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Irak

Moyen Orient

Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Irak*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais

Brève

Irak – Attentats à Bagdad (5 février 2014)

La France condamne les attentats perpétrés ce matin à Bagdad, et qui ont notamment visé le ministère des Affaires étrangères. Elle exprime sa vive préoccupation devant la recrudescence de la violence.

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Introduction

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La perception de notre pays par les autorités irakiennes, relativement négative depuis 2003 en raison de notre opposition à l’intervention militaire de la coalition, comprise à tort comme une forme de soutien à l’ancien régime, a considérablement évolué. Depuis 2008, la relation bilatérale entre la France et l’Irak a été relancée dans tous les domaines.

Sur le plan politique, cette relance s’est manifestée par de nombreuses visites à partir de 2008, dont certaines au plus haut niveau : les deux visites du Ministre des Affaires Etrangères (août 2007 et juin 2008), celle du Président de la République, le 10 février 2009 et celle du Premier Ministre François Fillon à Bagdad, le 2 juillet 2009.

Le site de l’ambassade de France en Irak permet de compléter utilement les informations contenues dans cette fiche.

 

Mise à jour : 17.12.13

Entrée / Séjour

Visa

Avant de se rendre en Irak, tout étranger doit impérativement obtenir un visa sollicité auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire de ce pays. Toute personne démunie d’un visa est sujette à un refoulement immédiat, quel que soit le poste frontière (frontière aérienne ou terrestre). Les hommes d’affaires sont soumis à des conditions particulières pour l’instruction de leur demande de visa (se rapprocher à ce sujet des autorités diplomatiques ou consulaires, qui exigent en principe une attestation d’une chambre de commerce). L’entrée en Irak avec un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon d’entrée ou de sortie israélien reste, en principe, interdite.

Les journalistes souhaitant se rendre en Irak pour des raisons professionnelles doivent impérativement demander unvisa journaliste auprès de l’Ambassade d’Irak en France. D’après le site de l’Ambassade de la République d’Irak en France, les journalistes doivent établir une demande de visa journaliste accompagnée des pièces suivantes :
- une lettre de l’employeur expliquant le motif, la date et la durée du voyage
- une photocopie du passeport
- une photocopie de la carte de presse
- le formulaire de demande de visa à télécharger et à remplir
- deux photos d’identité
- 40 euros
- la demande doit être formulée 1 ou 2 semaines avant le voyage

Le cachet d’entrée délivré par les autorités du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) n’est valable que dans les trois gouvernorats du Kurdistan (et pour une courte période) et n’est pas assimilable à un visa couvrant le reste du territoire irakien. Vous ne pouvez donc pas circuler avec ce cachet en dehors des trois régions du Kurdistan, sous peine de vous placer en situation irrégulière et donc dans l’illégalité.

Avant l’arrivée en Irak, il est fortement recommandé de se signaler à l’ambassade, en remplissant la fiche « Français de passage » à partir du site Internet de l’ambassade de France (rubrique : « Présence française », section consulaire, Espace « Français de passage ») et en la retournant à l’adresse admin-francais.bagdad-amba@diplomatie.gouv.fr.

Il est fortement conseillé de prendre les mesures de sécurité indispensables auprès de sociétés spécialisées(Société de sécurité privée) : accueil à l’aéroport, convoyage et hébergement sécurisé durant tout le séjour.

IMPORTANT
Pour un séjour supérieur à dix jours, tout étranger doit impérativement, dans les dix jours qui suivent son arrivée en Irak, prendre l’attache du Ministère de l’Intérieur (Département de la résidence des étrangers), auprès duquel un dossier est constitué. L’absence de cette démarche dans le délai prescrit entraîne une pénalité de 12 250 dinars irakiens (environ 7€).

Si le séjour ne dépasse pas dix jours, l’intéressé n’est pas concerné par cette démarche.

Dans les deux cas toutefois, un visa de sortie, obtenu auprès de la même administration, est obligatoire et préalablement exigé avant de quitter le territoire irakien. Le défaut d’accomplissement de cette formalité interdit formellement la sortie du pays. Les contrevenants n’ont alors d’autre choix que de revenir à Bagdad (s’ils se trouvent à l’aéroport ou au poste de frontière terrestre) pour y satisfaire.

Compte tenu du caractère dangereux de tous les axes routiers et particulièrement de la route reliant la capitale à l’aéroport (voir supra), les voyageurs sont invités à respecter scrupuleusement cette procédure pour ne pas avoir à revenir vers le centre de Bagdad s’ils étaient empêchés d’embarquer et, ce faisant, d’affronter de nouveau les risques attachés à la route. La négliger pourrait être préjudiciable à leur sécurité.

L’adresse du Département de la résidence des étrangers est la suivante :

Al Karrada
Mahalla 903
Rue 23 (près du théâtre municipal)
Bagdad

Son numéro de téléphone est le (01) 719 87 32 / (01) 717 97 27.

 

Santé

Coronavirus

Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.

Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.

Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.

A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.

Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.

Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.

Eviter tout contact avec les animaux.

Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.

En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Pour toute information complémentaire, consulter le site internet du ministère français de la santé et celui del’Organisation Mondiale de la Santé.

Infrastructures médicales

En matière hospitalière, il n’existe aucun hôpital réellement fiable pour traiter les urgences et les grosses chirurgies. En cas d’évacuation sanitaire par voie aérienne à destination de l’étranger, les demandes d’autorisation de survol des avions médicalisés peuvent demander jusqu’à quarante-huit heures.

A la connaissance de l’Ambassade de France, aucune évacuation sanitaire par voie aérienne ne se fait depuis la province.

Avant le départ, il est recommandé de consulter votre médecin et votre dentiste et de souscrire une police d’assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Certaines maladies (virales ou parasitaires) pouvant être transmises par les piqûres d’insectes, il est recommandé d’utiliser des répulsifs (sprays anti-moustiques), et de porter des vêtements longs (couvrants), notamment dans la zone des marais (sud du pays).

Epidémie de grippe aviaire

Des cas de transmission mortelle du virus à l’homme ont été confirmés par l’Organisation Mondiale de la Santé. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Choléra

Quelques règles simples :

Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits ou souillés et l’ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite “des mains sales”, se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.

Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :

  • se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
  • veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson,
  • veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée,
  • veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
  • peler les fruits ou légumes,
  • éviter les crudités et les produits de la mer.

D’une manière plus générale :

  • ne caressez pas les animaux que vous rencontrez,
  • emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Vaccinations

  • La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
  • Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Dernière minute

Situation sécuritaire

L’aggravation de la situation sécuritaire dans la capitale irakienne, et dans le reste du pays, secoué par de très nombreux attentats meurtriers en 2013, conduit notre ambassade à recommander de s’abstenir de tout déplacement, sauf absolue nécessité.

Erbil

Un attentat à la bombe a visé, à Erbil, le 29 septembre 2013 le siège des forces de sécurité du Kurdistan. Cet attentat, le premier depuis 2007, a conduit les autorités kurdes à renforcer considérablement les contrôles et à multiplier les barrages routiers. Dans ce contexte, les personnes se rendant dans la Région autonome sont invitées à faire preuve de discernement et de discrétion et à se conformer strictement, le cas échéant, aux instructions des forces de sécurité.