Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Nigeria*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Abuja (378 700 habitants)
Langue
Anglais et français. Principales langues africaines : haoussa, yoruba, ibo, edo, efik.
Devise
le naira (NGN)
Décalage horaire
GMT + 1h
Electricité
220 V, 50 Hz
Téléphone
+ 234
Introduction
Guide du Nigéria et conseils – Un Africain sur quatre vit au Nigeria. Fascinant assemblage de peuples, de cultures et de religions, la république se débat pourtant dans les affres de l’instabilité politique. Défigurées par un développement anarchique, les villes, surpeuplées, souffrent de la pollution, de la criminalité et de la misère. Dans ce pays, sixième producteur de pétrole du monde, aucune n’est épargnée par les pénuries d’essence, qui donnent souvent lieu à des émeutes. Les fractures ethniques et religieuses ne sont pas comblées. Personne n’a oublié la tragédie du Biafra, dans les années 1960, ni le bain de sang provoqué par l’application de la charia (loi islamique), en 2000.
Qu’iriez-vous faire dans un pays qui menace à tout moment de basculer dans la violence et le chaos ? Certainement pas vous détendre. Mais si vous aimez relever les défis, c’est sans doute la bonne destination. Si vous aimez la musique, aussi. Car le pays vibre en permanence aux rythmes envoûtants du juju, de l’afrobeat et du reggae.
Si vous avez décidé de visiter de Nigeria, ce guide en ligne est fait pour vous
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/nigeria/lessentiel#pjvWQ6MoauyaPhka.99
Entrée / Séjour
Le visa de tourisme ou d’affaires est obligatoire. Le passeport doit avoir une durée de validité de trois mois au minimum.
Le ministère de l’Intérieur nigérian a fixé de nouvelles directives concernant l’entrée des ressortissants français au Nigeria. Désormais les autorités nigérianes pourront :
- exiger, sur une base aléatoire et de façon discrétionnaire, la présentation par les citoyens français arrivant au Nigeria de tous les documents leur ayant permis l’obtention d’un visa pour le Nigeria ;
- suspendre la prorogation sur place des visas et des permis temporaires de travail des citoyens français se trouvant au Nigeria ;
- refuser toute demande par un citoyen français de modification de son type de visa postérieurement à son arrivée au Nigeria ;
- refuser désormais de délivrer, quel que soit le statut ou le rang du voyageur, des visas aux points d’entrée sur le sol nigérian.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade du Nigeria à Paris, adresses des missions étrangères en France(sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Dernière Minute
Risque terroriste et risques associés à l’intervention militaire au Mali.
Pour rappel, les déplacements sont formellement déconseillés (zone rouge) dans les Etats de Kebbi, Sokoto, Zamfara, Katsina, Kano, Jigawa, Yobe Bauchi, Borno, Gombe, Adamawa, Niger, Nassarawa, Plateau, Taraba, Benue, Kogi et Territoire de la Capitale Fédérale (FCT) (sauf la ville d’Abuja) ainsi qu’au Sud du pays dans les Etats de Delta, Imo, Abia, Bayelsa, Rivers, et Akwa Ibom.
L’engagement de la France et du Nigeria au Mali suscite des menaces explicites contre les intérêts et les ressortissants Français.
Les risques d’enlèvement et d’attentat aveugle imposent la plus grande vigilance sur l’ensemble du territoire nigérian.
S’agissant des Français dont la présence est impérative en zone orange, une extrême prudence leur est recommandée. Ils limiteront leurs déplacements au strict nécessaire et se conformeront aux recommandations en vigueur pour tenir compte de l’aggravation du risque terroriste au Nigeria.
Sur l’ensemble du territoire, les comportements doivent être adaptés pour tenir compte de ce contexte périlleux : dans les déplacements il convient de varier ses itinéraires autant que possible quel que soit le mode de déplacement, de surveiller ou faire surveiller son véhicule et d’être attentif aux mouvements alentour ; il convient de s’assurer de l’absence de mesures restrictives de circulation et d’éviter l’usage des transports en commun.
Les lieux publics fréquentés tels que les grands hôtels, les administrations, l’abord des représentations diplomatiques et celui des lieux de culte doivent être évités en particulier aux dates dont la portée symbolique est forte telles celles des grandes fêtes religieuses, chrétiennes ou musulmanes et des grands évènements publics.
Sécurité
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Le risque terroriste doit être désormais pris en compte pour l’ensemble de la moitié Nord du territoire nigérian. Ce risque se matérialise par des attentats à l’explosif aveugles ou ciblés, avec une fréquence élevée dans les Etats de Bauchi, Borno et Yobe. Il s’est également traduit par des enlèvements suivis d’assassinats de ressortissants étrangers, principalement dans la bande sahélienne et dans les régions voisines : enlèvement d’un Français en décembre 2012, succédant au dénouement dramatique du kidnapping de plusieurs Occidentaux mais également de Libanais et à l’assassinat de plusieurs ressortissants chinois.
Les groupes terroristes ont démontré leur capacité à se projeter au-delà des frontières entre le Nigeria et les pays voisins. Ces frontières ne constituent donc pas une barrière contre les risques d’attentat et d’enlèvement. En conséquence, les voyageurs souhaitant se déplacer dans une région frontalière du Nigeria sont invités à prendre connaissance avec précision des conseils aux voyageurs applicables dans chacun des pays concernés.
Ensemble des 18 Etats du Nord et Territoire de la Capitale Fédérale (FCT) en zone rouge
L’engagement de la France et du Nigeria au Mali, destiné à rétablir les conditions d’une bonne application de la Résolution 2085 de l’ONU, suscite des menaces explicites contre les intérêts et les ressortissants Français. Par conséquent,les déplacements sont formellement déconseillés (zone rouge) dans les Etats de Kebbi, Sokoto, Zamfara, Katsina, Kano, Jigawa, Yobe Bauchi, Borno, Gombe, Adamawa, Niger, Nassarawa, Plateau, Taraba, Benue, Kogi et Territoire de la Capitale Fédérale (FCT, sauf la ville d’Abuja qui est déconseillée sauf raison impérative).
Sud-Est – Poursuite des agressions et enlèvements de nature crapuleuse
- En raison de la poursuite des agressions et des enlèvements, les États de Bayelsa, Rivers, Delta, Akwa Ibom, Abia, Imo, sont classés en zone rouge.
Grandes agglomérations
- Les agressions sont fréquentes dans les deux grandes villes du pays, y compris dans les quartiers résidentiels. La situation reste dangereuse dans les environs d’Abuja (route de Suleja) et de Lagos (notamment route Lagos-Cotonou par Badagry). En outre, plusieurs attentats ont été commis dans la capitale fédérale (notamment les 24 décembre et 31 janvier 2010 ainsi que le 16 juin 2011).
Conflits communautaires
- A ces risques identifiés s’ajoute depuis plusieurs années une résurgence de conflits communautaires, d’intensité variable, mais pouvant se produire en diverses parties du territoire. Aussi convient-il de s’informer précisément de la situation prévalant localement avant d’entreprendre tout voyage à l’intérieur du pays.
Recommandations générales de comportement
- Il est recommandé de ne pas se déplacer à pied en ville et, en voiture, de rouler vitres fermées et portières verrouillées. L’insécurité se manifeste par des attaques diurnes et nocturnes, sur les routes et dans les villes, y compris aux domiciles, par des groupes armés à la recherche d’argent, d’objets de valeur ou de véhicules.
- Il est impératif lors d’un voyage dans l’ensemble du pays d’être accueilli à destination par des personnes connues et identifiées et d’être raccompagné au départ en fin de séjour. Pour la région du Delta, des mesures de sûreté de type quasiment militaire sont prises par les entreprises pétrolières, principal employeur de la région.
- Les pratiques de corruption et d’escroquerie sont autant répandues que la criminalité ordinaire et constituent des facteurs d’incidents graves.
- Les problèmes de transports et de télécommunications sont récurrents dans le pays (réseau routier dégradé excepté sur les grands axes, manque de fiabilité de certaines lignes aériennes, lignes téléphoniques intérieures insuffisantes et souvent inopérantes) et retardent l’intervention de l’ambassade au cas où l’un de nos ressortissants se trouverait en danger.
Il est conseillé :
- d’éviter de quitter son hôtel ou les quartiers résidentiels la nuit ;
- de voyager à plusieurs véhicules lors de déplacements interurbains ;
- de se faire escorter par des agents de sécurité dans les régions sud-est du pays ;
- de ne pas conduire soi-même son véhicule, les routes étant extrêmement dangereuses en raison des accidents fréquents provoqués par le comportement irresponsable des conducteurs et les nombreuses irrégularités de la chaussée ;
- de se tenir à l’écart des attroupements (rixes dans les marchés, accidents de la circulation) ;
- d’éviter de prendre des photos dans les lieux publics ;
- de ne pas transporter de grosses sommes d’argent ou ses documents d’identité et titres de voyages (garder sur soi les copies) ;
- de ne pas utiliser sa carte de crédit, en raison des risques d’utilisations frauduleuses des empreintes des reçus ;
- de prévoir toujours un accueil aux aéroports, notamment à Abuja, à Lagos et à Port Harcourt. Des cas de personnes kidnappées aux aéroports ont été signalés au cours des années passées. De fausses invitations d’hommes d’affaires ont de même été signalées.
Conduite à tenir en cas d’agression :
Il n’y a pas, ou fort peu, d’animosité ou de ressentiment au Nigeria à l’encontre des communautés expatriées. Les agressions visent donc avant toute chose vos biens matériels. A cet égard, il convient bien sûr d’éviter tout signe ostentatoire de richesse dans vos déplacements (bijoux, porte-feuille apparent…etc.). Si, en dépit de ces précautions, vous étiez victime d’une agression, il est nécessaire d’éviter absolument toute velléité de résistance. Il convient au contraire d’assurer vos agresseurs de votre disponibilité à coopérer et à leur remettre l’argent dont vous disposez.
Si vous êtes en voiture, remettez-leur les clés du véhicule et votre téléphone portable s’ils l’exigent. Demandez ensuite l’assistance de la police locale ou des passants : demandez à être conduit au consulat général de France si vous êtes à Lagos, à l’ambassade si vous êtes à Abuja, au consulat honoraire si vous êtes à Kano ou à Port Harcourt (Camp Total).
Risques liés aux déplacements par la route :
Les voyages en voiture isolée sont déconseillés dans l’ensemble du pays, de nombreuses attaques de véhicules ayant eu lieu de nuit comme de jour dans tout le territoire. Les voyages après la tombée de la nuit sont à proscrire absolument.
En cas de voyage routier, il est conseillé d’obtenir une protection policière (MOPOL) et de ne se déplacer qu’à plusieurs véhicules en ayant pris soin de déposer son itinéraire ainsi que ses horaires, notamment auprès du consulat général de France à Lagos ou, pour le nord du pays à la section consulaire de l’ambassade de France à Abuja et/ou auprès du consulat honoraire de Kano.
Les axes routiers menant à la capitale fédérale ne doivent pas être empruntés de nuit ; la route menant à l’aéroport reste la plus exposée.
La liaison routière entre Owerri et Port Harcourt reste extrêmement dangereuse en raison de son tracé, des chauffards que l’on y croise et des embuscades possibles y compris contre des convois disposant d’une escorte armée.
Sur la route, les véhicules peuvent être stoppés par différents subterfuges (personne prétendument accidentée, femme “enceinte” en difficulté ou clous jetés sur la chaussée). Les embouteillages, en ville, constituent pour les véhicules bloqués des dangers potentiels.
Transports
Infrastructure routière
Tout déplacement par la route est à entreprendre avec la plus extrême prudence.
Il convient d’éviter de se déplacer sur les routes en dehors des heures pendant lesquelles sont en place les barrages de police (9h-18h).
L’état du réseau routier, la circulation erratique, les pénuries récurrentes de carburant, les difficultés de communication téléphonique, les attaques à main armée (essentiellement la nuit) viennent s’ajouter aux risques liés à des affrontements à caractère ethnique ou religieux dans certaines régions.
Hormis les grands axes dans le nord et dans le sud-ouest autour de Lagos qui sont en bon état, l’infrastructure routière est généralement très dégradée. L’approvisionnement en essence n’étant pas assuré partout, prévoir des réserves.
En cas d’accident, il vaut mieux ne pas s’attarder sur les lieux mais se rendre au poste de police le plus proche et prévenir l’ambassade.
Les transports en commun sont de très mauvaise qualité, exceptées certaines compagnies de bus de luxe. Certains types de taxis (vert foncé) peuvent être utilisés à Abuja.
Réseau ferroviaire
Inexistant
Transport aérien
L’aéroport de Port Harcourt a été rouvert au trafic intérieur en décembre 2007 et au trafic international le 16 avril 2008. Seuls les vols d’Aerocontractors et d’Arik présentent des garanties de maintenance des appareils qui soient aux normes internationales. Le gouvernement nigérian a déclaré le 17 avril 2007 que la compagnie VIRGIN NIGERIA ne présentait plus les garanties nécessaires à la sécurité des passagers et l’a mise en demeure de procéder aux nécessaires corrections ou de faire face à d’inévitables sanctions. Il convient donc jusqu’à ce jour d’éviter de voyager avec cette compagnie.
Santé
Avertissement
- Le gouvernement nigérian a décidé fin février 2012 d’établir d’urgence un comité de suivi épidémiologique et de coordination de la lutte contre la fièvre de Lassa (ville de l’État de Borno, au Nord-Est du Nigeria).
Au cours des derniers mois, 397 personnes ont été infectées et 40 personnes sont décédées. Les autorités sanitaires ont recensé des cas dans les États de Borno, Gombe, Yobe, Taraba, Plateau, Nasarawa, Ebonyi, Edo, Ondo, Rivers, Anambra et Lagos.
Cette fièvre hémorragique, endémique au Nigeria, est véhiculée par des rongeurs et demeure difficile à soigner. Les premiers symptômes sont similaires à ceux de nombreuses autres affections tropicales et seule une sérologie permet de confirmer le diagnostic.
En conséquence, il est fortement conseillé de rester éloigné des lieux où les rongeurs peuvent pénétrer, et de consulter rapidement en cas de morsure.
- Bien que l’épidémie de méningite soit terminée, il est vivement recommandé aux personnes devant se rendre dans les États de Gombe, Jigawa, Kano et Katsina dans le nord et le nord-est du Nigeria de se faire vacciner.
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite vivement à recommander la vaccination anti-méningococcique aux voyageurs devant séjourner dans les États du Nord du pays au cours de la saison sèche.
Compte tenu des épidémies de rougeole affectant régulièrement le pays et en particulier les États du Nord durant la saison sèche, une vaccination R.O.R à jour est vivement recommandée, notamment chez les enfants.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est déclarée présente dans 27 États de la Fédération sur 36. Compte tenu de la découverte, en juin et juillet 2009, de 4 nouveaux cas dans des États du Nord, jusque là réputés indemnes, il convient de consulter l’encart “grippe aviaire” figurant en page d’accueil de ce site.
Si les risques pour l’homme sont limités, il convient toutefois de respecter quelques règles de base : éviter tout contact avec des oiseaux vivants, bien faire cuire la viande de volaille et les œufs, consulter un médecin en cas de fièvre en lui précisant que vous venez d’une zone où la grippe aviaire est présente
Recommandations générales
Les risques sanitaires du Nigeria sont sérieux et liés à l’absence d’hygiène, à la présence de maladies endémiques (en particulier le paludisme) et à l’extension de la pandémie du sida.
Sur l’ensemble du territoire (excepté peut-être à Abuja), les conditions sanitaires sont très précaires. Il n’y a pas d’eau potable. Il faut s’assurer, même dans les hôtels, que les eaux minérales en bouteilles ne sont pas frelatées. Les légumes et les fruits doivent être lavés dans une solution de permanganate.
En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène minimales sont rares et incertaines.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains, notamment au sortir des toilettes).
En saison des pluies (mai à septembre), le choléra sévit à l’état endémique dans la partie septentrionale du Nigeria nécessitant de redoubler de prudence lors de la consommation d’eau (bouteilles scellées), de légumes et de fruits et de manipulation d’argent en espèces.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
- Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
- Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
- Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
- Veiller à la sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ;
- Emporter les médicaments nécessaires.
Numéros utiles
Le site de l’ambassade de France à Abuja et celui du consulat général de France à Lagos comportent tous deux des rubriques santé détaillées avec les numéros de téléphone utiles.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Site interministériel relatif à la grippe aviaire
Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Us et coutumes
Près de la moitié des Nigérians sont musulmans. Dans le sud, les prescriptions islamiques ne sont pas observées avec une grande rigueur. Dans le nord, au contraire, l’instauration de la Charia dans 12 Etats depuis 2000 contribue à l’application parfois rigoriste des préceptes socio-religieux. Il convient de s’abstenir de consommer de l’alcool en public et, pour les femmes, d’éviter des tenues choquantes (jupes courtes, shorts, etc.).
Législation locale
Le délit d’ébriété est défini de manière vague. Les peines d’amendes sont en général légères. Toutefois, le juge peut prononcer une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement. Dans le nord où la consommation d’alcool en public est prohibée, la peine est laissée à l’appréciation du juge coutumier.
La vente, la détention ou l’usage de stupéfiants sont passibles de la prison à perpétuité.
L’homosexualité est un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans d’emprisonnement. Les relations sexuelles avec des mineures de moins de 18 ans sont également punies par la loi.
Divers
Des sociétés, associations, congrégations religieuses, professions libérales, collectivités locales ou simples particuliers peuvent être contactés par de prétendus hauts-fonctionnaires nigérians cherchant à faire sortir de leur pays d’importants capitaux, pour aboutir, selon un scénario très classique, à des tentatives d’escroquerie.
Il est conseillé de ne donner strictement aucune suite à tout message émanant du Nigéria (lettre, télécopie, e-mail) qui promet d’importants profits immédiats ou demande des renseignements, notamment bancaires.
Une pratique récente d’escroquerie, consiste à usurper une identité en piratant une ligne téléphonique locale, et réclamer une somme d’argent à la famille ou à des proches d’un ressortissant français, dans le but de couvrir de soi-disant frais d’hospitalisation. Il est conseillé, avant tout transfert de fonds, de vérifier cette information en contactant le Ministère des Affaires Etrangères ou le consulat de France à Lagos.
Représentations françaises
37 Udi Hills Street – Off Aso Drive – Maitama Abuja
+234 (9) 460 23 00
contact@ambafrance-ng.orgCompte tenu de l’état du réseau téléphonique au Nigeria, il est parfois difficile de joindre certains postes. En cas d’extrême urgence, et seulement dans ce cas, il est conseillé d’appeler les numéros suivants : Ambassade (Abuja) :
460 23 00
et
0807 709 8700
Consulat général (Lagos) :
462 84 84
et
0802 290 4697
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
173, avenue Victor Hugo 75116 Paris
01.47.04.68.65
Contacts utiles
- Police
- Police à Abuja : +234 92340422 / 24
- Police à Lagos/Ikoyi : +234 1680352
- Police à Lagos/Victoria Island : +234 1610743 – +234 1612335
- Police Mobile Force Distress Call : +234 90408721
- Police Diplomatique : +234 12631913 / 1642 / 1500