logements) de jour comme de nuit, sont assez courants à Maputo et à Matola, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année.

Il est recommandé de :

  • limiter les déplacements en ville à pied la nuit, y compris dans les quartiers résidentiels ;
  • redoubler de prudence lors des déplacements à pied dans les zones suivantes de la capitale : Avenida Marginal (front de mer), Avenida Friedrich Engels et quartier portuaire de la Baixa (notamment abords du Jardim Tunduru) ;
  • ne pas porter d’objets de valeur (appareils photos, caméras etc…), en particulier dans les lieux publics (marchés, plages, restaurants, etc.);
  • circuler avec les portières verrouillées et les vitres fermées ;
  • éviter les déplacements en véhicule la nuit en dehors des agglomérations ou dans des lieux isolés en ville.
  • ne pas se promener seul la nuit sur les plages.

Ces conseils de prudence valent aussi pour les autres villes du pays, même si la criminalité y est en général bien moins développée qu’à Maputo.

La pratique des enlèvements contre rançons existe au Mozambique, notamment à Maputo. A ce stade, les étrangers résidant au Mozambique n’ont pas été particulièrement visés, mais le risque d’être victime de ce type de crime ne peut pas être considéré comme nul. Il est recommandé aux Français vivant ou de passage au Mozambique de signaler à l’ambassade de France toute menace dont eux ou leurs proches feraient l’objet (appels anonymes, SMS, courriels). En cas de menace avérée ou considérée comme sérieuse, des mesures de précaution (variation des itinéraires, renforcement de sa protection personnelle, communication de tout déplacement à des proches, éventuellement mise à l’abri de la famille dans un autre pays) doivent être prises.

Attaques par des hommes armés dans la province de Sofala

La province de Sofala connaît des tensions depuis le mois de juin 2013, en raison d’accrochages violents entre des partisans de la RENAMO, le principal parti d’opposition (et ancien mouvement de guérilla), et les forces de l’ordre. Il est déconseillé, sauf raison impérative, de se rendre dans cette province par la route et d’y circuler en voiture. Les incidents sont les plus fréquents sur la route nationale 1, dans les districts de Machanga et Chibabava. La ville de Beira, où les voyageurs peuvent se rendre en avion, n’est en revanche pas déconseillée.

Sites minés

Le Mozambique a fait partie des pays les plus minés au monde, en raison de la guerre civile qui s’y est déroulée de 1977 à 1992. Le déminage a cependant beaucoup progressé ces dernières années. Les sites minés font l’objet d’une signalisation et il convient d’être vigilant lors de déplacements en province en dehors des routes et des zones urbaines.

Piraterie maritime

Les attaques de pirates sont un phénomène rare au Mozambique. En décembre 2010, de premières attaques ont été perpétrées par des pirates somaliens dans les eaux mozambicaines, au sud du Canal du Mozambique (sur une portion de côte entre Vilankulo et Beira), mais les incidents sont restés peu nombreux depuis. Les voiliers sont particulièrement vulnérables face à ces attaques. Dans plusieurs cas, celles-ci ont réussies et débouchées sur des prises d’otages. Ces actions sont le fait de pirates majoritairement venus des côtes somaliennes, qui ont étendu leur activité depuis la fin de l’année 2008 au Sud vers le canal du Mozambique et à l’Ouest vers la Zone Économique Exclusive des Seychelles. Les procédures adoptées par les pirates ont récemment évolué. Ils utilisent désormais des bateaux plus endurants et robustes qui, une fois au large, déploient des petites vedettes rapides et fortement armées. La violence et la brutalité des attaques sont de plus en plus marquées.

Il est recommandé à tous les bateaux de se conformer aux “Best Management Practices” et de s’enregistrer auprès du centre pour la sécurité maritime (corne de l’Afrique) d’EUNAVFOR (www.mschoa.org).

Les côtes tanzanienne et kényane, les zones maritimes situées à plus de deux cents milles des Comores et le canal du Mozambique sont dorénavant à portée des groupes de pirates cherchant à intercepter le trafic maritime régional à destination ou en provenance notamment de Dar es Salam et de Mombasa. Il est donc formellement déconseillé de naviguer le long des côtes somaliennes et il est recommandé d’observer la plus grande prudence dans tout le nord-ouest de l’océan Indien, au large de la Corne de l’Afrique, dans le détroit de Bab el Mandeb, dans le Golfe d’Aden et vers le Sud le long des côtes du Kenya et de la Tanzanie, comme au large des côtes entre ces deux pays et l’archipel des Seychelles ainsi que le long des côtes du Nord du Mozambique (province de Cabo Delgado).

Voir également la fiche thématiquePiraterie maritimede ce site.

Baignade en mer

La baignade n’est en général pas surveillée au Mozambique, alors qu’elle est souvent dangereuse (courants forts, absence de sauveteurs). Il est conseillé aux baigneurs de rester le plus près possible des côtes. Des attaques de requins se produisent exceptionnellement.

Intempéries

Des risques de cyclones et de tempêtes tropicales existent sur la côte, de décembre à mars. Pendant cette période, les inondations sont fréquentes surtout dans les provinces de Tete et de Sofala, en particulier dans la vallée du Zambèze.

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Transport

Infrastructure routière

La route nationale 1, qui longe la côte est goudronnée et, dans l’ensemble, en état satisfaisant. La route nationale entre Beira et la frontière avec le Zimbabwe est en mauvais état entre Beira et Inchope (croisement avec la route nationale 1). Ces deux routes sont cependant déconseillées dans la province de Beira (cf rubrique sécurité).

Les liaisons sont bonnes avec l’Afrique du Sud (Nationale 4, poste frontière de Ressano Garcia) et le Swaziland (postes frontières de Namaacha et Goba). Le poste frontière de Kosi Bay (frontière avec l’Afrique du Sud / Kwazulu Natal) est praticable uniquement, côté mozambicain, par des 4×4. Le risque d’ensablement reste élevé même pour ce type de véhicule sur une grande partie de la piste qui mène de Kosi Bay à Maputo.

Le reste du réseau routier (vaste) est surtout constitué de pistes, praticables seulement en véhicules 4X4 à la saison des pluies (janvier-mars). Les postes de carburants peuvent être parfois très espacés. La signalisation routière est pratiquement inexistante en dehors des agglomérations.

Les accidents de la circulation, dus à l’imprudence des conducteurs, au manque d’entretien de certains véhicules ou la traversée d’animaux domestiques, sont nombreux. Des trous importants sont susceptibles de se former sur l’asphalte des routes après de fortes pluies. Les conducteurs doivent être particulièrement attentifs à tout dépassement : il n’est pas rare que des automobilistes dépassant de derrière s’attendent à voir les autres automobilistes se décaler à gauche sur la bande d’arrêt d’urgence pour les laisser passer (idem pour ceux arrivant d’en face). Contrôlez régulièrement la pression des pneus et les niveaux d’huile et d’eau.

La présence de nombreux camions non bâchés transportant des matériaux de construction entraîne un risque important d’impact ou de fissure sur le pare-brise des véhicules. Il est conseillé de garder ses distances par rapport aux poids lourds et autres véhicules, en particulier sur les routes jonchées de petites pierres ou en travaux.

Les conducteurs doivent respecter scrupuleusement les limites de vitesse (60 km/h en agglomération, 120 km/h sur les routes nationales), car les radars et les contrôles de police sont nombreux. Ils doivent disposer d’un permis de conduire international en cours de validité et si possible, pour ceux qui s’établissent dans le pays pour un long séjour, d’un permis mozambicain. Chaque véhicule doit disposer de 2 triangles de signalisation et d’un gilet fluorescent (la police en contrôle régulièrement la présence et verbalise les infractions).

Les étrangers doivent avoir sur eux les originaux de leurs documents d’identité (passeport ou titre de séjour, permis de conduire). Des copies ne suffisent généralement pas et l’absence de documents originaux lors d’un contrôle d’identité peut avoir pour conséquence une incarcération préventive.

Une assurance au tiers est obligatoire. Elle peut être contractée aux frontières pour la durée du séjour.

La pratique du vélo sur les routes du Mozambique est fortement déconseillée.

Réseau ferroviaire

Les déplacements en train sont très lents et inconfortables, y compris sur la ligne Johannesburg–Maputo (600 kms en 14 heures).

Transport aérien

Liaisons intérieures: toutes les compagnies mozambicaines sont inscrites sur laliste noire européenne. L’utilisation des vols opérés par ces compagnies se fait aux risques du voyageur.

Liaisons internationales: il n’y a pas de vols directs entre la France et le Mozambique, y compris depuis Mayotte ou la Réunion. La compagnie Air France assure des vols entre Paris et Johannesburg et la compagnie South African Airways des vols entre Johannesburg et Maputo.

Santé

Avant le départ

Consulter votre médecin, éventuellement votre dentiste, et contracter uneassurance.

Vaccinations recommandées

Fièvre jaune, tétanos, poliomyélite, BCG, typhoïde, diphtérie, hépatite A et B, antiméningocoque A et C, rage.

Les voyageurs doivent être munis de leur carnet de vaccinations à jour. A défaut ils risquent de se faire vacciner de manière préventive à la frontière contre la fièvre jaune (notamment à l’aéroport).

Paludisme

Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

VIH-Sida

Forte prévalence du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage (voir liste des numéros utiles ci-après).

Choléra

Dans les banlieues et les régions les plus défavorisées avec des poussées cycliques en particulier dans la province de Sofala (Beira). Il est donc conseillé de boire exclusivement des boissons en bouteille ou préalablement bouillies, d’éviter les restaurants à l’hygiène douteuse et les crudités.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Fièvre jaune

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour toute personne ayant transité ou séjourné dans l’un des 42 pays suivants: Angola, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Colombie, Côte d’Ivoire, Equateur, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guyana, Guinée Conakry, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Panama, Pérou, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Sao Tome et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Suriname, Tanzanie, Tchad, Togo, Trinité-et-Tobago et Venezuela.

Rage

Une vaccination contre la rage est fortement recommandée, en raison de la présence de nombreux animaux sauvages dans le pays, surtout pour les voyageurs souhaitant visiter les réserves naturelles.

Quelques règles simples à respecter

  • Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire comme la bilharziose). Par ailleurs, il est vivement recommandé de ne pas se baigner dans les fleuves et lacs du Mozambique (présence fréquente de crocodiles et d’hippopotames).
  • Ne pas caresser les animaux que vous rencontrez.
  • Emporter les médicaments nécessaires.
  • Emporter de quoi se protéger la peau et les yeux car les brûlures dues au soleil sont fréquentes.

Etablissements hospitaliers

Les infrastructures de santé du pays sont très pauvres, surtout en province, et les médecins sont peu nombreux. Toute intervention médicale sérieuse doit si possible être réalisée à l’étranger (l’Afrique du Sud est la destination conseillable la plus proche).

Quelques coordonnées

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes

Les Mozambicains sont accueillants et ouverts, pourvu qu’on les respecte. Aussi, une tenue correcte est de rigueur en toute circonstance et notamment sur les plages où les mini-tenues de bain sont à proscrire.

Législation locale

L’usage et la vente de stupéfiants, drogues dites douces incluses, sont interdits et sévèrement punis par la loi.

La vente de boissons alcoolisées est interdite aux mineurs de moins de 18 ans.

Climat

Dans le nord, climat subtropical. Dans le sud, climat de type méditerranéen. Eté austral chaud et pluvieux de décembre à mars.

Représentations françaises

Avenida Julius Nyerere – BP 47812361Maputo

+258 (21) 48 46 00

admin-francais.maputo-amba@diplomatie.gouv.frTél (permanence consulaire 24h/24h) :

+258 823 070 020

http://www.ambafrance-mz.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

82, rue Laugier 75017 Paris

01.47.64.91.32

embamocparis@wanadoo.fr

Contacts utiles

  • Ambassade de France
    • Adresse : Av Julius Nyerere – Maputo
    • Tél : +258 2148 4600
    • Tél (permanence consulaire 24h/24h) : +258 823 070 020
    • Site Internet : www.ambafrance-mz.org
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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Namibie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

L’essentiel

Capitale

Windhoek

Langue

Anglais (la langue officielle), idiomes bantous, dialectes khoisan, afrikaans, allemand

Devise

Le dollar namibien (NAD)

Décalage horaire

GMT + 2h d’octobre à avril (heure d’été), GMT + 1h en hiver.

Electricité

Courant alternatif 220V, prises indifféremment à deux ou trois fiches. Vous trouverez des adaptateurs sur place.

Téléphone

+ 264

 

Introduction

Bienvenue en Namibie… Nichée entre le Kalahari et les eaux froides de l’Atlantique sud, la Namibie, après avoir été une colonie allemande jusqu’en 1920, puis une province de l’Afrique du Sud, malgré l’opposition des Nations unies, a acquis, en mars 1990, un statut d’Etat indépendant. Dans le domaine touristique, c’est une “terre promise” au potentiel quasi illimité. Forte d’un patrimoine naturel spectaculaire, elle abrite également une impressionnante mosaïque culturelle : Herero, Khoi-Khoi, San, Kavango, Ovambo, Afrikaners, Allemands… cohabitent sur son territoire.

Elle offre des merveilles inégalées : randonnées dans le bush réputées dans toute l’Afrique australe, côtes tourmentées, grands espaces lunaires, désert du Namib aux dunes d’un rouge ardent, peintures rupestres mystérieuses, faune et flore insolites… Et puis, dans quel autre pays au monde est-il possible de contempler des flamants survolant le désert tout en dégustant une sachertorte ?

Si vous avez choisi cette destination pour votre prochain voyage, nous vous donnons toutes les clés pour préparer la visite : transports, safaris, hébergement, itinéraires, incontournables…
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/namibie#6LRa7RxoGlKIFZ4l.99

 

Dernière minute

Choléra

Les autorités de la région de Khomas ont signalé le 13 février 2014 le décès à Windhoek d’un homme atteint du choléra. Il s’agit du troisième cas de choléra signalé dans la région de Khomas (région de Windhoek) en quelques semaines.

Il convient de faire preuve d’une vigilance sanitaire accrue :

  • se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
  • consommer de l’eau minérale en bouteille scellée (ou bouillie),
  • peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
  • éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
  • éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin rapidement.

Entrée / Séjour

Passeport

La validité du passeport doit être d’au moins 6 mois à compter de la date de fin de séjour en Namibie. Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges (davantage si d’autres pays de la zone sont visités).

Visa

Court séjour

Le visa n’est pas obligatoire pour les ressortissants français. Les titulaires d’un passeport français bénéficient de permis de séjour touristiques d’une durée maximale de 90 jours, délivrés gratuitement à l’arrivée notamment aux contrôles de l’immigration à l’aéroport de Windhoek. Après l’arrivée, il convient de s’assurer de la durée du visa délivré, afin de ne pas connaître de mésaventure à la sortie.

Tout voyageur quittant le pays après la date d’expiration de son visa, encourt arrestation et détention puis comparution devant un juge et paiement d’une forte amende.

Pour toute prolongation de séjour (pour raisons de santé ou autres), il est nécessaire, avant l’expiration du visa, de contacter le Ministry of Home Affairs and Immigration, situé à l’angle Independence Avenue / Kasino Street à Windhoek.

Long séjour

Le séjour et le travail sont réglementés et très contrôlés en Namibie. Toute infraction à cet égard est passible de peines de prison et d’amendes. Même un stagiaire non rémunéré doit obtenir avant son arrivée un visa de travail (work visa valable au maximum 3 mois).

Pour en savoir plus sur les différents visas et permis de résidence et de travail en Namibie :http://www.ambafrance-na.org/spip.p…

Certificat de vaccination antiamarile

Une attestation de vaccination antiamarile – de préférence un certificat international – est exigée pour les personnes arrivant d’un pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter :

  • la liste des exigences par pays sur le site de l’OMS,
  • le site de l’Institut Pasteur: la fiche NAMIBIE comporte un lien vers une carte des pays qui présentent un risque de transmission de la fièvre jaune.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

La Namibie, qui jouit d’une situation politique relativement stable et possède des infrastructures de bon, voire d’excellent niveau dans certains domaines, n’est toutefois pas exempte de risques spécifiques, du fait notamment qu’y sévit une petite délinquance (cf. infra), en raison également des particularités du réseau routier (cf. rubrique Transports) et de risques sanitaires signalés à la rubrique Santé. Une vigilance renforcée est donc de mise dans les situations d’exposition à ces risques.

A Windhoek et dans les autres villes du pays, les conditions de sécurité connaissent une dégradation continue et nécessitent une vigilance accrue depuis quelques années. Même si l’ensemble du territoire namibien ne présente pas de problèmes de sécurité comparables avec ceux de l’Afrique du Sud, l’atmosphère a priori paisible de la capitale et de Swakopmund (sur la côte) peut être trompeuse : les vols parfois avec agression physique de jour comme de nuit sont assez courants dans les grandes villes (particulièrement lors des retraits d’argent aux distributeurs), surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. Des fraudes à la carte bancaire sont régulières.

Il est recommandé de :

  • ne pas laisser ses effets personnels ou bagages sans surveillance ou visibles dans un véhicule
  • ne pas porter d’objets de valeur, en particulier dans les lieux publics
  • ne pas se déplacer avec tous ses papiers d’identité sur soi : utiliser des photocopies et déposer les documents d’identité dans un coffre sécurisé
  • circuler avec les portières verrouillées et les vitres fermées
  • ne pas prendre d’auto-stoppeur
  • se déplacer en ville (notamment à Windhoek et à Swakopmund) de préférence en voiture de location ou par le moyen de taxis recommandés par des professionnels du tourisme car beaucoup d’agressions sont le fait de taxis indélicats à la conduite déjà hasardeuse.
  • ne jamais se rendre dans les townships sans être accompagné de personnes de confiance connaissant les lieux
  • limiter les déplacements à pied la nuit

Zones réglementées

L’accès à certaines zones est réglementé. C’est le cas de la « Diamond Restricted Area » ou « Speergebiet » dans l’extrême sud-ouest du pays entre Lüderitz et Oranjemund (l’accès à Lüderitz est libre) ou de certaines parties de parcs naturels, pour lesquels un permis doit être sollicité au préalable.

La frontière avec l’Angola est à plusieurs endroits matérialisée par une simple clôture de barbelés peu élevée et n’est parfois pas matérialisée du tout. Transgresser la frontière, ne serait-ce que de quelques mètres, est passible d’une amende et/ou de peine d’emprisonnement.

namibie-grande-carte

Transports

Réseau routier

Pour conduire en Namibie, un touriste doit être muni d’un permis de conduire international ou d’un permis de conduire français accompagné de sa traduction officielle en anglais. La conduite est à gauche. Certains carrefours comportent quatre panneaux STOP ou quatre feux maintenus tous clignotants : après l’arrêt, la priorité revient au véhicule qui s’est présenté le premier à l’intersection, puis par ordre d’arrivée.

Le port de la ceinture est obligatoire et doit être systématique.

Aucune alcoolémie n’est tolérée au volant. En cas d’infraction, une nuit en garde à vue est généralement appliquée.

Le réseau routier est, pour une bonne part, et en particulier dans les zones désertiques proches des sites touristiques, constitué de ’’gravel roads’’ (ou pistes principales). Malgré l’aspect linéaire et bien entretenu de ces routes, il convient de ne pas excéder la vitesse de 80 km/h : tenue de route irrégulière, conditions climatiques, modifications du terrain, brusques montées des eaux dans des lits de rivière auparavant asséchés…
Eclatement de pneus (avec perte de contrôle du véhicule) et impact de pare-brise sont très fréquents. L’utilisation de véhicules 4×4 avec feux de croisement allumés est recommandée dès que l’on doit quitter les routes goudronnées, le passage en mode quatre roues motrices étant nécessaire pour le franchissement d’obstacles et sur les parties de piste sablonneuses.

Les accidents de la circulation, dus à l’imprudence des conducteurs ou au terrain défavorable, sont très nombreux, et parfois mortels. Alors que le taux de possession d’un véhicule est inférieur à celui de France, 491 personnes sont décédées sur les routes en 2011 en Namibie. Rapporté à la taille de la population française, ce chiffre représenterait environ 16 000 décès (pour mémoire, le taux français était en 2011 de 3970, un chiffre déjà élevé).

Il est fortement déconseillé de conduire la nuit, en raison de la présence d’animaux, parfois de grosse taille, errant sur la route, attirés et éblouis par la lueur des phares.

Conseils pratiques :

  • Certaines zones désertiques restent très peu fréquentées et ne sont pas couvertes par le réseau de communication mobile : en cas d’incident mécanique ou d’accident, il est indispensable de prévoir des réserves d’eau (2 litres par personne), de nourriture, une trousse de premiers soins ainsi que des réserves de carburant et une seconde roue de secours. En dehors des axes principaux, il est opportun d’organiser ses déplacements à deux véhicules, de s’équiper d’un téléphone satellitaire et de décrire son itinéraire (à un tiers – proche, agence de voyage, ambassade). Les postes de carburant sont par ailleurs parfois espacés de plusieurs centaines de kilomètres.
  • Lors d’une location de voiture, il est fortement conseillé de souscrire à toutes les options (pneus, vitres). Certains loueurs de véhicule ont installé un système de « tracking » pour vérifier la vitesse de conduite : en cas de non respect des limitations de vitesse, l’assurance souscrite ne couvre plus les éventuels dommages
  • En l’absence de paiement, les agences peuvent obtenir l’émission d’un mandat d’arrêt (avec incarcération) pour empêcher l’assuré de quitter le pays.

Réseau ferroviaire

Le réseau ferroviaire, peu développé, sert surtout au transport de marchandises.

Transport aérien

Il n’y a pas de vol direct entre la France et la Namibie. La compagnie Air France assure des vols entre Paris et Johannesbourg et la compagnie Air Namibia entre Francfort et Windhoek. La compagnie Air Namibia assure quelques vols intérieurs.

Pour plus d’informations : www.airnamibia.com.na

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin traitant (éventuellement votre dentiste) et vérifiez auprès de votre organisme d’assurance et du tour opérateur si vous disposez d’une assurance rapatriement à l’étranger, d’un niveau de couverture des frais médicaux pour un montant élevé, et de l’option de prise en charge des recherches de victimes (randonneur égaré en zone isolée par exemple)

Situation générale

La situation sanitaire de la Namibie est globalement satisfaisante : les installations médicales sont nombreuses (à Windhoek en particulier) et les médecins généralement bien formés et compétents. Un système de pharmacies de garde existe dans les villes les plus importantes.

Paludisme

Le pays jouit d’un climat relativement sain et échappe au paludisme sur la majeure partie de son territoire à l’exception du nord et du nord-est de la Namibie, zone plus humide. Le risque, moindre pendant la période sèche, plus fort à la saison des pluies, concerne les provinces Kavongo, Caprivi, Omusati, Oshana (est de l’Ovamboland), Ohangwena, Oshikoto (au nord de la cuvette d’Etosha) ainsi que les parties nord-est de l’Otjozondjupa et de l’Omaheke.

Prévention : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pendant une durée variable selon le produit utilisé.

Maladies endémiques

Résurgences de maladies infectieuses dans les zones les plus peuplées et les plus insalubres (townships, Nord du pays) telles que la tuberculose, la poliomyélite, voire le choléra.

Vaccinations

Diphtérie-tétanos-poliomyélite recommandé.
Autres vaccinations conseillées (selon la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
Envisager un vaccin antirabique, notamment pour les enfants, en cas de séjour prolongé dans le Nord du pays (régions de Kunene, Omusati, Oshana, Ohangwena, Oshikoto, Kavango et Caprivi). En cas de morsure suspecte par des chiens ou des chacals, des injections antirabiques doivent être administrées dans les plus brefs délais : les doses sont généralement disponibles dans les hôpitaux de la capitale, Windhoek, ou sur la côte, à Swakopmund.

VIH-Sida

Taux de prévalence du sida autour de 20 %. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage. Il est indispensable, en cas d’agression sexuelle, de consulter un médecin et de porter plainte.

Hospitalisation

Le coût moyen d’une consultation médicale est d’environ 300 dollars namibiens. Avant toute admission, la direction de l’hôpital s’assurera de la solvabilité du patient et exigera si nécessaire un versement préalable de plusieurs milliers d’euros. Il est indispensable de pouvoir contacter immédiatement son assurance rapatriement afin qu’elle effectue si nécessaire un versement en urgence à l’hôpital. Pour toute opération, chaque intervenant (chirurgien, anesthésiste…) possède sa propre facturation.

Numéros utiles

Médecins:

  • Médecin agréé par l’Ambassade de France en Namibie : Dr. Ernu De Villiers – Tel : +264 (0)61 402 807 ou +264 (0) 61 402 809.
  • Médecin généraliste de garde au ’’GP Care center’’ au centre Paramount d’Eros +264 (0) 61 287 11 03 /04.

Ambulances et avions médicalisés privés d’urgence pour tout le pays :

  • INTERNATIONAL SOS : Tel : +264 (0) 61 230 505 , +264 (0) 8 17 07 ou + 264 (0) 8 19 11 – Fax : +264 (0) 61 231 254 ou +264 (0) 61 248 113
  • E-MED RESCUE : Tel: +264 (0) 61 299 99 24, +264 (0) 61 30 59 24 ou + 264 (0) 8 19 24 – Fax : +264 (0) 61 411 611

Hôpitaux :

  • à Windhoek :
    Medi Clinic Urgences : +264 61222687
    Roman Catholic Hospital : +264 612702911 – Urgences : +264 612702006
    Rhino Park Private Hospital : +264 61375000
  • à Walvis Bay :
    Welwitschia Hospital: +264 64218911 / Fax : +264 64218946
    Ambulance: St Gabriel +264 64209955
  • à Swakopmund :
    Cottage Medi-Clinic : +264 64412200
  • à Otjiwarongo :
    Medi-clinic : +264 67303734 / 5

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes

Une tenue correcte est de rigueur en toute circonstance et les tenues ou comportements ostentatoires sont à proscrire.

Il convient par ailleurs de ne pas photographier les personnes sans avoir obtenu leur consentement au préalable. Il est déconseillé de photographier les sites stratégiques ou considérés comme tels (installations et équipements militaires, bâtiments officiels sécurisés) au risque de se voir confisquer films et caméras, voire de faire l’objet de poursuites.

Législation locale

La détention et la consommation de stupéfiants sont sévèrement réprimées par la loi, en particulier par des peines de prison.

La police namibienne procède à des contrôles radars et d’alcoolémie. Aucune alcoolémie n’est tolérée au volant. En cas d’infraction, une nuit en garde à vue est généralement appliquée.

Moyens de paiement

Les dollars namibiens ne sont généralement pas échangeables en France : il est conseillé de les épuiser ou les changer en euros avant le départ. En revanche, le rand sud africain a cours légal en Namibie, au même titre que le dollar namibien, et peut être échangé au retour en France.

Un bon réseau de distributeurs bancaires et de bureau de change existe en Namibie. Toutefois, les fraudes à la carte bancaire sont très nombreuses : il convient de rester vigilant lors des paiements et retraits et de ne pas quitter sa carte des yeux lors des diverses opérations.

Climat

Le climat du plateau central, plutôt modéré l’hiver (juin-août) avec cependant des nuits froides, se caractérise par des étés relativement humides et chauds durant la journée. A Windhoek, les températures sont comprises entre 6 ° et 25 ° l’hiver (juin-août) et entre 17 ° et 40 ° l’été (décembre-février).

De ce climat tranché, découlent quelques désagréments :

  • L’hiver, l’amplitude thermique est très forte au coucher du soleil (entre 15 ° et 20 °), il est recommandé de prévoir à portée de main un lainage.
  • Entre juin et la mi-août, les gelées nocturnes sont fréquentes surtout en altitude et les radiateurs électriques sont parfois inopérants du fait de possibles coupures d’électricité.
  • L’air très sec de mai à novembre, et la présence de poussière de mica peuvent générer des problèmes ORL en fonction des sensibilités (sinusites chroniques). L’utilisation quotidienne d’humidificateurs électriques et de crème hydratante permet de réduire ces effets et les irritations de la peau.
  • Les premières pluies (mi-octobre et début janvier) sont régulièrement accompagnées d’épidémies de gastro-entérites souvent sévères, qui induisent un risque de déshydratation chez les plus faibles (enfants, personnes âgées). Il est recommandé de boire beaucoup d’eau minérale en bouteille, d’éviter les glaçons, de bien nettoyer les fruits et légumes, et surtout de se laver fréquemment les mains.
  • Ambassade de France en Namibie

Représentations françaises

1, Goethe Street PO Box 204849000 Windhoek

+264 61 27 67 00

cad.windhoek-amba@diplomatie.gouv.fr Tél. d’urgence :

+264 81227585

http://ambafrance-na.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

80, avenue Foch 75016 Paris

01.44.17.32.65

info@embassyofnamibia.fr

http://www.embassyofnamibia.fr

Contacts utiles

City police of Windhoek : +264 612902239 / 2709/ 2799/ 3158

Numéro gratuit depuis un téléphone namibien : 302302

Urgences (sapeurs pompiers et ambulances) : +264 61211111 ou +264 612902830

MVA Fund (accident de la route) : +264 819682 (appel gratuit)

Sociétés de transport sanitaire EMed-Rescue (autres accidents) : +264 81924) ou International SOS : +264 81707)

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