Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Afghanistan*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Kaboul
Langue
Le dari (persan) et le patchou (langue indo-iranienne) sont les deux langues officielles.
Devise
La monnaie est l’afghani (AFN). Elle s’échange uniquement sous forme de billets de 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100, 500 et 1000 Afa. Il n’y a pas de pièces. Pour les opérations de change, on s’adresse couramment aux changeurs près de pul-e Khishti (Kaboul), mais la plupart des hôtels assurent également ce service. Le paiement des notes d’hôtel (et des billets d’avion) est souvent demandé en dollars. Les euros sont difficiles à convertir en dehors des grandes villes. Actuellement, les cartes de crédit ne sont pas acceptées partout, et l’on ne trouvera pas de distributeurs automatiques. Les transactions s’effectuent pour l’essentiel en liquide, mais il est possible de changer des chèques de voyage auprès de l’agence centrale de l’Afghanistan Bank à Kaboul. La banque prélève une commission d’environ 10 euros par transaction.
Décalage horaire
GMT/UTC + 3h
Formalités d’entrée
Aucun visa n’est actuellement délivré pour des séjours touristiques.
Adresses et numéros utiles
Ambassade à l’étranger
Avenue de Cherpour Chahr e Nao – Kaboul – tél. +93 (0) 700 28 40 32 ; ambafrance-af.org
Ambassade en France
32, avenue Raphaël – 75016 Paris – tél +01 45 25 05 29 fax +01 45 24 47 14 ; contact@ambafghanistan-fr.com ; www.ambafghanistan-fr.com
Téléphone
+33 93
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/afghanistan/lessentiel#dGWxfZzipLdAHIJE.99
Brève
Remise du premier “prix franco-allemand de la femme afghane” (Kaboul, 8 mars 2014)
La France félicite chaleureusement Amina Hassani et Sharifa Danish Zaringer, lauréates du “prix franco-allemand de la femme afghane”, décerné pour la première fois à Kaboul le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des femmes.
Lire la suite
Introduction

Tant par solidarité avec le peuple afghan qu’avec ses alliés, la France considère la stabilisation de l’Afghanistan comme un enjeu essentiel. Elle y a ainsi fortement accru son engagement depuis 2008 dans les domaines militaire, civil et politique. Cet engagement s’inscrit dans la durée comme l’illustre la signature, le 27 janvier 2012, d’un traité d’amitié et de coopération franco-afghan. Signé pour une période de vingt ans (renouvelable), ce Traité est entré en vigueur le 1er décembre dernier. Il se traduira par une augmentation importante de l’engagement civil français. Comme l’a annoncé le Ministre des affaires étrangères à la Conférence de Tokyo au mois de juillet dernier, l’aide française en faveur de projets de coopération augmentera de 50 % pour la période 2012-2016, soit un total de 308 millions €.
Malgré des progrès indéniables, notamment en matière d’infrastructures et de développement économique, l’insécurité entretenue par la rébellion demeure le premier obstacle à la reconstruction durable du pays. Le gouvernement peine à asseoir son autorité sur l’ensemble du territoire en raison de la faiblesse tant de la gouvernance et des structures administratives que des forces nationales de sécurité. La montée en puissance de ces dernières doit s’étaler jusqu’à la fin 2014, date prévue de la fin du processus de transition, décidé au sommet de Lisbonne (novembre 2010), qui doit mener au transfert complet des responsabilités de sécurité aux autorités afghanes.
Dernière minute
Menace élevée à Kaboul et instabilité en province
La perspective des élections présidentielles (1er tour le 5 avril 2014), le retrait progressif des forces militaires de l’OTAN d’ici la fin 2014, les incertitudes qui subsistent sur l’ampleur de leur présence au-delà de cette date et le transfert aux autorités afghanes de la responsabilité de la sécurité sur l’ensemble de leur territoire continuent de rendre nécessaire la plus grande vigilance.
L’attaque menée contre un restaurant fréquenté par les expatriés, dans le centre de Kaboul, le 17 janvier, qui a fait 21 victimes civiles, dont 13 étrangers, attaque immédiatement revendiquée par les Taliban, rappelle que le risque terroriste demeure très élevé à Kaboul et en Afghanistan.
Face à de nombreuses menaces terroristes d’origine diverse, les risques d’attentats restent donc très élevés dans la capitale et peuvent prendre plusieurs formes : attaques complexes, attentats opportunistes sur des véhicules ou des convois blindés, engins explosifs improvisés, enlèvements, actions isolées de kamikazes, etc.
En province, des actions coup-de-poing médiatiques vont se poursuivre contre les forces de la Coalition et les autorités gouvernementales, en particulier dans les provinces du sud, sud-ouest, est et nord (Kunduz, Badakhchan). Ces opérations ne relèvent pas toutes de l’insurrection mais également de milices incontrôlées, de trafiquants de drogue ou de simples coupeurs de route. Tout tourisme en province est donc formellement déconseillé, en particulier par voie terrestre en provenance des pays voisins (Iran, Ouzbékistan, Pakistan, Tadjikistan), y compris dans le corridor de Wakhan.
Incidents notables ces derniers mois
- L’augmentation des incidents impliquant des terroristes infiltrés, utilisant des uniformes de la police ou de l’armée, de fausses plaques diplomatiques et de fausses cartes de la police ;
- les attaques-suicides impliquant un nombre croissant de kamikazes et visant tant des cibles occidentales qu’afghanes (institutions, police, armée) ;
- l’augmentation saisonnière des attaques par engins explosifs improvisés (EEI, ou IED en anglais) ;
- le risque accru d’enlèvements d’occidentaux, tant à Kaboul qu’en province.
Recommandations
- Ces événements viennent rappeler que la situation sécuritaire dans le pays ne s’améliore pas, notamment pour les étrangers.
- Dans ces conditions, tout projet de voyage touristique en Afghanistan reste proscrit. Les missions organisées dans le cadre des actions appuyées par l’ambassade et les organismes multilatéraux présents sur place ne peuvent être envisagées qu’en liaison avec l’ambassade après information des services français compétents, et dans le respect le plus strict des règles de sécurité communiquées par l’ambassade et précisément spécifiées pour chaque mission (voir rubrique “Sécurité”).
- Ambassade de France en Afghanistan
Représentations françaises
Avenue de Cherpour, Chahr-e-Nao Kaboul
+93 (0) 700 28 40 32
Permanence téléphonique du poste de sécurité :
+93 700 28 40 32
http://www.ambafrance-af.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
32, avenue Raphaël 75016 Paris
01.45.25.05.29
contact@ambafghanistan-fr.com
http://www.ambafghanistan-fr.com
Continue Reading »
-
By top visas
-
April 9, 2014
-
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Arménie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Erevan
Devise
Monnaie en Arménie
La devise arménienne est le dram (AMD). Il existe des pièces de 10, 20, 50, 100, 200 et 500 drams. Les billets existent en coupures de 1 000, 5 000, 10 000, 20 000 et 50 000 drams.
Le dram étant fort, l’Arménie n’est plus la destination avantageuse d’autrefois. Cependant, les prix restent modérés au regard des standards européens.
Change
Le mieux est donc d’avoir des euros, des roubles russes ou des dollars américains. On peut aussi changer des laris géorgiens à Erevan et dans les villes frontalières. Les autres devises sont difficiles à changer, hormis dans quelques grandes banques d’Erevan. Des changeurs montrent aux passants drapeaux et taux de change partout dans la capitale, de même qu’aux abords des shukas (marchés) de toutes les grandes villes. Pratiquement tous les commerces ont le droit de changer des devises. Beaucoup de magasins d’alimentation et petits épiciers le font aussi. Les arnaques semblent rares, et les transactions sont sans détours.
On ne peut pas changer les manats azerbaïdjanais en Arménie. Il est en général beaucoup plus simple de procéder à des transactions de monnaies intra-caucasiennes dans les capitales et dans les zones frontalières. Attention : changer des drams arméniens en laris du côté géorgien de la frontière Arménie/Géorgie est parfois délicat.
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/europe/armenie/argent/devise#OfyXt4fdOoXPGgMe.99
Numéros de téléphone
- Indicatif téléphonique 374
- Population 3 262 200 habitants
- Langues Arménien, russe
- Urgences 103
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/europe/armenie/lessentiel#ktpUghKstCGCrKX4.99
Entrée / Séjour
Séjour
Pour un séjour inférieur à 180 jours sur une période d’un an (dans le cadre d’une visite familiale, de tourisme ou d’affaires), il n’est pas requis de visa. L’entrée sur le territoire s’effectue sur présentation d’un passeport d’une validité d’au moins trois mois au-delà de la date de fin de séjour prévue.
Importation / Exportation
Les contrôles douaniers sont sévères. L’importation de bijoux (y compris les alliances), de devises et de marchandises est réglementée ou taxée. Un formulaire doit être rempli à l’entrée du territoire où il est conservé jusqu’à la sortie.
L’exportation de tout objet culturel, même de faible valeur, est soumise à une autorisation préalable, au risque de se le voir confisquer ou lourdement taxer.
Arménie : Introduction
Bienvenue en Arménie ! Les Arméniens restent bien sûr marqués par les tragédies qui les ont frappés au XXe siècle, mais cela n’apparaît pas d’emblée lorsqu’on y voyage.
La modernisation rapide de la capitale Erevan, le tourisme haut de gamme et tendance, ainsi que l’accueil chaleureux que l’on reçoit partout démentent à chaque instant la réputation de malheur attachée à ce pays. Plutôt que de se laisser happer par son passé douloureux, l’Arménie a choisi de construire des mémoriaux, de se ressaisir et d’aller de l’avant. Monastères anciens, églises éclairées de bougies, forteresses dotées de hautes murailles…
Tous s’offrent facilement au regard du visiteur et sont bien sûr incontournables. Mais ce sont les Arméniens, leur tempérament ouvert et affable, qui laissent l’impression la plus durable. Rien de plus facile que de lier connaissance, même sans parler arménien.
Le voyage revêt de multiples facettes : faste d’un séjour quatre-étoiles à Erevan et Sevan, ou simplicité de vacances dans des villes rurales comme Dilijan et Goris. Nombre de touristes se contentent d’un voyage itinérant d’une semaine tout au plus. En revanche, avec du temps devant soi, on découvre les plus beaux endroits dans le calme et la solitude. Une vraie chance…
Découvrez ce magnifique pays en parcourant les rubriques de notre guide Arménie : informations pratiques sur le transport, l’hébergement, les itinéraires, les sites à visiter, les régions…
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/europe/armenie#MyhUqH2t02ugeYuo.99
Santé
Les vaccinations diphtérie tétanos poliomyélite doivent être à jour avant tout séjour. Les vaccinations contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A sont conseillées.
Les réglementations en matière de sécurité alimentaire (conservation, entreposage, hygiène générale, etc.), lorsqu’elles existent ne sont que rarement appliquées. Il convient de vérifier la date de péremption des conserves et de laver soigneusement fruits et légumes frais avant consommation.
Les eaux minérales et boissons gazeuses en bouteilles de fabrication locale sont conformes aux normes en la matière.Ne buvez pas l’eau du robinet, pourtant localement réputée potable par endroit.
En raison des risques liés à la grippe aviaire, il est conseillé de faire preuve de prudence en cas de voyage dans les réserves naturelles situées au bord des lacs arméniens.
Des cas de tuberculose résistante aux traitements et de paludisme sont signalés. Peu de prévention et de prophylaxie vis-à-vis des M.S.T. Les gastro-entérites sont très fréquentes chez les voyageurs.
Chaque été, en raison des fortes chaleurs, le pays connaît des éruptions localisées de choléra et d’hépatite A. Il est donc conseillé de respecter les règles d’hygiène de base (se laver les mains fréquemment, ne pas boire de l’eau du robinet, ne pas manger de fruits ou de légumes crus et non pelés). Une grande prudence s’impose aussi dans la consommation de boissons d’origine inconnue ou douteuse et de glaces artisanales.
Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Il est conseillé aux voyageurs devant suivre un traitement contre la douleur à base de médicaments considérés en Arménie comme stupéfiants (tels que le subotex), de se renseigner auprès de l’ambassade d’Arménie à Paris pour savoir s’ils peuvent emporter leurs médicaments, les autorités locales étant particulièrement vigilantes sur ce point.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Azerbaïdjan*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Pays
- L’Azerbaïdjan, en forme longue la République d’Azerbaïdjan, en azéri Azərbaycan et Azərbaycan Respublikası, est un pays du Caucase situé sur la ligne de division entre l’Europe et l’Asie.
· Capitale : Bakou
Entrée / Séjour
Visa
Les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan doivent être obligatoirement munis, préalablement à leur départ, d’un visa valable pour toute la durée de leur séjour. Ce visa ne pourra être obtenu qu’auprès de l’Ambassade d’Azerbaïdjan compétente. Il n’est donc plus possible, comme c’était le cas auparavant, de solliciter en cas d’urgence un visa à l’arrivée à l’aéroport de Bakou ou à tout autre poste d’une frontière terrestre.
Avant tout séjour et déplacement à Bakou et dans le reste du pays, il convient donc de s’assurer, avant son départ, de la validité des documents administratifs (visas, carte de résident le cas échéant) en fonction de la nature du séjour. En raison de problèmes récurrents, il est demandé aux voyageurs de vérifier, dès la délivrance, trois éléments essentiels du visa qui leur est accordé :
- la durée autorisée de séjour
- les dates de validité du visa (date d’entrée, avant laquelle il n’est pas possible de pénétrer sur le territoire azerbaïdjanais et date de sortie, au-delà de laquelle le voyageur se trouvera en situation irrégulière). Un visa valide est requis pour quitter le territoire azerbaïdjanais : en cas d’expiration du visa ou au cas où le séjour aurait excédé la durée de validité de visa, le paiement d’une amende sera exigé avant la délivrance d’un permis de sortie. Ce dernier est valable 48 heures après sa délivrance. Seul le Service d’Etat des migrations est compétent pour délivrer ce document, qui ne peut donc en aucun cas être obtenu à l’aéroport international de Bakou ou à aucun poste frontière du pays.
- le nombre d’entrées autorisées.
Les voyageurs étrangers peuvent, dans la limite de la durée autorisée de leur séjour en Azerbaïdjan, séjourner dans le pays selon des règles modifiées par une loi entrée en vigueur le 1er avril 2013.
Pour un séjour de 3 à 90 jours : Désormais, tout étranger arrivant en Azerbaïdjan et désirant y séjourner pendant plus de trois jours doit s’enregistrer dans les trois jours suivant son arrivée. La structure d’accueil de l’étranger (hôtel, agence immobilière ou propriétaire d’un appartement privé) devra adresser au Service d’Etat des migrations, par courrier postal ou électronique (qeydiyyat@migration.gov.az) ou en dépêchant un représentant au Service d’Etat des migrations (202 autoroute de Binagadi – 3123 Block – Binagadi district – Bakou), un formulaire d’enregistrement (téléchargeable sur leur site officiel) assorti de la copie du passeport du visiteur étranger souhaitant s’enregistrer. Un certificat d’enregistrement doit ensuite être adressé à la structure d’accueil par le Service d’Etat des Migrations dans les 48 heures. La durée d’enregistrement est égale à la durée du visa. Le départ de l’étranger doit, en sens inverse, être notifié par la structure d’accueil au Service d’Etat des Migrations. Tout changement de lieu de résidence de l’étranger au cours de son séjour en Azerbaïdjan devra également être notifié au Service d’Etat des Migrations. Cet enregistrement ne donne lieu à l’émission d’aucune carte d’enregistrement. A défaut de structure d’accueil, c’est à l’étranger qu’il incombe, à titre personnel, de s’acquitter de l’ensemble de ces formalités. Tout défaut d’enregistrement est passible d’une amende. Cette amende devra être payée au Service d’Etat des Migrations et ne peut en aucun cas l’être à l’aéroport international de Bakou ou à aucun autre poste-frontière.
Pour un séjour de plus de 90 jours :
Pour un séjour de plus de 90 jours dûment motivé (travail, mariage, investissements…) un permis de résidence doit être sollicité auprès du Service d’Etat des migrations, 22 jours au moins avant l’expiration du visa d’entrée.
Les durées de séjour étant appréciées selon les cachets apposés obligatoirement sur le passeport par la police aux frontières azerbaïdjanaises, il est recommandé de s’assurer lors du passage de la frontière que cette formalité a bien été accomplie.
Les problèmes de visa sont fréquents pour les voyageurs en provenance ou à destination de Turkmenbachi, arrivant au port de Bakou par ferry. Compte tenu de l’irrégularité des liaisons, il est recommandé de disposer d’un visa valide quelques jours supplémentaires pour les deux pays (Azerbaïdjan et Turkménistan).
L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes détentrices d’un visa délivré par les autorités de facto du Haut-Karabakh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabakh ou dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Ces personnes s’exposent au risque d’arrestation immédiate pour entrée illicite dans le pays.
7 rue Rassul Rza BAKOU
+994 12 490 8100
Urgence :
+994 50 220 6400
Urgence en dehors des heures d’ouverture de l’ambassade :
+994 50 282 8789
presse.bakou-amba@diplomatie.gouv.fr
http://www.ambafrance-az.org
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
78 Avenue d’Iéna – 75016 PARIS
Tél +33 1 44 18 60 20
paris@mission.mfa.gov.az
Contacts utiles
- Pompiers : 101
- Police : 102
- Ambulance : 103
- Gaz : 104
- Ministère des situations d’urgence : 112 (répondants anglophones 24/24 – numéro généraliste pour tous les types d’urgence)
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le sultanat de Bahreïn*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
Entrée / Séjour
Conditions d’entrée et de séjour
- Les Français se rendant au Bahreïn doivent être en possession d’un passeport dont la validité est supérieure à six mois au moment de l’entrée dans le pays. Ils sont soumis à visa qui s’obtient auprès de l’ambassade de Bahreïn à Paris :
- 3 bis, place des États-Unis, 75116 PARIS,
- tél : 01 47 203 48 68,
- courriel : paris.mission@mofa.gov.bh
- site web : www.ambahrein-france.com
- Il est également possible d’obtenir à l’arrivée au contrôle des passeports un visa d’une semaine (tarif du visa : 5 dinars de Bahreïn), qui peut être prolongé par le direction générale de l’immigration du Ministère de l’Intérieur, d’un mois, renouvelable trois fois maximum (tarif de chaque prolongation, 20 dinars de Bahreïn).
- Cette facilité n’implique pas une délivrance automatique du visa, qui reste subordonnée à un contrôle et d’éventuelles vérifications de la part des autorités douanières à l’arrivée.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade de Bahreïn à Paris. Adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Avertissement concernant la drogue
La possession et la consommation de drogues ne sont pas tolérées. Les peines vont de l’amende à la prison ferme. Ces peines s’appliquent également aux voyageurs en transit à Bahreïn dont les bagages peuvent être fouillés.
Conditions d’entrée des journalistes et des représentants d’ONG
- Journalistes : La venue des journalistes étrangers à Bahreïn, à des fins professionnelles, est subordonnée à l’obtention d’une accréditation qui doit être sollicitée suffisamment à l’avance auprès de l’Autorité de régulation de l’information. La demande doit être formulée directement auprès des autorités bahreïniennes avant le départ (voir formulaire également téléchargeable via le site Internet de l’Ambassade de France à la rubrique « Découvrir Bahreïn/Accréditation des journalistes français ». Faute d’accréditation, l’entrée sur le territoire peut ne pas être accordée.
- Représentants d’ONG : L’entrée sur le territoire bahreïnien de représentants d’ONG venant dans le cadre de leurs activités doit faire l’objet d’une demande de visa préalable auprès du consulat du Bahrein du pays de résidence.
Pays
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Bangladesh*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Dacca
Langue
bengali, anglais
Devise
le taka (BDT)
Décalage horaire
GMT/UTC + 6h
Formalités d’entrée
Les voyageurs auront besoin d’un visa pour rentrer sur le territoire du Bangladesh, il faut pour cela contacter l’ambassade du Bangladesh. Les visas sont valables six mois à compter de la date de délivrance. Il existe plusieurs types de visas: Pour une entrée unique sur le territoire et une durée allant jusqu’à 90 jours il faudra payer 60€, 99€ pour une durée supérieure. Pour un visa avec entré multiple sur le territoire il faudra débourser 100€. Pour un visa touristique il vous sera aussi demandé votre itinéraire et/ou une copie de votre billet, réservation d’hôtel, lettre d’invitation de votre hôte. Il est possible d’obtenir un visa une fois arrivé au Bangladesh cependant celui-ci n’est valable que pour un durée d’un mois maximum, il est conseillé d’avoir tous les documents nécessaire (http://bangladoot-paris.org/) sous risque de se voir refusé un visa et être refoulé au frontières.
Adresses et numéros utiles
Ambassade à l’étranger
Road 108-House 18 Gulshan PO Box 22 – tel. +880 (2) 881 38 11 (à 14) ; www.ambafrance-bd.org
Ambassade en France
109, Avenue Henry Martin 75116 Paris – tel. 01 46 51 90 33 ; fax 01 46 51 90 35 ; www.banglaemb-paris.org
Electricité
220 volts, 50Hz
Téléphone
+880
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/bangladesh/lessentiel#gKgFPmjTev7ymE1I.99
Brève
Bangladesh – Elections législatives – Violences (7 Janvier 2014)
La France suit avec attention la situation au Bangladesh, après la tenue d’élections marquées par des violences et un très faible taux de participation.
Lire la suite
Introduction

- Bangladesh petite carte
Les relations entre la France et le Bangladesh sont amicales. La France fait partie des premiers pays à avoir reconnu le Bangladesh, à la suite de l’appel d’André Malraux de septembre 1971 pour l’indépendance du pays.
Les relations bilatérales se sont ensuite développées et ont connu un véritable essor avec la visite du Président Mitterrand en 1990. Sheikh Hasina, alors Premier ministre, s’est rendue de son côté en France en 1999. Depuis, plusieurs visites ont permis de poursuivre ce dialogue politique de haut-niveau. Le Président de la République a reçu Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix et fondateur de la Grameen Bank, spécialisée dans le micro-crédit, en octobre 2012 au Palais de l’Elysée. La ministre bangladaise des Affaires étrangères s’est rendue à Paris en juin 2013.
Les relations se développent également au plan économique. La France est le 4ème client du Bangladesh, le commerce bilatéral s’élevant à 1,5 Md EUR en 2012. La coopération culturelle franco-bangladaise est dynamique, à travers la présence de deux Alliances françaises à Dacca et Chittagong.
Davantage d’informations sur le site de l’ambassade de France au Bangladesh.
Mise à jour : 30.12.13
Entrée / Séjour
Visa
Les Français sont soumis aux visas. Les visas touristiques, de travail et d’affaires doivent être demandés auprès de l’Ambassade du Bangladesh à Paris :
39 rue Erlanger
75016 PARIS
01 46 51 90 33
www.banglaemb-paris.org
- Les ressortissants français peuvent se voir délivrer à l’arrivée au Bangladesh un visa d’une durée d’un mois maximum non renouvelable.
Dernière minute
Tensions politiques
Les élections générales du 5 janvier ont ouvert une période de calme. Cependant, les élections locales qui devraient s’échelonner jusqu’à l’été engendrent des troubles sporadiques se traduisant par des exactions à l’encontre de la minorité hindoue. Les tensions devraient néanmoins s’atténuer progressivement.
Les voyageurs sont invités à se tenir informés de la situation et à se renseigner auprès de notre ambassade (numéro d’urgence consulaire : +88 0171 309 04 50).
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Alors que l’enclave diplomatique de Banani, Baridhara, et Gulshan à Dacca est généralement sans danger, la violence politique pourrait se propager jusque dans cette zone.
Il est recommandé, lors des périodes de manifestations, de grèves nationales ou d’élections à venir, d’éviter les routes 79 et 86 dans le quartier de Gulshan 2 à Dacca où se situent le siège d’un parti politique et la résidence du chef du principal parti d’opposition. Des événements imprévus de grande ampleur s’y produisent fréquemment et débordent sur ces routes, les rendant impraticables et potentiellement dangereuses.
En outre, dans le centre-ville de Dacca, les zones de Naya Paltan, de la mosquée nationale Baitul Mukarram, de Muktangan (zone bordée par la mosquée Baitul Mukarram à l’Est, de la poste centrale -GPO- au Sud, le Secrétariat à l’Ouest, et la voie Topkhana au Nord) ainsi que l’itinéraire Topkhana – Motijheel doivent être évités en raison des nombreux rassemblements politiques à ces endroits.
Il est, en règle générale, recommandé d’éviter toute manifestation de rue et tout rassemblement politique. Les voyageurs sont invités à se tenir informés (plusieurs journaux en anglais disponibles) et à se renseigner auprès de notre ambassade (numéro d’urgence consulaire : +88 0171 309 04 50) afin d’éviter de se déplacer dans les quartiers concernés par les manifestations.
Les agressions violentes, un temps éradiquées, ont repris sporadiquement. Il reste en conséquence pertinent d’observer les mesures de prudence suivantes :
• éviter d’emprunter rickshaws, baby-taxis, tricycles motorisés et deux roues (motos, scooters, vélos) la nuit tombée ;
• redoubler de prudence lors des périodes de fêtes (Ramadan, Aïds) au cours desquelles la ville se vide de ses habitants. Les rues sont alors dégagées, facilitant l’action des malfaiteurs motorisés.
• éviter de déambuler à pied dès la tombée de la nuit, en particulier pour les femmes seules, quelle que soit la distance à parcourir.
En cas d’incident, il est impératif de rester calme et de ne pas résister. En cas de plainte déposée auprès d’un commissariat, il est fortement recommandé aux femmes de s’y rendre accompagnées.
• Adopter une tenue vestimentaire stricte et discrète, respectueuse des coutumes locales, en particulier dans certaines régions (plage de Cox’s Bazar où le bikini n’est pas toléré et où même le maillot de bain une pièce est mal accepté). Il est vivement recommandé aux femmes de porter, notamment lorsqu’elles sont seules dans la rue, des vêtements longs couvrant particulièrement les épaules. Les mini-jupes et les décolletés sont à proscrire absolument.
• Ne rien accepter, même sous emballage scellé, de la part d’inconnus et ne consommer que ce que vous aurez vous-mêmes acheté.
Les ressortissants français sont fortement incités à ne pas voyager dans les districts de Khagrachari , Rangamati et de Bandarban (collectivement appelés les Chittagong Hill Tracts) en raison d’enlèvements et d’autres incidents de sécurité.
Les étrangers qui voyagent dans la région des Chittagong Hill Tracts sont tenus de s’enregistrer auprès des autorités locales.
Il est recommandé d’éviter tout voyage dans ces régions. Des cas d’enlèvements, de trafics d’armes et de stupéfiants ont été signalés ainsi que des affrontements entre Bangladais et réfugiés Rohingya dans les zones à proximité des camps de réfugiés dans les environs de Teknaf, Kutupalong et Ukhia, région de Cox’s Bazar. Une extrême prudence est à exercer dans ces lieux ainsi que sur l’île de Saint Martin.
Grève générale (“Hartal”) :
Durant les grèves générales, il est impératif de respecter les consignes suivantes :
• S’éloigner de toute manifestation de rue et se tenir à l’écart de tout rassemblement politique.
• La situation étant susceptible d’évoluer avec des préavis très courts, il est recommandé de se renseigner auprès de l’Ambassade de France au Bangladesh, ainsi que sur les sites bangladais d’information en continu (tels que http://www.bdnews24.com/), afin d’éviter les déplacements dans les quartiers concernés par les manifestations.
• Enfin, tout incident, même mineur, étant susceptible de dégénérer de façon imprévisible, il convient de se tenir éloigné de tout rassemblement de foules, y compris en dehors des périodes de trouble.
Moussons / intempéries
- Durant la mousson (début juillet à fin septembre) le niveau des eaux monte, y compris à Dacca : les flaques temporaires peuvent y atteindre près d’un mètre de profondeur et occasionner de forts encombrements.
- De fortes inondations sont habituelles durant la mousson, avec parfois des préavis très courts, en fonction des pluies non seulement au Bangladesh mais aussi en amont, en Inde et au Népal. Il est alors fréquent que les routes soient coupées. Les déplacements par voie terrestre durant la mousson doivent être entrepris avec précaution, avec des véhicules appropriés et en tenant compte des dernières informations météorologiques.
- Durant la saison des orages (imprévisibles, soudains et d’une rare violence) de la mi-avril à la fin du mois de mai, il est formellement déconseillé d’emprunter les bateaux ou les ferries sur les voies fluviales et encore moins dans la baie du Bengale.
- Lors de la saison de mousson les conditions sanitaires se détériorent sensiblement. Il est indispensable de prêter une attention particulière à la potabilité de l’eau et de s’abstenir de consommer tout aliment peu ou pas cuit. Consultez la fiche “Risques climatiques“.
- Signaler à l’Ambassade de France à Dacca (tél : +880 881 38 11 ou 12 ou 13 ou 14) tout incident dont vous seriez témoins ou victimes.

bangladesh grande carte
Transports
Infrastructure routière
- Compte tenu des conditions de circulation particulièrement périlleuses (mousson, non respect du code de la route, conduite inappropriée notamment des conducteurs de poids-lourd) dans ce pays, il est fortement déconseillé de circuler la nuit.
- En cas d’accident, même bénin, il faut rallier le plus proche commissariat de police avant la formation d’attroupements qui peuvent dégénérer rapidement, a fortiori quand il y a des victimes.
- Veiller à utiliser des véhicules en bon état, notamment si vous sortez de Dacca.
Réseau ferroviaire
- Les collisions et les déraillements ne sont pas rares. Les trains, toujours bondés, ne présentent aucune garantie de sécurité. Ils sont de plus lents et ne respectent que rarement les horaires.
Transport aérien
- Les retards ou les annulations de vols, tant au plan national qu’international, des compagnies aériennes locales (notamment “Biman”) sont fréquents. Ils peuvent être causés par des incidents techniques ou par les mauvaises conditions météorologiques (en particulier le brouillard, fréquent pendant la saison hivernale, de décembre à février).
Transports fluviaux
- Le Bangladesh comporte une des plus importantes flottes fluviales du monde. Les bâtiments qui naviguent sur les voies d’eau n’offrent pas tous les normes de sécurité requises. La plupart du temps en surcharge, ces navires sont souvent dépourvus des équipements de sauvetage et de sécurité adaptés au nombre de passagers. Les naufrages ne sont pas rares et entraînent des pertes humaines élevées.
- Il est prudent, si on doit emprunter ce type de navire, de s’informer sur la fiabilité du navire sur lequel vous envisagez de voyager et plus généralement sur les embarcations à éviter.
- Ne pas emprunter les bateaux ou les ferries fluviaux pendant la saison des orages (imprévisibles, soudains et violents) de la mi-avril à la fin du mois de mai.
Santé
Recommandations avant le départ
- Il est indispensable de souscrire une assurance de rapatriement sanitaire et de consulter le médecin traitant avant le départ.
- Vaccinations: si aucune vaccination n’est exigée en provenance d’Europe, certaines vaccinations sont vivement conseillées : diphtérie-tétanos-poliomyélite (coqueluche, éventuellement), hépatite A et B, fièvre typhoïde. Selon le type de séjour, la vaccination préventive contre la rage et l’encéphalite japonaise est également souhaitable.
Risques alimentaires
L’absence d’hygiène alimentaire (eau et aliments) et d’hygiène des mains peut être responsable de diarrhées aiguës.
Il s’agit en conséquence :
- de ne consommer que de l’eau minérale en bouteille scellée ou de l’eau du robinet bouillie et filtrée;
- d’exiger, dans les restaurants, que le sceau de la bouteille soit ouvert devant vous;
- de se méfier des buffets des grands hôtels qui sont souvent re-servis d’un jour à l’autre. Eviter les mayonnaises, les sauces et les sucreries;
- d’assurer une bonne cuisson des aliments et de laver les fruits et crudités (du permanganate est disponible en pharmacie);
- d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs;
- de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique (disponible en pharmacie).
Risques liés aux moustiques
La dengue est une maladie virale propagée par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste par un syndrome grippal, avec douleurs musculaires et articulaires généralisées, et parfois une éruption cutanée. Elle peut revêtir plusieurs formes, dont une forme hémorragique de pronostic grave. La prise d’aspirine est déconseillée. Il est recommandé de consulter un médecin dès les premiers symptômes (en cas de fièvre notamment). Les moustiques vecteurs de la dengue se reproduisent en eau propre. Il convient de vider quotidiennement tout récipient petit ou grand contenant de l’eau à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitation.
Au cours des mois d’octobre et de janvier, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Des infections hors de ces périodes sont toutefois possibles. Il convient, de façon générale, de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.
Cette maladie parasitaire (dont le nom en anglais est malaria) transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux préventif adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre médical de conseils aux voyageurs. Le traitement préventif devra être poursuivi après le retour en zone non impaludée durant une durée variant, selon le produit utilisé, de une à quatre semaines.
Le Bangladesh est classé en zone 3 par l’OMS. La quasi totalité des cas de paludisme se concentre dans le nord-est du pays et dans la région des Chittagong Hill Tracts (80% des cas), Dacca étant épargnée par la maladie.
En cas de symptômes de type « grippal » (fièvre, frissons, douleurs aux muscles, maux de tête, etc.) si vous êtes dans les Chittagong Hill Tracts consultez immédiatement un dispensaire de BRAC ou de l’UNDP et demandez un test rapide (une goutte de sang et trois minutes d’attente). En cas de test positif ou en l’absence de test, il est préférable de prendre un traitement préventif. Signalez à votre médecin que vous vous êtes rendu dans une zone impaludée. Le paludisme continue de tuer.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter également un site spécialisé tel que celui des réseaux Perinat.
Risques liés aux virus grippaux
Quelques cas de transmission à l’homme ont été relevés au cours des deux dernières années. Au début de l’année 2012, des nouveaux cas de grippe aviaire ont été observés entraînant l’abattage de milliers de volailles, la fermeture d’exploitations avicoles et de 6 des 16 marchés à la volaille de Dacca. Six personnes sont décédées des suites d’une grippe aviaire contractée au contact d’animaux contaminés.
Il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volatiles et donc de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux.
Le nombre de cas augmente modérément au Bangladesh. Une vigilance accrue doit être observée depuis la recrudescence récente de cette infection. En cas de symptômes grippaux, il conviendra de se rendre dans un centre de santé compétent.
En raison de la propagation saisonnière du virus Nipah, transmis par la salive et les déjections de chauve-souris, il est recommandé d’éviter de consommer des fruits susceptibles d’avoir été contaminés par ces mammifères, notamment les dattes, ainsi que de boire du jus de dattes frais ou fermenté.
Des informations détaillées sont disponibles sur le site de l’OMS :http://www.who.int/mediacentre/fact….
Adresses utiles sur place
- L’infrastructure médicale est insuffisante. A Dacca, quelques établissements, dont l’ambassade de France pourra fournir une liste à jour, offrent des services médicaux acceptables.
Cependant, les problèmes médicaux sérieux nécessitent une évacuation sanitaire vers les hôpitaux de Bangkok ou de Singapour. En province, l’offre médicale est très déficiente, voire inexistante. Les établissements auxquels il est possible d’avoir recours à Dacca en cas d’urgence sont la clinique Wahab, Apollo Hospital, ainsi que le Centre international de recherche des maladies diarrhéiques, Bangladesh (ICDDR,B), « Clinique des voyageurs », spécialisée dans les troubles gastro-intestinaux des touristes et des expatriés (cf. Numéros utiles). Vous pouvez également consulter le site internet de l’ambassade de France à Dacca :www.ambafrance-bd.org.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Infos utiles
Législation locale
L’homosexualité n’est pas reconnue et peut entraîner une peine de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité. Le trafic et l’usage de stupéfiants sont punis de la même manière.
L’importation de revues, cassettes audio ou vidéo à caractère pornographique est formellement interdite et punie par la loi, ainsi que l’usage de drogue.
Divers
Aucune limite d’importation de devises n’est imposée. Cependant, la déclaration des sommes supérieures à 5 000 dollars US est obligatoire à l’arrivée.
Les paiements se font en général en dollars ou en takas (monnaie locale). Les cartes de crédit (American Express, Visa) sont acceptées par les hôtels et les restaurants de standing à Dacca et dans quelques autres grandes villes telles que Chittagong. Des distributeurs de billets (Visa et Mastercard) sont disponibles à Dacca et à Chittagong. Il convient de privilégier ceux qui sont situés dans des espaces clos, à l’abri des regards.
Représentations françaises
Road 108 – House 18 – Gulshan
GPO Box 22Dacca
+880 2 881 38 11/14
webmestre.dacca-amba@diplomatie.gouv.fr
http://www.ambafrance-bd.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
109, avenue Henri Martin75016Paris
01.46.51.90.33
bangembpar@yahoo.com
http://www.banglaemb-paris.org/
Contacts utiles
- Clinique Wahab : Road 12 House 3 Baridhara.
Tél. : +880 2 882 1454
- Apollo Hospital : Plot 1, Block E, Bashundara R/A, Dacca.
Tél. : +880 2 986 0725
- Centre international de recherche des maladies diarrhéiques, Bangladesh (ICDDR,B) : 68 Shaheed Tajuddin Ahmed Sarani, Mohakhali, Dacca.
Tél : +880 2 989 9620 ou +880 17 30 01 9695 (mobile).
- Alliance française à Chittagong
Tél. : +880 031 615 740
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Birmanie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
Brève
Birmanie – Situation dans l’Etat d’Arakan (12 février 2014)
La France est préoccupée par la situation dans l’Arakan. Les tensions communautaires sont exacerbées par la crise humanitaire et les atteintes aux droits de l’Homme dans lesquelles vivent les communautés bouddhistes et musulmanes – dont la grande majorité aspire à la paix, à la sécurité et au développement.
Lire la suite
Introduction

La Birmanie connaît une transition politique sans précédent depuis l’été 2011, sous l’impulsion du Président Thein Sein : libération de prisonniers politiques, signature d’accords de cessez-le-feu entre le gouvernement et plusieurs groupes ethniques armés, mesures de libéralisation politique, sociale et économique, élection au parlement de Mme Aung San Suu Kyi et d’une quarantaine de membres de son parti, la LND, lors des législatives partielles d’avril 2012.
Les défis à relever sont encore nombreux, qu’il s’agisse des aspirations des minorités ethniques, qui sont anciennes, ou des tensions plus récentes qui visent les musulmans. La question des prisonniers politiques encore en détention et celle des restrictions de l’accès humanitaire demeurent sources de préoccupation.
Tout en restant vigilante, la France souhaite accompagner la transition politique pour que celle-ci se consolide et se pérennise. La France et l’Union européenne privilégient une approche constructive, fondée sur la coopération, afin d’encourager la démocratisation, la réconciliation nationale et le développement socio-économique du pays. C’est dans cet esprit que l’Union européenne a décidé de ne pas renouveler ses sanctions (à l’exception de l’embargo sur les armes) en avril 2013.
Les relations bilatérales ont été marquées en 2013 par la visite du ministre des Affaires Etrangères birman à Paris, M. Wunna Maung Lwin (12 février), le déplacement du ministre délégué au Développement en Birmanie, M. Pascal Canfin (21-23 mars) et la visite à Paris du Président Thein Sein (16-19 juillet 2013).
La coopération entre la France et la Birmanie connaît un nouvel élan, qui s’est traduit par l’autorisation, en mars 2012, pour l’Agence française de Développement, d’intervenir en Birmanie dans les domaines de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, et de la santé. La France a également amplifié son soutien à la société civile birmane.
Site internet de l’Ambassade de France en Birmanie
Mise à jour : 20.12.13
Dernière minute
Tensions intercommunautaires
Si le couvre-feu instauré suite aux émeutes qui ont eu lieu avant l’été 2013 à Lashio (Etat Shan), à Oakkan et à Meiktila a été allégé, des affrontements intercommunautaires peuvent toujours éclater, comme en témoignent les nouveaux incidents survenus dans le nord de l’Arakan, zone formellement déconseillée aux voyageurs. En raison de tensions croissantes, le reste de cet Etat est désormais déconseillé, sauf raison impérative (cf. onglet “Sécurité”), à l’exception de la station balnéaire de Ngapali, sous réserve de s’y rendre par voie aérienne jusqu’à l’aéroport de Thandwe, tout proche.
D’une manière générale, il est conseillé d’être extrêmement attentif et prudent aux abords des quartiers musulmans, ces derniers ayant été visés lors des affrontements intercommunautaires. Il convient de se tenir à l’écart de tout attroupement, de rester attentif à l’environnement et de s’informer des éventuelles mesures de sécurité prises par les autorités locales. Cette prudence devra s’exercer plus particulièrement dans les divisions de Bago, Rangoun, Mandalay, Moulmein, Pye (Prome), Pyauwbwe et Toungoo.
Par ailleurs, les explosions survenues en octobre 2013 dans la région de Bago et à Rangoun, y compris dans un hôtel international, et qui ont fait deux morts et plusieurs blessés, ont rappelé la nécessité d’une vigilance générale, en particulier dans les lieux publics.
Avant tout séjour et une fois dans le pays, il est fortement conseillé aux voyageurs de s’informer des conditions locales auprès d’une agence de voyage, et de prendre connaissance des restrictions d’accès publiées sur le site du Ministère de l’hôtellerie et du tourisme birman.
Avertissement : les voyageurs sont appelés à lire attentivement la rubrique « Infos utiles » et les informations relatives aux moyens de paiement.
Entrée / Séjour
Visa
L’ambassade de Birmanie à Paris délivre normalement un visa de court séjour touristique pour une durée de 28 jours consécutifs.
- Depuis le 1er juin 2012, une procédure de visas à l’arrivée a été mise en place pour 26 pays (dont la France) ; elle concerne uniquement les visas d’affaires et de transit sous certaines conditions (voir le sitewww.mip.gov.mm.). En l’absence d’un retour d’expérience significatif sur cette nouvelle procédure, il reste néanmoins plus prudent de se munir du visa avant d’entamer tout voyage vers la Birmanie.
- L’entrée et la sortie du territoire birman doivent se faire par un aéroport international (Rangoun et/ou Mandalay). Le franchissement de la frontière par la route est fortement déconseillé pour des raisons de sécurité. De plus, il a de fortes chances d’être refusé. Enfin, les étrangers ne sont pas autorisés à pénétrer et à circuler en Birmanie à bord de véhicules non immatriculés localement.
Avant tout départ en Birmanie, il convient de s’assurer :
- que son passeport a une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’arrivée dans le pays ;
- de disposer de moyens de paiement suffisants pour ses frais de voyage et de séjour en numéraire uniquement et en billets en très bon état, les cartes bancaires ou les travellers chèques n’étant pas acceptés (lire attentivement la rubrique « Infos utiles »).
Les postes diplomatiques et consulaires ne prennent pas en charge les frais de séjour et de rapatriement.
- Compte tenu de la faible capacité hôtelière du pays et de la très fort augmentation du nombre de touristes, il est indispensable de réserver son hébergement à l’avance, en particulier durant la haute saison touristique.
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Risque terroriste
Suite aux attentats à la bombe récurrents, il est conseillé aux Français résidents et de passage d’être très vigilants lorsqu’ils se trouvent dans des lieux publicstels que supermarchés, gares, galeries marchandes ou marchés tels que le Bogyoke Aung San Market de Rangoun. De nouveaux incidents ne sont pas à exclure. Le 15 avril 2010, durant la fête de l’eau, un attentat avait fait 10 morts et une centaine de blessés à Rangoun. En janvier 2008, quatre bombes de faible puissance avaient explosé dans des lieux publics, notamment dans les gares de Pyinmana et Rangoun, causant la mort de trois personnes. En mai 2005, des attentats dans trois centres commerciaux de Rangoun avaient fait une vingtaine de morts et des centaines de blessés. Même si ces attentats ne visent pas particulièrement les étrangers, ils sont commis dans des endroits susceptibles d’être fréquentés par les touristes.
Dans les états Karen, Shan, Kachin et Kayah, des décennies de combats ont laissé des champs de mines antipersonnelles dispersés dans les zones de conflits (selon certaines sources non gouvernementales, la Birmanie serait au 3ème rang mondial pour le nombre de victimes dûes aux mines sur les cinq dernières années). Dans ces états, il est fortement conseillé de rester sur les principaux axes routiers et les sentiers régulièrement empruntés, et de ne pas s’en éloigner.
Il est conseillé aux touristes souhaitant se rendre en Birmanie de :
- se faire connaître des services de l’ambassade en leur communiquant nom et prénom, date et lieu de naissance, numéro, lieu et date de délivrance du passeport, l’itinéraire ainsi que les coordonnées d’une personne à prévenir en cas de nécessité. Il est conseillé de scanner sur sa messagerie personnelle son passeport et son visa d’entrée ;
- s’informer sur les conditions de sécurité dans les secteurs qu’ils entendent visiter ;
- éviter de photographier ou de filmer les forces de l’ordre et tout endroit susceptible d’être considéré comme stratégique ;
- observer une vigilance particulière lorsqu’ils se trouvent dans des lieux publics tels que les supermarchés, les gares, les galeries marchandes, ou au Bogyoke Aung San Market de Rangoun et n’accepter aucune lettre ou paquet abandonné ou remis par un inconnu.
Il est formellement interdit par les autorités birmanes de franchir clandestinement ou sans autorisation spéciale les frontières avec la Thaïlande, la Chine, l’Inde, le Laos et le Bangladesh. Les autorités militaires sont particulièrement vigilantes et sévères vis-à-vis des voyageurs qui tentent de pénétrer dans les zones interdites ou de franchir la frontière sans autorisation : les contrevenants sont passibles d’arrestation et de lourdes peines de prison. Les frontières n’étant pas toujours clairement démarquées, il convient de se renseigner localement sur leur tracé.
Il est recommandé aux personnes se rendant dans les stations balnéaires de Ngwesaung, Chaungtha (Division de l’Irrawaddy) et Ngapali (Etat Arakan), de faire preuve de la plus grande prudence en raison de la présence de courants entraînant les baigneurs vers le large et de l’inexistence de toute surveillance et de tout secours sur les plages.
Des randonnées sont organisées par certaines agences de voyage dans des régions très éloignées des principales villes du pays et tout à fait démunies de secours d’urgence et d’infrastructures hospitalières. Il est fortement conseillé aux personnes, même jeunes, voulant participer à ces excursions, de prévoir avant leur départ de France, une visite médicale pour s’assurer de leur parfaite aptitude à ces conditions très difficiles.
Durant la mousson, certaines tempêtes peuvent générer des vents de 130 km/h et plus dans les états bordant la côte birmane. Il est recommandé aux voyageurs de faire plus particulièrement attention dans la région de Mrauk-U (nord de l’Etat Arakan).
Zones interdites et zones à éviter
Etat Arakan : il est formellement déconseillé de se rendre dans le nord de l’Arakan, notamment à Sittwe, Mrauk U et les sites touristiques avoisinants compte tenu du climat de tensions intercommunautaires qui continue à prévaloir dans cette région. Le reste de cet Etat, à l’exception de la station balnéaire de Ngapali et de son accès par l’aéroport de Thandwe, est déconseillé sauf raison impérative.
Etat Kachin : en raison de tensions persistantes, il est formellement déconseillé de se rendre dans l’Etat Kachin.
Compte tenu de la poursuite des mouvements d’insurrection, notamment dans l’Etat Kachin et dans l’Etat Shan, il est rappelé qu’il est fortement déconseillé de se rendre dans les zones situées à proximité des frontières avec la Chine, le Laos et la Thaïlande, où la circulation est d’ailleurs limitée par les autorités birmanes. Un certain nombre de régions ou villes sont interdites aux étrangers ou soumises à autorisations. La liste de ces zones changeant régulièrement, il convient de la vérifier auprès du Centre d’information du Ministère du Tourisme à Rangoun, auprès des agences de voyage ou sur le site du Ministère du Tourisme.
Avant d’entreprendre une visite dans une région sensible, il est vivement conseillé de se renseigner auprès de l’ambassade de France où un tableau des zones à accès restreint ou contrôlé, régulièrement mis à jour, est disponible.
Communications
L’état du réseau téléphonique permet difficilement d’établir une communication à l’intérieur du pays. Il est difficile de contacter l’Ambassade de l’extérieur de Rangoun. L’usage des téléphones satellites (Iridium, Thuraya…) est interdit dans tout le pays pour les touristes et les résidents.
Avertissement concernant la drogue
Les peines de prison sont très lourdes. Une personne présentant des traces de piqûres ou possédant de la drogue, même douce, peut être incarcérée, parfois sur dénonciation. Les autorités birmanes ne préviennent pas toujours les représentations diplomatiques de l’arrestation ou de l’incarcération d’un de leurs ressortissants.
Risque sismique
Même si le risque de séismes d’assez forte intensité (plus de 5 sur l’échelle de Richter) est considéré par les spécialistes comme relativement faible, des tremblements de terre de moindre intensité se produisent régulièrement, principalement dans la division de Sagaing. Si un tel événement survient, il est préférable de se mettre dans un endroit en plein air et dégagé et, si ce n’est pas possible, de s’abriter sous le chambranle d’une porte. Ne pas oublier qu’un violent tremblement de terre est toujours suivi de répliques. Il convient de prévenir, le plus tôt possible, l’ambassade, en précisant sa situation exacte dans le pays et son état de santé, afin que les familles en France soient prévenues le plus tôt possible.

Transports
Transport aérien
- Une attention particulière doit être portée à la question de la sécurité des compagnies aériennes birmanes, la plupart des compagnies étant mal notées par les experts. Au regard de plusieurs sources aéronautiques indépendantes, il n’est pas certain que toutes les procédures de maintenance des avions de ces compagnies soient scrupuleusement respectées. Consultez la fiche de sécurité aérienne publiée par l’Aviation Safety Network pour la Birmanie.
- Un avion de la compagnie aérienne Air Bagan s’est écrasé près de Heho (état Shan) le 25 décembre 2012, faisant 2 morts et 11 blessés. Il transportait 65 passagers dont 48 touristes étrangers.
- Il convient par conséquent de faire preuve de la plus grande prudence lors de la réservation de vols domestiques sur les compagnies aériennes birmanes.
- Par ailleurs, la périodicité et les horaires de certaines liaisons intérieures sont aléatoires et les retards de vols fréquents.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Prévention des maladies transmises par piqûres d’insectes
- Dengue / chikungunya: présence endémique de la dengue et du chikungunya: des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Ces maladies virales sont transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, air conditionné). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre persistant plus de deux jours (la prise d’aspirine est déconseillée). Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.
- Paludisme: il n’y a pas de paludisme sur les sites touristiques en Birmanie et la prise d’un traitement médicamenteux n’est plus recommandée par l’OMS sauf si un voyage en zone forestière est envisagé (zones frontalières dont l’accès est souvent restreint). Dans ce dernier cas, il faudra consulter votre médecin avant le départ pour un traitement préventif et prendre avec vous aussi le traitement curatif, car aucun traitement préventif n’est efficace à 100%. Les mesures de protection de base sont les mêmes que pour la dengue, sauf que le moustique du paludisme (anophèle) pique la nuit, tandis que celui de la dengue (aedes) pique le jour. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.
- Encéphalite japonaise: cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire pour tout voyage prolongé (plus de 4 semaines) en zone rurale en Birmanie. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace et suffisante. Le vaccin est actuellement disponible en Birmanie.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. En cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Rage
La rage est présente en Birmanie avec plus d’une centaine de cas humains rapportés chaque année. Il est absolument déconseillé de caresser ou jouer avec les chiens et les chats en Birmanie. Pour les séjours prolongés en zone rurale et pour les enfants, la vaccination contre la rage pourra vous être conseillée par votre médecin. En cas de morsure par un animal en Birmanie, il faut consulter un médecin au plus vite à Rangoun ou Mandalay pour commencer un traitement anti-rabique. Les immunoglobulines humaines anti-rabiques ne sont pas disponibles en Birmanie. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
- préférez les eaux en bouteilles capsulées ; A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
- évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
- évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
- veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Diarrhées
Les diarrhées (bactériennes, virales et parasitaires) sont fréquentes en Birmanie et sont la première cause de maladie chez le voyageur. Toute diarrhée accompagnée par du sang dans les selles avec fièvre doit faire immédiatement consulter un médecin à Rangoun ou Mandalay. Les enfants sont très susceptibles de se déshydrater et il est conseillé d’emporter des médicaments adaptés à leur âge et poids.
Grippe Aviaire
Les autorités birmanes ont signalé fin janvier 2011 l’apparition du virus H5N1 dans la ville de Sittwe (Etat de l’Arakan). En février 2010, le quartier Mayangon de Rangoun avait été touché. Dans ce type de cas, il convient d’observer les recommandations suivantes:
- se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un produit désinfectant (par exemple un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages) ;
- ne consommer que des aliments bien cuits ;
- éviter tout contact avec les volailles vivantes ou mortes (éviter les sites d’élevages, ne pas manipuler les cadavres ou déchets d’oiseaux) ;
- éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux.
Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.
VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’accident, le traitement « PEP » Post Exposure Prophylaxis est disponible à Rangoun.
Quelques règles simples
- Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
- Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
- Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
- La mer peut être dangereuse en Birmanie, et les enfants doivent être surveillés au bord de la piscine. La plus grande prudence est recommandée pour la plongée sous-marine, car il n’y a pas de caisson hyperbare en Birmanie.
- Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
- Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin, en particulier vos médicaments habituels de France et les médicaments pour la diarrhée.
En cas d’urgence médicale
L’infrastructure hospitalière en dehors de Rangoun et de Mandalay est pauvre. Le personnel des hôtels/ agence de voyage savent vers quel centre de soins diriger un touriste souffrant. A Rangoun, les voyageurs peuvent s’adresser 24 heures sur 24 à la clinique SOS International (Inya Lake Resort, 37 Kaba Aye Pagoda Road, tél. : +95 1 667 879 / Fax : +95 1 667 866) dont l’équipe soignante comprend un médecin français.
En cas de maladie sérieuse, il est préférable de se rendre en Thaïlande ou à Singapour. N’oubliez pas de souscrire à une assurance évacuation / rapatriement et frais médicaux avant votre départ.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Infos utiles
Us et coutumes
Le bouddhisme est la religion majoritaire. Il convient de respecter les coutumes locales, d’éviter les shorts et les tenues trop légères dans les lieux de culte et de suivre les recommandations des guides.
Législation locale
Ne jamais tenter de voler des fragments de monuments ou de statues. Les contrôles à la sortie du territoire sont sérieux. Les bijoux et objets de valeur doivent, pour être exportés, avoir été payés en dollars ou en F.E.C. (Foreign Exchange Certificate, monnaie interne qui a une valeur équivalente au dollar) et être accompagnés d’une facture en trois exemplaires d’un magasin autorisé.
La législation est très sévère en matière de délits de moeurs. Des textes de loi récents interdisent la prostitution.
Moyens de paiement
En raison des sanctions américaines, les transactions par cartes de crédit (American Express, Mastercard et Visa) ne sont plus possibles. Les chèques de voyage ne sont pas davantage acceptés. Cependant, compte tenu de l’allègement des sanctions en cours, il est désormais possible d’effectuer des retraits de faibles montants par carte de crédits Master Card et Visa à Rangoun. Par ailleurs, des transferts par Western Union sont désormais possibles à Rangoun.
Des guichets de change officiels ont été ouverts fin 2011 dans les principales villes du pays, ainsi que dans quelques aéroports. Tout comme les changeurs dans la rue, ils exigent des billets en parfait état (euros ou dollars).
Toute personne se rendant actuellement en Birmanie doit impérativement se munir, avant son arrivée, de dollars ou d’euros en billets en très bon état (sans tache ni déchirure) pour régler l’ensemble de ses dépenses sur place.
Communications
En raison de l’état du réseau téléphonique et internet, il est difficile voire impossible de communiquer avec l’étranger en dehors de Rangoun. Les voyageurs veilleront à en aviser leurs familles.
Installations électriques
En l’absence de normes, les installations ne sont pas toujours sans danger (notamment absence de prises de terre et de disjoncteurs de protection). Des cas d’électrocution ont été signalés dans certains hôtels de grand standing.
Représentation de pays membres de l’Union européenne
L’ambassade de France en Birmanie assure la représentation en matière consulaire de la Belgique, de l’Espagne, du Portugal, de la République tchèque, de la Roumanie et de la Slovaquie.
Représentations françaises
102 Pyidaungsu Yeithka Road
BP 858Rangoun
[+00 95 1] 212 520
[+ 00 95 1] 212-527
ambafrance.rangoun@diplomatie.gouv.fr
+95 9 51 85 361
(Numéro de permanence)
http://www.ambafrance-mm.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
60, rue de Courcelles 75008 Paris
01.56.88.15.90
me-paris@wanadoo.fr
Contacts utiles
- Police : 199Clinique SOS International : +95 1 667 879 / Fax : +95 1 667 866
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour Brunei*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
Negara Brunei Darussalam (ms)
Introduction

Nos relations bilatérales avec le sultanat de Brunei sont bonnes et confiantes. Elles pourraient être développées, notamment dans les domaines de la coopération culturelle, scientifique et technologique. Nos échanges commerciaux, modestes, se concentrent essentiellement dans le domaine des hydrocarbures. La France est cependant le 2ème investisseur privé dans le pays.
Voir le site de l’ambassade de France
Mise à jour : 18.02.14
Dernière mise à jour le: 21 février 2014 - Information toujours valide le: 17 mars 2014
Entrée / Séjour
Visa
Les Français sont dispensés de visa d’entrée pour un séjour limité à 30 jours. Au-delà, un visa est exigé.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Brunei à Paris (adresses des missions étrangères en Francesur le site de la Maison des Français de l’étranger).
- Sécurité
- Transports
- Entrée / Séjour
- Santé
- Infos utiles
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Recommandations générales
Il est rappelé aux voyageurs qui souhaitent se rendre à Brunei, que le risque d’acte terroriste international, même s’il n’a pas de précédent dans ce pays, ne peut être exclu.
Le taux de criminalité au Brunei est l’un des plus faibles d’Asie. Les risques d’agression et de vol restent faibles.
La pollution de l’air, due aux incendies de forêt qui sévissent régulièrement sur Bornéo, peut provoquer une gêne pour les personnes atteintes de maladies respiratoires.

Transports
Infrastructures routières
Les routes sont en bon état et la circulation assez fluide. Il n’existe aucun problème d’approvisionnement en carburant. En cas d’accident, il est recommandé d’appeler la police au 993.
Transports aériens
- La maintenance des aéronefs de la compagnie aérienne nationale, la Royal Brunei Airlines, n’appelle pas de remarque particulière.
- L’aéroport de Bandar Seri Begawan est desservi depuis Manille (Philippines) par la compagnie aérienne Cebu Pacific qui figure au nombre des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation générale dans l’Union Européenne. Il est en conséquence déconseillé aux voyageurs d’emprunter cette compagnie pour se rendre au Brunei.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire en veillant, le cas échéant, à être couvert également pour un séjour à l’étranger de plus de 90 jours.
Les autorités du Brunei exigent un test de dépistage du VIH – Sida pour toute personne désireuse de résider dans le pays. Les touristes ne sont pas soumis à cette formalité.
Vaccinations
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
- Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
- Encéphalite japonaise :cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Un vaccin peut être conseillé dans certaines conditions.
- Dengue :Après une recrudescence des cas de dengue observée au cours de l’année 2013, le nombre de nouveaux cas déclarés depuis le début de l’année 2014 semble indiquer un recul de la maladie. Il reste cependant est nécessaire de consulter un médecin si les symptômes de la maladie se manifestent (fièvre, maux de tête, douleurs thoraciques, nausées, infections respiratoires…). La dengue étant propagée par piqûres de moustiques, l’utilisation de répulsif pour insectes est recommandée dans les zones boisées.
Dans tous les cas il convient de prendre l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.
VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.
Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, Brunei n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
- éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
- se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.
Pour de plus amples renseignements, consultez la fiche réflexe “Risques sanitaires”.
Conseils généraux
Les conditions d’hygiène sont acceptables dans le pays. Cependant, en cas d’incident ou de problème grave de santé nécessitant une hospitalisation en milieu spécialisé, il y a lieu d’envisager, sous contrôle du médecin traitant, une évacuation vers Singapour, Bangkok ou la France.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Infos utiles
Us et coutumes
L’Islam est religion d’Etat. Il est donc recommandé de respecter les usages qui y sont liés et d’être, en toute circonstance, vêtu décemment.
Tout commentaire ou critique envers la famille royale sont formellement déconseillés.
Législation locale
La consommation d’alcool est rigoureusement interdite. Cependant les étrangers peuvent consommer l’alcool qu’ils auront importé selon un quota qui est actuellement de deux bouteilles de boisson alcoolisée et de 12 canettes de bière par voyageur adulte et non musulman. Il est impératif de conserver la copie de la déclaration en douane remise lors de l’arrivée afin de la produire en cas de contrôle lors du séjour dans le pays, notamment lorsque l’on transporte les boissons ou lorsque l’on souhaite les consommer dans les rares restaurants qui le permettent.
Toute importation ou consommation de stupéfiants est sévèrement réprimée et peut être passible de la peine de mort.
Toute tentative de séduction d’une brunéienne musulmane par un étranger entraîne l’expulsion immédiate de ce dernier.
Divers
Le Brunei est situé dans la zone équatoriale asiatique mais en dehors des risques de typhons. Le climat est donc chaud et très humide, avec des pluies fréquentes en toute saison.
Le Brunei étant une ancienne colonie britannique, l’anglais y est couramment utilisé.
Représentations françaises
Kompleks Jalan Sultan – Units 301-306 – 51/55 Jalan Sultan Bandar Seri Begawan BS 8811
+673 2220960/61
courrier@ambafrance-bn.org
Permanence Ambassade :
+673 874 8602
http://www.ambafrance-bn.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
7, rue de Presbourg 75116 Paris
01.53.64.67.60
ambassade.brunei@wanadoo.fr
- Police (urgence) : 993
- Ambulances : 991
- Pompiers : 995
- Centre national de secours et de recherche : 998
- Jerudong park medical centre : +973 2 611 433
- Hôpital RIPAS : tél.: +673 224 2424
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Cambodge*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Phnom Penh
Langue
Khmer, français, anglais, vietnamien et chinois
Devise
Monnaie au Cambodge
La monnaie cambodgienne est le riel, abrégé dans ce guide par un “r” minuscule. La deuxième devise du pays (la première selon certains) est le dollar US, accepté par tous et partout. Les billets un peu déchirés sont refusés, aussi vérifiez bien votre monnaie afin de ne pas vous retrouver en possession de coupures abîmées. Le baht thaïlandais (B) a également cours dans l’ouest du pays.
La coexistence de trois monnaies peut paraître excessive, mais les Cambodgiens essaient peut-être de rattraper le temps perdu : sous le régime de Pol Pot, l’argent fut aboli et les Khmers rouges firent sauter la Banque nationale à Phnom Penh.
Le riel existe en coupures de 50, 100, 200, 500, 1 000, 2 000, 5 000, 10 000, 20 000, 50 000 et 100 000 r.
Plus vite vous vous habituerez à jongler entre les trois monnaies, plus votre voyage sera aisé. Si vous partez avec des euros, vous pourrez les changer sans problème à Phnom Penh, à Siem Reap et dans les grandes villes.
Décalage horaire
GMT/UTC + 6h (+ 7h en été)
Electricité 220 V, 50Hz
Téléphone
+ 855
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/cambodge/lessentiel#jMvkwsusuzdjPpPS.99
Brève
Situation au Cambodge (4 janvier 2014)
La France déplore les violences qui ont causé la mort de plusieurs personnes et rappelle son attachement à la liberté de manifester pacifiquement.
Lire la suite
Introduction

Cambodge petite carte
La France et le Cambodge entretiennent une relation privilégiée, héritée à la fois du protectorat, de la francophonie, et du rôle joué par la France dans la conclusion des accords de Paris en 1991.
Pour autant, notre relation s’adapte à l’intégration grandissante du Cambodge dans son environnement régional et à l’évolution du pays vers le statut de Pays à Revenu Intermédiaire espéré à l’horizon 2020. Le « Document d’orientation et de coopération », signé en 2010, inscrit notre coopération dans cette perspective.
Site de l’Ambassade de France au Cambodge
Mise à jour : 07.11.13
Entrée / Séjour
Visa
- Le visa est obligatoire. Il peut être délivré à l’aéroport international de Phnom Penh par les services de l’immigration (contre paiement d’une taxe de 20$ pour les touristes et de 25$ pour les hommes d’affaires ; prévoir dans les deux cas une photo d’identité (de format 4 x 6 cm), à condition que le passeport ait une durée de validité suffisante (4 mois au minimum).
- Les visas de tourisme ouvrent droit à un séjour d’un mois. Ils peuvent être prorogés d’un mois maximum, une seule fois, par les services de l’immigration de Phnom Penh. Il est également possible d’obtenir un visa de tourisme électronique via internet. Les personnes entrant au Cambodge, munies d’un visa de tourisme, via l’aéroport de Siem Reap, sont tenues de séjourner au minimum 24 h sur le territoire cambodgien avant de repartir à l’étranger.
- Les visas pour les hommes d’affaires peuvent être prorogés d’un mois (une entrée), de trois mois (une entrée) ou de six mois (multiples entrées) ou d’un an (multiples entrées).
- En cas de dépassement de la durée du visa, une pénalité de 5$ par jour de retard est appliquée.
- Les doubles nationaux franco-cambodgiens bénéficient d’un visa ” K ” gratuit et permanent.
Les postes frontières internationaux avec délivrance de visa sont les suivants
Aéroports :
- Aéroport international de Phnom Penh
- Aéroport international de Siem Reap
- Aéroport international de Sihanoukville/Kompong Som
Port :
- Port de Phnom Penh (Mekong)
Frontière terrestre Cambodge/Thaïlande :
- Prum
- Daung
- Cham Yeam
- Poipet
- O’Smach
- Chuam
Frontière terrestre Cambodge/Vietnam :
- Bavet
- Kha Orm Som Nor
- Phnom Den
- Tropiang Sre
- Tropiang Phlong
- Preah Chak
- Bantey Chakrey
Frontière terrestre Cambodge / Laos :
Aucun visa n’est délivré à l’arrivée au port maritime de Sihanoukville/Kompong som et à celui de Oknha Mong de la province de Koh Kong.
Pour toute information complémentaire, prendre l’attache de l’Ambassade du Cambodge en France.
Dernière minute
Manifestations
Un rassemblement à l’initiative de plusieurs syndicats est prévu place de la Liberté à Phnom Penh, le 8 mars 2014.
Il est recommandé aux ressortissants français de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de s’informer de l’évolution de la situation dans les médias et sur les sites internet d’information.
Les déplacements et séjours des visiteurs étrangers dans le reste du pays ne sont pas perturbés à ce stade.
Sécurité
Ariane pour votre sécurité, restez connecté. Inscrivez-vous.
Bien que les conditions de sécurité soient généralement satisfaisantes au Cambodge, une augmentation notable des agressions, vols à l’arraché et arnaques aux touristes, principalement dans la capitale, a été enregistrée dernièrement. Au cours de l’année 2013, plusieurs étrangers ont été victimes d’agressions à main armée. Il convient donc de maintenir un bon niveau de vigilance lors d’un séjour au Cambodge.
Il est recommandé :
- à Phnom Penh comme dans les principaux centres urbains, notamment à Siem Reap et Sihanoukville/Kompong Som, de faire preuve de prudence lors des déplacements de nuit, particulièrement à pied, en cyclo-pousse ou en moto-taxi;
- de ne pas porter sur soi – et à plus forte raison de ne pas exhiber – des sommes d’argent importantes ou des objets de valeur en raison des risques de vol à l’arrachée; Il est conseillé de laisser son passeport et son billet d’avion dans un lieu sûr et de ne conserver sur soi qu’une photocopie de ces documents ;
- en cas d’agression, de n’opposer aucune résistance ;
- d’éviter de se dessaisir de son passeport auprès des agences de location de véhicules ou des hôteliers ;
- de se prêter de bonne grâce aux contrôles policiers.
Visite des sites de Preah Vihear, Ta Krabey et Ta Moan
Les temples de Preah Vihear, Ta Krabey et Ta Moan sont localisés à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Compte tenu d’un différend entre les deux pays, qui a parfois entraîné des incidents ces dernières années, les voyageurs qui souhaitent se rendre dans cette zone sont invités à s’informer de la situation avant d’entreprendre un déplacement, qu’il conviendra d’envisager le cas échéant avec la plus grande prudence.
Visite des temples d’Angkor
Pour visiter les temples d’Angkor, il est conseillé de se rendre à Siem Reap par avion ou par la route, le trajet Phnom Penh/Siem Reap s’effectuant désormais en moins de cinq heures. Les bateaux empruntant la voie fluviale entre Phnom Penh et Siem Reap sont, pour la plupart, dépourvus d’équipements suffisants de sécurité.
Avertissements
- Infraction à la législation sur les stupéfiants : la consommation de toutes les drogues est interdite au Cambodge. L’usage, la détention et le trafic de stupéfiants sont punis d’une peine d’emprisonnement de 10 à 20 ans et d’une amende allant de 2 500 à 10 000 US Dollars.
- Infractions à caractère sexuel : le Cambodge est identifié comme l’une des destinations asiatiques privilégiées pour le tourisme sexuel. La loi cambodgienne destinée à lutter contre la pédophilie punit de 1 à 10 ans de prison tout “acte indécent sur mineurs de moins de 15 ans” ou “relation sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans”. En tout état de cause, tout ressortissant français, auteur de délits à caractère sexuel au Cambodge, peut être poursuivi en France même en l’absence de plainte de la victime.
- Trafic de biens culturels : l’acquisition et l’exportation illicites de “biens culturels”, notamment les pièces archéologiques – sculptures, éléments architecturaux ou poteries – sont interdites et punies de 6 mois à 10 ans de prison.

Cambodge grande carte
Transports
Infrastructure routière
En dehors des grands axes (Phnom Penh – Battambang, Phnom Penh – Siem Reap, Phnom Penh – Sihanoukville/Kompong Som), l’état du réseau routier est en amélioration régulière mais il est conseillé de s’assurer des conditions de circulation sur les axes secondaires du pays pendant la saison des pluies, notamment du fait des difficultés de dépannage dans certaines provinces. Le réseau des autocars longue distance s’est considérablement développé entre Phnom Penh et les principales villes de province. Il convient de s’assurer de la couverture de ces services de transport par les compagnies d’assurance.
Accidents de la circulation
En dehors des grands axes, les conditions de circulation demeurent délicates (état moyen des routes secondaires, mauvais état des autres routes). Les moyens de locomotion répondent peu aux normes de sécurité européennes. La circulation est anarchique. A l’indiscipline des conducteurs, s’ajoute une ignorance quasi généralisée des règles de conduite et de signalisation. A Phnom Penh, l’accroissement du nombre de véhicules a entraîné une augmentation importante des accidents de la circulation, notamment ceux impliquant des deux-roues. De façon générale, le port du casque par le conducteur comme par le passager d’un deux-roues est indispensable, tout comme la souscription d’une assurance couvrant la responsabilité et les dégâts commis ou subis (en raison notamment des délits de fuite très fréquents).
Réseau ferroviaire
Le réseau ferroviaire est peu développé et uniquement utilisé pour le transport de marchandises.
Réseau fluvial
La plupart des bateaux assurant le transport des passagers entre Phnom Penh, Siem Reap, Stung Treng et le Vietnam, ne répond pas aux normes de sécurité; (voir rubrique dans “Conseils généraux de sécurité” les conseils pour se rendre à Angkor).
Transport maritime
Les navires locaux qui, à Sihanoukville/Kompong Som, Kampot ou Kep, proposent aux touristes des excursions vers les îles proches répondent rarement aux normes de sécurité.
Transport aérien
Le Cambodge dispose de trois aéroports internationaux situés à Phnom Penh, Siem Reap et Sihanoukville/Kompong Som.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste).
Les structures hospitalières de santé publique du Cambodge sont de niveau inégal et ne correspondent pas toujours aux standards internationaux. Il est en conséquence vivement recommandé de contracter une assurance avant le départ prévoyant le rapatriement.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Présence endémique de la dengue : des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 sauf Phnom Penh.
Choléra
Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.
Rage
La rage est présente chez les chiens, les chats, les cochons et les singes. Il est vivement recommandé, en cas de morsure, de se rendre rapidement à la consultation de l’Institut Pasteur de Phnom Penh, où les vaccins sont disponibles.
Grippe Aviaire
Le Cambodge fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Il n’existe pas, pour l’heure, de raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique au Cambodge. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles. Des recommandations générales d’hygiène, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
- éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
- se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique.
Entérovirus EV71 – syndrome pieds-mains-bouches
Plusieurs décès d’enfants en bas âge ont été constatés au Cambodge entre mars et octobre 2012. Ces décès étaient liés à l’entérovirus EV 71, généralement associé au syndrome pieds-mains-bouche. Jusqu’à présent, les victimes étaient en grande majorité issues d’un environnement défavorisé. Des cas sporadiques sont encore parfois détectés. Il convient de respecter les mesures habituelles d’hygiène de base (lavage des mains et hygiène alimentaire), et de consulter un médecin en cas de fièvre.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). La vaccination contre la rage peut également être proposée (si besoin, présence du vaccin français à l’Institut Pasteur du Cambodge). Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Dans certaines régions, présence d’animaux venimeux (cobras, vipères, serpents bananiers, araignées) : l’approvisionnement en sérums antivenimeux est irrégulier.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.
VIH – Sida
Le Cambodge est assez gravement affecté par le VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Infos utiles
Divers
Saison des pluies de juin à octobre. Chaque année en septembre et octobre, le Mékong connaît des crues importantes dans le nord-est et le sud-est du pays (entraînant des inondations et des difficultés de circulation).
Saison sèche de novembre à mai (températures très élevées, particulièrement en avril-mai).
Représentations françaises
1, boulevard Monivong
BP 18 Phnom Penh
[855] (23) 430 020
[855] (23) 430 037
ambafrance.phnom-penh-amba@diplomatie.gouv.fr
Numéro d’urgence (nuit, week-end et jours fériés) :
+855 12 951 401
http://www.ambafrance-kh.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
4, rue Adolphe Yvon 75116 Paris
01.45.03.47.20
ambcambodgeparis@mangoosta.fr
Contacts utiles
- Police : 117 ou 118
- Samu : 119
- Hôpital Calmette (Phnom Penh) : 855 0 23 42 69 48
- Institut Pasteur du Cambodge : 855 0 23 42 60 09
- Samu de l’hôpital provincial de Siem Reap : 855 0 63 76 11 19
- Naga Healthcare (médecin francophone dans cet établissement : 855 0 92 79 31 80 / 63 76 12 95
- Consul honoraire à Siem Reap : +855 63 964 099 ou +855 12 634 906
- Consul honoraire à Sihanoukville : +855 92 440 069
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Chine*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Beijing (Pékin)
Langue
Putonghua (langue commune appelée mandarin, la langue officielle) ; 8 grands groupes de dialectes, divisés en de multiples sous-dialectes, plus les langues des minorités.
Devise
La monnaie nationale de Chine est le rénmínbì (人民币 ; RMB), ou “argent du peuple”. L’unité de base du RMB est le yuan (yuán ; 元 ; ¥), qui se divise en 10 jiǎo (角), jiǎo lui-même subdivisé en 10 fēn (分). Dans le langage parlé, le yuan est souvent appelé kuài (块) et le jiǎo, máo (毛). La valeur du fēn est si faible qu’il n’est plus que rarement utilisé.
La Bank of China émet des billets de 1, 2, 5, 10, 20, 50 et 100 yuans et des pièces de 1 yuan, de 1 et 5 jiǎo et de 5 fēn. Il existe toujours des billets correspondant aux pièces.
En savoir plus sur:
http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/chine/chine/argent/devise#sRUC1fGCsvjHB020.99
Décalage horaire
GMT/UTC + 8h
Adresses et numéros utiles
Ambassade à l’étranger
60 Tianze Lu, Chaoyang Qu, 100600 Beijing tél 010-8531 2020 ; www.ambafrance-cn.org
Ambassade en France
Tél 01 49 52 19 50 01 49 52 19 50, fax 01 47 20 24 22 ;
www.amb-chine.fr/fra ; 11 av. George V, 75008 Paris
Électricité
220 V. Il existe 4 types de prises électriques ; prévoyez un adaptateur
Téléphone: Chine / Hong Kong / Macao : +86 / +852 / +853
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/chine/chine/lessentiel#GGsj4Yvu3d2v3EZw.99
Entrée / Séjour
Chine continentale
- Le visa est obligatoire pour les ressortissants français séjournant ponctuellement (30 jours maximum pour un visa touristique) ou durablement en Chine continentale (pour Hong-Kong et Macao, voir ci-dessous).
- L’obligation de visa est levée dans les seuls cas suivants:
- Les ressortissants de 45 pays, dont la France, peuvent bénéficier d’un transit de 72 h sans visa à Pékin (aéroport de la capitale) et à Shanghaï (aéroport de Hongqiao, aéroport de Pudong) depuis le 1er janvier 2013, à Canton (aéroport Baiyun) depuis le 1er août 2013, à Chengdu (aéroport de Shuangliu) depuis le 1er septembre 2013 et à Shenyang et Dalian (province du Liaoning, aéroports de Taoxian et Zhoushuizi) depuis le 1er janvier 2014.
Pour bénéficier de cette facilité, les passagers doivent être en possession d’un billet confirmé pour un pays tiers et, s’il y a lieu, d’un visa pour ce pays. Ils ne sont pas autorisés à quitter la municipalité de Pékin, celle de Shanghaï, celle de Chengdu, la province du Guangdong ou les villes de Shenyang et Dalian. Ils doivent repartir de leur aéroport d’arrivée dans les 72 h à destination du pays tiers. Cette facilité est réservée aux passagers en transit vers un pays tiers. Un aller-retour entre la France (ou tout autre pays) et Pékin, Shanghaï, Chengdu, Canton, Shenyang ou Dalian, même pour une durée inférieure à 72 h, est soumis à l’obligation de visa. Les voyageurs doivent solliciter ce transit auprès de leur compagnie aérienne et sont invités à vérifier auprès de cette dernière si l’itinéraire proposé est compatible avec un transit de 72h sans visa.
- Les ressortissants français sont autorisés à se rendre sur l’île de Hainan sans visa, à condition de passer par une agence de voyages et de faire partie d’un groupe de cinq personnes au moins. Dans ce cas, la durée de leur séjour ne pourra excéder 15 jours, et ils ne devront pas quitter l’île de Hainan pendant ce séjour. Ils devront repartir de Hainan pour une destination étrangère ou pour Hong-Kong ou Macao.
Les voyageurs sont invités à se reporter au site de l’Ambassade de Chine en France pour connaître les conditions d’obtention des visas et la liste des pièces à fournir.
- Le passeport doit être valide au moins six mois après la date de sortie du territoire. Avant le départ, il convient de vérifier que la période de validité du visa, et le nombre d’entrées accordées par les autorités chinoises correspondent bien à la durée et aux modalités du séjour.
- Les dépassements de la durée de séjour autorisée sont sanctionnés par des amendes d’un montant de 500 yuans par jour (environ 62€), avec un maximum de 5000 yuans.
- S’agissant des visas à double entrée valables 30 jours, bien vérifier les dates mentionnées sur la vignette : la date indiquée sous la mention “enter before” est la date limite avant laquelle doit être effectuée la deuxième entrée sur le territoire chinois (en cas de non-respect de cette date, la deuxième entrée n’est pas autorisée).
- Une campagne de contrôles renforcés, portant sur la régularité du séjour des étrangers en Chine (visiteurs, résidents, étudiants…) a été annoncée par les autorités de police de Pékin. Elle a débuté le 15 mai pour une période de 100 jours et se traduit par des contrôles plus stricts. Les opérations ciblent plus précisément les zones fréquentées par les étrangers, situées dans les quartiers de Sanlitun et les universités dans le district de Haidian. Il est rappelé aux ressortissants étrangers qu’ils sont tenus de présenter leur passeport muni d’un visa valide – ou à défaut une copie lisible – lors de tout contrôle. Par ailleurs, dans le cadre de cette campagne, des contrôles sur les lieux de travail ne sont pas à exclure. Les ressortissants étrangers exerçant une activité professionnelle ou effectuant un stage doivent s’assurer qu’ils disposent du visa adéquat leur permettant d’exercer cette activité – ce qui n’est pas le cas du visa L (tourisme).
- Les étrangers sont tenus de s’enregistrer dans les 24 heures suivant leur arrivée au bureau de la police de leur zone de résidence. Les hôtels se chargent de cette formalité pour leurs clients.
- Les journalistes en déplacement professionnel en Chine voudront bien se reporter à la fiche figurant sur le site de l’Ambassade de France en Chine, qui précise les procédures à suivre pour demander un visa et introduire du matériel professionnel de reportage :http://www.ambafrance-cn.org/Note-d-information-aux-journalistes-francais-en-deplacement-professionnel-en-Chine.html
- Les musiciens dont les modalités d’entrée en Chine des instruments et du matériel n’auraient pas été préalablement réglées par leur agent ou l’organisateur de leur concert peuvent contacter le Service culturel de l’Ambassade de France à Pékin (Service artistique : Tél : (86-10)65321422 ; Fax : (86-10) 65 32 26 73) qui leur précisera les règles applicables en matière de dédouanement (caution).
Rappel: le visa pour la Chine ne permet pas d’entrer directement au Tibet, dont l’accès fait l’objet d’une réglementation particulière (cf. supra, rubrique « Déplacements en Chine » dans l’onglet “Sécurité”).
- Les ressortissants français qui désirent, au cours de leur voyage en Chine, se rendre à Hong Kong ou Macao, puis revenir en Chine continentale pour y prendre un avion de retour vers l’Europe, doivent obtenir un visa comportant au minimum deux entrées. A défaut d’un tel visa, ils devraient solliciter un nouveau visa de la part des autorités chinoises afin de regagner Pékin, Shanghai ou Canton.
- L’attention des ressortissants français désireux de solliciter des visas de tourisme pour la Chine continentale depuis Hong Kong, y compris à destination de la zone économique spéciale de Shenzhen, est attirée sur le fait qu’un délai minimal de 4 jours est à prévoir et que des justificatifs sont exigés pour leur obtention : billet de retour, réservation d’hôtel et assurance (document original), attestation d’hébergement pour les voyageurs prévoyant un hébergement chez des particuliers. Pour les visas d’affaires, l’original de la lettre d’invitation, comprenant l’itinéraire prévu, est également demandé.
Dans ces conditions, il est vivement recommandé aux voyageurs venant de France à Hong Kong pour se rendre ensuite en Chine continentale de demander un visa d’entrée en Chine avant leur départ, auprès de l’ambassade de Chine à Paris ou des consulats de Chine en France.
Hong Kong et Macao
- Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour accéder à Hong Kong et Macao. En revanche, si, à partir de Hong Kong ou de Macao, ils souhaitent se rendre en Chine continental, ils doivent être préalablement munis d’un visa pour la Chine, dont la demande devra donc avoir été effectuée avant leur départ de France. Depuis avril 2008, les autorités chinoises ont en effet renforcé les modalités d’application de la réglementation en matière de délivrance de visas pour la Chine continentale.
- Lors de l’entrée sur le territoire de Hong Kong, le passeport français doit être valide pour une durée de 6 mois au moins à partir de la date d’arrivée.
Contrôle des changes
Les étrangers doivent, à l’entrée en Chine, déclarer à la douane les devises étrangères qu’ils portent lorsque celles-ci sont équivalentes ou supérieures à 5.000$. A la sortie de Chine, les étrangers doivent se conformer aux dispositions suivantes :
- s’ils sont détenteurs de moins de 5.000$ et s’ils n’ont pas fait de déclaration à l’entrée, ils sont dispensés de toute formalité.
- s’ils sont détenteurs d’une somme comprise entre 5.000$ et 10.000$, ils doivent demander un “permis de port” dans une banque en présentant leurs passeports et visas ; ce permis devra être vérifié par la douane.
- s’ils sont détenteurs d’une somme supérieure à 10.000$, ils doivent :
1) demander un permis de port dans une banque en présentant leurs passeports et visas ;
2) soumettre ce permis de port, tamponné par la banque, au bureau pour le contrôle des devises étrangères dont relève ladite banque. Le bureau en question est chargé de vérifier l’authenticité, l’origine et l’utilisation des devises avant leur sortie.
3) présenter le permis de port ainsi vérifié à la douane.
Pour toute information complémentaire, prendre l’attache de l’Ambassade de Chine à Paris.
Sécurité
Recommandations générales
- Le pays est généralement sûr pour les étrangers. La Chine n’est cependant pas l’abri d’actes terroristes comme l’attentat de Kunming du 1er mars 2014 l’a montré.
- La petite délinquance tend par ailleurs à augmenter, mais le risque d’agressions physiques reste faible (en dehors des incidents liés à des accidents de la circulation, qui peuvent facilement dégénérer, surtout si l’étranger adopte lui-même un comportement agressif).
- Les autorités chinoises font preuve de la plus grande rigueur dans la prévention et la répression des troubles à l’ordre public. Des campagnes sont lancées régulièrement contre les établissements se livrant à des activités illégales. Nos ressortissants, qu’ils soient résidents ou de passage, sont invités à faire preuve du plus grand discernement dans le choix des établissements qu’ils fréquentent durant leur séjour.
- Les écarts de conduite (altercations, tapage nocturne, actes de vandalisme, état d’ébriété sur la voie publique, fréquentation de lieux de prostitution, etc.) peuvent valoir à leur auteur une amende, voire une expulsion quasi immédiate du territoire chinois, précédée le cas échéant d’un séjour en centre de rétention.
- Les vols visant les touristes sont en recrudescence dans toutes les grandes villes, notamment dans les sites touristiques les plus fréquentés, les restaurants ou dans les transports en commun. Il est recommandé de placer ses documents d’identité dans des poches intérieures fermées. Il est conseillé de conserver son passeport sur soi (dont l’original sera exigé à Pékin en cas de contrôle) et d’en laisser une copie avec ses titres de voyage en lieu sûr.
En cas de perte ou de vol de passeport, il est indispensable d’effectuer une déclaration au Bureau de la Sécurité Publique le plus proche, dans la ville même de l’incident. En cas de vol, seuls des procès-verbaux de “perte” sont établis par les autorités.
Muni du récépissé de cette déclaration, il convient de se rendre dans les meilleurs délais à l’Ambassade de France ou dans l’un des consulats généraux de France en Chine, selon le cas, afin de faire une déclaration auprès de l’autorité consulaire. C’est cette déclaration qui permet de se faire délivrer, selon les cas, un nouveau passeport ou un laissez-passer. Un visa de régularisation (délai d’obtention : 5 jours ouvrés à Pékin), qui permettra de quitter la Chine, devra ensuite être sollicité auprès des autorités chinoises.
- Consommation forcée : des étrangers sont régulièrement victimes dans les grands sites touristiques (place Tian’Anmen à Pékin, Place du Peuple à Shanghai, etc.) de jeunes personnes qui leur proposent, sous prétexte de pratiquer une langue étrangère, de les accompagner dans une maison de thé proche, un bar ou un restaurant, où des consommations ou des repas leurs sont servis à des tarifs exorbitants. La police, qu’il ne faut pas hésiter à contacter, peut intervenir sur le champ et exiger le remboursement des sommes indûment perçues.
- Des fraudes à la carte de crédit ne sont pas rares. Il ne faut jamais perdre de vue sa carte bleue lors de son utilisation pour un paiement.
- Voyages à but de rencontre individuelle : la plus grande vigilance est recommandée aux personnes qui se proposent d’accepter ce type de séjour organisés par des particuliers, qui peuvent aboutir à des pressions, y compris physiques, en vue de mariages de complaisance.
- Des restrictions d’accès peuvent intervenir de manière ponctuelle. Les voyageurs doivent, dans tous les cas, se conformer strictement aux instructions et aux recommandations en vigueur, qu’il convient de vérifier auprès de l’ambassade de Chine ou de l’agence de voyage organisant leur déplacement. L’entrée, même involontaire, dans des zones d’exclusion expose les contrevenants à des amendes, voire à des interpellations.
- La prise de photographies est interdite aux abords des enceintes à caractère officiel, notamment des sites militaires. Elle est également limitée dans les lieux de culte.
- L’usage du GPS s’est largement banalisé en Chine, où de nombreuses voitures en sont équipées. L’enregistrement de coordonnées géographiques dans les zones sensibles ou d’accès réglementé est toutefois à proscrire, sous peine d’amende, voire d’interpellation.
Recommandations spécifiques
- A Pékin, la vigilance est particulièrement de mise dans les lieux touristiques tels que la place Tian’anmen, le Palais d’Eté, le Parc de la Colline de Charbon, ainsi que les magasins de souvenirs et les marchés (magasin de l’Amitié, marché de la Soie, Hongqiao notamment). La zone des bars de Sanlitun a été dernièrement le théâtre d’incidents visant des étrangers.
- A Canton, il convient d’être vigilant dans la foule en général, et dans des lieux tels que la gare centrale en particulier. Les vols de passeport sont particulièrement fréquents pendant la période de la foire de Canton (deuxièmes quinzaines d’avril et d’octobre).
- A Shanghaï, il faut faire preuve de prudence dans les lieux touristiques tels que le Bund, Nanjing Road, Pearl Tower, People’s Square, aux abords des musées, dans les marchés, à Huaihai Lu, au Jardin Yu, dans les grands centres commerciaux…, et particulièrement en période de fêtes : fête de la Lune (septembre), fête nationale (1er octobre), fête du printemps (janvier – février), fête du travail (1er mai).
- A Hong Kong, plusieurs dizaines d’Occidentaux ont, ces dernières années, été victimes d’agressions dans le quartier de Wanchai. Une drogue est ajoutée à leur boisson dans des bars à hôtesses, annihilant leur volonté. Les victimes sont alors dépouillées de leurs biens, et contraintes d’effectuer des retraits importants d’argent liquide. Les Français qui pourraient fréquenter ces établissements sont par conséquent invités à faire preuve de la plus grande prudence.
La quasi-totalité du territoire chinois est ouverte aux voyageurs. Toutefois, il est prudent de s’informer des situations locales avant d’envisager des déplacements individuels en dehors des sites touristiques traditionnels. Plusieurs régions connaissent des restrictions, ou des conditions particulières, d’accès :
- Région autonome du Xinjiang : la région autonome du Xinjiang a été le théâtre d’événements violents ayant fait plusieurs dizaines de morts ces derniers mois dans différentes localités : Bachu et Yilkiqi dans la préfecture de Kashgar ; Aykol et Xinhe/Toksu dans la préfecture d’Aksu ; Lukqun dans la préfecture de Turpan ; Hanerik dans la préfecture de Hotan, notamment. Les personnes qui seraient amenées à se déplacer dans les localités précitées ou à proximité, sont invitées à faire preuve de la plus grande vigilance. De manière générale, les visiteurs ou les résidents sont invités à faire preuve de prudence et de discrétion dans cette région qui connaît des tensions latentes, et à se tenir à l’écart d’éventuels rassemblements ou manifestations. Par ailleurs, l’accès aux zones frontières peut être subordonné à l’obtention d’un laissez-passer. Se renseigner localement auprès des agences de voyage.
- Province du Qinghai : plusieurs districts ou communes sont interdits d’accès aux étrangers, à savoir dans la ville de Xining, les comtés (xian) de Huangyuan, de Datong (Laoyeshan est la seule zone autorisée) et de Huangzhong (Ta’ersi – le monastère de Kumbum – est la seule zone autorisée) ; dans la préfecture de Haidong, le comté de Huzhu ; dans la préfecture de Hainan, le comté de Guinan ; dans la préfecture de Haibei, les comtés de Qilian, de Haiyan et de Menyuan ; dans la préfecture de Haixi, la ville de Delingha, les comtés administratifs de Lenghu, Mangya et Dachaidan ainsi que le comté de Tianjun ; dans la préfecture de Guoluo, les comtés de Dari, Banma et Gande.
Ces zones pouvant être modifiées, les voyageurs sont invités à s’assurer préalablement, auprès de leur agence de voyage ou de l’ambassade de Chine en France, de l’accessibilité des sites qu’ils souhaitent visiter.
- Région autonome de Mongolie intérieure : deux arrondissements sont interdits d’accès au public, Eqinaqi et Siziwangqi. Il est conseillé aux voyageurs souhaitant visiter des zones éloignées des centres urbains de bien s’assurer du sérieux de leur agence locale de tourisme.
- Province du Sichuan : toute la partie ouest de cette province étant habitée par des populations appartenant à la minorité tibétaine, les autorités du Sichuan, sans pour autant appliquer la réglementation valable pour la Région autonome du Tibet, peuvent restreindre momentanément l’accès à certaines préfectures ou certains districts (comme ceux de Ganzi, Aba ou Litang, situés au nord et à l’ouest de la province). Ces restrictions interviennent notamment à l’époque du nouvel an tibétain (entre février et mars) ou à l’occasion de certaines dates anniversaires.
Les voyageurs individuels sont, dans tous les cas, invités à faire preuve de prudence et de discrétion.
- Région autonome du Tibet : l’accès au Tibet est soumis, en sus du visa pour la Chine, à l’obtention préalable d’une autorisation spéciale. La présence d’un guide est obligatoire, qu’il s’agisse d’un voyage individuel ou de groupe. Les demandes sont traitées dans un délai de 10 jours ouvrés.
Le permis d’accès au Tibet peut être obtenu, sur présentation des copies numérisées du passeport et du visa chinois, des détails de l’itinéraire envisagé ainsi que d’un justificatif professionnel pour les personnes employées en Chine :
* depuis l’étranger ou en Chine, par l’intermédiaire d’une agence de tourisme détentrice d’une licence gouvernementale.
* directement en Chine à l’adresse électronique suivante : chengjun5918@163.com (Tibet Hotel - Bureau 301 – 118 Beisihuan Lu/118 East street North Si-huan Road - Tél : 010 6498 0373).
Un devis doit être établi avant la signature du contrat de voyage final. Les frais de guide ne pouvant faire l’objet d’un règlement individuel s’ajoutent au coût du permis (de l’ordre de 600 yuans soit moins de 70 euros) et peuvent varier selon la durée du voyage et l’itinéraire. Toute autre procédure est à proscrire.
Nota :
- La délivrance de permis d’accès au Tibet aux ressortissants étrangers pouvant faire l’objet de mesures de suspension provisoires, il convient de vérifier ce point avant tout voyage. Depuis janvier 2013, l’accès à la région autonome est autorisé aux titulaires de passeports étrangers à condition de faire partie d’un groupe de trois personnes minimum et de même nationalité.
- Les diplomates et journalistes sont soumis à une procédure spécifique et peuvent faire l’objet de restrictions temporaires particulières. Il leur est particulièrement recommandé de se renseigner à l’avance.
- Grande muraille : Les visites hors des sites de la Grande muraille officiellement ouverts au tourisme sont interdites dans certaines provinces, en particulier dans la municipalité de Pékin. Des incidents ont été rapportés à l’occasion de telles visites. Il est donc recommandé de s’en tenir aux sites officiellement ouverts au tourisme.
Risques naturels
- Séismes : la Chine, y compris Hong Kong et Macao, est soumise à un important risque de tremblements de terre. Les principales zones sismiques sont le Heilongjiang, Lijiang dans le Yunnan, les bassins du Yangtsé, la province du Hebei et la région de Pékin. Pour obtenir plus d’informations sur la conduite à tenir en cas de séisme, se reporter à la fiche réflexe de ce site dans la rubrique “ Infos pratiques ”. Lors de séismes le réseau téléphonique peut être très perturbé. Ne l’encombrez pas mais pensez à contacter un de vos proches et demandez-leur de faire passer le message aux autres.
- Typhon : chaque année, le littoral méridional de la Chine est affecté, entre les mois de mai et octobre, par une dizaine de typhons en moyenne, caractérisés par des vents violents et de fortes précipitations. Ce phénomène touche peu la ville de Shanghai et concerne surtout les côtes de la province du Zhejiang ainsi que Hong Kong et Macao. Des informations sur la conduite à tenir en cas de typhon sont également disponibles dans la rubrique “Infos pratiques” ainsi que sur le site du consulat général de France à Hong Kong.
- Des informations sur les conditions météorologiques nationales et locales ainsi que des conseils utiles peuvent être trouvées dans la presse et sur les chaînes de radio et de télévision chinoises (en chinois et en anglais), ainsi que sur les sites Internet suivants : www.cma.gov.cn, site de la “China Meteorological Administration” (en chinois et en anglais); www.tv5.org, rubrique “Meteo Internationale” (en français);http://severe.worldweather.org, site de la “World Meteorological Organisation” comportant une rubrique sur les typhons (en anglais).
Drogue
La législation sur les stupéfiants est très rigoureuse en Chine. Tout commerce ou consommation de drogue est sévèrement réprimé. La détention de plus de 50 grammes de stupéfiants, quelle que soit la drogue, est passible de la peine de mort. Quatre ressortissants japonais ont été condamnés à mort et exécutés en avril 2010 pour trafic de stupéfiant.

Carte de la Chine
Transports
Permis de conduire
Les permis étrangers et le permis international ne sont pas reconnus. Mais il est facile de louer des véhicules avec chauffeurs dans les grandes villes. Infrastructure routière : l’état du réseau routier, en rapide développement, est globalement satisfaisant sur les grands axes. Les conditions climatiques sévères expliquent les altérations fréquentes du revêtement des routes dans le nord du pays.
Circuler en Chine, où le parc automobile connaît une croissance exponentielle, comporte des risques du fait de l’indiscipline des conducteurs et, dans les zones rurales, de la présence sur les routes de véhicules mal signalés ou d’animaux. Le nombre d’accidents mortels connaît une très forte augmentation. Eviter de voyager de nuit.
Nota : la tolérance en matière d’alcool au volant est extrêmement faible en Chine (amendes, suspension du permis de conduire à partir de 20mg/100 ml de sang et peines de prison au-delà de 80 mg). Lors d’événements majeurs (célébrations etc) le taux est fréquemment ramené à 0.
Se méfier des cartes routières, généralement peu précises ou comportant des erreurs.
Réseau ferroviaire
Bon état général bien que les liaisons puissent être longues (Pékin-Kunming 22 heures). Développement rapide, cependant, des lignes à très grande vitesse.
Transport aérien
Les vols intérieurs sont très développés et les principaux aéroports ont fait l’objet d’importants travaux d’extension. Les avions sont modernes, avec un taux d’accident peu élevé. Du fait des encombrements aériens, il n’est pas rare que les vols connaissent d’importants retards sur les destinations principales.
Les passagers sont soumis aux mêmes règles de sécurité que celles en vigueur dans les aéroports occidentaux, notamment en ce qui concerne les objets interdits en cabine.
Les compagnies aériennes chinoises interdisent cependant désormais le transport en cabine des béquilles ou cannes anglaises métalliques. Si vous avez besoin de béquilles pour vous déplacer, il est donc fortement recommandé de prendre contact avec votre compagnie aérienne avant votre départ.
En cas d’annulation des vols, il convient de se mettre en rapport avec la compagnie ou l’agence de voyage qui a édité le billet. La prise en charge des nuitées et des repas par les compagnies aériennes n’est pas automatique en cas de vols annulés ou retardés, particulièrement si ces annulations résultent d’un cas de force majeure. Il est donc recommandé de prévoir des moyens de paiement et des traitements médicaux pour une durée excédant de quelques jours la durée prévue du voyage en Chine.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (y compris pour Hong Kong et Macao).
La situation sanitaire du pays, plus particulièrement dans les campagnes, reste encore déficiente, avec d’importantes variations selon les régions (risque d’infection important dans les zones tropicales ou subtropicales, presque nul sur le plateau tibétain ou celui, encore plus aride, du Xinjiang).
Cette situation ne présente pas, toutefois, un risque important pour le voyageur de passage, à condition que soient respectées quelques précautions de base, telles que laver soigneusement les fruits et les légumes (cf. risque amibien).
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour le séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. De même disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.
Pollution atmosphérique
La ville de Pékin ainsi qu’un certain nombre de villes du nord et du centre de la Chine connaissent régulièrement des pics de pollution d’une intensité pouvant dépasser un index de qualité de l’air de 300, due à la présence massive de microparticules dans l’air.
Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammation des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.
Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : il s’agit des personnes âgées, des enfants ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que asthme, bronchite chronique, emphysème ou insuffisance cardiaque.
Le seul moyen de résoudre les risques de problèmes de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque.
Il est donc conseillé de :
- pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut, se renseigner avant leur départ sur la qualité de l’air et de différer au besoin leur voyage;
- pendant le séjour, en cas de pic de pollution réduire les sorties à l’extérieur(éventuellement, utiliser un masque filtrant de type N95 ou FFP2 à l’extérieur; bien que ces masques puissent en principe être achetés sur place, il est préférable de s’en munir avant le départ) ;
- réduire l’exercice physique;
- garder les fenêtres et les portes fermées;
- consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.
Des informations complémentaires sont accessibles sur le site de l’ambassade de France en Chine ou sur le site du Ministère français de la Santé dans lequel l’avis relatif aux conduites à tenir lors d’épisodes de pollution atmosphérique pourra être consulté.
Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Se protéger efficacement contre les moustiques, vecteurs du paludisme, parfois de virus comme la dengue ou l’encéphalite japonaise en utilisant des produits répulsifs adaptés aux pays tropicaux (applications répétées sur les vêtements et les parties du corps découvertes).
Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).
Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.
Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.
Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.
Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques.
Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plus de deux cents cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs dizaines de décès. Une première vague de cas a eu lieu de février à mai 2013 (133 cas recensés), deux cas ont ensuite été notifiés en juillet et août. Depuis octobre 2013, une seconde vague de cas humains est apparue. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans les provinces et municipalités de Chine suivantes : Guangdong, Jiangsu, Zhejiang, Anhui, Henan, Fujian, Shandong, Hebei, Hunan, Jiangxi et les deux villes de Shanghai et Pékin ainsi que Hong Kong. Depuis le début de l’année 2014, la grande majorité des cas restent concentrée sur le Zhejiang et le Guangdong. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Des mesures de fermeture temporaire de marchés sont prises par les provinces et les villes touchées par le virus. Ces mesures sont levées une fois le risque écarté. D’autre part, le ministère de l’Agriculture a mis en place un plan de surveillance du virus H7N9 chez les oiseaux, sauvages et d’élevages. Lorsqu’un cas suspect est signalé, différentes mesures appropriées sont mises en œuvre, telles que l’abattage préventifs des oiseaux.
Bonnes pratiques
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
- se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ;
- ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ;
- ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ;
- se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ;
- éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants).
- éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le bulletin hebdomadaire de l’institut de veille sanitaire ou le site internet du ministère français de la santé ou encore le site internet du « Centre for Health Protection » de Hong Kong.
Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.
Maladie “main-pied-bouche”
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
- d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
- de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
- de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
- de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.
Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Infos utiles
Us et coutumes
Les coiffures ou les vêtements extravagants ainsi que les tenues trop légères sont à proscrire.
La sortie du territoire de toute antiquité de plus de 100 ans est interdite.
Législation locale
- En Chine continentale et à Macao, il n’y a aucune restriction à la consommation d’alcool qui est en vente libre. Toutefois, l’état d’ébriété est sanctionné en cas de trouble à l’ordre public ou d’indécence (plusieurs cas d’étrangers emprisonnés pendant un à trois jours ont été signalés). A Hong Kong, la vente d’alcool est interdite aux moins de 18 ans.
- La prostitution est officiellement interdite et tout contrevenant s’expose à de lourdes peines (fortes amendes, séjour en prison). Plusieurs cas ont été signalés.
Divers
Grandes amplitudes thermiques selon les saisons et les provinces visitées (de -30° en Mongolie intérieure à + 45° au Xinjiang ou au Xishuang Banna).
Représentations françaises
Faguo Zhuhua Dashiguan
60, Tianze Lu100600 Pékin (Beijing)
(+86 10) 85 31 20 00
presse@ambafrance-cn.org
Permanence consulaire (24H/24, en cas d’extrême urgence seulement) :
+86 137 01 07 87 33 +86 137 01 07 87 33+86 137 01 07 87 33 86 137 01 07 87 33
http://www.ambafrance-cn.org/
Représentations diplomatiques et consulaires en France
11 avenue George V 75008 Paris
01 49 52 19 5001 49 52 19 50
chinaemb_fr@mfa.gov.cn
http://www.amb-chine.fr/fra/
Continue Reading »
Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour la Corée du Nord*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Pyongyang
langue
Coréen
Devise
Le won nord-coréen (KPW).
Décalage horaire
UTC+9
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/coree-du-nord/lessentiel#vJprJyfIf7i82skd.99
Brève
Le Directeur du Bureau Français en Corée du Nord convoqué par le ministère des Affaires étrangères nord-coréen (5 avril 2013)
Nous prenons la situation au sérieux et sommes en étroite concertation avec nos partenaires européens sur place ainsi que les agences des Nations unies. Il n’est pas envisagé à ce stade d’évacuer le personnel du Bureau Français de Coopération, composé de deux agents, ni les ressortissants français qui travaillent pour les Organisations non-gouvernementales et les agences de l’ONU sur place.
Lire la suite
Introduction

corée du nord petite carte
La France n’a pas établi de relations diplomatiques avec la République Populaire Démocratique de Corée. A la suite de la décision du Président de la République, fin 2009, d’ouvrir en RPDC une structure permanente de coopération culturelle et humanitaire, un Bureau français de coopération a ouvert à Pyongyang le 10 octobre 2011. Ses missions prioritaires sont d’ordre humanitaire et culturel.
Toute évolution de la relation entre la France et la RPDC sera fondée sur différents critères, notamment l’amélioration du dossier nucléaire, des relations intercoréennes, et de la situation humanitaire et des droits de l’Homme.
Mise à jour : 04.12.13
Formalités d’entrée
Tous les ressortissants étrangers ont besoin d’un visa pour entrer en Corée du Nord. Les citoyens américains et israéliens, autrefois interdits de séjour, peuvent désormais se rendre en RDPC sous conditions (seulement entre août et octobre et pour un maximum de 5 jours). Quant aux Sud-Coréens, les possibilités de traverser la frontière fluctuent avec l’évolution des relations entre les deux pays.
Adresses et numéros utiles
Les quelques ambassades ci-dessous pourront éventuellement aider les voyageurs. Elles se situent pour la plupart dans le quartier diplomatique de Munsudong. L’ambassade du Royaume-Uni représente, entre autres, les Canadiens et l’ambassade de Suède, les Européens dont le pays ne possède pas de représentation à Pyongyang.
- Chine (381 3133, 381 3116 ; fax 381 3425 ; http://kp.china-embassy.org/eng)
- Inde (381 7215, 381 7274 ; fax 381 7619 ; indemhoc@di.chesin.com)
- Royaume-Uni (382 7980, 381 7980 ; fax 381 7985 ; postmaster.pyonx@fco.gov.uk)
- Russie (381 3101/2 ; fax 381 3427 ; rusembdprk@yahoo.com)
- Suède (381 7485 ; fax 381 7663 ; ambassaden.pyongyang@foreign.ministry.se)
- Suisse (Swiss Cooperation Office SDC, 381 76 45/46 ; fax 381 7643 ; pyongyang@sdc.net ; Daedonggang District, Munhundong, Yubo Street n°3)
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/coree-du-nord/lessentiel#Q8HIzkKhUBoxuSVu.99
Données générales
Nom officiel : République Populaire Démocratique de Corée
Nature du régime : régime dictatorial à parti unique
Président de la République (« président éternel » d’après la Constitution) : Kim Il-sung (décédé le 08.07.1994)
Dirigeant suprême du Parti du Travail, de l’Etat et de l’Armée, Premier Président de la Commission de Défense nationale : Kim Jong-un (fils de Kim Jong-il et petit-fils de Kim Il-sung)
Président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême : Kim Yong-nam (fait office protocolaire de Chef d’Etat)
Premier ministre : PAK Pong-ju
Ministre des Affaires étrangères : Pak Ui-chun.
Données géographiques
Superficie : 120 500 km²
Capitale : Pyongyang
Villes principales : Hamhung, Chongjin, Nampo
Langue officielle : coréen
Monnaie : won nord-coréen
Fête nationale : 9 septembre
Données démographiques
Population : 24,76 millions (2012, Banque Mondiale)
Espérance de vie : 69 ans (2011, Banque Mondiale)
Taux d’alphabétisation : 99 % (2008, Banque Mondiale)
Indice de développement humain : NC
Données économiques
PIB (2012) : 31.5 Mds de dollars (Banque de Corée du Sud, taux officiel)
PIB par habitant (201) : 1800 dollars (PPA) (Banque de Corée du Sud)
Taux de croissance (2011) : -0,8% (Banque de Corée du Sud)
Taux de chômage (au sens du BIT) : N.D
Total du commerce extérieur : 8.78 mds USD en 2012 (Banque de Corée du Sud)
Principaux partenaires commerciaux : Chine (5,9 Mds USD, 2012 KITA (Korea International Trade Association), soit 67.1%) ; Corée du Sud (1,97 Mds USD, 22.4%2012, Banque de Corée du Sud) ; Russie, 1,12 Mds USD, 2011, 2ème fournisseur de la Corée du nord (990 M USD), Thaïlande, Union européenne.
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2009) :
- services : 32,1 %
- industrie : 22,1 %
- agriculture : 20,9 %
- mines : 12, 7 %
Exportations de la France vers la Corée du Nord (2010) : 2, 25 millions d’euros
Importations françaises depuis la Corée du Nord (2010) : 5, 2 millions d’euros
Politique intérieure
La Corée du Nord est un Etat communiste centralisé. Le Parti du Travail de Corée (parti unique) et l’armée constituent les deux piliers du régime, dont le fonctionnement est opaque. Aucun Congrès du Parti ne s’est tenu depuis octobre 1980 et la dernière réunion du Comité central remonte à 1994. La dernière Conférence du Parti, dont la précédente session datait de 1966, s’est tenue en septembre 2010.
Le régime a développé une idéologie propre, le Juche ou « autonomie », qui vise à rendre le pays « maître de son destin » par la promotion de l’indépendance nationale. L’idéologie du Juche s’est traduite par une fermeture quasi-totale du pays aux influences extérieures. Elle a été complétée, en 1995, par le mot d’ordre de « priorité à l’armée » ou Songun.
Après la mort en 1994 du fondateur du régime nord-coréen, Kim Il-sung, la direction du pays a été assurée par son fils Kim Jong-il, qui cumulait les fonctions de Chef des armées, Président de la Commission de Défense nationale et Secrétaire général du Parti du Travail. Après le décès de Kim Jong-il en décembre 2011, son fils cadet, Kim Jong-un, âgé de 28 ans, lui a succédé.
De « grand successeur », il a été progressivement nommé à la tête des plus hautes institutions du pays. Lors de la 4ème Conférence des représentants du Parti du 11 avril 2012 et de la 5ème session de la 12ème Assemblée Populaire Suprême du 13 avril, il a été désigné Commandant suprême des armées, Premier secrétaire du Parti du Travail – son père ayant été consacré secrétaire général éternel du Parti-, président de la Commission militaire centrale du Parti et, enfin, premier président de la Commission nationale de Défense. En vertu de la Constitution nord-coréenne, cette dernière fonction confère à son titulaire un pouvoir suprême (Parti, Armée, Etat).
Le poste de Président de la République a été supprimé dans la Constitution de 1998, l’ancien dirigeant Kim Il-sung ayant été désigné « président éternel ». Le Président du Praesidium de l’Assemblée populaire suprême, Kim Yong-nam, fait office protocolairement de Chef d’Etat.
L’année 2012, horizon que le régime s’est fixé pour faire de la Corée du Nord un « pays puissant et prospère » (« kangsong daeguk ») a vu des célébrations de grande ampleur à l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance de Kim Il-sung (15 avril) et du premier anniversaire du décès de Kim Jong-il (16 et 17 décembre).
Depuis l’accession au pouvoir de Kim Jong-un en décembre 2011, la Corée du Nord a procédé à deux essais balistiques et à un nouvel essai nucléaire. La multiplication de ces actes de provocation paraît répondre à plusieurs objectifs :
- permettre au nouveau leader Kim Jong-un de consolider ses positions, notamment auprès de l’armée ;
- se mettre en position de force vis-à-vis de la nouvelle administration américaine et de la nouvelle Présidente Park en Corée du Sud ;
- tester la nouvelle équipe dirigeante chinoise.
Situation économique
Après la crise et la famine des années 1990, liées notamment à la disparition de l’URSS et à une série de catastrophes naturelles, la Corée du Nord se trouve aujourd’hui encore confrontée à des pénuries alimentaires. Son PIB est évalué selon la Banque de Corée à environ 31.5 milliards de dollars en 2012(33.5 trillons de won).
L’année 2010 a enregistré une récession (–0,5%) et 2011 une légère croissance (0,8%). Le pays peut difficilement recourir aux importations, faute de devises. L’accès au crédit international est limité en l’absence de règlement de la question de la dette extérieure nationale, dont le montant s’élève à environ 10,5 milliards de dollars et dont la Corée du Nord a cessé tout remboursement depuis les années 1980.
Des réformes économiques ont été lancées en 2002 et 2009, mais restent extrêmement limitées. Le nouveau dirigeant a annoncé dès janvier 2012 vouloir améliorer l’économie en introduisant des éléments de capitalisme inspirés du modèle économique chinois.
La zone économique de Kaesong constitue la base d’une coopération économique intercoréenne accrue. 99.5% des échanges intercoréens sont passés par Kaesong en 2012. . Elle a cependant été fermée début avril 2013 dans le contexte de tensions accompagnant le 3ème essai nucléaire et les sanctions qui ont suivi, pour rouvrir à l’issue de longues négociations avec le Sud le 16 septembre 2013.
La Corée du Nord est fortement dépendante de l’aide extérieure, ainsi que de la Chine et de la Corée du Sud. L’aide internationale, qui a culminé en 2002 (265 M USD), a chuté dès 2009 sous l’effet des tensions politiques (21 M USD en 2010). Elle a repris en 2011 face à la pénurie alimentaire qui traversait le pays, aggravée par une suite de catastrophes naturelles.
La Chine est de loin le premier partenaire commercial de la Corée du Nord (5.9 Mds USD d’échanges commerciaux en 2012), ainsi que le premier investisseur (près de 140 entreprises chinoises présentes en RPDC). Le commerce avec la Chine représenterait 67.1% du commerce total de la RPDC. La Corée du Sud est le 2ème partenaire commercial du Nord. Le volume des échanges commerciaux entre le Nord et le Sud a quadruplé depuis 2000, s’établissant en 2012 à environ 1,97 milliard de dollars (22,4%).
Politique extérieure
Question nucléaire
La Corée du Nord rejoint le TNP en 1985 mais elle refuse de remplir ses obligations vis-à-vis de l’AIEA, tant que les Etats-Unis ne retirent pas les 100 armes tactiques déployées en Corée du Sud. Les Etats-Unis procèdent à ce retrait en septembre 1991, permettant ainsi la signature de la Déclaration commune entre le Nord et le Sud sur la dénucléarisation de la péninsule.
Pyongyang signe alors l’accord de sauvegarde avec l’AIEA en janvier 1992. Mais, à la suite d’une série de désaccords, elle annonce, en juin 1994, ne plus vouloir coopérer avec l’AIEA. Un accord est cependant trouvé entre Pyongyang et Washington : l’accord-cadre (ou Accord de Genève) du 31 octobre 1994 repose sur le gel des activités nucléaires de Pyongyang et le retrait des barres de combustible usagé du réacteur de Yongbyon, en échange de la mise en place de la KEDO (Korean peninsula Energy Development Organization), chargée de fournir à la Corée du Nord l’énergie nécessaire à ses besoins.
Le cadre agrée rappelle les responsabilités de la Corée du Nord et son obligation de se conformer aux dispositions du TNP, dont l’acceptation de vérifications par l’AIEA.
En octobre 2002, à la suite de la visite d’une délégation américaine en Corée du Nord, le régime de Pyongyang est accusé de mener un programme clandestin d’enrichissement d’uranium, en violation de l’accord-cadre de 1994. La Corée du Nord affirme, en retour, son droit à posséder des armes nucléaires, expulse les inspecteurs de l’AIEA (décembre 2002) et annonce son retrait du TNP (10 janvier 2003).
En février 2003, Pyongyang annonce le redémarrage des installations nucléaires gelées en 1994, en l’absence de tout contrôle de l’AIEA.
Un processus de règlement diplomatique de la question nucléaire nord-coréenne est lancé en 2003, avec la médiation de la Chine et la participation, outre de la Corée du Sud et de la Corée du Nord, des Etats-Unis, de la Russie et du Japon (« Pourparlers à Six »). Il aboutit à une Déclaration conjointe des six (19 septembre 2005).
La Corée du Nord s’engage à renoncer à ses armes nucléaires et à ses programmes nucléaires existants, et à rejoindre le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), ainsi que le régime de garanties de l’AIEA. Ce texte comprend des assurances de sécurité américaines et des perspectives de coopération dans les domaines économique et énergétique. Le processus retombe ensuite dans l’impasse, la Corée du Nord ayant annoncé qu’elle conditionnait la reprise des discussions à l’abandon des sanctions financières américaines prises à l’encontre de sociétés nord-coréennes peu après la signature de cette déclaration conjointe.
Le 9 octobre 2006, la Corée du Nord procède à un premier essai nucléaire, condamné par la résolution 1718 du Conseil de sécurité, qui exige que la Corée du Nord démantèle ses programmes balistiques et d’armes de destruction massive. Cette résolution instaure un régime de sanctions. La Corée du Nord accepte alors à nouveau de dialoguer. Les Pourparlers à Six reprennent en décembre 2006, avant de déboucher sur un accord le 13 février 2007.
L’accord du 3 octobre 2007 précise les modalités d’application de l’accord du 13 février et exige la remise par les autorités nord-coréennes de la liste précise et complète de leurs installations et programmes nucléaires avant le 31 décembre 2007, en échange d’une aide énergétique accrue et d’une normalisation progressive avec les Etats-Unis. A partir de l’année 2008, le processus bute sur les modalités de vérification de la neutralisation des installations et programmes nucléaires nord-coréens.
Le 25 mai 2009, la Corée du Nord conduit un deuxième essai nucléaire, condamné par la résolution 1874 du Conseil de sécurité des Nations unies. Fin mars 2010, l’agence officielle de presse nord-coréenne, l’agence KCNA, indique que la Corée du Nord va construire un réacteur nucléaire à eau légère, « dans un avenir proche ». Fin novembre 2010, le professeur américain Siegfried S. Hecker, de retour de Corée du Nord, rapporte qu’un nouveau complexe d’enrichissement d’uranium de grande envergure (environ 2000 centrifugeuses) lui a été dévoilé.
Depuis l’accession au pouvoir de Kim Jong-un en décembre 2011, la Corée du Nord multiplie les actes de provocation. Malgré l’annonce d’un moratoire sur ses activités nucléaires et balistiques en février 2012, Pyongyang a procédé, en violation de ses obligations internationales, à :
- deux tirs de fusée longue-portée, le dernier datant du 12 décembre 2012. Ces tirs attestent de la maîtrise par la Corée du Nord de capacités balistiques avancées, et accroissent le risque que font peser les réseaux de prolifération (liens avec l’Iran) sur la paix et la sécurité internationales ;
- un essai nucléaire le 12 février 2013, le troisième après ceux de 2006 et 2009, d’une capacité estimée entre 6 et 8 kilotonnes.
Cet essai a été présenté par les autorités nord-coréennes comme une réaction à l’adoption le 22 janvier 2013 de la résolution 2087 qui répond au tir de décembre 2012 en renforçant le régime de sanctions. Il a été condamné par la résolution 2094, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies à l’unanimité le 7 mars.
Relations intercoréennes
Lancée par le Président Kim Dae-jung (1998-2003) et poursuivie par le Président Roh Moo-hyun (2003-2008), la « politique de paix et de prospérité », dite « sunshine policy », avait pour objectif d’instaurer un climat de confiance entre les deux Corée et de favoriser le développement et l’ouverture de la Corée du Nord.
Le dialogue intercoréen a permis des réalisations concrètes, notamment sur le plan humanitaire. Les réunions de familles divisées sur le Mont Kumgang ont ainsi rassemblé, depuis le début des années 2000, plus de 15 000 personnes. La dernière rencontre a eu lieu en octobre 2010.
La coopération économique avait également progressé avec la construction du complexe touristique du Mont Kumgang et de la zone industrielle de Kaesong (2004). Le deuxième sommet inter-coréen (Pyongyang, 2-4 octobre 2007) avait permis des avancées substantielles vers la paix et la coopération dans la Péninsule.
La Déclaration commune signée à cette occasion prévoyait des négociations associant trois ou quatre pays (les deux Corée, les Etats-Unis et la Chine), en vue « d’instaurer un système de paix permanent », l’engagement à démanteler les installations nucléaires nord-coréennes, le renouvellement des sommets bilatéraux et des mesures de confiance sur le plan militaire.
En matière économique, la coopération devait s’accroître, pour un montant estimé à 11 milliards de dollars. Les échanges entre les deux pays s’établissent aujourd’hui autour de 2 milliards de dollars annuels.
L’arrivée au pouvoir du Président Lee Myung-bak, en adoptant une position plus exigeante sur la question des droits de l’Homme et le dossier nucléaire, a entraîné une dégradation des relations intercoréennes.
Les tensions se sont fortement accrues en 2010 à la suite du torpillage, le 26 mars du navire de la marine sud-coréenne Cheonan, qui a fait 46 morts, et des tirs d’artillerie par le Nord en direction de l’île de Yeonpyeong au sud en novembre.
Les contacts, en intercoréen et entre Pyongyang et d’autres membres des Pourparlers à Six se sont toutefois poursuivis. Une nouvelle session de négociations à Pékin, en février 2012, a permis d’aboutir à un accord entre la Corée du Nord et les Etats-Unis.
La Corée du Nord s’est dite prête à observer un moratoire sur les essais nucléaires, les essais balistiques de longue portée et les activités d’enrichissement de l’uranium, ainsi qu’à accueillir des inspecteurs de l’AIEA pour vérifier le respect du moratoire sur le site de Yongbyon. Les Etats-Unis étaient, pour leur part, disposés à fournir à la Corée du Nord une aide nutritionnelle de 240 000 tonnes, à destination des populations les plus vulnérables. Cet accord a cependant été remis en cause avec le lancement balistique du 13 avril 2012.
La nouvelle présidente de Corée du Sud, Mme PARK Geun-hye a été investie dans ses fonctions le 25 février 2012. La politique nord-coréenne de Mme Park insiste sur la fermeté d’une réaction de la Corée du Sud en cas de provocation de la Corée du Nord, tout en soulignant l’ouverture de Séoul à reprendre le dialogue avec Pyongyang et à reconstruire une relation de confiance (« trustpolitik »).
Depuis l’essai nucléaire du 12 févrrier 2013, Pyongyang a fait monter la tension d’un cran dans la Péninsule coréenne en indiquant qu’il rompait les accords de non-agression avec la Corée du Sud, et en déclarant nul et non avenu l’accord d’armistice mettant fin à la guerre de 1953. Le complexe industriel de Kaesong a été fermée début avril 2013.
La reprise du dialogue en juin a débouché, à l’issue de longues négociations avec le Sud, sur la réouverture de Kaesong en septembre 2013, mais n’a cependant pas permis la reprise des rencontres de familles séparées, suspendues sine die par Pyongyang, ni celle du tourisme au mont Kumgang, pour laquelle Séoul demande des garanties de sécurité.
Droits de l’Homme
La situation des droits de l’Homme en Corée du Nord reste très dégradée. A l’initiative de l’Union européenne, une première résolution portant sur les violations des droits de l’Homme en Corée du Nord a été adoptée par la Commission des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies en avril 2003. Reconduite sur une base annuelle, elle est depuis 2006 adoptée par le Conseil des droits de l’Homme, qui a succédé à la Commission des Droits de l’Homme.
Dans la perspective de l’adoption de la résolution de 2013, sur la base d’une proposition conjointe de l’Union européenne et du Japon, des négociations sont actuellement en cours au sein du CDH sur la mise en place d’une Commission d’enquête sur les violations des droits de l’Homme en Corée du Nord.
L’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) adopte également chaque année depuis 2005 une résolution sur la situation des droits de l’Homme en Corée du Nord, dans laquelle elle exprime ses graves préoccupations au sujet, notamment , des arrestations et condamnations arbitraires, des condamnations à mort y compris pour des motifs politiques, de l’existence de camps de détention de prisonniers politiques, de l’usage de la torture, ainsi que des restrictions sévères en matière de liberté d’expression, d’opinion et de circulation.
L’AGNU demande également à la Corée du Nord, qui est partie aux Pactes des Nations unies relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels, de respecter ses obligations en matière de droits de l’Homme et de coopérer avec le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’Homme, désigné par la CDH en 2004, notamment en l’autorisant à entrer en Corée du Nord.
Sur la base d’une proposition conjointe de l’Union Européenne et du Japon, la 22ème session du Conseil des droits de l’Homme (mars 2013) a mis en place une Commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’Homme en Corée du Nord avec un mandat d’un an renouvelable ; elle a présenté, le 17 septembre 2013, une mise à jour orale de ses travaux au Conseil des droits de l’Homme, avant son rapport final prévu pour mars-avril 2014.
Mise à jour : 04.12.13
Continue Reading »