Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour Djibouti*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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L’essentiel

Capitale

Djibouti

Langue

français et arabe (langues officielles), somali, afar

Devise

Le franc djiboutien (DJF)

Décalage horaire

GMT/UTC + 3h

Electricité

220/240 V

Téléphone+ 253

En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/djibouti#Bcdb2x4ElxbE0ryW.99

 

Brève

Entretien de Laurent Fabius avec Mahmoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de la république de Djibouti (1er juillet 2013)

À l’occasion de cet entretien, Laurent Fabius et Mahmoud Ali Youssouf évoqueront les enjeux de la relation bilatérale franco-djiboutienne ainsi que les principales questions politiques et de sécurité dans la Corne de l’Afrique.

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Introduction

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Djibouti et la France entretiennent une relation dense et complète. Notre coopération se développe dans tous les domaines. La France reste l’un des principaux bailleurs d’aide au développement à Djibouti.

Djibouti occupe une place importante dans son environnement régional, tant dans la Corne de l’Afrique que dans la péninsule arabique. Le pays est à la fois actif au sein de l’Union Africaine, de l’Organisation de la Conférence Islamique, et de la Ligue Arabe. Djibouti entretient de bonnes relations avec les capitales de la région et demeure un acteur écouté sur le dossier somalien.

Site internet de l’Ambassade de France

 

Mise à jour : 14.01.14

Entrée / Séjour

  • Un visa de court séjour (d’une durée maximale de 3 mois) doit être sollicité auprès de l’Ambassade de Djibouti à Paris. Il est possible d’obtenir un visa (d’une durée de 1 mois) à l’arrivée à l’aéroport à Djibouti. Toutefois, afin d’éviter toute difficulté en vue de l’obtention du visa djiboutien à l’aéroport, il est recommandéà tout visiteurvenant d’un pays où se trouve une représentation diplomatique de la République de Djibouti, de solliciter, dans la mesure du possible, le visa auprès de celle-ci.
  • Pour les voyageurs se rendant d’Ethiopie à Djibouti par la voie routière, la présentation à la frontière, le vendredi ou un jour férié, comporte le risque de ne pas pouvoir pénétrer le jour même sur le territoire djiboutien. Il est donc préférable (et fortement recommandé) de se procurer un visa à Addis Abeba ou de se présenter à la frontière un jour ouvré.
  • En raison de la modification des procédures de contrôles à l’aéroport de Djibouti, il est conseilléaux voyageurs en déplacement professionnelsur le territoire djiboutien de détenir une lettre d’invitation afin d’obtenir un visa délivré par les autorités d’immigration à l’aéroport.
  • Il est également impératif pourtout visiteurd’avoir en sa possession la sommeen espècespour payer ce visa:
    • Visa de 3 jours : 50 euros ou 60 USD ou 10 000 francs djiboutiens ;
    • Visa d’un mois : 75 euros ou 90 USD ou 15 000 francs djiboutiens.
  • Tout étranger doit, s’il séjourne en République de Djibouti après l’expiration d’un délai de 3 mois, depuis son entrée sur le territoire, être muni d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident délivrée dans les conditions prévues par la loi N°201/AN/075ème fixant les conditions d’entrée et de séjour.

La durée de validité de la carte de séjour temporaire ne peut être supérieure à 1 an et ne peut dépasser la validité des documents de voyage. L’étranger doit quitter la République de Djibouti à l’expiration de la validité de sa carte à moins qu’il n’en obtienne le renouvellement. La carte de résident est délivrée aux étrangers salariés dans des sociétés de zone franche qui justifient être en possession d’un contrat de travail et fournissent la preuve de la régularité de leur entrée et séjour sur le territoire de la République de Djibouti.

  • Les journalistes souhaitant se rendre à Djibouti pour raisons professionnelles doivent impérativement disposer, avant leur arrivée dans le pays, de l’accréditation requise par les autorités djiboutiennes. Il est recommandé aux journalistes venant à Djibouti à titre privé de ne pas se prévaloir de leur qualité.
  • Pour toute information complémentaire, prendre l’attache de l’Ambassade de Djibouti à Paris,adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

 

Dernière minute

A la suite des attentats terroristes perpétrés depuis la fin du mois de septembre 2013 au Kenya (Westgate Nairobi) et en Somalie (Beledweyne), et d’une tentative avortée à Addis Abeba, les forces de sécurité djiboutiennes ont élevé, fin octobre, leur niveau de vigilance.

Il est recommandé aux voyageurs de faire preuve de la plus grande vigilance lors de la fréquentation des lieux publics et symboliques (centre historique, lieux de culte et établissements religieux, proximité des zones portuaires et aéroportuaires, enclaves militaires djiboutiennes et étrangères, emprises françaises) fréquentés par les expatriés.

Sécurité

ariane  Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

La situation sécuritaire au Yémen étant très dégradée, le fonctionnement de l’aéroport de Sanaa au Yémen est fortement perturbé. Il est donc formellement déconseillé de se rendre à Djibouti en empruntant les vols transitant par Sanaa, la situation locale ne permettant pas à l’ambassade de France au Yémen d’assister les passagers qui seraient bloqués.

Voisine de l’Ethiopie, de la Somalie (province du Somaliland), de l’Erythrée et, par la mer, du Yémen, la République de Djibouti est située dans une zone sensible. Des forces militaires de différents pays y sont stationnées. Son port, d’une grande importance stratégique, sert d’attache ou d’escale permanente à de nombreuses marines étrangères.

Incidence du conflit somalien

Un contingent d’un millier d’hommes de l’armée djiboutienne est installé à Beledweyne (Somalie centrale) depuis 2012 au titre de la mission africaine en Somalie (AMISOM).Les déclarations menaçantes des combattants des islamistes somaliens appartenant à Al-Shabaab, faites dès l’annonce de l’engagement djiboutien, laissent à penser que le risque de représailles sur le territoire djiboutien ne saurait être exclu.

A cet égard, l’attaque terroriste survenue à Nairobi du 20 au 24 septembre 2013, de même que les attentats terroristes perpétrés les 19 octobre et 19 novembre à Beledweyne où les troupes djiboutiennes étaient nommément ciblées, illustrent la réalité d’une menace latente dans un pays où vit une importante communauté d’origine somalie. La tentative avortée d’attentat à Addis Abeba le 13 octobre avait par ailleurs ajouté à la menace contre les pays engagés militairement en Somalie.

La vigilance est recommandée lors de la fréquentation des lieux publics et symboliques (centre historique, lieux de culte et établissements religieux, proximité des zones portuaires et aéroportuaires, enclaves militaires djiboutiennes et étrangères, emprises françaises, lieux de vie diurne et nocturne).

Recommandations générales pour Djibouti

Djibouti connaît de bonnes conditions de sécurité mais appelle les recommandations suivantes :

  • les déplacements à l’intérieur du pays doivent se faire en convois d’au moins deux véhicules 4X4 (prévoir une réserve d’eau de 8 litres par jour et par personne).

A la suite des opérations de déminage conduites notamment dans les districts du nord, Djibouti a été déclaré “pays ne présentant plus de risque de mines”. Il reste toutefois recommandé d’observer les règles de prudence générales :

  • ne pas s’écarter des pistes, sauf avec le concours d’un guide expérimenté ;
  • emprunter de préférence les pistes les plus régulièrement fréquentées ;
  • en cas de besoin, n’emprunter d’autres pistes qu’après s’être renseigné sur leur état auprès de l’Office National du Tourisme de Djibouti (tél. : +253 21 35 28 00).
  • Plages de Djibouti-ville : la fréquentation de la plage de Doraleh est déconseillée. Il vaut mieux éviter de se rendre en fin d’après-midi sur la plage de Khor Ambado ou d’en revenir après 16 heures (risque d’agression et de vol).
  • Il est préférable de ne pas porter de bijoux de valeur.
  • Il est interdit de photographier les personnes et plus particulièrement les femmes voilées sauf avec leur consentement exprès. La même interdiction vaut pour toutes les installations à caractère militaire.

La capitale compte de nombreux établissements nocturnes, fréquentés essentiellement par des militaires et des marins de toutes nationalités, qui sont parfois le théâtre de rixes, pouvant dégénérer.

Zones frontalières

La bordure des frontières terrestres est, d’une manière générale, à éviter :

1) En raison du différend frontalier entre l’Érythrée et Djibouti, il demeure formellement déconseillé d’approcher cette zone frontalière par voie terrestre, maritime ou aérienne, y compris l’archipel Sawabi’ ou des sept frères (détails au paragraphe suivant).

Les Autorités militaires djiboutiennes ont interdit une zone qui se situe au Nord d’une ligne Balho, Adaïlou, Ouaddhi, Godoria. Cette zone, à régime spécial, demeure fortement militarisée et des barrages ont été installés par les Forces Armées Djiboutiennes (FAD) sur les principaux itinéraires pour en interdire l’accès.

Une vigilance renforcée doit donc y être observée et les Français qui s’y rendent ne sont pas assurés de pouvoir s’y déplacer librement.

2) La bordure des frontières terrestres est, d’une manière générale, à éviter, celle dela frontière entre Djibouti et le Somaliland est également formellement déconseillée(délimitations incertaines, présence armée des deux côtés de la frontière). Après le “Refuge Décan”, la zone traversée par la route venant de Djibouti en direction de la ville frontière de Loyalda est à éviter car elle n’offre pas, malgré les apparences, toutes les conditions de sécurité (zone rouge sur la carte sécuritaire).

NB. : l’existence d’un flux migratoire continu par voie pédestre sur les anciennes pistes des caravanes depuis l’Ethiopie et la Somalie, et à destination de la péninsule arabique, n’a pas eu jusqu’à présent d’incidences sur les conditions de sécurité en dehors des agglomérations.

L’archipel des Sept-frères (Sawabi)

Connu pour ses spots de plongée sous-marine et comme une zone maritime propice à la pêche sportive « au gros »,l’archipel des Sept-frères est un lieu à haut risquequi allie la proximité d’une zone frontalière contestée où des combats ont eu lieu en 2008 (Ras Doumeira) et les dangers liés à la piraterie maritime. Il est toutefois possible de s’y rendre de façon ponctuelle sous la protection des Garde-côtes Djiboutiens. Cette sécurité rapprochée s’effectue contre rétribution et dans la mesure de la disponibilité de cette unité de défense côtière.

Toute autre forme de fréquentation de cet archipel est formellement déconseillée.

Somaliland

L’absence sur place de toute représentation française rend aléatoire la protection de nos ressortissants en difficulté. Il est recommandé à toute personne appelée à se rendre au Somaliland de se faire connaître au préalable auprès de notreAmbassade à Djibouti(tél. : +253 350963 (h24), fax : +253 350272)

La frontière avec le Somaliland est proche de la capitale (14 km) et l’accès à cette province somalienne ayant proclamé son indépendance en 1991, est aisé depuis Djibouti. Ce territoire a bénéficié jusqu’à une époque récente d’une situation sécuritaire privilégiée dans le contexte somalien. Il est actuellement formellement déconseillé de s’y déplacer et a fortiori d’y séjourner. La partie orientale de la province, aux confins du Puntland, est devenue un endroit risqué, où les tensions claniques sont vives et qui peut servir de repli aux milices islamistes ainsi qu’aux cellules terroristes chassées de la partie centrale et du sud de la Somalie, La partie occidentale, où se trouvent la capitale, Hargeysa, et le principal port, Berbeira, est d’apparence plus tranquille. Les risques (attentats, enlèvements) y sont cependant élevés. La diffusion d’informations positives et rassurantes par des voyageurs mal informés mais chanceux, contribue à la perception souvent erronée des conditions de sécurité, de même que certaines particularités locales (réseau performant de téléphonie mobile).

Piraterie maritime

Malgré quelques améliorations récentes liées à une forte présence aérienne et navale internationale, les attaques violentes avec prises d’otages sont toujours d’actualité. Les actes de piraterie maritime à partir de bateaux de fort tonnage déployant, une fois au large, de petites vedettes rapides et bien armées, peuvent avoir lieu à partir du détroit de Bab el Mandeb dans le Golfe d’Aden et le long des côtes somaliennes ou yéménites ainsi que dans une grande partie du nord-ouest de l’Océan indien.

Il est donc formellement déconseillé de naviguer au sud de la Mer Rouge (à partir d’Hodeida au Yémen) et au large de la Corne de l’Afrique, sauf à pouvoir s’insérer dans les dispositifs internationaux actuellement mis en place (convois).

La navigation dans le golfe d’Aden au large de la corne de l’Afrique est fortement déconseillée aux navires dont la vitesse est inférieure à 15 nœuds et dont le franc-bord est bas sur l’eau (hauteur inférieure à 2 mètres). Ils représentent des proies de choix pour les pirates.

La piraterie sévit dans la partie sud de la mer rouge et dans le golfe d’Aden, zone classée “à risque” par le Bureau maritime international. Cette zone constitue en effet l’un des endroits les plus dangereux au monde en matière de piraterie. Avant de naviguer dans ces zones, il est conseillé de consulter les alertes “piraterie” mises en ligne par le sitewww.icc-css.org/prc/piracyre…

En cas de présence dans cette zone, il est recommandé de se signaler impérativement au MSCHOA (Maritime Security Centre – Horn of Africa, contrôle naval volontaire mis en place dans le cadre de l’opération Atalante : tél. +44(0)1923958547 et +44(0)19239588700, fax +44(0) 1923958520, courriel :postmaster@mschoa.org) et à la cellule de permanence de l’Autorité française dans cette zone maritime (Alindien : + 265 74 1222/128/129, courriel :alindien@free.fr).

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Transports

Infrastructure routière

Peu de routes asphaltées, de nombreuses pistes : les principaux axes de communication sont asphaltés et desservent les chefs-lieux des régions de Tadjourah (à 173 km de Djibouti), d’Obock (à 235 km de Djibouti), d’Ali-Sabieh (à 95 km de Djibouti) et de Dikhil (à 118 km de Djibouti) jusqu’à la frontière éthiopienne.

La plupart des pistes sont en mauvais état, voire défoncées, ce qui impose l’utilisation d’un véhicule quatre roues motrices.

Aucune difficulté d’approvisionnement en carburant. Cependant, en province, l’essence peut être plus difficile à trouver que le gazole. En outre, les points de vente de carburant sont espacés et regroupés dans les chefs lieux de région (Djibouti – Arta – Ali Sabieh – Dikhil – Tadjourah – Obock). Il est donc recommandé pour les longs trajets, surtout sur piste, d’emporter une réserve suffisante de carburant.

En cas d’accident, il est indispensable d’attendre l’arrivée de la police ou de la gendarmerie, le rapport de police pouvant être fort utile en cas de litige.

Il est conseillé de souscrire une assurance « tous risques ».

Réseau ferroviaire

Une seule ligne à voie unique relie Djibouti à Dire-Daoua. Le trafic, interrompu dans sa partie djiboutienne pendant plusieurs années, a repris à l’été 2013 dans des conditions de sécurité indéterminées.

Transport aérien

La liaison Paris-Djibouti-Paris peut s’effectuer de la façon suivante :

  • Air France : 1 vol direct par semaine.
  • Turkish Airlines : 3 vols par semaine avec correspondance à Istanbul.
  • Ethiopian Airlines : 7 vols par semaine avec correspondance à Addis Abeba.

Il est également possible de passer par Dubai 3 fois par semaine (vols Djibouti-Dubai-Djibouti par “Fly Dubai” du groupe “Emirates” avec possibilité de correspondances avec toutes les grandes compagnies sur la plate-forme de Dubai en changeant d’aéroport).
Une autre possibilité existe par Nairobi 2 fois par semaine : cette solution est peu pratique.
Il est formellement déconseillé de passer par Sanaa au Yémen en utilisant la compagnie “Air Yemenia” ou d’utiliser d’éventuelles possibilités offertes par des compagnies somaliennes.

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Dengue

Pathologie tropicale très présente à Djibouti, cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques pouvant être utilisés sur la peau et sur les vêtements, etc…) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique), il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle : port de vêtements couvrants, sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, il convient de consulter votre médecin.
Le conseil supérieur d’hygiène de France recommande pour le paludisme la prise d’un traitement préventif tout au long de l’année. La diminution du nombre de cas de paludisme à Djibouti depuis quelques années fait adopter par certains médecins une attitude de traitement saisonnier au moment de la forte période de transmission : demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

En cas de fièvre après votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage à Djibouti.

Tuberculose

Maladie endémique à Djibouti, très fréquente chez les populations défavorisées. Sa transmission s’effectue par voie aérienne (postillons) lors de contacts prolongés avec une personne porteuse d’une tuberculose pulmonaire (tuberculose chronique).
Mesures de prévention :

  • consultation devant une toux persistante de plus de quinze jours ;
  • vaccination par le BCG en particulier pour les enfants.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Le mode de transmission est essentiellement sanguin et sexuel. La prévention passe par une protection efficace lors des rapports sexuels occasionnels (préservatifs) et l’utilisation de matériel à usage unique stérile pour tout produit injectable.

Choléra

Le choléra existe à l’état endémique saisonnier en Éthiopie. Pendant les périodes favorables, hivernales, et du fait de flux migratoires importants, le risque choléra est présent à Djibouti essentiellement sur les axes Yocobi – Balala, et Balala – Djibouti, ainsi que Balala – Tadjoura – Obock.
Elle se transmet par l’eau et les aliments contaminés (légumes et fruits), les fruits de mer crus,… Maladie très contagieuse, elle peut entraîner une déshydratation importante, surtout chez les enfants, les personnes âgées et les personnes porteuses de pathologies chroniques.

Recommandations :

  • lavage des mains plusieurs fois par jour ;
  • nettoyage à l’eau de javel des plans de travail alimentaires, poignées de portes…
  • lavage des fruits et légumes dans une eau javellisée (10 minutes) ;
  • consommation d’eau en bouteille ;
  • s’assurer de la qualité du lavage de tous les aliments ;
  • éviter les crudités et les fruits de mer.

Vaccinations

  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
  • Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite (A, C, W135, Y).
  • Pour les enfants : ROR – hemophilus influenzae – BCG.
  • Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes

Il convient d’observer, comme dans tout pays musulman, une certaine correction dans la tenue comme dans le comportement : pas de décolletés ou de mini-jupes pour les femmes, pas de shorts pour les hommes.

Législation locale

La consommation d’alcool est autorisée. Toutefois, la vente et la délivrance publique de boissons alcoolisées sont interdites dans toutes les circonscriptions de l’intérieur du pays et dans les quartiers populaires de la capitale (à l’exception des hôtels et des gîtes d’étapes) ainsi qu’aux mineurs. L’ivresse publique et manifeste est un délit puni de deux ans d’emprisonnement.

La consommation et le trafic de stupéfiants sont sévèrement punis par la loi (de 1 à 20 ans d’emprisonnement et des peines d’amendes).

Exposer publiquement, fabriquer, céder ou vendre des objets, images, films, enregistrements sonores ou visuels contraires aux bonnes moeurs est passible d’emprisonnement. Les viols, les agressions sexuelles et le proxénétisme sont très sévèrement punis.

Divers

Climat tropical aride et chaud. Chaleur élevée de mai à octobre. Mai et septembre très humides. Pas de saison des pluies.

La saison chaude est éprouvante, la période allant de novembre à avril est agréable.

Direction de l’aviation civile et de la météorologie : 21 35 09 90. Poste 370.

Représentations françaises

45, boulevard du Maréchal Foch BP 2039 Djibouti

(+ 253) 21 35 09 63

http://www.ambafrance-dj.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

26, rue Emile Menier75116Paris

01.47.27.49.22webmaster@ambdjibouti.org

Contacts utiles

  • Police secours : 17

Pompiers : 18

Commissariat central de police : +253 21 35 38 91

Gendarmerie nationale : +253 21 35 10 03

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Egypte*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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L’essentiel

Capitale

Le Caire

Langue

Arabe (langue officielle), français et anglais

Devise

La livre égyptienne (EGP) – guinay en arabe –, divisée en 100 piastres (pt).

 

Décalage horaire

GMT/UTC + 2h (+ 3h en été)

Electricité

220V, 50Hz, prises rondes à deux fiches de type européen. Attention cependant, les trous peuvent être trop étroits et vous aurez alors besoin d’un adaptateur (en vente partout). À Alexandrie et dans les quartiers d’Héliopolis et de Ma’adi au Caire, le courant est de 110V/50Hz.

Téléphone + 20

En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/egypte#wMcxGdChp84ABZCs.99

Brève

Egypte – Violences (15 mars 2014)

La France condamne l’attaque qui a tué samedi six soldats au Caire. Nous adressons nos condoléances aux familles des victimes et rappelons notre rejet du terrorisme sous toutes ses formes.

Dernière minute

Un attentat visant des ressortissants étrangers a eu lieu près de Taba le 16 février causant la mort de plusieurs touristes. Cette attaque terroriste est la première visant des ressortissants étrangers en Egypte depuis le 22 février 2009. La menace terroriste dans la péninsule du Sinaï rend nécessaire le respect scrupuleux des consignes de sécurité mentionnées dans cette fiche.

Dans un contexte intérieur qui demeure imprévisible et dans lequel se produisent régulièrement des événements affectant l’ordre public (notamment manifestations et rassemblements souvent non annoncés), les voyageurs sont invités à tenir compte strictement des mentions et conseils de précaution indiqués dans la rubrique « Sécurité » pour les différentes régions du pays, à se tenir informés de l’actualité en Egypte à l’approche de leur déplacement et à consulter les consignes de sécurité publiées et actualisées régulièrement sur le site internet de l’ambassade de France en Egypte.

Entrée / Séjour

Formalités d’entrée

  • Les ressortissants français voyageant individuellement ou en groupe peuvent entrer en Egypte munis d’un passeport avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France. Les  ressortissants français peuvent également entrer en Egypte avec une carte nationale d’identité. Toutefois, il est à noter qu’à partir du 1° Janvier 2014, les cartes nationales d’identité délivrées entre le 1° Janvier 2004 et le 31 Décembre 2013, seront encore valables 5 ans après la date de validité indiquée au verso, alors qu’aucune modification matérielle  de la carte plastifiée ne l’indiquera. En conséquence, de façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage et bien que  les autorités égyptiennes aient été formellement informées , il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à celle d’ une carte nationale d’identité portant une date de fin de validité dépassée, même si celle-ci est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.   Le visa est obligatoire et payant. Pour les porteurs de passeports, le visa peut être obtenu soit auprès d’un consulat égyptien à l’étranger (visa de tourisme pour un mois : 25€ en France) soit à l’arrivée en Egypte (15$ ou 15€). Pour les porteurs de carte d’identité, le visa est apposé, à l’arrivée, sur un formulaire fourni par les autorités locales. Les voyageurs doivent impérativement se munir avant leur départ de deux photos d’identité qui seront fixées sur ce formulaire. Le visa d’un mois peut être prolongé en se rendant au bureau de l’immigration (au Caire, place Tahrir, immeuble “Mogamma”).
  • Les détenteurs depasseports officiels(de service et diplomatique) doivent impérativement demander un visa biométrique auprès de l’Ambassade ou du Consulat général d’Egypte de leur pays de résidence, préalablement à leur arrivée sur le territoire égyptien.A défaut, aucun visa ne sera accordé à l’aéroport et ils seront refoulés.
  • L’attention des voyageurs se déplaçant envéhicules individuelsdans divers pays de la région est appelée sur le fait qu’ils doivent s’assurer qu’ils disposent de visas permettant de passer la même frontière plusieurs fois s’ils reviennent en France par la même voie (visa double-entrée ou entrées multiples). Ils doivent en outre s’assurer avant leur départ, auprès des consulats concernés, qu’ils disposent des documents douaniers autorisant l’entrée de leur véhicule dans les pays visités ainsi que sa sortie, par le même poste-frontière ou par un autre point.
  • Les voyageurs sont autorisés à entrer sur le territoire égyptien en possession de la somme de 5.000 Livres égyptiennes. Au-delà de ce montant ils s’exposeraient à une saisie du montant excédant cette somme.

Pour de plus amples renseignements, prendre l’attache de l’ambassade d’Egypte à Paris, ainsi qu’avec les missions étrangères en France dont les adresses sont mentionnées sur le site de laMaison des Français de l’Etranger.

Sécurité

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Risque terroriste

Compte tenu du contexte égyptien et régional actuel,il convient de considérer que la menace terroriste existe en Egypte, comme l’ont montré plusieurs attentats ou tentatives d’attentats depuis septembre 2013.

A cet égard, la situation particulière dans le Sinaï est préoccupante. Les autorités égyptiennes ont lancé des opérations de traque de cellules terroristes qui donnent lieu, de manière récurrente, à des affrontements. Certains groupes extrémistes ont, de leur côté, multiplié les actions terroristes contre les forces de l’ordre. Bien que l’essentiel de ces violences concerne le Sinaï nord, certaines actions, ou tentatives d’action, terroristes ont eu lieu dans la partie africaine de l’Egypte, à proximité du canal de Suez mais aussi au Caire.

Un attentat visant des ressortissants étrangers a eu lieu près de Taba le 16 janvier 2014 causant la mort de plusieurs touristes. Cette attaque terroriste est la première visant des ressortissants étrangers en Egypte depuis le 22 février 2009.

Depuis le 30 juin, on a constaté, par ailleurs, une multiplication des attaques contre les personnels et les bâtiments des forces de sécurité : un attentat contre le siège de la sécurité publique de la ville de Mansoura a fait 16 morts et des dizaines de blessés le 24 décembre 2013.

Par ailleurs, le 26 décembre 2013, un engin explosif de faible intensité a explosé à proximité d’un bus dans le quartier de Medinat Nasr faisant 5 blessés.

Recommandations par régions (cf. carte ci-dessous)

1. Il est formellement déconseillé de se rendre dans la péninsule du Sinaï, à l’exception de la bande côtière entre Charm el Cheikh et Taba inclus, où tout déplacement est déconseillé sauf raison impérative, notamment professionnelle. Dans cette zone, il convient de faire preuve d’une grande vigilance, de se conformer strictement aux consignes de sécurité données par les autorités locales, d’éviter les déplacements routiers de jour et de s’en abstenir formellement de nuit.

2. Moyenne Egypte, entre la région du Fayyoum et Louxor :déplacements déconseillés sauf raison impérative, notamment professionnelle.

3. Haute Egypte – vallée du Nil entre Louxor et Abou Simbel: les déplacements professionnels ou touristiques sont possibles en faisant preuve de vigilance notamment au regard des évolutions de l’actualité égyptienne, età la condition expresse de se déplacer par voie aérienne et de rester dans les agglomérations.

Les voyageurs effectuant des croisières sur le Nil ou le Lac Nasser sont invités às’assurer auprès des voyagistes des mesures de sécurité prises par les autorités égyptiennes, notamment de la présence d’équipes de protection embarquées sur les navires.

Les déplacements par la route dans cette régionsont déconseillés, sans protection des services de sécurité égyptiens (convois).

4. De la côte nord (entre Mersa Matroûh et Alexandrie) jusqu’au sud de la côte africaine de la mer Rouge (du sud de Suez à Marsa Alam): dans cette zone qui inclut notamment Le Caire, Aïn Sokhna et Hurghada, les déplacements professionnels ou touristiques sont possibles en faisant preuve de vigilance, notamment au regard des évolutions de l’actualité égyptienne, en effectuant les trajets routiers autant que possible avec plusieurs véhicules et en s’abstenant de rouler de nuit.

5. Delta du Nil de l’est d’Alexandrie jusqu’à Port-Saïd et Suez :déplacements déconseillés sauf raison impérative, notamment professionnelle.

6. Reste de l’Egypte (zone désertique depuis la frontière égypto-libyenne jusqu’à la frontière égypto-soudanaise): tout déplacement y est formellement déconseillé.

7. Au Caire, à Alexandrie et d’une manière générale dans les grandes villes,il convient de limiter les déplacements et les visites aux quartiers touristiques ou fréquentés par les étrangers, d’éviter autant que possible de se déplacer seul, de se conformer, en matière d’apparence et de tenue vestimentaire, aux recommandations figurant à la rubrique « Infos utiles – Divers » de la présente fiche, et de faire preuve de réserve s’agissant de la situation politique intérieure égyptienne.

8. Dans les zones en jaune ou en orange,il convient d’éviter les déplacements en dehors du réseau routier, notamment dans le désert.

Les déplacements doivent, en tout état de cause, être effectués avecplusieurs véhicules en bon étatetl’accompagnement d’un guide égyptien expérimenté.Il est fortement recommandé de disposer d’untéléphone satellitaireetde confier à une personne ne participant pas au voyage des indications précises sur l’itinéraire prévu.

Accès à Gaza

Lire impérativement les prescriptions figurant sur ce point dans laFiche « Conseils aux Voyageurs » consacrée à « Israël/Territoires palestiniens » de ce même site.

Les déplacements vers et dans Gaza, ainsi que dans la péninsule du Sinaï, sont formellement déconseillés y compris pour transiter vers Gaza à travers le point de passage de Rafah. Ce dernier fait l’objet de restrictions d’accès de plus en plus rigoureuses et fréquentes conduisant à une fermeture quasi complète. Les Français qui parviendraient à se rendre à Gaza lors d’une période d’ouverture du point de passage prennent le risque d’y rester bloqués, les fermetures étant généralement annoncées sans préavis et sans indication de durée.

Il est par ailleurs exclu d’envisager une traversée par les tunnels, qui est illégale et comporte des risques de sécurité majeurs.Les autorités égyptiennes estiment qu’une entrée sur leur territoire par ce moyen est irrégulière et considèrent ceux qui y recourraient comme des clandestins.

Ordre public – criminalité

La “révolution du 25 janvier” a conduit à la remise en cause fondamentale de la police en Egypte. La mise sur pied d’un dispositif crédible et légitime sera lente, de même que l’adaptation à la nouvelle réalité égyptienne. Ce changement de référentiel est propice à l’apparition et au développement d’une délinquance nouvelle (vols à l’arraché), y compris de la criminalité organisée (vols à main armée en série), ainsi que de certaines formes d’incivilité.

Risque de mines

Le risque lié à la présence de mines est élevé dans toutes les zones désertiques. On ne peut considérer qu’une zone non signalisée ne présente pas de danger. En outre, tout déplacement en dehors du réseau routier ou de pistes balisées doit être précédé d’une recherche d’informations sur l’existence éventuelle de champs de mines dans la région.

Risque sismique

Le pays est situé dans une zone d’activité sismique. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, vous pouvez consulter la fiche Info pratique “Risques naturels“.

Si un tremblement de terre se produisait, il est recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs familles ou leurs proches afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas échéant, en cfas de problème grave de communication avec l’extérieur, avec l’Ambassade de France.

Piraterie maritime

  • Le nord de la mer Rouge n’est pas une zone de piraterie. Des informations utiles sont disponibles sur la fiche «Piraterie maritime».

Circulation routière

L’incivisme routier, très largement répandu (cf. rubrique Transports), peut engendrer des échauffourées. Il ne faut en aucun cas répondre à d’éventuelles provocations ou prises à partie.

Grande Carte Egypte

Grande Carte Egypte

Transports

Transport routier

  • Le réseau routier est convenable sur les grands axes mais de médiocre qualité sur les voies secondaires. La signalisation reste de surcroît généralement insuffisante. L’habitude locale de ne pas observer le code de la route et l’état du parc automobile doivent également inciter àl’extrême prudence et à la plus grande vigilance. La fréquence d’accidents mortels est très élevée.
  • La circulation de nuit est particulièrement dangereuse. En dehors des centres urbains et des sites touristiques, elleest formellement déconseillée.
  • De manière générale, les déplacements routiers sur des longues distances sont déconseillés dans tout le pays.
  • En cas d’accident, l’assistance aux blessés est aléatoire et il est fréquent de devoir solliciter l’aide d’autres automobilistes. L’assurance automobile au tiers est obligatoire. Bon marché, elle est sans grande valeur en cas de dommages importants. Il est vivement recommandé de souscrire une assurance complémentaire sur place et de disposer d’un contrat d’assistance internationale.
  • Emprunter les petits véhicules de transport collectif (minibus) est formellement déconseilléen raison de la fréquence des accidents, sur route comme en ville. De même, le voyageur doit être mis en garde contre la tentation de choisir des compagnies de transport pratiquant le moindre coût, le niveau de sécurité (véhicules, conducteurs) s’alignant sur celui des prix. Les voyageurs individuels doivent privilégier la location de voitures avec chauffeurs, dont les tarifs sont accessibles.
  • Conditions d’entrée des véhicules : consulter la rubrique “Entrée / Séjour”.

Transport ferroviaire

  • Le réseau ferroviaire égyptien est ancien, surchargé et mal entretenu. Fin 2012 et début 2013, plusieurs accidents sur ce réseau ont causé la mort de dizaines de personnes. Il est donc préférable d’éviter ce moyen de transport, à l’exception de quelques liaisons qui paraissent faire l’objet d’une meilleure maintenance (notamment Le Caire-Alexandrie).

Transport aérien

  • Les appareils d’Egyptair sont généralement récents. Pour les compagnies charters, il convient de s’assurer de l’état des avions auprès de son voyagiste.

Transport maritime

  • Il existe des liaisons entre les principaux ports de la mer Rouge. Les bateaux, qui sont parfois vétustes et mal entretenus, sont régulièrement confrontés à des avaries. La ligne Safaga-Djeddah, empruntée notamment par les pèlerins de La Mecque, n’a pas connu de naufrage depuis 2006.

Santé

Avant le départ

  • Consultez votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Veillez à ce que les prestations proposées par le voyagiste comprennent bien une telle assurance. Durant votre séjour, veillez à consulter un médecin en cas de fièvre, de syndrome grippal ou de troubles digestifs sévères.

Autres recommandations

  • L’attention du voyageur est appelée sur lapollution atmosphériqueparticulièrement élevée au Caire. Il est recommandé aux personnes présentant un état de santé déficient (allergies, asthme, difficultés respiratoires…) de ne pas y séjourner longtemps.
  • Certaines maladies, notamment virales, sont transmises par despiqûres d’insectes. Il est recommandé à cet effet d’utiliser des répulsifs (sprays anti-moustiques) et de porter des vêtements longs couvrants.
  • Vaccinations: la mise à jour de la vaccination dipthérie-tétanos-polio (+/- coqueluche) est nécessaire. Il est par ailleurs recommandé d’effectuer les vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B et la fièvre typhoïde.

Hygiène alimentaire

  • il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférez les eaux en bouteilles capsulées.
  • évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • évitez la consommation d’aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait).
  • veillez à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

VIH Sida

  • Prévalence non négligeable du virus. Les mesures de prévention sont indispensables.

Quelques rappels

  • ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
  • veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
  • emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin pendant la durée de votre séjour.

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter les sites suivants :

Infos utiles

Législation locale

  • La consommation d’alcool est autorisée dans les hôtels et restaurants touristiques.
  • L’usage ou la possession de drogues sont très sévèrement punis, les sanctions allant de 25 ans de prison à la peine capitale. Il n’est pas prévu de peine intermédiaire quelle que soit la quantité ou la nature de la substance consommée.
  • Les coutumes et les lois sont conformes aux pratiques de la charia. Le tourisme sexuel et la prostitution sont sanctionnés en Egypte. Par ailleurs, les manifestations extérieures de l’intimité affective sont considérées comme contraires aux bonnes moeurs.
  • La loi égyptienne interdit le commerce sur place et l’exportation privée d’objets d’origine archéologique. Les fraudes sont sévèrement réprimées. Pour éviter tout contentieux, le visiteur étranger qui possède des pièces archéologiques doit les déclarer dès son arrivée en Egypte.

Divers

  • Il est recommandé d’être toujoursvêtu décemmenten public et, pour les femmes en particulier, de porter des vêtements qui couvrent les bras et les jambes jusqu’aux genoux. De manière générale, il convient d’être très attentif à son aspect extérieur dès que l’on se trouve au contact de la population locale. Enfin, il faut avoir à l’esprit que les femmes européennes, accompagnées ou a fortiori seules, sont souvent l’objet d’une attention intéressée.
  • L’attention des voyageurs est appelée sur les escroqueries que peut comporter l’usage descartes de crédit, notamment auprès des petits commerçants. Il est préférable, dans ce cas, de régler en espèces. Si la carte de crédit est le seul moyen de paiement disponible, il convient de vérifier soigneusement le montant sur chacun des feuillets et de faire précéder ce montant de la mention « EGP » (pour Egyptian Pound) afin d’éviter que la somme à débiter soit calculée dans une autre devise. En outre, le voyageur doit conserver avec soin le feuillet de paiement qui lui revient, ainsi qu’une facture du magasin, pour vérification ultérieure.
  • Par ailleurs, de plus en plus de cas d’achats immobiliers par des touristes (notamment dans les stations balnéaires) sont effectués au détriment de l’acheteur européen faute de traduction des actes en bonne et due forme.
  • Compte tenu desconditions climatiques, particulièrement en été, les personnes âgées et les enfants doivent se prémunir contre la chaleur en veillant à s’hydrater et à ne pas s’exposer au soleil pendant les heures les plus chaudes.
  • Laplongée sous-marineest très répandue sur le littoral de la mer Rouge. Il est recommandé aux amateurs de faire preuve de prudence, en particulier s’ils sont peu expérimentés ou si la structure d’accueil est modeste. On déplore chaque année plusieurs accidents mortels liés à une mauvaise évaluation de la capacité physique des plongeurs. Avant de pratiquer ce sport, il y a lieu de s’assurer de la présence d’un caisson de décompression à proximité.L’attention des plongeurs est appelée sur le fait que la mer Rouge abrite une population de requins, dont certaines espèces sont dangereuses. Les accidents sont rares mais, quand ils surviennent, mortels. Il convient d’observer strictement les recommandations des responsables de centres de plongée à cet égard.

Localisation / nombre de caissons de décompression:

Hourghada : 2

El Gouna : 1

Safaga : 1

Marsa Alam : 1

Charm El Cheikh : 2

Dahab : 2

Il n’existe pas de caissons de décompression sur les sites de Noueiba et de Taba. En cas d’accident, le ressortissant étranger est évacué à Eilat (Israël). A noter également que lecorailfait l’objet d’une protection de plus en plus affirmée en Egypte : prélèvements ou dégradations sont punissables.

Représentations françaises

29, avenue Charles de Gaulle BP 1777 Guiza Le Caire

+(20 2) 35 67 32 00

questions@ambafrance-eg.org permanence (nuits du vendredi-samedi et week-end)

+202.35.67.33.10

uniquement en cas d’urgence.

http://www.ambafrance-eg.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

56, avenue d’Iéna75116Paris

01.53.67.88.30

paris_emb@mfa.gov.eg

Contacts utiles

Hôpitaux

Le Caire

  • Centre médical Ghaly : 2238 99 95 / 2238 99 97 ; 012 322 50 13, 012 313 43 32
  • Al Salam International de Maadi : 524 02 50
  • Anglo-Américain de Zamalek : 735 61 62

Alexandrie

  • Hôpital El Salama – Semouha

35 rue Mohamed Bahaa Al Din Al Ghouri, Sidi Gaber, Alexandrie www.andalusia-smouha.net

Pour les urgences et réserver les consultations : 16781. Pour réserver les opérations : 03 42 76 532. Pour communiquer avec les services administratifs : 03 42 75 124. Pour tout renseignement par internet : smouha@andalusiagroup.net

  • Hôpital El Salama – Al Chalalat

7 rue Mohamed Motawaa, de la rue Sultan Hussein, El Chalalat, Alexandrie

www.andalusia-alshalalat.net

Pour les urgences et réserver les consultations : 16781. Pour réserver les opérations : 012 07 77 26 69 / 012 07 77 26 70. Pour communiquer avec les services administratifs : 03 48 79 999. Pour tout renseignement par internet : alshalalat@andalusiagroup.net

  • Le nouveau Centre Médical – Semouha

Avenue 14 mayou « 14 mai », Semouha, Alexandrie

No de téléphone : 03 42 72 652 / 03 42 72 663 / 012 22 37 01 71 / 012 22 37 01 17

Louqsor

  • Hôpital Al salam international : 095 237 96 29 ou 238 71 92 à 94

Hourghada et El Gouna

  • Hôpital Nile : 065 355 09 74 à 77
  • Hôpital El Gouna : 065 358 00 11 à 16

Charm El Cheikh

  • Hôpital Al Salam International : 069 366 08 93 à 95
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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Erythrée*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

Entrée / Séjour

Visas

L’entrée des Français en Érythrée est soumise à l’obtention d’un visa qui doit être demandé auprès de l’ambassade d’Érythrée à Paris. Aucun visa n’est délivré à l’aéroport d’Asmara.

Il existe quatre types de visa : tourisme, affaires, officiel et diplomatique. Il importe de bien choisir le type de visa sollicité en fonction de l’objectif du voyage, le régime des autorisations de déplacement dans le pays étant lié à la nature du visa. Ces autorisations sont plus facilement accordées aux touristes qu’aux titulaires de visas officiels ou diplomatiques. Le délai de délivrance du visa est long (environ deux à trois semaines). Les demandeurs de visa venant pour le travail avec un conjoint ou concubin ne peuvent en principe obtenir de visa de plus de trois mois pour celui-ci s’il n’a pas une occupation professionnelle déclarée.

  • Déclaration d’ordinateurs portables et de devises : A leur arrivée à Asmara, les voyageurs sont tenus de faire inscrire sur leur passeport la détention d’un ordinateur portable. Ils doivent également remplir une déclaration de possession de devises étrangères si le montant est supérieur à 10 000 USD ou l’équivalent en devises étrangères. Ces obligations sont très strictement appliquées. Tout manquement peut être sanctionné par des confiscations, assorties d’amendes
  • (actuellement 1000 € pour des devises non déclarées), et par le report du départ. Attention : il n’existe pas de distributeurs de billets en Érythrée. Il est nécessaire de prévoir son budget en conséquence.
  • Les frontières avec l’Éthiopie et Djibouti sont fermées. Il n’y a pas de liaisons routières ou aériennes directes. La frontière avec le Soudan est également fermée, sauf autorisation exceptionnelle.
  • Un « Travel Permit » est obligatoire pour sortir de la capitale ou du lieu de résidence. Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade d’Érythrée à Paris.

 

25 Nakfa Street PO Box 209Asmara

(+291) 1 12 65 99

cad.asmara@diplomatie.gouv.fr

http://www.ambafrance-er.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

1, rue de Staël 75015 Paris

01.43.06.15.56

Contacts utiles

  • Numéros utiles
    • Chambre de commerce de l’Erythrée : Den den street
      Tel. : (+291) 1 12 15 89/ Fax : (+291) 1 12 01 38
    • Office de l’immigration érythréen : Den den street
      Tel. : (+291) 1 20 00 33
    • Ministère du tourisme érythréen : PO box 1844
      Tel. : (+291) 1 12 00 73 et 12 69 97 / Fax : (+291) 1 12 69 49.

Compagnies aériennes, aéroport d’Asmara

  • Nas Air : +(291) 1 20 07 00
  • Lufthansa :+(291) 1 18 69 04
  • Egypt Air : +(291) 1 12 70 34
  • Sudan Airways : +(291) 1 12 53 15
  • Yemenia Airlines: +(291) 1 12 10 35
  • Aéroport d’Asmara : +(291) 1 15 27 15

Alliance française d’Asmara

  • Bibliothèque et administration : 25, Nakfa street, PO box 209, Asmara, Érythrée.
  • Médiathèque et cours de français : 174, Ararb Street, Asmara.
  • Tél : +291 1 11 52 79/ Fax: +291 1 12 10 36.
  • Adresse Electronique : afmedia@eol.com.er
  • Site Internet :http://www.afasmara.org.er

Médecins de référence de l’ambassade, francophones

  • Dr Zighe Icunnoamlak / Cabinet :
    80 Avenue Harnet (ouvert à partir de 17h30)
    Tél : + (291) 1 11 91 48 / Portable (en cas d’urgence) : +(291)7 12 38 32 à partir de l’Erythrée.
  • Chirurgie : Dr Habtom / Portable : +(291)7 11 19 35.

Infos utiles

Us et coutumes

L’Erythrée compte autant de musulmans (sunnites) que de chrétiens (monophysites pour la plupart, avec d’importantes minorités catholiques et protestantes). Des églises catholiques (offices en langues locales, mais aussi en anglais et en italien) et protestantes (services en langues locales ou en anglais) ainsi que des mosquées existent dans toutes les villes principales.

Législation locale

Les boissons alcoolisées sont autorisées.

En revanche, le trafic et la possession de stupéfiants sont sévèrement réprimés.

Santé

Se prémunir contre les piqûres de moustiques porteurs du paludisme et de la dengue, présents de manière endémique dans les zones au-dessous de 1500 mètres et sur la côte de la Mer Rouge (Massawa incluse), particulièrement dangereux entre novembre et mai.

Pour plus d’informations sur le paludisme, consulter le site de l’Institut Pasteur.

La fièvre jaune est rare et la vaccination antiamarile n’est pas exigée pas les autorités sanitaires.

Les médicaments importés dans le pays se limitent à la liste de base de l’OMS. Les personnes atteintes de maladies chroniques doivent se munir d’une provision suffisante pour la durée de leur séjour.

Avant le départ, consulter le médecin traitant et souscrire une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Ethiopie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

L’essentiel

 Capitale

Addis-Abeba

Langue

Ahmarique, oromo, tigrinya, guragé…

Devise

Monnaie de l’Éthiopie

La monnaie utilisée en Éthiopie est le birr (ETB), parfois appelé dollar éthiopien en raison de son origine américaine.

Décalage horaire

GMT/UTC + 3h

Formalités d’entrée

Le visa de 3 mois est obligatoire. La validité du passeport doit être supérieure à 3 mois.

Brève

Signature d’une convention avec le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés en faveur des réfugiés érythréens en Éthiopie (Addis Abeba, 26 novembre 2013)

Cette convention prévoit le financement de projets en faveur des réfugiés érythréens en Éthiopie, notamment dans la région du Tigré. Les projets concernent en particulier la protection des jeunes filles et mineurs non accompagnés, l’amélioration du suivi psychologique des réfugiés les plus vulnérables et, après le drame de Lampedusa, la sensibilisation aux risques liés aux filières d’émigration clandestine.

Lire la suite

Introduction

 ethiopie-petite-carte

Les relations entre la France et l’Ethiopie sont de qualité. La multiplication des rencontres de haut niveau depuis le début de l’année 2013, notamment la visite de travail à Paris du Premier ministre éthiopien, M. Hailemariam Desalegn, en avril 2013 témoigne de cette relation privilégiée.

La France et l’Ethiopie avancent ensemble sur les questions régionales et africaines ainsi que sur les questions globales, notamment sur les enjeux liés au changement climatique.

Site de l’ambassade de France en Ethiopie

 

Mise à jour : 13.01.14

Entrée / Séjour

  • En raison d’une réglementation pouvant évoluer dans des délais très courts, l’obtention d’un visa de tourisme à l’aéroport international de Bole – Addis Abeba n’est pas garantie. Aussi, il est recommandé aux voyageurs de solliciter un visa auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire éthiopienne avant leur départ.
  • Les voyageurs dont le visa de séjour expire avant leur départ d’Éthiopie doivent impérativement obtenir une extension de ce visa auprès des services de l’immigration à Addis Abeba (20$ américains pour un mois supplémentaire). Faute d’accomplir cette formalité obligatoire, les voyageurs sont passibles d’une amende de 20$ par mois, voire d’une amende supplémentaire de 300$ décidée par les autorités judiciaires éthiopiennes avant d’être autorisés à quitter l’Éthiopie. Toutes ces amendes ne peuvent être payées qu’en devises étrangères. Il est exigé, enfin, de ces voyageurs, qu’ils s’acquittent de ces amendes avant d’obtenir un visa de sortie (20$) leur permettant de quitter le territoire.
  • Les autorités éthiopiennes demandent aux voyageurs entrant en voiture en Éthiopie par les postes frontières de Metema à la frontière soudanaise, de Moyale à la frontière kenyane, de Galafi et de Dewele à la frontière djiboutienne, de présenter, en plus du visa éthiopien valable, du “carnet de passage” du véhicule, une lettre de recommandation établie par l’ambassade de France à Addis Abeba.

En raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans la Corne de l’Afrique, cette lettre de recommandation n’est plus fournie aux voyageurs.

Contrôle des changes

  • Tous les voyageurs étrangers doivent déclarer à leur entrée sur le territoire éthiopien les devises étrangères en leur possession si celles-ci égalent ou excèdent 3.000$ (environ 2.200€). Un formulaire spécifique doit être rempli à cet effet. Aucun voyageur étranger ne peut quitter l’Éthiopie avec plus de 3.000$ (ou l’équivalent en euros) en sa possession, à moins qu’il ne soit en mesure de produire les documents qui l’autorisent à le faire. Par ailleurs, tous les voyageurs qui entrent dans le pays ou en sortent ne peuvent être en possession que de 200 birrs éthiopiens au maximum.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade d’Éthiopie à Paris,adresses des missions étrangères en France(sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

 

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

D’une façon générale, il est recommandé de se tenir à l’écart de tout rassemblement dans les rues.

Les voyageurs sont invités à prendre toutes les précautions que requiert un déplacement dans des zones où la situation n’est pas stable et où les communications sont aléatoires. Une consultation des services de l’ambassade est souhaitable en cas de doute. Cependant, dans tous les cas, le respect des règles élémentaires de prudence, compte tenu de la situation géographique, économique, sanitaire et politique de l’Ethiopie, s’impose. Par ailleurs, le camping sauvage, notamment le long des cours d’eau, est formellement déconseillé pour des raisons de sécurité.

Menace terroriste

Le 13 octobre 2013, une explosion accidentelle a été provoquée par des terroristes qui s’apprêtaient à commettre un attentat dans la capitale. Cet incident ne fait que confirmer la réalité du risque terroriste en Ethiopie, compte tenu de la situation régionale et de l’implication militaire éthiopienne en Somalie. Il est rappelé aux Français de faire preuve de vigilance dans les lieux publics, d’éviter les rassemblements (manifestations, célébrations religieuses), d’éviter les gares routières et les autobus municipaux, ainsi que les taxis privés de type mini-bus.

A Addis-Abeba

En raison des tensions qui persistent entre le gouvernement éthiopien et certains groupes musulmans, il est recommandé d’éviter les zones environnant les mosquées d’Addis Abéba, notamment le vendredi, jour de grande prière, en particulier dans la zone proche de l’Alliance éthio-française. Si la criminalité urbaine dans la capitale éthiopienne reste contenue, on observe néanmoins une augmentation substantielle des actes criminels, qui visent essentiellement les touristes et les expatriés (vols à l’arraché, quelques fois à l’arme blanche, agressions sur les personnes, vandalisme et vols de véhicules, cambriolages…). Il est en conséquence recommandé de conduire avec les portières fermées à toute heure du jour et de la nuit. De plus, lors des déplacements nocturnes, il convient de se faire déposer en face de son domicile, d’éviter de rester isolé ou de marcher dans des lieux non éclairés. En cas d’agression, il est recommandé de rester calme, de ne pas opposer de résistance et d’avoir sur soi quelque argent à portée de main pour satisfaire l’agresseur.

Dépression des Danakils

La région des Danakils se trouve le long de la frontière avec l’Erythrée, pays avec lequel l’Ethiopie n’entretient plus de relations diplomatiques depuis la guerre de 1999-2000. Il est possible à tout moment que des conflits entre les deux pays aient des répercussions importantes sur la sécurité. Il y a par ailleurs régulièrement des tensions au sein de la communauté afar ou entre celle-ci et les autorités éthiopiennes, qui peuvent parfois dégénérer en incidents plus ou moins violents. D’une façon générale, les déplacements touristiques dans les régions du Mont Dallol et du volcan Erta Ale sont déconseillés. Plusieurs attaques et tentatives d’enlèvement contre des touristes étrangers s’y sont déroulées en 2007, 2008 et 2009. Par ailleurs, des véhicules ont été détruits par des mines en 2009. Enfin, en janvier 2012, un groupe de touristes européens a été attaqué alors qu’il bivouaquait sur le Erta Ale : 5 d’entre eux ont été tués; 2 ont été enlevés et libérés un mois plus tard. Les responsabilités exactes dans cette affaire n’ont pas pu être clairement établies à ce jour. Depuis les événements de janvier 2012, les autorités éthiopiennes ont renforcé les moyens de sécurité, dans la région, en particulier dans la région du Dallol. Tous les déplacements dans les Danakils se font sous escorte de plusieurs policiers et militaires armés qui montent dans les véhicules et encadrent toutes les excursions. Par ailleurs, la couverture téléphonique GSM a été étendue au Dallol. En revanche, la zone du Erta Ale ne bénéficie d’aucune couverture téléphonique à plusieurs dizaines de km à la ronde. Il avait fallu plus de 12 heures aux touristes blessés pour appeler des secours qui avaient mis ensuite une douzaine d’heures pour atteindre la zone.

Au regard de ces nouvelles dispositions prises par les autorités éthiopiennes :

1 – Tout déplacement dans la zone du Erta Ale reste formellement déconseillé compte tenu des risques très élevés qui perdurent. Outre le risque criminel qui ne peut être écarté, les conditions extrêmes et l’impossibilité d’assurer une évacuation correcte en cas d’accident rendent cette région particulièrement dangereuse.

2 – La zone du Dallol présente des risques moins élevés mais exige d’être abordée avec de très grandes précautions. Elle est déconseillée sauf raisons impératives. Tout déplacement dans cette région s’effectue aux risques et périls des visiteurs.

En tout état de cause, un séjour dans la région doit être impérativement organisé par l’intermédiaire de tours opérateurs particulièrement sérieux et expérimentés. De nombreuses officines, même parmi les agences spécialisées dans les voyages “extrêmes”, en France comme en Ethiopie, proposent des services de qualité inégale. Parmi les critères de référence qui peuvent servir de repères pour sélectionner les agences, il paraît impératif de retenir au moins les critères suivants:

  • Déplacement avec au moins deux véhicules et emport de pièces mécaniques de rechange;
  • Disposition d’un téléphone satellitaire, garantissant une liaison sûre avec la base de départ ou l’ambassade;
  • Ressources suffisantes en vivres, en eau et en carburant.
  • Emport d’un nécessaire médical approprié à la zone (cachets de sel, vitamines, anti-diarrhéiques…);
  • Un encadrement professionnel des touristes impliquant un temps de séjour sur le site limité à quelques heures et des itinéraires de visite sécurisés.

Enfin, la dépression des Danakils étant l’un des points les plus chauds de la planète, il est recommandé, avant son départ, de s’assurer auprès de son médecin traitant que son état de santé ne contrevient pas à un tel voyage. Le déplacement d’enfants de moins de 15 ans et de personnes âgées ou cardiaques est formellement déconseillé. Les voyageurs doivent signaler leurs itinéraires aux autorités locales à Berahile et ne pas se déplacer sans les autorisations nécessaires. Ils doivent également s’assurer que les agences de voyages qui les prennent en charge ont bien déposé leur feuille de route auprès du bureau du tourisme Afar.

En cas d’agression, il est impératif de garder son sang froid, d’obtempérer et de ne rien tenter qui risquerait de faire dégénérer la situation.

Région Somali (Ogaden)

La région Somali (Ogaden) connaît une insécurité permanente en raison des activités de l’ONLF (Ogaden National Liberation Front) et des escarmouches régulières avec l’armée. L’accès des étrangers est interdit par les militaires et les services de sécurité éthiopiens, sauf s’ils ont un permis délivré par les autorités éthiopiennes (contrôle à des check points). La zone dans son ensemble est donc déconseillée sauf raison impérative.

La zone frontalière avec la Somalie est particulièrement dangereuse en raison du risque de pénétration d’éléments d’Al Shabaab. Le risque d’enlèvement d’Occidentaux dans cette région doit être considéré comme permanent. Les personnels humanitaires qui sont amenés à travailler dans cette zone sont invités à se faire connaître du consulat à Addis Abeba ou à s’enregistrer sur Ariane afin de pouvoir être contactés en cas d’alerte. Ils sont invités à suivre scrupuleusement les consignes de sécurité éditées par le service de sécurité des Nations unies et par les ONG.

Les conditions générales de sécurité en Éthiopie permettent tout en faisant preuve de vigilance :

  • d’accéder aux sites historiques du nord (Bahar Dar, Gondar, Lalibela, Axoum, Debre Damo, Adigrat ) ;
  • d’effectuer des excursions dans la région de la vallée de l’Omo (les voyageurs sont toutefois invités à organiser avec sérieux leur séjour) ;
  • d’emprunter, de jour seulement, la piste qui relie Dire Dawa et Djibouti ;
  • de visiter les villes de Dire-Dawa et Harar, mais il n’est pas prudent de s’aventurer plus à l’Est ;
  • de se rendre dans le parc de Nechisar, situé à proximité d’Arba Minch, si vous y êtes accompagné d’un garde armé qui peut être recruté à l’entrée du parc ;
  • de se rendre, avec une vigilance accrue, dans les villes d’Awasa et de Shashemene.

Les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative :

  • dans la région du Mont Dallol pour les raisons exposées ci-dessus;
  • dans la région de Gambela qui demeure instable (y compris dans la ville de Gambela affectée par une forte augmentation de la criminalité) ;
  • dans la région Somali, l’axe Nord-Sud qui relie Harar à Kebri Dehar ne doit en aucun cas être emprunté et de manière plus générale, il convient de rester à l’ouest d’une ligne Harar-Gode ;
  • dans l’Ogaden (région Somali) où des combats ont lieu très régulièrement ;
  • dans le parc national de l’Omo, à l’ouest du fleuve Omo, et la zone reliant le parc à la région de Gambela où des affrontements de nature diverse ont lieu ;
  • le long de la frontière avec le Soudan (à l’exception de la frontière avec l’Etat du Nil bleu, zone formellement déconseillée).

Les déplacements sont formellement déconseillés :

  • Au Nord du pays, dans l’ensemble de la zone frontalière avec l’Érythrée (régions Tigré et Afar) ;
  • dans la Dépression des Danakils (volcan Erta Ale) : plusieurs attaques et tentatives d’enlèvement contre des touristes étrangers s’y sont déroulées de 2007 à 2009 et, le 17 janvier 2012, une attaque meurtrière a visé un groupe de touristes européens en dépit du renforcement de la présence des autorités éthiopiennes dans cette région ;
  • dans les zones frontalières avec la Somalie et avec le Kenya ;
  • le long de la frontière avec le Sud Soudan (État du Haut Nil) ;
  • le long de la frontière avec le Soudan (État du Nil bleu).

Sécurité routière

Plusieurs accidents récents impliquant des Français conduisent à rappeler que la circulation sur les routes éthiopiennes est dangereuse, tant en raison des infractions fréquentes au code de la route que de la présence d’animaux sans surveillance ou des comportements imprévisibles des chauffeurs de transports de voyageurs ou de marchandises, mais aussi de la population, qui circule le long des axes routiers. La plus grande prudence et le strict respect des consignes rappelées à la rubrique “Transports” sont donc des exigences absolues. La circulation de nuit est à proscrire impérativement.

ethiopie-grande-carte

Transports

Infrastructure routière

L’Éthiopie serait, selon l’OMS, le pays du monde le plus touché par les accidents mortels de la circulation (114 décès pour 10.000 véhicules). Plusieurs facteurs expliquent cette situation : l’augmentation du nombre de véhicules, un parc automobile très vétuste, les travaux d’amélioration du réseau routier, l’absence totale de dispositif de secours en province, la non obligation du port de la ceinture de sécurité, et, d’une façon générale, le comportement irresponsable de certains conducteurs (utilisation du téléphone portable, consommation de khat…) et des populations qui circulent le long des axes routiers. Notre communauté n’échappe malheureusement pas à ce phénomène. De nombreux accidents impliquant des Français sont de plus en plus rapportés à l’Ambassade.

En cas de location de véhicules, il convient de s’assurer du parfait état du véhicule et qu’une assurance couvrant les dommages matériels et corporels a bien été souscrite par le loueur.

En cas d’accident entre véhicules n’entraînant pas de lésions corporelles, la procédure normale consiste à faire venir des policiers, afin d’établir un constat sur place. A Addis Abeba, il convient d’appeler le numéro suivant : (0)116 62 80 86 ou le (0)116 62 82 22.

En cas d’incident corporel : la conduite préconisée en cas de renversement d’une personne est de conduire la victime vers l’hôpital le plus proche. S’il n’est pas possible de s’arrêter, il convient de se rendre immédiatement au poste de police le plus proche pour déclarer l’accident, et de se mettre à la disposition et sous la protection des autorités. Cette pratique est tolérée par les autorités éthiopiennes, conscientes des risques qu’un étranger est susceptible de courir. Ne pas déclarer l’accident au poste de police le plus proche est en revanche considéré comme un délit de fuite.

Les grands axes routiers sont desservis par des réseaux de bus.

Durant la saison des pluies, de juin à septembre, certaines routes sont impraticables.

En dehors des grandes villes, la conduite de nuit est à proscrire dans tous les cas en raison de la présence de véhicules non éclairés et de bétail.

En dehors de la capitale, la pauvreté du réseau téléphonique interurbain fiable rend difficile l’appel des secours, en cas d’accident de la route.

Réseau ferroviaire

La ligne de chemin de fer entre Dire Daoua et Djjibouti été récemment rouverte au trafic des voyageurs après plusieurs années d’interruption pour cause de dégradation des infrastructures et du matériel. La prudence recommande d’éviter d’utiliser ce moyen de transport.

Réseau aérien

L’avion est le moyen le plus rapide pour se déplacer à l’intérieur du pays.

Ethiopian Airlines dessert les principales villes du pays.

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).

A ces mesures doit s’ajouter un traitement anti-paludique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé enzone 3. Il n’y a pas de paludisme à Addis Abeba, mais il existe une forte endémie en dessous de 1500 mètres d’altitude.

Méningite

Des cas de méningite peuvent apparaitre à tout moment en Éthiopie, en particulier dans le sud. Il est recommandé à tout voyageur se rendant en Éthiopie d’être vacciné contre la méningite A + C + Y + W135. Il est également conseillé de consulter rapidement un médecin en présence des symptômes suivants : maux de tête, fièvre, vomissements.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance de pays où elle est endémique.
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée.
  • Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
  • Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
  • Chez l’enfant, la vaccination anti-tuberculeuse est souhaitable, de même la vaccination Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR).
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire, comme la bilharziose).
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

En cas d’injection, exiger que le matériel stérile soit ouvert devant vous.

N’avoir recours aux transfusions sanguines qu’en cas de nécessité absolue.

Quelques remarques

Les pharmacies en Éthiopie ont un approvisionnement aléatoire : ayez avec vous tout médicament dont vous pourriez avoir besoin.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Bien que l’Éthiopie en accepte les principes et reconnaisse le droit de chaque ambassade à apporter une protection consulaire à ses ressortissants, elle n’est pas partie de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.Par conséquent, l’Ambassade de France n’est pas systématiquement tenue informée lorsqu’un ressortissant français est arrêté et détenu.

Us et coutumes

Religions : 50% de chrétiens (très majoritairement orthodoxes), 50% de musulmans.

Les Éthiopiens sont connus pour leur ferveur religieuse.

Législation locale

Toutes les drogues sont prohibées. Qu’il s’agisse de la consommation ou de la vente de stupéfiants, les mesures de répression en Éthiopie sont sévères et les peines lourdes. Les délits de consommation ou de possession (très petites quantités) de marijuana, de haschich et autres substances de même type, sont systématiquement punis. Le Code pénal réprime en effet aussi bien la fabrication et la possession que l’usage et le trafic de stupéfiants. La fabrication et le commerce de ces produits entraînent un emprisonnement de 5 à 10 ans et une amende de 100.000 à 200.000 birrs (15.000€). La possession, le transport et l’échange à des fins de commerce entraînent une peine de 5 ans minimum et une amende de 100.000 birrs maximum (7.500€). L’utilisation personnelle de stupéfiants et la fourniture de ces produits à une tierce personne est punissable de 7 ans d’emprisonnement et de 50.000 birrs d’amende maximum (3.750€).

Le port d’armes à feu est interdit.

L’homosexualité et la pornographie sont interdits et passibles de condamnations à des peines allant d’un à quinze ans de prison.

Artisanat et antiquités : il est autorisé d’emporter avec soi des souvenirs artisanaux. Toutefois, les autorités douanières saisissent parfois des objets touristiques surtout religieux mais également d’autre nature. Il est, dès lors, conseillé de demander une facture lors de tout achat de souvenirs et de la conserver avec soi. En revanche, pour exporter une antiquité éthiopienne, il convient d’être en possession d’une autorisation spéciale. Les principaux antiquaires d’Addis Abeba assistent les voyageurs pour l’obtenir.

Espèces menacées : l’Ethiopie a ratifié en 1989 la convention de Washington sur la protection des espèces menacées et l’applique avec la plus grande rigueur à ses postes frontières ainsi qu’aux aéroports, y compris en zone internationale de transit. Le code pénal prévoit une peine de prison de dix ans maximum et une amende de 10 à 30 000 birrs.

Divers

Les moyens de paiement usuels sont le dollar U.S. (de plus en plus l’euro) et les chèques de voyage, qui doivent être déclarés à l’arrivée à l’aéroport.

Il y a très peu de distributeurs automatiques de billets, principalement situés dans les grands hôtels de la capitale.

Possibilité de retrait de l’équivalent de 500 $US en monnaie locale par jour avec carte visa ou mastercard au guichet de la banque Dashen à l’hôtel Sheraton.

Climat :Saison sèche : octobre à mai. Saison des pluies : juin à septembre.

Alliances françaises

  • Alliance française d’Addis Abeba
    Tél. : +251 111 55 02 13
    Site Internet :www.allianceaddis.org
  • Alliance française de Diré Daoua :+251 251 11 30 91

Centre Français d’Etudes Ethiopiennes (CFEE)

Lycée Guebre Mariam

Représentations françaises

Quartier Kabana PO Box 1464 Addis Abeba

+251 (0) 11 140 00 00

contact@ambafrance-et.org

http://www.ambafrance-et.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

35, avenue Charles Floquet 75007 Paris

01.47.83.83.95

embeth@free.fr

http://embeth.free.fr/

Contacts utiles

  • Ambassade de France
    • Adresse : Quartier Kabana – Addis Abeba
    • Tél : +251 111 40 00 00 (24h/24h)
    • Fax : +251 111 40 00 20
    • Site Internet : www.ambafrance-et.org

Correspondants consulaires

  • Correspondant consulaire à Dire Dawa, Serge Carron : +251 912 03 77 60 ou +88 21 65 02 61 383
  • Correspondants consulaires à Shashemene, Alex et Sandrine Kint : +251 911 88 76 80 / 81 ou +88 21 65 02 63 628

Service économique

  • Tél. : +251 111 40 00 00 / Fax : +251 111 40 00 30.
  • Courriel : addis@dgtresor.gouv.fr

Alliances françaises

  • Alliance française d’Addis Abeba
    Tél. : +251 111 55 02 13
    Site Internet : www.allianceaddis.org
  • Alliance française de Diré Daoua :+251 251 11 30 91

Centre Français d’Etudes Ethiopiennes (CFEE)

Lycée Guebre Mariam

Numéros utiles

  • Médecin francophone consultant pour la communauté française à Addis Abéba, Dr Wafa Ben Dhiab (Wudassie Clinic) : 011 157 43 43, 011 157 42 42, 09 11 240 182, 09 11 43 33 09 ou 09 10 636 563 (portable)
  • Hôpital St Gabriel : (0)116 61 36 22
  • Hayat Hospital : (0)116 62 44 88
    Myung Sung International Medical Center (hôpital coréen) : (0)116 29 29 63
  • Swedish Clinic : (0)113 71 07 68 (fax : (0)113 71 33 63) (bons services, coût élevés)
  • Saint Yared General Hospital (près de Meganania, route de CMC) : (0)116 45 46 04 / (0)116 46 10 29

A Dire Dawa

  • Bilal Hospital : (0)25 111 36 36
  • Yemariam Work Hospital : (0)251 13 09 97 / (0)251 13 09 76

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Gabon*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

L’essentiel

Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l’équateur, frontalier de la République du Congo, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960.

C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Une faible population, d’importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d’être l’un des pays les plus prospères d’Afrique, c’est en effet le pays avec l’indice de développement humain le plus élevé du continent selon l’Organisation des Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana. Le PIB a augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012. Cependant, du fait de l’inégalité dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre.

Faune et flore

La faune et la flore du Gabon sont remarquables car la forêt équatoriale y est encore relativement bien préservée. Un grand nombre d’espèces animales et végétales sont protégées60. La biodiversité gabonaise est sans doute l’une des plus élevée de la planète61 avec « 700 espèces d’oiseaux, 98 espèces d’amphibiens, entre 95 et 160 espèces de reptiles, près de 10 000 espèces de plantes, plus de 400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères62. » On y trouve de nombreuses espèces animales rares (le Pangolin du Gabon, le Picatharte…) ou endémiques (Cercopithèque à queue dorée…)

avion

Le pays est une des réserves de faune les plus variée et les plus importante d’Afrique63 : c’est un important refuge pour les Chimpanzés (dont le nombre est estimé, en 2003, entre 27 000 et 64 00064) et lesGorilles (35 000 recensés en 198365). La « Station d’études des gorilles et chimpanzés » à l’intérieur du Parc national de la Lopé66,67 se consacre à leur étude.

Il abrite aussi plus de la moitié de la population des éléphants de forêt d’Afrique68, avec 22 000 individus (2005) dans le Parc national de Minkébé69.

Faune, galerie photographique[modifier | modifier le code]

 

Perroquet stylisé sur la gouverne arrière d’un boeing d’Air Gabon.

L’emblème animal du Gabon est le perroquet gris ; il figurait sur les avions de la défunte compagnie nationale Air Gabon70 et il est celui de La Poste gabonaise depuis 2007.

Brève

Entretien de Laurent Fabius avec son homologue gabonais (Paris, 3 décembre 2013)

Les deux ministres ont évoqué l’ensemble des volets de la relation très dense unissant nos deux pays, notamment sur les plans politique, économique, environnemental et culturel.

Lire la suite

Introduction

 

carte gabon petite

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La France entretient une relation étroite avec le Gabon, fondée sur des liens historiques d’amitié. Des visites régulières, à haut niveau, dans les deux sens, témoignent de la vitalité de cette relation.

Point d’ancrage des forces françaises pré-positionnées sur la façade atlantique du continent, le Gabon demeure un partenaire important de la France en Afrique. La signature du Plan d’action stratégique et d’un nouvel accord de défense en février 2010 illustre la volonté commune de bâtir un partenariat.

La plus récente visite à Paris du président Ali Bongo Ondimba remonte à décembre 2013, à l’occasion du sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

Le Gabon, important partenaire économique et commercial, est le premier client de la France en Afrique centrale et quelque 120 entreprises françaises y sont implantées.

Site internet de l’Ambassade de France au Gabon

 

Mise à jour : 13.02.14

Entrée / Séjour

Visa

Avertissement :

Les autorités gabonaises signalent qu’elles peuvent exiger des voyageurs, depuis le 1er avril 2010, des passeports lisibles en machine. Toute personne titulaire d’un passeport délivré entre mai 2000 et octobre 2003, toujours valide mais non lisible en machine, risque d’être refoulée à l’entrée au Gabon.

L’entrée sur le territoire gabonais est soumise à une obligation de visa. Deux options sont possibles:

  • l’obtention d’un visa en France (prendre l’attache du consulat général du Gabon en France);
  • la délivrance sur place d’un visa après obtention d’une autorisation d’entrée.
    Pour le cas particulier des hommes d’affaires, voir ci-dessous.

1) L’obtention d’un visa délivré en France
Il doit être sollicité auprès des représentations diplomatiques et consulaires gabonaises.Le consulat général du Gabon à Paris exige la comparution personnelle des demandeurs de visa.La liste des pièces à fournir est communiquée par le consulat.Seuls les documents originaux sont acceptés. Ceux-ci peuvent être exigés à l’arrivée au Gabon par les agents de la police de l’air et des frontières.Les personnes qui se présentent à l’aéroport de Libreville sans ces documents (originaux ou copies) peuvent être refoulées vers la France.
Il est à noter qu’un visa délivré en France ne donne pas droit d’entrée automatique dans la mesure où la police aux frontières gabonaise peut effectuer un contrôle et décider de refouler une personne pour absence de documentation appropriée, ce qui s’est déjà produit pour des ressortissants français.
Pour de plus amples informations, il convient de prendre l’attache duconsulat général du Gabon à Paris.

2) La délivrance sur place au Gabon d’un visa après obtention préalable d’une autorisation d’entrée.
Pour obtenir une autorisation d’entrée, y compris dans le cadre d’une visite familiale, la demande doit être effectuée par l’hôte au Gabon auprès de la Direction générale de la documentation et de l’immigration à Libreville. Le visiteur doit présenter une copie de l’autorisation d’entrée à l’embarquement, au départ d’un aéroport français. Elle est ensuite échangée, à l’arrivée au Gabon, contre un visa. Au même titre que pour les visas délivrés en France,il est recommandé, pour les autorisations d’entrée, que les répondants locaux (familles ou entreprises) soient présents à l’aéroport, lors de l’arrivée des personnes attendues, munis des documents originaux du dossier, dans le cas où ceux-ci n’ont pas pu leur être envoyés en France avant leur départ.
Lors du passage à la frontière par air, mer, ou bien par voie terrestre, il convient de présenter, en plus de la copie de la demande d’autorisation d’entrée, un passeport en cours de validité, un titre de transport aller-retour ou circulaire nominatif et un carnet de vaccination (fièvre jaune obligatoire). Il est nécessaire de se munir de 45 000 francs CFA (également payable en euros : 70 €), correspondant aux frais d’établissement de l’autorisation d’entrée et de délivrance du visa. Cette procédure s’applique aux ressortissants français, qu’ils soient touristes, hommes d’affaires ou simples visiteurs.

3) Cas des voyages d’affaires au Gabon
Pour tout séjour inférieur à trois mois, les hommes d’affaires sont dispensés d’autorisation dans le cas où une agence de voyage agréée au Gabon a organisé le séjour. Cependant, ils doivent justifier leur qualité et/ou énumérer par tout autre moyen écrit les contacts pendant leur séjour.

4) Pour tout séjour supérieur à trois mois, et dans tous les cas,une autorisation d’entrée à durée indéterminée sera demandée. Un visa obtenu sur place, contrairement à un visa délivré en France, facilite l’obtention d’une carte de séjour et peut être prolongé.

En cas de difficulté, il est recommandé de conserver son calme, de faire preuve de courtoisie et de contacter ou faire contacter au plus vite le consulat général de France à Libreville (+241 01 79 20 40)

Sécurité

Les forces de police et de gendarmerie s’efforcent de juguler la délinquance urbaine à Libreville et Port-Gentil. Pour des raisons de sécurité, il convient d’éviter de se promener seul et d’emporter avec soi trop d’argent.

Les cambriolages sont parfois perpétrés dans le courant de la nuit par des bandes armées, qui déjouent ou neutralisent les dispositifs de surveillance et peuvent recourir à la violence en cas de résistance. Toute résistance est donc fortement déconseillée.

A l’hôtel, s’enfermer à clef dans sa chambre et n’ouvrir qu’au personnel de l’établissement, après vérification de son identité auprès de la réception, et aux personnes connues.

Plusieurs incidents, pouvant dans quelques rares cas entraîner la mort, sont survenus lors de stages “d’initiation” à des rites locaux, qui doivent donc inciter à la plus grande prudence. A cet égard, l’attention des voyageurs est appelée sur les dispositions de l’arrêté du 12 mars 2007 ajoutant à « la liste des substances classées comme stupéfiants » les substances et préparations suivantes : « tabernanthe iboga, tabernanthe manii, ibogaïne, ses isomères, esters, éthers et leurs sels qu’ils soient d’origine naturelle ou synthétique ainsi que toutes préparations qui en contiennent ».

  • En dehors des plages les plus fréquentées (Tahiti, plages des Hôtels, cap Esterias, pointe Denis), il convient de rester prudent, notamment le soir;
  • Il en va de même dans certains quartiers de la capitale : Petit Louis, mont Bouet, gare routière, plaine de Rio, London, Lalala, Oloumi, Nkembo, Awendje;
  • A Port-Gentil, des manifestations de rues sporadiques – dont il convient de se tenir éloigné – se produisent parfois, et peuvent s’accompagner de violences. Une grande prudence est recommandée sur les plages entre la Pointe Chapuy et le Cap Lopez, et en bordure des trois rivières.

Toute agression doit être signalée à la police et au consulat de France le plus proche : Libreville, Port-Gentil et Franceville (consul honoraire).

  • Au Gabon, un nombre croissant d’escroqueries bancaires a été constaté. L’identité des titulaires du compte est usurpée et un ordre de virement falsifié est envoyé à leur banque en utilisant des informations inscrites sur le relevé de compte bancaire. Il est conseillé de prendre contact avec les banques, afin de vérifier les dispositifs de sécurité concernant les ordres de virement envoyés depuis l’étranger.

Pour tout déplacement à l’intérieur du pays, les voyageurs sont invités à contacter les services du consulat général de France à Libreville ou, pour la province de l’Ogooue-maritime, de la chancellerie détachée à Port-Gentil.

Grande carte du Gabon

Grande carte du Gabon

Transports

Infrastructure routière

La conduite sur piste, avec ou sans chauffeur, est parfois difficile. Véhicule 4X4 conseillé. Avant tout départ, se renseigner sur l’état des routes. Durant la saison des pluies, il n’est pas rare que certains axes routiers soient impraticables (ponts effondrés, bourbiers, arbres déracinés, etc.).

En cas d’accident de la route, se rendre au premier poste de police (ou de gendarmerie), afin d’éviter tout incident sur le lieu même.

Transport aérien

L’aéroport international de Libreville est aux normes IATA. Les vols intérieurs ou régionaux sont assurés par des compagnies nationales ou privées de qualité variable. Se renseigner impérativement sur place.

Liaisons Intérieures

Plusieurs liaisons sont organisées entre les différentes villes du pays par des compagnies locales. Se renseigner impérativement sur place.

Aéroport de Libreville +241 01 73 82 82.

Attention : il convient de consulter dans la rubrique “Fiches thématiques” ledossier Transports aériens, et plus particulièrement la liste des transporteurs aériens interdits pour la desserte de la France et la liste communautaire des compagnies aériennes interdites dans l’Union Européenne, sur laquelle figurent plusieurs compagnies aériennes gabonaises.

Santé

IMPORTANT :Chaque année pendant les saisons des pluies (septembre à décembre – février à juin), les moustiques prolifèrent. Le nombre de cas de paludisme et de Chikungunya augmente de manière significative. Pendant ces périodes, on relève de fréquents décès pour cause de paludisme. Il est fortement recommandé de prendre les précautions appropriées (voir ci-après).

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

  • Paludisme : Cette maladie parasitaire est la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne. Transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.Classification : zone 3.
    Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel. On relève régulièrement des décès de ressortissants français au Gabon en raison du paludisme. Une attention particulière doit être portée à la prévention et au traitement de cette maladie.
  • Chikungunya : Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). Une augmentation des cas de contamination a récemment été observée au Gabon, en particulier dans les provinces de l’Ogooué-lolo, la Ngounié et le Haut Ogooué.
  • En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
  • Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
  • La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Fièvre Ebola

Des cas de fièvre Ebola sont relevés épisodiquement dans certaines régions de l’intérieur du pays, notamment dans la population animale. Il convient donc de proscrire la consommation de la viande de chasse.

VIH – Sida

Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Dengue

Ce virus circule de façon sporadique dans le pays et est susceptible de provoquer des flambées épidémiques, notamment lors des saisons des pluies pendant lesquelles les moustiques, vecteurs de cette maladie, prolifèrent. Les précautions d’usage doivent donc être appliquées afin d’éviter les piqûres de moustiques (utilisation de répulsifs, moustiquaires, port de vêtements longs) et la survenue de toute fièvre doit entrainer une consultation auprès d’un médecin.

Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire)
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin

Numéros utiles

  • Police secours : 177

Coordonnées de médecins (cliquezici) et d’hôpitaux disponibles sur lesite du consulat.

  • Hôpital d’instruction des armées de Libreville, Omar Bongo Ondimba : 72 02 37 / 72 02 38 / 79 36 88 (BP 20404 Libreville PK9)

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes

Il est conseillé d’éviter de photographier un site ou une personne sans son autorisation. Il peut être utile de demander la permission du chef de village en province. Eviter, de même, de photographier un marché, une foule ou des bâtiments officiels.

L’usage et la détention de produits stupéfiants, y compris les drogues ” douces “, sont passibles de peines de 1 à 6 ans de prison ferme, le trafic intérieur de stupéfiants de 2 à 10 ans d’emprisonnement, et le trafic international de telles substances à la réclusion criminelle à perpétuité.

Argent

  • Espèces : se munir de dollars américains ou d’euros. Possibilité de faire le change sur place dans les hôtels et dans les banques.
  • Retrait d’espèces sur place : existence de distributeurs automatiques de billets dans la capitale (grands hôtels – siège des grandes banques).
  • Cartes bancaires : certains hôtels et grands magasins de la capitale acceptent les paiements par carte bancaire (Visa – Mastercard – American Express).
  • Ambassade de France au Gabon

Représentations françaises

1, rue du Pont-Pirah BP 2125Libreville

(+241) 01 79 70 00

amba.libreville-amba@diplomatie.gouv.fr

http://www.ambafrance-ga.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

41, rue de la Bienfaisance75008Paris

01.42.99.68.68

cab.ambassadegabonfrance@yahoo.fr

Contacts utiles

Association France Gabon

  • Adresse : 185 avenue Saint-Honoré – Paris 75008
  • Tél. : 01 42 56 20 12

AU GABON

Chancellerie détachée à Port Gentil

  • Adresse : BP 511
    puceoupas Tél. : +241 01 55 20 86
    puceoupas Fax : +241 01 55 34 09
    puceoupas Tel. permanence : +241 05 18 35 28.

Agence Consulaire à Franceville

  • Adresse : BP 769
  • Tél. : +241 01 66 40 20
  • Fax. : +241 01 66 40 24

Agence consulaire à Gamba

  • Adresse : B.P. 1840 PORT-GENTIL
  • Tél. : +241 07 53 99 47 (portatif)

Police secours : 177

Commissariat central à Libreville

Tél.: + 241 01 76 09 50

 

 

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Gambie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

L’essentiel

Capitale

Banjul

Langue

Anglais (officiel), Mandinka, Wolof, Fula et autres langues tribales.

Devise

dalasi (D) ou (d) Décalage horaire GMT/UTC + 0h

Formalités d’entrée

Un visa est nécessaire pour visiter la Gambie, prévoyer deux à trois semaines pour l’obtenir auprès de l’ambassade.

Electricité 220 V.

Téléphone +220

En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/gambie#1ofZhx4P6X10m7Pb.99

Brève

Exécutions en Gambie (28 août 2012) Nous rappelons notre ferme opposition à la peine capitale et nous exhortons le président Jammeh à ne pas poursuivre les exécutions et à commuer toutes les condamnations à la peine de mort en peines de détention

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Introduction

 gambie-petite-carte

Les relations entre la France et la Gambie sont cordiales, mais modestes. La visite officielle qu’a effectuée le Président JAMMEH à Paris en février 1998 a marqué la reconnaissance par la France du processus démocratique qu’il a su mener à bien. Le précédent ministre des affaires étrangères et actuel ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Technologie, M. Mamadou Tangara, francophone et initiateur d’une politique étrangère plus proche des vues françaises et occidentales, a été reçu par le Directeur de cabinet du ministre chargé de la coopération le 8 décembre 2010. Si les relations franco-gambiennes restent suivies depuis Dakar, le ministère des Affaires étrangères et européennes dispose d’un agent permanent à Banjul depuis septembre 2004.   Mise à jour : 22.07.13

Entrée / Séjour

Visa Le visa est obligatoire et doit être demandé auprès de l’Ambassade de Gambie à Paris.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous. Une vigilance renforcée doit être observée dans le pays. Il convient de prendre connaissance de nos avertissements et de vous y conformer scrupuleusement afin d’éviter toute difficulté particulière avec les autorités du pays ou la population.

  • Il est conseillé d’éviter les abords des installations militaires et de certains bâtiments officiels, et notamment de ne pas prendre de photographies de ces bâtiments.
  • Les touristes sont fréquemment accostés, surtout en début de séjour, par des personnes qui proposent leurs services. Un refus ferme et poli suffit pour ne plus être importuné. Une campagne est menée par les autorités locales pour mettre fin aux activités des quémandeurs, appelés « Bumsters », qui sollicitent les visiteurs. La prudence s’impose dans les lieux touristiques où sévissent des pickpockets.

Avertissement lié à l’homosexualité L’homosexualité est stigmatisée par la société gambienne et par les autorités : un affichage ostensible de cette orientation sexuelle peut conduire à une arrestation. Toute attitude équivoque en public (notamment sur la voie publique, dans les restaurants ou les boîtes de nuit) doit donc être évitée. Avertissement lié au tourisme sexuel et à l’exploitation sexuelle des enfants L’autorité gambienne du tourisme a mis en place une force spéciale destinée à combattre la pédophilie. Cette force spéciale a reçu instruction de ne faire preuve d’aucune indulgence vis-à-vis des touristes qui violeraient les droits des enfants gambiens. Les hôtels ont souscrit à un code de bonne conduite. Les ressortissants européens, qui abusent d’enfants à l’étranger, peuvent faire l’objet de poursuites dans leur pays d’origine. Avertissement lié à la détention de médicaments, y compris ceux qui sont délivrés, hors de Gambie, sans ordonnance Il est indispensable de se munir d’une ordonnance médicale pour tout médicament en sa possession, sous peine de se voir accusé de détention de produit stupéfiant. Avertissement lié à la détention de stupéfiants La simple détention de quelques grammes de produits stupéfiants est réprimée avec sévérité et entraîne de lourdes peines d’emprisonnement et amendes importantes. De plus, la loi gambienne prévoit que toute personne en possession de plus de 250 grammes de cocaïne est passible de la peine de mort.

gambie-grande-carte

Transports

Infrastructure routière Le réseau routier gambien comporte des tronçons en bon état dans la capitale et ses alentours. Les autres routes autrefois goudronnées, tout comme les pistes, nécessitent l’usage d’un 4X4. Il existe un bon réseau de stations-service. L’assurance automobile responsabilité civile est obligatoire. En cas d’accident, il est conseillé de se mettre en contact avec le poste de police le plus proche. Il convient de rouler prudemment et d’être très vigilant, spécialement lors de la traversée des villages. La traversée du fleuve Gambie se fait :

  • à son embouchure entre Barra et Banjul. Un service de bac assure une traversée dans les deux sens toutes les heures entre 7h00 et 23h00 ;
  • à Farafeni sur la Transgambienne.

Aux deux endroits, l’attente est fonction du trafic.

Santé

Avant le départ Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez auprès d’une compagnie d’assistance un contrat couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Avertissement lié à la détention de médicaments, y compris ceux qui sont délivrés, hors de Gambie, sans ordonnance Il est indispensable de se munir d’une ordonnance médicale pour tout médicament en sa possession, sous peine de se voir accusé de détention de produit stupéfiant. Prévention du paludisme Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Si le risque de paludisme existe toute l’année, il est moindre de janvier à fin juin. Prévention de la dengue La dengue sévit en Gambie essentiellement pendant et après la saison des pluies. Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue pouvant prendre une forme particulièrement grave (fièvre hémorragique), l’utilisation d’aspirine est déconseillée. Durant le séjour, et durant le mois qui suit le retour, tout épisode de fièvre impose un avis médical, en précisant le voyage en zone à risque. Vaccinations La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La présentation du carnet de vaccination est obligatoire à l’arrivée en Gambie. La vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est vivement recommandée. Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, vaccination contre la méningite à méningocoque. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales. Hygiène alimentaire Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
  • Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
  • Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable. Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants : Site interministériel relatif à la grippe aviaire Institut Pasteur (fiche pays) Institut de veille sanitaire Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Us et coutumes 80% de la population est musulmane. Adopter une attitude respectueuse des coutumes en toute circonstance. Des dispositions législatives d’une grande sévérité concernant l’homosexualité ont été annoncées et sont en cours d’élaboration. Législation locale

  • Depuis l’instauration de nouvelles règles de contrôle des changes, le recours aux banques est devenu obligatoire à l’exclusion de toute autre formule, notamment les changeurs opérant sur la voie publique. La banque centrale de Gambie a suspendu les transferts financiers des trois principaux opérateurs (Ria, Money Express and Wari).

L’usage de tous les stupéfiants est prohibé et passible de lourdes peines d’amende et de prison. De manière générale, crimes et délits liés à la drogue sont très sévèrement réprimés et peuvent être passibles de la peine de mort. Dans ce domaine, il est prudent de ne pas céder à des propositions qui peuvent aller de pair avec des dénonciations à la police. L’importation temporaire d’armes de chasse est tolérée, à condition qu’elles arrivent et qu’elles repartent par l’aéroport international de Banjul. Il est formellement interdit de fumer dans les lieux publics ainsi que sur la voie publique. Il est formellement interdit d’importer de la nourriture dans ses bagages. Avertissement lié à la propagation de fausses nouvelles L’”Information & Communications Act 2009″ stipule que “toute personne qui commet une infraction même en utilisant Internet pour répandre de fausses informations contre le gouvernement ou des agents publics, inciter l’insatisfaction ou fomenter une quelconque violence à l’égard du gouvernement ou des agents publics (comme caricature, sévices ou déclarations désobligeantes contre la personne d’agents publics”) est passible d’une peine de 15 ans de prison et/ou une amende de 3 millions de dalasis (soit environ 63.000 €) . Divers Climat de type tropical. Saison des pluies de juin à octobre.

Représentations françaises

En résidence à Dakar (Sénégal) 1, rue El Hadji Amadou Assane Ndoye BP 4035Dakar (Sénégal) (+221) 33 839 51 00 (+221) 33 839 51 81 webmestre.dakar-amba@diplomatie.gouv.fr http://www.ambafrance-sn.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade 117, rue Saint-Lazare75008Paris 01.73.18.00.60 01.53.04.05.99 paris@gambiaembassy.org

Contacts utiles

  • Ambulance : 16
    • Urgences Royal Victoria Hospital : +220 422 82 24
    • Medical Research Council : +220 449 54 42

Police : 17 Postes de police

  • Aéroport : +220 447 27 26
  • Bakau : +220 449 53 28
  • Banjul : +220 422 72 48
  • Kairaba Avenue : +220 449 56 08 et +220 449 60 16
  • Kotu : +220 446 33 51
  • Serrekunda : +220 439 22 08

Pompiers : 18   Renseignements : 151

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Documents Administratifs

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Ghana

Données géographiques

Nom officiel : République du Ghana
Superficie : 238 537 km²
Capitale : Accra
Villes principales : Accra, Kumasi, Sekondi-Takoradi, Tamale
Langue (s) officielle (s) : Anglais
Monnaie : cedi
Fête nationale : 6 mars (proclamation de l’indépendance en 1957)

Données démographiques

Population : 25,37 millions d’habitants (Banque Mondiale, 2012)
Croissance démographique : 2,1% (Banque Mondiale, 2011)
Espérance de vie : 61 ans (Banque Mondiale, 2011)
Taux d’alphabétisation : 67% (PNUD 2012)
Religion (CIA World Factbook) : Christianisme 68.8% (Pentecôtisme 24.1%, Protestantisme 18.6%, catholicisme 15.1%, autres 11%), islam 15.9%, animisme 8.5%
Indice de développement humain (PNUD) : 135 ème/169
Classement Transparency International : 64ème sur 178 pays (2012)

Données économiques

PIB : 40,71 milliards de dollars (Banque Mondiale, 2012)
PIB par habitant : 1550 dollars (Banque Mondiale, 2012)

Taux de croissance : 7,9% (Banque Mondiale, 2012)
Taux de chômage : NC
Taux d’inflation : 13,3 % (Banque Mondiale, 2012)

Principaux clients (Economist Intelligence Unit, 2010) : Pays-Bas (13,4%), Royaume-Uni (7,8%), France (5,8%), USA (5,9%), Ukraine (5,8%)
Principaux fournisseurs (Economist Intelligence Unit, 2010) : Chine (17%), Nigeria (11%), USA (6%), Côte d’Ivoire (6%)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (Banque Mondiale, 2012) :

  • agriculture : 32 %
  • industrie : 19%
  • services : 49%

Exportations de la France vers le Ghana : 330 millions d’euros (Mission économique, 2012)
Importations françaises depuis le Ghana : 183 millions d’euros (Mission économique, 2012)

Consulat de France : section consulaire de l’ambassade à Accra
Communauté française au Ghana : 925 personnes immatriculées (2013)
Communauté ghanéenne en France : 3 690 personnes (2007)

 

Brève

Première session du dialogue politique France-Ghana (24 octobre 2013)

Ce dialogue politique s’est inscrit dans la nouvelle dynamique de notre relation bilatérale, après la visite officielle du président Mahama en France en mai dernier et l’entretien de M. Laurent Fabius avec son homologue, Mme Hannah Tetteh, le 10 octobre à Paris.

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Introduction

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Le dialogue politique est très cordial et confiant, avec des échanges étroits sur de nombreux dossiers.

 

Principales visites récentes de personnalités françaises au Ghana

Février 2008 : Déplacement au Ghana du Secrétaire d’Etat aux sports, M. Bernard Laporte, pour assister à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

Septembre 2008 : Déplacement de M. Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat à la coopération et à la francophonie, pour le 3ème forum de Haut niveau sur l’efficacité de l’aide.

Février 2009 : Déplacement de Mme Anne-Marie Idrac, Secrétaire d’Etat chargée du commerce extérieur.

Août 2012 : Déplacement de Mme Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie, à l’occasion des funérailles du président Atta Mills.

Janvier 2013 : Déplacement de Mme Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie, à l’occasion de l’investiture du Président Mahama.

 

Principales visites récentes de personnalités ghanéennes en France

Juin 2007 : Déplacement en France du Président John Kufuor et du Ministre des Affaires Etrangères Nana Akufo-Addo, qui étaient en France pour s’entretenir avec leurs homologues Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner.

Mars 2008 : Visite de travail en France de M. Samuel Owusu-Agyei, Ministre de la Réforme du Secteur public.

Décembre 2009 : Déplacement à Paris de Mme Annah Tetteh, Ministre du Commerce et de l’Industrie

Mai 2010 : Participation du Vice-Président M. John Mahama et de la Ministre du Commerce et de l’Industrie Mme Annah Tetteh au sommet Afrique-France de Nice.

Mai 2013 : Visite officielle du Président Mahama

 

Mis à jour : 01.10.13

 

Situation économique

Sur le plan macroéconomique, le pays enregistre depuis le début de la décennie des résultats économiques et financiers positifs, principalement marqués par une croissance économique soutenue et stable (5% par an en moyenne depuis 2000, exception faite de l’année 2009 marquée par la crise économique mondiale : 4,7%).

Les perspectives d’exploitation pétrolière laissent présager d’importantes sources de revenus dans les années à venir. La mise en production a débuté en décembre 2010. Lorsque les opérations d’extraction atteindront leur rythme de croisière (250000 b/j espérés d’ici 2013, ce qui le placerait parmi les 50 principaux producteurs mondiaux), les revenus annuels issus du pétrole devraient osciller entre 1 et 2 milliards d’USD.

L’économie du Ghana reste cependant dépendante du secteur agricole (60% de la population active), centré sur le cacao, avec une production en essor (703 000 tonnes, +10,8%, 2ème rang mondial). Le secteur secondaire est dominé par les industries d’extraction (12% du PIB) : or (2ème producteur africain) et, dans une moindre mesure, diamant, manganèse, bauxite.

L’industrie manufacturière (10% du PIB) reste faible bien que citée comme priorité nationale. Les services sont tirés par les activités commerciales de réexportation et par le tourisme. L’apport de la puissante diaspora, évalué entre 2 et 4 milliards de dollars constitue également une ressource financière importante. Le Ghana dispose donc de vrais atouts en vue d’atteindre ses objectifs de développement à moyen terme.

En dépit de cette toile de fonds favorable, le nouveau Président a hérité d’une situation économique délicate et des déséquilibres sont récemment apparus (déficits budgétaire et fiscal à hauteur de 12% contre moins de 7% initialement prévus ; déficit de la balance des paiements ; inflation à 10% ; gonflement préoccupant de la masse salariale de la Fonction publique).

Cependant, les fondamentaux de la croissance restent solides et l’économie ghanéenne devrait terminer l’année 2013 aux environs de 8% de croissance, avec des perspectives de production pétrolière favorables (environ 130.000 barils jours). La situation sociale s’est également récemment tendue sous l’effet de revendications salariales que le gouvernement peine à maîtriser.

Ce pays à revenu intermédiaire (PRI tranche basse) doit encore relever certains défis pour mettre en place un cercle vertueux d’émergence économique (maitrise de la masse salariale, réduction des déficits fiscal et budgétaire).

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Documents Administratifs

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Brève

Guinée – Proclamation des résultats définitifs des élections législatives en Guinée (15 novembre 2013)

La France salue la proclamation le 15 novembre par la cour suprême des résultats définitifs des élections législatives du 28 septembre. Nous félicitons le peuple guinéen, les autorités et les acteurs politiques de ce pays pour avoir mené à bien cette transition démocratique, dans un esprit de responsabilité.

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Introduction

 guinee-petite-carte

Indépendante en 1958 après avoir décliné la proposition d’intégrer la Communauté française, la Guinée a longtemps observé une certaine distance à l’égard de la France, et plus largement, de l’extérieur. Le débat sur l’Irak aux Nations Unies en 2003 (la Guinée préside alors le Conseil de sécurité) a contribué à un rapprochement des deux pays.

Site de l’ambassade de France en Guinée et en Sierra Leone

 

Mise à jour : 07.03.14

 

Entrée / Séjour

Entrée

  • Il est nécessaire de disposer de titres de séjour valides (passeport, visa) ainsi que d’un certificat de vaccination mentionnant notamment le vaccin contre la fièvre jaune. Prévoir un traitement contre le paludisme.
  • Les personnes en transit pour Freetown doivent absolument être munies d’un visa pour la Sierra Leone, sous peine de difficultés à l’aéroport de Conakry.
  • La Guinée n’exige pas d’attestation de non séropositivité pour l’entrée dans le pays.

Séjour

  • Durant le séjour, il est préférable de toujours conserver sur soi – et bien à l’abri des pickpockets – ses papiers et titre de séjour. La police procède régulièrement à des contrôles et tout étranger qui n’est pas en possession d’une carte de séjour et le cas échéant, d’un permis de travail est arrêté.
  • Le franc guinéen (GNF) ne peut s’échanger que sur place et l’on ne peut repartir de Guinée qu’avec une somme de 10 000 GNF. Il convient de respecter cette dernière clause : des ressortissants français et de toutes nationalités de l’Union européenne ont été plusieurs fois inquiétés à l’aéroport pour l’avoir ignorée. Il est recommandé de ne jamais se montrer discourtois, a fortiori à l’égard d’un douanier ou d’un membre des forces de l’ordre.
  • Usage possible de la carte de crédit à Conakry (Hôtel Novotel).

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade de Guinée Conakry à Paris.

 

Avenue du Commerce (Kaloum) BP 373 et 570 Conakry

+224 621 00 00 10

ambafrance.conakry@diplomatie.gouv.fr Heures ouvrables (8h15-17h)

+224 621 08 89 15

En dehors des heures ouvrables

+224 664 57 01 92

ou

+224 663 35 42 10

http://www.ambafrance-gn.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

51, rue de la Faisanderie 75116 Paris

01.47.04.81.48

Contacts utiles

  • Consul honoraire

Kamsar (Guinée maritime) : Mme Monique Sariego
Tél : +224 664 38 42 32

Numéros utiles

Pédiatrie : Centre “Mère et enfants” clinique espoir de l’Ogoué.
Numéros d’urgence utiles sur Conakry :

  • Centre médico-social de l’ambassade : +224 621 00 00 10, fax : +224 30 47 10 37
  • Clinique Pasteur : +224 30 43 00 74 / 75 / 76
  • Clinique Ambroise Paré : +224 664 02 02 02
  • Centre mère et enfants (clinique pédiatrique qui assure notamment le suivi des enfants de l’école et du lycée français) : +224 621 35 01 01

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Epidémie de méningite

Une épidémie de méningite sévit depuis le début de l’année en Guinée et a fait, à ce jour, au moins 28 morts sur 212 cas suspectés. Elle est signalée dans quinze districts sanitaires du pays : en Haute Guinée (Siguiri, Kankan, Kouroussa, Dinguiraye, Dabola, Faranah, Mandiana, Kerouané, Kissidougou) en Guinée forestière (Nzérékoré, Yomou et Gueckédou), au nord de la Moyenne Guinée (Mali, Koubia) et en Guinée maritime (Koundara). Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.

Prévention du paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu: il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification: zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise en œuvre de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Choléra

De mauvaises conditions d’hygiènes sont la première cause de l’émergence du choléra. La contamination est principalement inter-humaine car l’homme est le principal réservoir du germe responsable (vibrion cholérique). Dès lors que les recommandations qui suivent sont respectées, le risque de contracter la maladie est très faible.

Les précautions d’usage : 

1. Éviter de se baigner, surtout dans les zones où existent des cas de choléra et dans les zones très peuplées avoisinantes à l’exception des piscines où l’eau est chlorée.

2. Ne pas boire l’eau du robinet. L’eau du robinet ne peut être bue que si elle a été bouillie (20 minutes) ou traitée chimiquement au chlore ou à l’iode ; cette remarque vaut également pour les glaçons.

3. S’abstenir de consommer des aliments ou des boissons vendus dans la rue, notamment poissons et fruits de mer.

4. Se laver soigneusement les mains au savon, en particulier avant de préparer la nourriture et de la consommer ou après chaque passage aux toilettes.

5. Bien cuire les aliments et les manger pendant qu’ils sont chauds.

Pour information, le vaccin anticholérique ne fournit qu’une protection brève et incomplète. Il ne protège en aucun cas contre le choléra.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples

  • Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Il existe à Conakry deux cliniques disposant chacune de structures chirurgicales et d’une ambulance : Ambroise Paré et Pasteur.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Guinée équatoriale*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

Introduction

 guinee-equatoriale-petite-carte

Ancienne Guinée espagnole, indépendante depuis 1968, la Guinée équatoriale développe ses relations avec la France depuis les années 1980, notamment dans le cadre de la zone Franc et de la Francophonie.

Dirigée depuis 1979 par le président Teodoro Obiang Nguema, le pays a pour principale ressource l’exploitation du pétrole, découvert en 1996, et qui lui assure un niveau de PIB par tête parmi les plus élevés d’Afrique.

La France est un important partenaire commercial de la Guinée équatoriale. Les relations économiques se sont intensifiées aux cours des dix dernières années : les exportations françaises ont crû de 153%, les entreprises françaises se sont installées sur place et la communauté française a doublé pour atteindre 614 résidents en 2012.
Notre pays est le second partenaire de la Guinée équatoriale, après l’Espagne, en termes d’aide publique au développement.

Représentant 38 M.euros pour la période 2008-2011, notre coopération bilatérale, qui repose sur une logique de cofinancement (80% du coût des projets pris en charge par la partie équatoguinéenne), présente un profil original en Afrique.

Site de l’Ambassade de France en Guinée Equatoriale

 

Mise à jour : 27.02.13

Entrée / Séjour

Les ressortissants français doivent être munis d’un visa avant d’entrer en Guinée Equatoriale. Il n’y a pas de possibilité d’obtention de visa à l’arrivée.
Les détenteurs d’une carte de séjour “Residencia” ou d’un permis temporaire de séjour “Permanencia” ne sont pas dispensés de visa : il doivent disposer au minimum d’un visa aller/retour “Ida y Regreso”ou d’un visa à entrées multiples “Alternativo”.

Au-delà du formulaire de demande de visa, les documents suivants sont exigés par l’Ambassade de Guinée Equatoriale à Paris :

  • un passeport d’une durée de validité d’au moins 6 mois ;
  • deux photos d’identité ;
  • une lettre d’invitation de la personne physique, ou juridique, responsable de votre voyage, visée par le Département de la Sécurité nationale de la Guinée Equatoriale (“Carta de Llamadas”) ;
  • un ordre de mission (pour les professionnels et représentants de sociétés) ;
  • un carnet de vaccinations international (vaccin contre la fièvre jaune obligatoire) ;
  • un billet aller/retour et une réservation d’hôtel (pour les touristes).   Les empreintes digitales et une photo sont enregistrées au passage à la Police aux frontières.

L’obtention d’une carte de résidence, et son renouvellement annuel, peuvent impliquer la présentation d’un test du VIH (ce n’est plus systématique). Des cartes de séjour temporaire de 3 mois dénommées « Pernanencia » sont également délivrées. Les dossiers sont instruits à la Délégation générale de la Sécurité nationale et les délais de délivrance sont très variables.

Les devises doivent être déclarées à l’entrée et à la sortie du territoire. Les virements internationaux sont soumis au contrôle des changes.   Les déplacements à l’intérieur de la Guinée équatoriale doivent se faire impérativement munis de papiers d’identité.

 

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

  • Paludisme : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…).
    A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
    Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel.
  • Maladies virales transmises par les insectes : certaines maladies virales (par exemple le Chikungunya ou la Dengue) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).

En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations

  • La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
  • Autres vaccinations vivement conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
  • La vaccination contre la tuberculose, par le BCG, est recommandée pour les enfants dès la naissance, en cas de séjours fréquents ou prolongés en Guinée Équatoriale. Chez les enfants non encore vaccinés, elle peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans.

Hygiène alimentaire

  • Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet et de la faire bouillir pour la cuisine.
  • Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
  • Évitez la consommation de la viande de chasse.
  • Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
  • Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples

  • Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
  • Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Animaux domestiques

En raison de cas de rages endémiques, tous les possesseurs d’animaux domestiques doivent présenter à leur entrée sur le territoire national le carnet de vaccination internationale du pays d’origine. Tous les chiens doivent être inscrits sur le registre de chiens vaccinés tenu par la Direction générale vétérinaire.

Infrastructures hospitalières

Sur la partie insulaire

Une clinique (« la Paz ») équipée d’équipement moderne est opérationnelle à Sipopo depuis juin 2011. L’équipe médicale est pour l’instant composée en grande partie d’expatriés d’origine israélienne mais ce personnel change souvent. Cette structure est capable de prendre en charge la plupart des urgences, elle dispose notamment d’une salle de réanimation et d’un scanner.

Un autre établissement un peu plus ancien (« Guadalupe ») est implanté au cœur de la ville de Malabo et tenu par des médecins tunisiens. Les tarifs pratiqués dans ces deux cliniques restent très élevés.

Par ailleurs, il existe une structure publique dont les tarifs sont abordables. Le personnel médical est essentiellement composé d’expatriés originaires d’Amérique du Sud. L’équipement reste assez limité.

Sur la partie continentale

Une clinique avec un équipement moderne a été installée depuis quelques années à Bata (« la Paz ») avec salle de réanimation et scanner. Le personnel médical change assez souvent.

Le médecin français du Centre Médico-Social de l’Ambassade de France peut également être consulté. Les situations médicales les plus graves sont, en général, évacuées vers le Cameroun.

La souscription à une assurance pour les soins sur place et le rapatriement sanitaire est indispensable.

 

Paris | Ambassade de Guinée équatoriale

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

29, boulevard Courcelles75008Paris

01.45.61.98.20

Contacts utiles

  • Agence consulaire à Bata
    • Tél : +240 333 081 012
    • Portable : +240 222 231 987
    • Fax : +240 333 083 756

. Police secours : 114
. Pompiers : 115

Numéros utiles

  • Centre médico-social (lotissement de l’Ambassade de France) : Tél +240 222 275 017
  • Pharmacie moderne de Malabo : Tél +240 333 098 278
  • Clinique “Virgen de Guadalupe” : Tél +240 333 096 956
  • Hôpital “La Paz” à Malabo : Tél +240 551 539 297
  • Hôpital “La Paz” à Bata : Tél +240 333 083 515 / 518
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Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Guinée-Bissao*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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Brève

Guinée-Bissao – Constitution d’un gouvernement d’union nationale (10 juin 2013)

La France salue la nomination du gouvernement d’union nationale dirigé par le Premier ministre Rui Duarte Barros. Il s’agit d’une étape importante dans le processus de transition et de stabilisation de la Guinée-Bissao depuis le coup d’Etat du 12 avril 2012.

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Introduction

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La Guinée-Bissao se distingue sur le continent pour être le seul pays d’Afrique subsaharienne à s’être totalement libérée du joug colonial par la lutte armée (même l’Angola et le Mozambique ont bénéficié in fine d’une indépendance octroyée).

Le pays reste durablement très pauvre et dépendant encore, pour une très large part, d’une quasi monoculture de la noix de cajou. Ruinée par la guerre civile de 1998/1999, l’économie n’a pas encore retrouvé le niveau qui était le sien avant ces événements et ne couvre pas les besoins alimentaires du pays (pourtant exportateur de riz au temps de la colonisation portugaise). La France entretient avec la Guinée-Bissao des relations anciennes.

 

Mise à jour : 09.07.13

Entrée / Séjour

Un visa d’entrée est obligatoire.
En France, il peut être obtenu sur présentation d’un passeport en cours de validité à l’Ambassade de Guinée-Bissao à Paris.

Infos utiles

Il est impératif de se munir de francs CFA avant l’arrivée en Guinée-Bissao.

Les paiements par carte de crédit et par chèque bancaire n’ont pas cours à Bissao.

Les pluies étant torrentielles pendant “l’hivernage” (juillet à septembre), la circulation de véhicules peut être fortement perturbée à Bissao et dans le reste du pays. Il n’est pas rare que certaines pistes soient totalement impraticables durant cette période.

Représentations françaises

 

Dernière minute

Elections générales en Guinée-Bissao

A l’approche des élections générales qui auront lieu en avril-mai 2014, il est rappelé que l’inscription sur le registre consulaire (pour les Français résidents) et l’inscription sur le portail ARIANE ou le signalement de sa présence au service consulaire (pour les Français de passage) permettent de recevoir les messages de sécurité transmis par l’Ambassade et/ou par le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères.

Calendrier électoral :

  • Législatives et premier tour des présidentielles : 13 avril 2014
  • Second tour des présidentielles : prévu le 4 mai 2014

La campagne électorale a débuté sur le terrain. Des regroupements de sympathisants à pied ou en cortèges de véhicules sont observés en ville. Il est vivement conseillé de faire preuve de la plus grande prudence à l’approche de ces rassemblements, à pied ou en véhicule, afin d’éviter tout risque d’accident ou de prise à partie.

Sécurité

ariane   Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.

Considérations générales

Les voyageurs peuvent circuler dans le pays, à l’exception de la capitale Bissao et de la frontière entre le Sénégal (Casamance) et la Guinée-Bissao où les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative. Une vigilance renforcée est toutefois recommandée, particulièrement au cours de la période électorale qui doit se tenir en avril-mai 2014. Il importe que les Français résidant ou de passage en Guinée-Bissao fassent preuve de la plus grande prudence dans leurs déplacements. Il convient, par ailleurs, d’éviter de se déplacer de manière isolée et notamment la nuit, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Il est, de plus, conseillé d’éviter tous les lieux de regroupement à forte concentration de public. Au cours de leur séjour, les voyageurs devront prendre toutes précautions utiles pour conserver leurs documents de voyage et d’identité (passeport et carte nationale d’identité) ainsi que l’argent liquide en lieu sûr, notamment dans les lieux fréquentés comme l’aéroport et les marchés. Ne rien laisser sur les sièges à l’intérieur des véhicules. Il est souhaitable de signaler sans délai toute difficulté éventuelle à l’Ambassade.

Sécurité à Bissao et dans sa banlieue

A Bissao et dans sa banlieue, les conditions de sécurité se sont sensiblement dégradées avec une augmentation conséquente du nombre d’attaques à mains armées. Des malfaiteurs s’en prennent principalement aux expatriés, souvent la nuit, et n’hésitent pas à avoir recours à la violence afin de leur extorquer argent, bijoux et voiture. Depuis quelques mois, une recrudescence des actes de petite délinquance, notamment des vols à la tire, a été observée. La capitale est également en proie à des violences régulières liées à des affrontements politiques (coups d’Etat, assassinats politiques…).Compte tenu de cette situation, la ville de Bissao est déconseillée sauf raison impérative.

La plus grande prudence est donc de mise, notamment lors des déplacements nocturnes, et quel que soit le quartier :

  • à pied, en évitant d’avoir sur soi bijoux et sommes d’argent importantes ;
  • en voiture, en circulant vitres fermées et portières verrouillées.

Avertissement concernant la Casamance

Du fait des opérations de déminage en cours et de la reprise toujours possible et imprévue d’affrontements dans la zone sud de la Casamance (Sénégal), la frontière entre la Guinée-Bissao et le Sénégal est déconseillée sauf raison impérative. Il est par ailleurs vivement recommandé de ne pas emprunter la route qui relie la localité frontalière de Mpak à la ville de Ziguinchor en Casamance (Sénégal).Pour plus d’informations, voir la Fiche Conseils aux voyageurs Sénégal

Pour se rendre à Dakar il est recommandé de ne pas traverser la Casamance par la route, mais d’emprunter la voie aérienne au départ de Bissao. Il est conseillé aux voyageurs qui souhaiteraient néanmoins se rendre au Sénégal en véhicule d’emprunter l’itinéraire Bissao / Bafata / Gabu / Pirada (poste frontière) / Tambacounda (ville située dans le sud-est du Sénégal). Le tronçon entre Gabu et le poste frontière de Pirada – environ 70 km – est composé d’une piste carrossable (4×4 recommandé) et de praticabilité assez bonne à la saison sèche (de novembre à début juin). A la saison des pluies, cet itinéraire est en grande partie inondable.

Transports

Transports aériens

Il n’y a pas de liaison directe au départ de la France. La compagnie Air Portugal ayant suspendu depuis décembre 2013 ses vols entre Lisbonne et Bissao, le pays ne dispose plus de liaisons directes avec l’Europe.

La compagnie Royal Air Maroc assure quatre vols hebdomadaires entre Casablanca et Bissao avec, à partir de la capitale économique marocaine, de multiples correspondances.

L’autre possibilité pour se rendre en Guinée-Bissao au départ de la France consiste à gagner Dakar puis à prendre les vols de la compagnie Air Sénégal à destination de Bissao. Ces vols souvent complets sont assurés par des avions de faible capacité.

Réseau routier et déplacements

L’état du réseau routier est moyen, mais des travaux d’amélioration sont en cours. Il n’y a pas de transports publics à Bissao. Le mode de déplacement courant est le taxi individuel ou collectif. Il faut être prudent dans le choix du véhicule et du chauffeur. Il faut éviter de circuler la nuit.

Archipel des Bijagos

Il n’y a pas de liaison aérienne officielle entre le continent et les îles de l’archipel des Bijagos. Il peut arriver que des avions privés se posent sur l’île de Bubaque. Il est possible d’utiliser la voie maritime au départ de Bissao, mais il est fortement déconseillé de partir en mer à bord de pirogues. Certains campements destinés à recevoir des touristes peuvent mettre à leur disposition des bateaux aux normes équipés pour la navigation en haute mer avec des équipages compétents.

Santé

Avant le départ

Consultez votre médecin (et éventuellement votre dentiste).

La souscription d’un contrat couvrant les frais médicaux et le rapatriement médical est indispensable.

Prévention du paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La vaccination contre la diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire

Choléra

Le choléra est endémique en Guinée-Bissao. Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :

  • se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
  • consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
  • peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
  • éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
  • éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

VIH-Sida

Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples

  • Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
  • Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
  • Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Numéros utiles

Il n’y a pas de structure d’accueil pour traiter des patients dont l’état de santé (à la suite d’un accident ou d’une maladie) nécessiterait une prise en charge dans un service d’urgences. Une évacuation sanitaire (dont le coût sera supporté par le patient et sa famille) devra toujours être préférée à une hospitalisation en milieu local.

Il n’y a pas d’avion sanitaire à Bissao. Le plus proche est à Dakar soit à environ une heure trente minutes de vol de Bissao.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Bairro de Penha – Avenida Combatente de Liberdade de Patria Bissao

+245 325 74 00

cad.bissao-amba@diplomatie.gouv.fr

http://www.ambafrance-gw.org/

Représentations diplomatiques et consulaires en France

Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade

94, rue Saint-Lazare75009Paris

01.48.74.36.39

Contacts utiles

  • Ambassade de France
    • Adresse : Avenue des Combattants de la Liberté de la Patrie Bairro Penha – Bissao
    • Tél. : +245 325 7400
    • Fax : +245 325 7401
    • Site internet : www.ambafrance-gw.org
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