Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour l’Algérie*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
* A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Alger
Langue
Arabe (langue officielle), français et dialectes berbères (tamazight)
Devise
Le dinar algérien (DZD)
Décalage horaire
GMT/UTC +1h
Formalités d’entrée
Obligatoire pour tous les ressortissants. Renseignez-vous auprès de l’ambassade d’Algérie de votre pays sur les formalités. Les tours-opérateurs les prennent fréquemment à leur charge.
Entrée / Séjour
Passeport en cours de validité et visa
Seules les autorités algériennes compétentes peuvent donner une information fiable et actualisée au sujet des conditions d’entrée et de séjour en Algérie des ressortissants français. Il vous est donc recommandé de prendre contact avec les consulats d’Algérie.
Les informations ci-après, malgré toutes les précautions prises avant leur diffusion, sont donc données sous toute réserve car les pratiques consulaires algériennes peuvent changer.
1. L’entrée
1.1. Cadre juridique
Le décret n° 76-56 du 25 mars 1976 prévoyait la dispense de visa d’entrée pour les ressortissants français. Toutefois, cette disposition est tombée en désuétude depuis l’instauration du visa d’entrée. Les ressortissants français souhaitant se rendre en Algérie doivent obtenir un visa au préalable.
Aucun texte spécifique ne s’applique à la délivrance de visas aux ressortissants français. C’est donc le droit commun qui s’applique. Les dispositions règlementaires relatives aux visas délivrés par les consulats d’Algérie sont contenues dans le décret n° 66-211 du 21 juillet 1966 modifié par le décret n° 03-251 du 19 juillet 2003 (JORA du 20 juillet 2003).
Les personnes titulaires d’un passeport diplomatique sont dispensées de visa pour des séjours inférieurs à 90 jours.
1.2. Conditions de délivrance des visas
Les conditions d’entrée en Algérie sont décrites sur le site Internet de l’Ambassade d’Algérie en France.
1.3. Consulat compétent
La demande de visa doit être déposée auprès du consulat d’Algérie compétent pour le lieu de résidence du demandeur.
1.4. Cas particulier de l’escale portuaire (ressortissants français voyageant par bateau)
Le visa n’est pas requis si les déplacements se limitent au port.
En revanche, pour sortir du port, que ce soit pour passer quelques jours en Algérie ou pour se rendre ne serait-ce que quelques heures en ville, un visa est exigé.
Les services de police des frontières, en l’absence de visa, peuvent délivrer un permis d’escale conformément au décret de 2003.
2. Extension des visas sur place
Le visa peut être prolongé en Algérie sous certaines conditions. Bien avant l’expiration du visa en cours, s’adresser à : Wilaya d’Alger Bureau des étrangers 20, bd Zighout Youcef Tel : 021 73 00 73
3. Le séjour
3.1. Les dispositions bilatérales
Le décret n° 76-56 du 25 mars 1976 distingue3 cas:
- Les ressortissants français établis en Algérie au 2 avril 1976(date de publication du décret) : délivrance automatique d’un certificat de résidence (art. 2).
- Les coopérants: dispense du certificat de résidence ; délivrance d’une carte de coopérant (art. 3).
- Les autres ressortissants français qui souhaitent s’établir en Algérie et qui peuvent obtenir un certificat de résidence sur justification (art. 4) : — soit de leur qualité de travailleur salarié; — soit de leur inscription au registre de commerce ou au registre de métiers ou à un ordre professionnel; — soit de la possession de moyens d’existence suffisants.
Les cartes de coopérant ou les certificats de résidence sont délivrés gratuitement(art. 7).
La durée de validité du certificat de résidence est fixée par l’article 5 qui distingue 6 cas.
3.2. Les modalités pratiques
Les modalités de délivrance ne sont pas précisées, mais l’expérience montre que ce sont celles du droit commun :
- Tout étranger qui désire prolonger son séjour en Algérie au-delà du délai fixé par le visa en vue d’y fixer sa résidence habituelle doit être muni d’une carte de résident.
- Toute demande de carte de résident doit être présentée au bureau des étrangers de la sureté de Daïra (commissariat de police) du lieu de résidence.
Le ressortissant étranger désirant fixer sa résidence effective, habituelle et permanente en Algérie est considéré comme résident lorsqu’il aura été autorisé par l’attribution d’une carte de résident dont la durée de validité est de deux ans.
La carte de résident peut être refusée ou retirée à tout moment à son titulaire s’il est établi qu’il cesse de remplir l’une des conditions exigibles pour son attribution.
L’intéressé doit alors obligatoirement quitter le territoire algérien dans le délai de quinze jours à compter de la date de notification de la mesure. A titre exceptionnel, il pourra lui être accordé un délai supplémentaire.
Assurance-voyage
Les demandeurs de visa de court séjour doivent prouver à l’appui de leur demande de visa qu’ils sont titulaires d’une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d’urgence.
Conditions d’entrée et de sortie du territoire algérien pour les mineurs (âgés de moins de 19 ans)
L’autorisation paternelle relative à la circulation transfrontière des enfants mineurs résidant à l’étranger, voyageant seuls ou accompagnés n’est plus exigées par les autorités algériennes, depuis l’entrée en vigueur de l’instruction ministérielle n°008/10 du 15 juillet 2010, du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales.
Sauf si l’un des deux parents a obtenu une décision de justice de l’une des instances judiciaires algériennes compétentes, interdisant sa sortie à l’étranger, l’enfant peut voyager avec l’un de ses deux parents sans production d’autorisation paternelle ou maternelle.Ainsi, seule la production d’un passeport en cours de validité et d’une pièce justifiant le lien de parenté suffit. Les enfants résidant en France devront en outre présenter toute pièce justifiant de la présence régulière sur le territoire (Titre d’Identité Républicain -TIR, Document de Circulation pour Enfant Mineur – DCEM, passeport ou carte nationale d’identité français en cours de validité).
L’autorisation du parent investi de la tutelle légale n’est exigée que lorsque l’enfant mineur voyage seul ou en compagnie d’une tierce personne majeure. Cette autorisation devra être légalisée auprès du Commissariat de police territorialement compétent ou par l’Officier d’état civil de la Commune du lieu de résidence ou auprès des représentations diplomatiques et consulaires accréditées à l’étranger.
L’instruction ministérielle n° 008/10 est disponible sur lesite internet du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales algérien.
Situation militaire
Depuis plusieurs années, de nombreux Français possédant concurremment la nationalité algérienne, porteurs d’un passeport français revêtu d’un visa algérien ou d’un passeport algérien délivré par une autorité consulaire algérienne en France, sont, au moment de quitter l’Algérie, retenus dans ce pays s’ils ne sont pas en mesure d’apporter la preuve de la régularité de leur situation militaire.
Il est, de ce fait, vivement conseillé à tout Français susceptible de posséder également la nationalité algérienne, de se munir de documents justifiant de sa position militaire à l’égard de l’un ou l’autre pays.
Adresses et numéros utiles
Ambassade à l’étranger
25 chemin A.-Gadouche, Hydra 16035 Alger – tél. +213 21 98 17 17 ; www.ambafrance-dz.org
Ambassade en France
50, rue de Lisbonne 75008 Paris – tél. +33 (0)1 53 93 20 20 ; www.amb-algerie.fr
Electricité
220 V, 50 Hz
Téléphone
+ 213
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/afrique/algerie/lessentiel#blAMXOf1M2JSGgWu.99
Brève
Algérie – Accident aérien (11 février 2014)
Nous avons appris avec émotion l’accident aérien qui a coûté la vie en Algérie à 77 personnes, et notamment à des familles de militaires.
Introduction
Les relations entre la France et l’Algérie se caractérisent par leur profondeur et leur intensité. Elles se fondent en particulier sur des liens humains et historiques sans équivalent pour les deux pays. Au sortir de la décennie des années 1990, l’élection du président Bouteflika a permis une relance des relations bilatérales, que sont venues confirmer les visites d’Etat des Présidents Chirac et Sarkozy en 2003 et 2007, puis celle du Président de la République, François Hollande, les 19-20 décembre 2012.
L’année 2012, qui fut celle du cinquantenaire de l’indépendance algérienne, a été marquée en France par une alternance politique et en Algérie par la promulgation de six lois cadres encadrant la vie politique en janvier, puis en mai par l’élection de la nouvelle chambre des députés, suivie de la nomination d’un nouveau Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, en septembre.
L’ensemble de ces évolutions a permis à la relation franco-algérienne d’entrer dans une nouvelle ère, inaugurée par la visite d’Etat du président Hollande. Cette nouvelle ère se traduit par une intensification du dialogue politique à travers un flux continu de visites de haut niveau de part et d’autre.
La déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération entre la France et l’Algérie, signée par les deux présidents à l’issue de la visite d’Etat, a été complétée par le communiqué conjoint des deux ministres des Affaires étrangères. Ce communiqué se réjouit de la signature de nombreux documents et accords, dont le document cadre de partenariat renouvelant pour cinq ans celui adopté en 2007, un mémorandum de coopération financière et une déclaration conjointe pour un partenariat industriel et productif.
Site de l’ambassade de France en Algérie
Mise à jour : 13.12.13
Dernière minute
Risque terroriste
A la suite de l’attaque terroriste d’In Amenas, qui s’est soldée le 20 janvier 2013 par la mort de 37 ressortissants étrangers, dont un ressortissant français, et en raison de la persistance d’un risque terroriste élevé dans la région (cf. fiche « Infos pratiques » Sécurité au Sahel), lié notamment à la poursuite des opérations militaires en cours au Mali, la plus grande prudence s’impose à tous nos ressortissants résidant en Algérie ou prévoyant de s’y rendre.
Les déplacements sont en particulier formellement déconseillés à nos ressortissants au Sud et au centre de l’Algérie, dans la zone rouge définie par ce site (cf. carte de la rubrique Sécurité).
Tous les ressortissants français voyageant en Algérie sont appelés à se signaler au Centre de crise du Ministère des Affaires étrangères en s’inscrivant sur le site Ariane.
Sécurité
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Les menaces renouvelées d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique contre les intérêts français, la persistance d’attaques menées par les groupes terroristes, principalement contre les forces de l’ordre dans le quart Nord-Est du pays, mais susceptibles de concerner aussi bien les étrangers et d’autres régions, comme l’a montré l’attaque terroriste d’In Amenas de janvier 2013, et la dangerosité accrue de la zone sahélienne, limitrophe de l’Algérie, aboutissent à ce que le risque terroriste reste élevé en Algérie. Ce risque concerne toutes les régions en Algérie, aussi bien les régions du Nord que le Grand Sud.
Les déplacements sont formellement déconseillés à nos ressortissants au Sud et au centre de l’Algérie, dans la zone rouge définie par ce site(cf. carte de la rubrique Sécurité). Il en découle a fortiori que tout projet de se rendre au Mali, au Niger ou en Mauritanie par voie terrestre en traversant le territoire algérien est à proscrire absolument. Cf. Sécurité au Sahel.
Les déplacements sont déconseillés dans le reste du pays, sauf raison impérative.
Les déplacements professionnels et touristiques sont possibles dans les villes d’Alger et de Tipasa, d’Oran et de Tlemcen, sous réserve de faire preuve d’une grande vigilance.
Tous les ressortissants français voyageant en Algérie sont appelés à se signaler au Centre de crise du Ministère des Affaires étrangères en s’inscrivant sur le site Ariane.
Nord du pays
Le risque d’action terroriste demeure très élevé en Kabylie et dans certaines wilayas (Massif des Aurès, extrême Nord-Est) du quart Nord-Est où des actions de groupes terroristes se produisent plusieurs fois par semaine. Les wilayas de Bouira ou de Tizi-Ouzou sont en particulier régulièrement la cible d’actes terroristes. La zone frontalière avec la Tunisie et la Libye doit être également considérée comme particulièrement sensible.
Selon la situation sécuritaire, certains axes routiers et certaines zones peuvent être interdits à la circulation par les autorités algériennes. Celles-ci peuvent également imposer une escorte assurée par la police, la gendarmerie ou l’armée.
Dans ces régions, tout déplacement par voie routière, même avec une escorte au demeurant nécessaire, doit être considéré avec la plus grande prudence. Les déplacements par avion doivent toujours être privilégiés. Tout en restant prudent en toute circonstance et sur tous les axes, il est nécessaire d’éviter les axes secondaires et non surveillés et de ne pas circuler la nuit. Il convient aussi d’éviter les déplacements répétés à itinéraire et horaire constants.
Même s’il est en net recul, le risque terroriste subsiste encore dans d’autres régions du Nord du pays. Des attaques terroristes se sont produites récemment dans les wilayas d’Ain Defla ou de Medea. L’académie militaire de Cherchell, située à une centaine de kilomètres à l’Ouest d’Alger, avait par ailleurs été victime d’un attentat, le 26 août 2011, qui avait fait 18 tués et plusieurs blessés parmi les militaires algériens.
Zone désertique centrale
C’est dans cette partie du pays, dans une zone située à l’Est, à proximité de la frontière libyenne, que s’est déroulée, du 16 au 20 janvier 2013, la prise d’otages du site gazier d’In Amenas. Cette attaque terroriste de grande ampleur s’est soldée par la mort de 37 ressortissants étrangers dont un ressortissant français qui travaillait sur le site.
Un attentat kamikaze, revendiqué par le MUJAO, avait frappé un bâtiment de la gendarmerie algérienne à Ouargla en juin 2012. Trois humanitaires ont été enlevés par le MUJAO dans les camps sahraouis de Tindouf en octobre 2011, avant d’être relâchés en juillet 2012.
Grand Sud algérien
Le risque terroriste concerne également le grand Sud du pays. La région de Tamanrasset, où un attentat revendiqué par le MUJAO a été commis contre un bâtiment de la gendarmerie en mars 2012, et la région de Djanet, sont particulièrement exposées.
Dans les grandes villes algériennes
Les déplacements professionnels et touristiques dans les villes d’Alger et de Tipasa, d’Oran et de Tlemcen sont possibles, sous réserve de faire preuve d’une grande vigilance.
Le risque terroriste est contenu par le dispositif sécuritaire déployé mais il reste nécessaire de faire preuve de prudence. Les villes (dont Alger et Oran) ont pu connaître des mouvements sociaux importants qui dégénèrent parfois en émeutes urbaines.
Les autorités algériennes ont constaté une recrudescence de la délinquance et de la petite criminalité, ce qui doit amener chacun à adopter les consignes de prudence habituelles dans les villes exposées à ce type de danger.
Il convient de manière générale de demeurer dans les quartiers centraux et résidentiels et d’éviter les quartiers périphériques. Il est recommandé d’adopter une attitude discrète et conforme aux usages, règles et coutumes habituellement en vigueur dans les pays majoritairement musulmans.
Compte tenu d’une circulation automobile intense, la plus grande prudence est recommandée en ville et sur les routes.
Conseils élémentaires de sécurité
Les voyages impliquant des déplacements par la route en dehors des grandes villes, demeurent déconseillés en Algérie.
Il convient de préférer l’avion pour les déplacements dans le pays. En cas de transport par la route, il est recommandé de privilégier les grands axes et d’éviter de circuler la nuit.
Dans le cas d’un voyage d’affaires ou d’étude, il convient de s’assurer concrètement que l’organisme ou la société hôte a prévu un accompagnement ou une protection le cas échéant. Il est d’usage que toute personne ou groupe invité par une institution publique algérienne bénéficie d’un accompagnement. Dans tous les cas, il est avisé de se déplacer accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux.
Arrivée
Pour de nombreux voyageurs, l’arrivée s’effectue par l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Compte tenu des abords parfois encombrés des accès à l’aéroport, il est vivement recommandé de signaler son arrivée de manière à être accueilli. Dans l’hypothèse où le voyageur ne peut être attendu, il est conseillé de réserver à l’avance une voiture de location avec chauffeur ou de prendre un taxi. Des adresses de loueurs sûrs peuvent être fournies par les hôtels ou l’Office National du Tourisme (ONT) et les agences de voyage. Les mêmes précautions valent pour les autres aéroports d’accès.
Hébergement
Il est recommandé de séjourner dans des hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés :
- Alger : El Djazair (ex Saint-Georges), Aurassi, Sofitel, Hilton, Mercure, Sheraton (éloigné de la ville mais situé au bord de la mer), Dar Diaf, Albert 1er, à titre d’exemples.
- Oran : Royal Hôtel, Sheraton, Phoenix, El Mouahidine, Bel Air.
- Constantine : Cirta, Panoramic.
- Annaba : Seybouse.
- Bejaia: Le Cristal, le Zéphir.
- Tlemcen: Les Zianides.
Il est suggéré, à l’arrivée, de se faire préciser les consignes de sécurité et de conserver les clés sur soi. En dehors des hôtels sécurisés, il existe dans les villes des restaurants où l’on peut se rendre : se renseigner localement.
Risque sismique
Le nord de l’Algérie, situé à la limite des plaques tectoniques entre l’Afrique et l’Europe, est caractérisé par une forte sismicité. Il est enregistré mensuellement de 30 à 40 secousses d’une magnitude de 1,2 à 3,5 en Algérie. Les services de la protection civile algérienne sont mis en alerte à partir du niveau 3,5. A titre d’exemple, la protection civile a été mise en alerte à 5 reprises au mois de mai 2013, l’essentiel de ces secousses se produisant dans la partie centre du pays. Le dernier séisme de grande ampleur (6,6) s’est produit en 2003 dans la région de Boumerdes, à l’Est d’Alger. Il avait fait 1700 morts et des milliers de blessés.
Si un tremblement de terre se produisait, il vous est recommandé de prendre immédiatement contact avec votre famille ou vos proches afin de les rassurer sur votre sort ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l’extérieur, avec le consulat de France de la circonscription concernée.
Consultez la fiche située sur le site internet du Consulat Général de France à Alger.
Transports
Infrastructure routière
Pour des raisons de sécurité, le transport interurbain en commun par route reste très fortement déconseillé. Le risque de faux barrages dressés par des groupes armés est toujours à redouter sur un certain nombre de routes, y compris sur les axes très fréquentés, souvent à la tombée de la nuit. En outre, le nombre d’accidents de la circulation apparaît particulièrement élevé, moins en raison de l’état du réseau, qui est dans l’ensemble bon, que du non-respect par les automobilistes du code de la route. Compte tenu d’une circulation automobile intense, la plus grande prudence est recommandée en ville et sur les routes.
Réseau ferroviaire
Le transport par train est à éviter.
Réseau maritime
La Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) assure la desserte des ports d’Alger et de Skikda à partir de Marseille, ainsi que la liaison sur Oran au départ d’Alicante (Espagne). Le ferry peut transporter aussi bien des véhicules que des passagers à pied. Il est préférable, pour les personnes voyageant sans moyen de locomotion, de prévoir un accueil par des personnes de confiance à l’arrivée. Pour les autres, il est déconseillé de quitter en véhicule les agglomérations après la tombée de la nuit.
Transport aérien
Les compagnies françaises Air France, Aigle Azur desservent l’Algérie au départ des principales villes de France (Paris, Nice, Montpellier, Lille, Lyon, Marseille), à destination d’Alger, d’Oran, de Tlemcen, de Bejaia, de Constantine et d’Annaba. La compagnie publique algérienne Air Algérie assure par ailleurs de nombreuses liaisons entre les deux pays.
Pour tout déplacement à l’intérieur du pays, il convient toujours, pour les raisons de sécurité exposées ci-dessus, de préférer systématiquement l’avion à l’automobile. Le réseau des lignes intérieures est au demeurant dense.
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est admis de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Vaccinations
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
- D’autres vaccinations, comme les hépatites virales A et B, ou la fièvre typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de :
- veiller à une bonne hygiène alimentaire (conditions de conservation des aliments, cuisson suffisante),
- s’assurer de la qualité de l’eau (préférer l’eau en bouteille capsulée),
- de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Informations particulières
Quelques cas de méningite et de fièvre typhoïde sont régulièrement rapportés dans plusieurs régions. Il est donc recommandé de s’informer avant le départ auprès de son médecin traitant.
Quelques règles simples
- Pour des raisons bactériologiques, les baignades sur le littoral sont déconseillées en particulier à proximité des zones urbaines.
- Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
- Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque à moto).
- Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Infos utiles
Us et coutumes
Hors des sites touristiques, éviter de prendre des photos.
Se conformer aux usages, règles et coutumes habituellement en vigueur dans les pays musulmans, notamment par une tenue vestimentaire et une attitude non provocantes. S’abstenir de fumer dans les lieux publics pendant le Ramadan.
Respecter les lieux de culte.
Divers
Se déplacer avec ses papiers d’identité.
Des grandes compagnies d’assurance personnelle et de rapatriement assurent les déplacements en Algérie. Il est recommandé avant le départ de vérifier que l’assurance contractée assure effectivement une couverture pour ce pays.
Représentations françaises
25, chemin Abdelkader Gadouche16035 HydraAlger
00 (213) 21 98 17 17
- Consulat général de France à Annaba
- Consulat général de France à Oran
- Consulat général de France à Alger
- Paris | Ambassade d’Algérie
Représentations diplomatiques et consulaires en France
50 rue de Lisbonne 75008 Paris
01.53.93.20.20