Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Botswana*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Gaborone
Langue
Anglais, setswana, sekalanga
Devise
Le pula (BWP)
Décalage horaire
En été (octobre à avril), GMT+2, soit une heure d’avance sur Paris
Formalités d’entrée
Vous devez être en possession d’un passeport en cours de validité, mais le visa n’est pas nécessaire. On vous délivrera à l’arrivée une autorisation de séjour de 30 jours qui peut être étendue à 3 mois au maximum.
Adresses et numéros utiles
Ambassade à l’étranger
761 Robinson Road Post Office 1424 Gaborone. Tél. [267] 397 38 63 ; Fax. [267] 397 17 33
Consulat en France
88 avenue d’Iéna 75116 Paris – tel. 01 47 20 08 23 ; fax 01 47 20 42 58 ; botswana@brutele.be
Electricité
Courant alternatif 220 V, prises rondes à deux fiches
Téléphone + 267
Introduction
Une visite du Botswana peut s’apparenter à un voyage princier, tant la destination est exclusivement tournée vers le tourisme de luxe et les safaris. Mais tous les voyageurs ayant cassé leur tirelire pour partir au Botswana sont d’accord pour dire que leurs souvenirs valent largement le prix payé. Si vous avez craqué, sachez donc que vous avez pris la bonne décision.
L’ancien Bechuanaland a été qualifié de “miracle africain” : ancien protectorat britannique longtemps négligé, il a conquis pacifiquement son indépendance en 1966 et bénéficie depuis lors d’un régime démocratique et d’un système sanitaire, éducatif et social sans équivalent sur le continent.
Si la destination est réservée aux touristes fortunés, elle s’adresse par ailleurs aux voyageurs les plus intrépides : ceux que ne rebutent pas – ou qu’attirent – les grands espaces de désert, de savanes et de marais salants et des infrastructures réduites au minimum seront amplement récompensés par la beauté de ses étendues désertiques, ses villages accueillants, ainsi que par la richesse inouïe de sa faune, de ses traditions artistiques et de ses attraits naturels. Notre guide en ligne vous aide à préparer votre safari au Botswana.
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/botswana#UeDDLVDMeC9U0o3j.99
Entrée / Séjour
Passeport et autorisation de séjour
Le visa n’est pas obligatoire pour les ressortissants français. Leur passeport doit être valable au moins six mois après leur entrée au Botswana. Une autorisation de séjour dont la validité ne peut excéder trois mois est délivrée aux postes frontières sans paiement de droits.
La durée de séjour autorisée est à l’entière discrétion de l’agent de l’immigration qui appose le tampon sur le passeport du voyageur. Il convient donc de vérifier que la durée de séjour octroyée est suffisante pour vous permettre d’effectuer votre voyage. Si ce n’est pas le cas, il y a lieu d’expliquer calmement et courtoisement les raisons qui vous poussent à solliciter une durée plus longue (dans la limite de 90 jours / an).
Au-delà de trois mois de séjour, un permis de résidence soumis à la présentation d’un contrat de travail pour soi ou son conjoint est obligatoire.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’ambassade du Botswana à Bruxelles (cf. encart ci-contre « Représentations diplomatiques et consulaires en France »).
Sécurité
Recommandations générales
Bien que le pays reste relativement sûr, la criminalité (vols avec violence, cambriolages, etc.) est en augmentation constante depuis quelques années dans les centres urbains du Botswana. L’atmosphère a priori paisible de Gaborone ou Francistown, les deux principales villes, peut être trompeuse. Il est recommandé, si possible, de ne pas conserver sur soi des objets ou des documents de valeur, et d’éviter de se déplacer à pied dans les quartiers excentrés ou de nuit.
Pour l’accès à la bande de Caprivi, zone frontalière, la fiche “Conseils aux voyageurs” pour la Namibie peut être utilement consultée.
Transports
Infrastructure routière
Le pays peut être traversé en voiture sous réserve de précautions élémentaires. La conduite est à gauche de la chaussée. La vitesse maximale sur les routes goudronnées est de 120 km/h. La conduite de nuit hors agglomération est fortement déconseillée en raison de la divagation d’animaux domestiques et sauvages, cause fréquente d’accidents . L’assurance automobile est fortement recommandée.
Le réseau routier comprend beaucoup de pistes dans les zones touristiques. Il est recommandé d’y circuler en convoi d’au moins deux véhicules 4X4. Attention : la couverture des réseaux de téléphonie mobile est très partielle en dehors des centres urbains. Il est prudent de se munir d’un jerrican d’essence, d’eau et de denrées non sensibles à la chaleur.
Des bus assurent des liaisons quotidiennes entre les principales villes du pays. Attention, les risques de vols et d’accidents ne sont pas exclus. Ni les villes secondaires, ni même la capitale ne disposent de réseaux structurés de transport en commun. Il est possible de se déplacer en taxi (environ 3 euros la course) ou d’emprunter les « combis », minibus de transport collectif (environ 30 centimes le trajet)”.
Réseau ferroviaire
L’état du réseau ferroviaire est correct. Un train de nuit au départ de Gaborone dessert la ville de Francistown, dans le nord-est du pays.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu peut en outre être prescrit. Adressez-vous à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
En cas de fièvre durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, consultez rapidement un médecin qui prescrira éventuellement un traitement antipaludéen. Si vous ne vous rendez pas dans les zones à risques, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, au moindre symptôme, il conviendra de signaler à votre médecin traitant que vous avez voyagé au Botswana.
Sont particulièrement concernées, outre les régions du nord traditionnellement touchées (Ngami, Okavango, Chobe, Boteti), des régions situées plus au sud (Kweneng west, Kgatleng).
Répartition des zones à risques :
- Zone où le paludisme est à l’état endémique: ce sont les très touristiques districts du nord, où l’on recense en moyenne 80 % des cas (Ngamiland, Okavango, Chobe, Boteti, Tutume).
- Zone où les risques de contamination semblent plus réduits: ce sont les districts intermédiaires du centre (Serowe, Palapye, Mahalapye, Bobirwa), de l’ouest (Gantsi), et de l’est (Francistown, Selebi-Phikwe).
- Zone où les risques de contamination semblent faibles: ce sont les districts du sud (Gaborone, Lobatse).
Vaccinations
- En raison d’une forte prévalence et de l’apparition récente d’une nouvelle forme très résistante de la tuberculose, la vaccination antituberculeuse est recommandée, en particulier chez les enfants.
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’un pays où sévit la fièvre jaune à l’état endémique, mais peut être conseillée à tous les voyageurs.
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
- Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales avant le départ.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
L’eau du réseau public est réputée potable dans toutes les grandes villes du Botswana, mais une épidémie de diarrhée infantile sévit de manière endémique et des analyses conduites en 2011 ont mis en évidence des risques de pollution du réseau public de distribution. Il convient en conséquence de s’abstenir de boire l’eau du robinet et de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène habituellement recommandées. Les résidents et les touristes de passage veilleront en particulier à ce que ces mesures soient strictement respectées par les enfants.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte et permanente des mains).
Une attention toute particulière doit être portée à la bonne hydratation des enfants.
Quelques règles simples
- Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
- Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
- Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
- Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
- Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Maladies animales
Grippe aviaire : le Botswana reste à ce jour considéré comme non touché par le virus influenza aviaire.
Rapatriements
Il est important de prévoir une assurance. Les rapatriements sont la plupart du temps effectués vers les installations hospitalières très modernes et très diversifiées de Johannesburg, via son aéroport international.
VIH-Sida
Forte prévalence du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage (cf. ci-contre l’onglet “Contacts utiles”).
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Site interministériel relatif à la grippe aviaire
Institut de veille sanitaire
Organisation mondiale de la santé
Institut Pasteur de Paris (fiche pays)
Infos utiles
Us et coutumes
80 % de la population est chrétienne.
Le dépassement des cortèges funéraires souvent constitués de nombreuses voitures peut être interprété comme un manque de respect pour le défunt et entraîner une forte réprobation des proches.
Il est interdit de photographier les bâtiments officiels.
Législation locale
L’importation d’armes à feu et de munitions est soumise à une autorisation préalable.
La législation est très stricte en ce qui concerne les stupéfiants :
- consommation : 8 ans de prison.
- trafic : 20 à 25 ans de prison.
Ce pays ne connaît pas le tourisme sexuel. Une législation visant à protéger les femmes et les enfants est cependant en cours d’élaboration.
Les actes homosexuels tombent théoriquement sous le coup de la loi, dont l’application est cependant très tolérante.
Bien que rarement appliquée, la peine de mort est toujours en vigueur dans le pays.
Divers
Le Setswana est la langue nationale et l’anglais la langue officielle.
La monnaie locale est le pula (1 pula = 0,0886 € en août 2013). L’importation de devises étrangères doit être déclarée. Tous les moyens de paiement sont acceptés (cartes de crédit, chèque de voyages, espèces). Il est possible de changer des devises dans les banques ou de s’approvisionner avec une carte de crédit, en ville, auprès de distributeurs automatiques (gardés par un vigile). Les paiements par carte de crédit sont acceptés par nombre de commerçants. Cependant, les cartes Mastercard ne sont pas acceptées dans la plupart des distributeurs et des magasins. Seules les cartes Visa le sont, et ce partout dans le pays. Pour tout paiement par carte bancaire, un titre d’identité vous sera demandé.
Les paiements par carte de crédit sont acceptés par nombre de commerçants.
Le Botswana dispose d’un réseau de télécommunications performant (téléphones fixes et portables), mais la plupart des camps (safari lodges) de la moitié nord (Okavango et Chobe) se trouvent hors de la zone de couverture des portables. Les directeurs de camp communiquent avec l’extérieur par radio.
Représentations françaises
761, Robinson Road
PO Box 1424Gaborone
(267) 397 38 63
(267) 397 17 33
frambbots@orangemail.co.bwNuméro d’urgence :
+267 397 38 63
Si, et seulement si ce numéro n’était pas joignable, utiliser le
+267 72 40 90 46
ou le
+267 72 11 15 18
Représentations diplomatiques et consulaires en France
en résidence à Bruxelles
169, avenue de Tervuren 1150 Bruxelles
00.32.2.739.11.20/61.10
- Paris | Consulat Honoraire du Botswana
- Police : 999
- Gaborone : +267 395 11 61 ou 395 33 35
- Francistown : +267 241 16 23 ou 241 22 21
- Maun : +267 686 02 23
Contacts utiles
Urgences :
- Ambulance : 997 et 911
- Gaborone Private Hospital (24h/24h – 7j/7j) : 390 19 99
- Sociétés de secours rapides :
MRI (Medical Rescue International) : 992
Rescue one : 993
Okavango Air Rescue (Okavango et environs de Maun) : 995
Centres de traitement VIH
- Princess Marina Hospital – Gaborone – tél : 395 32 21
- Nyangabwe Hospital – Francistown – tél : 241 10 00
- Maun General Hospital – Maun – tél : 686 04 44
Centres de dépistage VIH
- Gaborone Testing Center – tél : 391 40 23
- Francistown – tél : 241 62 63
- Maun – tél : 686 50 43