Documents Administratifs

Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour le Brésil*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.

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L’essentiel

Capitale

Brasília

Langue

Portugais

Devise

Monnaie du Brésil

L’unité monétaire brésilienne est le real (reais, au pluriel ; souvent abrégé R$). Un real se compose de 100 centavos.

Les billets sont faciles à distinguer les uns des autres car ils ont chacun une couleur et un animal caractéristiques. Le billet de 1 real est vert (colibri), celui de 2 bleu (tortue), celui de 5 violet (aigrette), celui de 10 rouge (ara), celui de 20 jaune (tamarin-lion doré), celui de 50 marron (jaguar) et celui de 100 bleu (mérou).

Décalage horaire

GMT/UTC – 3h (à Brasilia)

Électricité

Attention, le courant électrique n’est pas standardisé et peut varier entre 110V et 220V. Apportez un transformateur et vérifiez avant de brancher vos appareils électriques !

Téléphone

Indicatif : + 55
En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/amerique/bresil/lessentiel#2tAj03hsC9FVJPCR.99

 

Brève

Brésil – Déplacement de Mme Conway-Mouret à Sao Paulo, Brasilia et Rio de Janeiro (du 17 au 22 mars 2014)

Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, effectue du 17 au 22 mars un déplacement au Brésil, successivement à Sao Paulo, Brasilia et Rio de Janeiro. Elle s’y entretiendra notamment avec Eduardo Santos, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et les responsables des principales agences de sécurité.

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Introduction

 

brésil petite carte

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Devenu puissance globale, le Brésil est un partenaire incontournable de la France en Amérique latine. Le « partenariat stratégique global, réciproque et pluridimensionnel » conclu en 2006, qui couvre l’ensemble des domaines de dialogue et de coopération : commercial, militaire, spatial, énergétique, éducatif ou encore transfrontalier, s’agissant des relations de voisinage avec la Guyane. Il entend répondre aux intérêts de la France comme à ceux du Brésil, et engage les deux pays sur le long terme.

Site de l’ambassade de France au Brésil

 

Mise à jour : 18.10.13

Entrée / Séjour

Le passeport doit avoir toujours une validité égale ou supérieur à six mois a compter du départ vers le Brésil.

Mineurs

Compte tenu des difficultés auxquelles sont régulièrement confrontés les mineurs voyageant seuls, accompagnés d’un seul des deux parents ou accompagnés par un tiers, au moment de quitter le territoire brésilien, il est rappelé qu’il est désormais obligatoire que les enfants et les adolescents soient munis, lors de leurs déplacements, d’une autorisation parentale signée du père et de la mère. Cette autorisation (formulario de autorizaçao de viagem para crianca ou adolescente) signée par les deux parents doit être authentifiée auprès d’un notaire au Brésil (cartorio) ou auprès du consulat pour les Brésiliens résidents hors du Brésil. Par ailleurs, les mineurs bi-nationaux doivent présenter leur passeport brésilien pour quitter le territoire brésilien.

Fièvre jaune

L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Vénézuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire.

Animaux

Si vous avez l’intention de voyager au Brésil avec un animal domestique (chien, chat, furet) et l’intention de le réimporter sur le territoire de l’Union Européenne, outre l’identification (tatouage ou micropuce), la vaccination antirabique, le certificat sanitaire ou passeport de l’animal, vous devez procéder aussi au titrage sérique des anticorps antirabiques.

Ce titrage sérique, effectué dans un laboratoire agréé par l’Union Européenne, est un prélèvement sanguin permettant de s’assurer de l’efficacité de la vaccination de l’animal contre la rage.

Ce prélèvement devra avoir été réalisé au moins trois mois avant l’importation sur un animal identifié dont la vaccination est en cours de validité au moment de la prise de sang. Ce délai ne s’applique pas en cas de réintroduction si le titrage a été réalisé avec un résultat favorable avant que l’animal n’ait quitté le territoire de l’Union Européenne. Le résultat du titrage sérique sera valide durant toute la vie de l’animal sous réserve que la vaccination contre la rage soit constamment maintenue en cours de validité.

Il existe deux laboratoires agréés par l’Union Européenne au Brésil, tous deux se trouvent à Sao Paulo :

  • Instituto Pasteur : avenida Paulista, 393 – Sao Paulo SP / Tél : 55 11 3289 7738 / Fax : 55 11 3289 0831 / pasteur@pasteur.saude.sp.gov.br
  • Laboratorio de zoonoses e doencas transmitidas por vetores : rua Santa Eulalia, 86 Santana – Sao Paulo SP / Tél : 55 11 6224 55 46 / Fax : 55 11 6251 2249 / zoonoses@prefeturia.sp.gov.br

Si vous vous rendez dans une autre ville, l’envoi des prélèvements biologiques vers les laboratoires autorisés s’avérant aléatoire, il est fortement conseillé de procéder au titrage sérique dans un des quatre laboratoires actuellement agréés en France avant de voyager avec l’animal :

  • Laboratoire départemental d’analyses du Pas-de-Calais : Parc de hautes technologies des Bonnettes, 2, rue Génévrier, 62022 ARRAS CEDEX 2, Tél/Fax : 03 21 51 46 54 / 71 48 55.
  • AFSSA Nancy : Domaine de Pixerecourt, BP9 , 54220 MALZEVILLE, Tél/Fax : 03 83 29 89 50 / 89 59.
  • Laboratoire vétérinaire départemental : 76, chemin Boudou, 31140 LAUNAGUET, Tél/Fax : 05 62 79 94 20 / 94 30.
  • Laboratoire départemental de la Sarthe : 128, rue de Beauge, 72018 LE MANS CEDEX 2, Tél/Fax : 02 43 39 95 7002 43 39 95 70 / 95 80.

Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade du Brésil à Paris.

 

Sécurité

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Agressions

En raison des risques avérés d’agression à main armée sur les axes routiers reliant Sao Paulo aux villes du littoral de l’Etat de Sao Paulo, il est recommandé aux Français empruntant ces routes d’exercer la plus grande vigilance à l’égard d’individus positionnés au niveau des ralentisseurs routiers.

En raison d’une augmentation sensible des agressions à l’encontre de touristes, la plus grande prudence est désormais demandée aux voyageurs qui se rendent à Rio de Janeiro. Cet avertissement vaut pour tous les quartiers, et plus particulièrement celui de Copacabana, où sont concentrés plus de 50% des cas de vols à la tire ou à main armée déclarés à la police.

La même prudence est requise de la part des Français qui se rendent à Sao Paulo et sur les plages du littoral paulistain, où les agressions sont de plus en plus fréquentes.

Conseils généraux de sécurité à respecter

  • faire preuve de vigilance et de discrétion (éviter les signes extérieurs de richesse tels que bijoux et tenues vestimentaires de valeur qui attirent l’attention et la convoitise)
  • se méfier de tout stratagème visant à détourner votre attention
  • recourir éventuellement au leurre, en utilisant un deuxième portefeuille (contenant des espèces) et/ou dans la voiture, un deuxième sac à main.
  • éviter aussi les attitudes de touristes, ne pas exhiber appareils photo et caméscopes.
  • être vigilant lors des retraits d’argent.
  • surveiller son verre dans les discothèques.
  • choisir toujours son taxi et éviter ceux qui racolent.
  • En cas d’agression, ne pas résister à l’agresseur qui pourrait faire usage d’une arme.
  • faire preuve de la plus grande vigilance dans l’utilisation des cartes de crédit (détruire les carbones, éviter de la perdre de vue lors d’un paiement, vérifier que vous n’êtes pas suivi avant d’approcher un distributeur de billets. Privilégiez ceux qui sont à l’intérieur d’une banque et effectuez de préférence vos retraits de jour).
  • en ville, circuler vitres fermées et portières bloquées. Hors agglomération, ne pas circuler la nuit.
  • ne pas faire de tourisme dans les favelas.
  • faire des photocopies des documents officiels et laisser les originaux dans le coffre de l’hôtel.
  • ne pas avoir sur soi d’importantes sommes d’argent, mais disposer toujours sur soi d’un billet de 50 réals à remettre, sans hésiter, et sans délai, en cas d’agression.
  • aborder avec prudence les nouvelles fréquentations ou amitiés locales.
  • faire attention aux effets personnels dans les transports en commun.
  • avoir toujours sur soi le numéro du consulat ou de la personne à prévenir en cas d’urgence.
  • à la plage, n’emporter que le minimum.

Il est formellement déconseillé de prendre des taxis à la volée dans la plupart des grandes villes. Dans les aéroports, il est recommandé de s’adresser aux guichets des compagnies de radio taxi installés en salle de livraison des bagages. Ces compagnies délivrent un bon de réservation à présenter à la sortie de l’aéroport au représentant de la compagnie. Le double de ce bon précise le numéro d’immatriculation du véhicule, l’heure du départ de l’aéroport ainsi que la destination en ville. Il est conservé par la compagnie.

Un phénomène d’extorsion de rançons par téléphone portable devient de plus en plus important au Brésil. Les malfaiteurs qui, dans un premier temps, se font passer pour la police pour obtenir des informations, font croire à la victime qu’un membre de sa famille a été enlevé et exigent le versement d’une rançon par voie bancaire. Il convient donc de ne pas divulguer d’informations personnelles au téléphone et de demander le numéro de la station de police afin de l’appeler et vérifier le caractère authentique de la communication initiale.

Il est aussi conseillé de prendre garde à l’usage délictueux de la scopolamine, drogue qui, mélangée à une boisson, des aliments ou inhalée (par exemple sur un mouchoir), cause une perte de volonté, de conscience et une amnésie temporaire.

Brasilia

(District fédéral, Etats d’Amapa, Acre, Amazonas, Goias, Mato Grosso, Para, Rondonia, Roraima et Tocantins)

Les enlèvements “éclairs”, destinés à forcer les victimes à retirer de l’argent liquide sous la menace, peuvent avoir lieu à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, dans n’importe quel quartier de la capitale fédérale. Cette violence, principalement présente dans les quartiers périphériques de Brasilia, parmi les plus violents du Brésil, se répand désormais dans les quartiers mieux protégés et plus résidentiels de la ville où résident les expatriés.

Les conseils à suivre pour éviter de se faire attaquer sont les suivants :

  • évitez de stationner votre véhicule dans des endroits peu fréquentés ou mal illuminés; au moment de prendre ou de sortir de votre véhicule, examinez les alentours;
  • si vous reprenez ou sortez de votre véhicule, faites le rapidement sans perdre de temps et sans parler, par exemple, au téléphone portable;
  • recherchez les stationnements dotés de voituriers;
  • évitez d’utiliser les distributeurs automatiques de billets la nuit;

En cas d’agression, ne tentez pas de réagir ou de vous enfuir, tâchez de conserver votre calme. Obtempérez et abstenez-vous de toute provocation.

A Brasilia, éviter la périphérie.

Dans les zones frontalières, l’insécurité est liée au narcotrafic et à divers mouvements insurrectionnels. Des exactions ne sont pas à exclure, par débordement, sur certaines voies de communication ou agglomérations, dans les Etats brésiliens limitrophes d’Amazonas, Acre, Rondonia et Mato Grosso.

En raison de récentes et récurrentes exactions, notamment dans les Etats du Mato Grosso, Tocantins et Para, le tourisme sportif ou écologique est à pratiquer avec prudence et vigilance. Le camping n’est pas recommandé.

Rio de Janeiro

En raison d’une augmentation sensible et régulière de la fraude relative aux cartes bancaires à Rio de Janeiro, la plus grande vigilance est recommandée au moment des retraits en liquide.

En effet, on constate que les cartes bancaires internationales sont clonées à l’occasion de retraits dans les distributeurs automatiques de billets. Les dispositifs installés par les fraudeurs dans les distributeurs enregistrent les données inscrites dans la puce électronique de la carte bancaire et un deuxième procédé (caméra, appareil photo, téléphone portable,…) est utilisé pour filmer le détenteur de la carte au moment où il tape son code secret.

Pour éviter ces ennuis, il est conseillé de privilégier les agences pourvues de gardes de sécurité à l’entrée de l’établissement mais également de redoubler d’attention au moment de taper le code secret et de le cacher avec tout moyen à disposition afin que personne ne puisse l’enregistrer par le biais d’une caméra, appareil photo ou téléphone portable.

La plupart des sites touristiques sont à fréquenter avec précaution, en particulier le parc naturel de Tijuca et dans le centre, les quartiers de Santa Teresa, Lapa et Cinelândia. La plus grande vigilance est conseillée aux abords de la “Rodoviaria”, gare routière de Rio, où sévissent des bandes non armées, mais très habiles.

Il est recommandé de ne se rendre au site du Corcovado qu’en groupe et d’éviter ses alentours. En revanche, l’accès au Pain de Sucre par télécabine est sécurisé. Eviter les quartiers historiques et commerciaux du centre ville qui sont déserts le soir et le dimanche. Eviter de longer, dès la tombée du jour, de nuit, au petit matin ou par mauvais temps, soit lorsqu’elles sont peu fréquentées, les plages de Flamengo, Botafogo, Copacabana, Ipanema et Leblon. Le bord de mer de Copacabana, là où la plage est le plus large, est particulièrement exposé, dans la mesure où la visibilité est médiocre pour les passants de l’avenue Atlantica.

Rechercher de préférence les hôtels dont le standing est suffisant pour offrir un service de sécurité fiable.

Il est rappelé qu’il est extrêmement dangereux de s’aventurer dans les favelas ou de s’en approcher.

Dans la mesure du possible, ne pas emprunter de nuit, les voies rapides desservant le centre (Avenida Brasil, Linha Amarela, ainsi que la Linha Vermellha qui relie Rio de Janeiro à l’aéroport international). En outre, il est recommandé d’éviter les transferts nocturnes entre Barra da Tijuca et le reste de la ville.

Recife

(Ville de Recife, Etats de Pernambuco, Alagoas, Bahia, Ceara, Maranhao, Paraiba, Piaui, Rio Grande do Norte et Sergipe).

A Salvador et Recife ainsi que dans les autres agglomérations, l’insécurité est grandissante. Les vols de valeurs et de documents d’identité commis avec violence sur les touristes sont fréquents. Il est donc recommandé de faire preuve de la plus grande prudence et de suivre les conseils généraux de sécurité.

En raison de nombreux cas de touristes drogués par des substances versées dans leurs boissons, il est recommandé de ne pas laisser son verre sans surveillance.

Baignades en mer – attaques de requins

L’attention des voyageurs est appelée sur les risques courus lors de baignades sur les 8 à 10 km des plages urbaines de Recife (Pina, Boa Viagem, Piedade, Candeias), en raison de la recrudescence des attaques de requins, même en eau peu profonde.

Il convient de respecter absolument les recommandations suivantes :

  • ne pas pratiquer le surf (même en l’absence de panneaux d’interdiction, trop peu nombreux),
  • ne pas se baigner en cas de blessure et, de manière générale, de perte de sang,
  • ne pas nager seul, à marée haute, après la pluie, en eau trouble et à proximité d’activités de pêche.

Depuis 1990, l’institut médico-légal de l’Etat du Pernambuco a dénombré 63 personnes victimes fatales d’attaques de requins sur les seules plages de la ville de Recife.

Sao Paulo

A Sao Paulo, les zones à risques sont en particulier: Praça da Republica, Praça da Se, Estaçao da Luz. De nuit, il convient d’être prudent, quel que soit le quartier. Y suivre scrupuleusement tous les conseils généraux de sécurité. L’attention des ressortissants français est également appelée sur la prudence dont ils doivent faire preuve sur les plages du littoral paulistain. Bien que moins fréquentées par les touristes étrangers que les plages de Rio de Janeiro, elles sont aussi très dangereuses. Les agressions s’y sont multipliées ces derniers mois.

Carnaval

La période du Carnaval est traditionnellement festive et violente au Brésil. Même si la nature des fêtes et spectacles change selon qu’on est dans le Nordeste (Recife, Olinda, Macéio), dans la Bahia (Salvador, villes de la côte), à Rio ou São Paulo, elles mobilisent population et forces de l’ordre pendant plusieurs jours, réunissent des foules considérables et attirent de nombreux touristes, brésiliens et étrangers. La forte concentration de populations en liesse s’accompagne inévitablement d’un risque encore plus élevé que d’ordinaire de débordements et d’incivilités.

brésil carte grand

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Transports

Infrastructure routière

Brasilia

Le réseau routier est de bonne qualité mais le tronçon Brasilia/Anapolis via Goiânia est dangereux. La conduite est disciplinée à Brasilia mais parfois rendue difficile par l’encombrement dû aux autobus.

Belem

Réseau routier en mauvais état. Conduite indisciplinée et violente. Nombreux accidents en ville

Macapa

Une trentaine de kilomètres asphaltés autour de la ville et une route fédérale de 140 kms vers le nord. Pas de liaison routière avec le reste du pays ni avec la Guyane. Conduite indisciplinée aussi bien en ville qu’à l’extérieur.

Cuiaba

L’état des routes est moyen. Les pistes y sont encore nombreuses. L’approvisionnement en carburant n’y pose pas de problèmes particuliers, excepté dans les régions reculées.

Manaus

L’état des routes est moyen. La route Manaus/Porto Velho est encore impraticable, mais en cours de réparation.

La route Manaus/Boa Vista (RR)/Caracas vient d’être achevée. Elle traverse sur environ 200 km la réserve indienne des Yanomani où il est interdit de s’arrêter. En cas d’accident, il faut exiger un constat et appeler la police militaire: 642.6708.

Recife

Les routes sont en mauvais état général. Il est préférable de ne pas circuler la nuit (entre 17h30 et 5h30).

Rio de Janeiro

Les routes principales sont généralement correctes mais peuvent être endommagées, notamment à la suite d’orages violents. L’état des routes secondaires est très moyen. La conduite est quelque peu anarchique. Il est déconseillé de circuler la nuit sur les routes principales et secondaires. Dans la ville de Rio de Janeiro, il convient d’être particulièrement vigilant la nuit en raison du non-respect des feux tricolores.

Sao Paulo

L’état des routes est très moyen. Le tronçon routier Sao Paulo/Curitiba est particulièrement dangereux.

Curitiba

La route jusqu’au littoral est très moyenne.

Florianopolis

La «rodoviara 401» est très dangereuse. Dans tous les cas, lors d’un accident, si les dégâts ne sont que matériels, un constat est établi. S’il y a des blessés, l’intervention de la police est impérative. Quelles que soient les circonstances, une déposition «boletim de ocorrência» doit être effectuée au commissariat le plus proche dans les 48 heures.

Transport aérien

Le voyageur quittant le Brésil par voie aérienne doit afin d’obtenir la carte d’embarquement s’acquitter d’une taxe d’embarquement de 30 USD, payable en monnaie locale au taux du jour, en dollars ou en euros s’il s’agit de la compagnie Air France.

L’entretien des flottes aériennes, qui sont nombreuses, n’appelle pas de remarque particulière. Toutefois, il est recommandé de s’assurer de la bonne renommée de la compagnie aérienne, et si possible de la fiabilité des avions. Pendant les périodes de congés, le trafic aérien peut être, toutes compagnies confondues, soumis à des perturbations ponctuelles.

Santé

Avant le départ

Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Les personnes qui bénéficient d’une assurance voyage associée à un autre contrat (assurance habitation ou automobile, carte de crédit, mutuelle, etc.) doivent veiller à se munir du nom et du numéro de téléphone d’urgence de la compagnie d’assistance correspondante.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Paludisme(malaria) :
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. L’Amazonie est classée en zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue:

Le Ministère fédéral de la santé du Brésil fait état d’une très importante recrudescence de cette maladie au cours des 11 premiers mois de l’année 2013.

Le sud-est du pays serait le plus touché, notamment les États du Minas Gerais et de Sao Paulo. Dans le Parana, le nombre de personnes déclarées atteintes du virus à été multiplié par 30 par rapport à 2012, par 5 et par 6 dans les états de Santa Catarina et du Rio Grande do Sul sur la même période.

Les régions du Centre-Ouest ont, elles aussi, enregistré sur presque un an une croissance très élevée du nombre de cas suspectés ou avérés. Dans le Nord, le Nord-Ouest et le Nord-Est, la contamination reste plus contenue, sauf dans les États de Roraima et d’Acre.

La dengue est transmise par plusieurs variétés de moustiques, de jour comme de nuit, mais surtout dans les deux heures suivant le lever du soleil et au moment du couchant.

La dengue se manifeste par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, maux de tête). Des complications hémorragiques sont possibles : la prise d’aspirine est à exclure dans tous les cas.

Des mesures de protection élémentaires s’imposent, telles que l’usage de produits anti-moustiques sur la peau et par imprégnation des vêtements. Il convient de même d’éviter tout séjour à proximité d’eaux stagnantes ou croupies.

Les chambres à coucher, lorsque cela est possible, doivent comporter des diffuseurs électriques de répulsifs. De même, le port de vêtements couvrant et l’utilisation de répulsifs en sprays sont recommandés. A ce jour il n’existe aucun vaccin.

Il importe de consulter un médecin en cas de fièvre durant le séjour ou après le retour en France, en faisant état dans ce dernier cas de votre voyage au Brésil.

La cartographie de la fièvre dengue au Brésil en 2012 et 2013 = en préparation = peut être consultée sur le site www.dengue.org.br.

Vaccinations Fièvre Jaune:

L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou et Venezuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire. La vaccination contre la fièvre jaune est par ailleurs conseillée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ainsi que dans les États de Minas Gerais et de Rio de Janeiro. Demandez l’avis d’un centre agréé de vaccinations internationales.
Plusieurs cas de fièvre jaune ont été rapportés dans l’État de Goias ainsi que dans le district de Brasilia. La vaccination est donc indispensable avant tout déplacement dans ces régions. Cette vaccination est également recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ou dans les États suivants : nord du Brésil, Minas Gerais, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Rio Grande do Sul, Parana, Mato Grosso do Sul et État de Sao Paulo.

Autres vaccinations

La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection virale à Hantavirus

La transmission du virus se fait principalement par inhalation (ou contact avec une plaie) de particules virales contenues dans les excrétions des rongeurs. Les symptômes sont semblables à ceux de la grippe (fièvre, des douleurs musculaires, maux de tête,…). Il semble que les personnes contaminées aient contracté l’infection à l’occasion de déplacements dans les campagnes entourant la capitale Brasilia. Il n’existe actuellement pas de vaccin.

Hygiène alimentaire

Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida

Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples

  • évitez les baignades dans les rivières ou lacs (possibles infections parasitaires).
  • évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
  • ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
  • veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
  • emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Infos utiles

Législation locale

Les peines d’emprisonnement encourues au Brésil pour simple consommation de drogue vont de 6 mois à 2 ans. Les peines encourues pour trafic de stupéfiant vont de 3 à 15 ans. A ces peines peuvent s’appliquer des amendes complémentaires.

Le Brésil a édicté une législation contre le tourisme sexuel, prévoyant des peines d’emprisonnement, notamment s’il implique des mineurs (garçons ou filles) et mène régulièrement des campagnes contre cette activité.

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Divers

  • En saison sèche, nombreux incendies.
  • La poussière des pistes alliée au degré hygrométrique très bas peuvent être à l’origine de problèmes respiratoires.
  • Les pluies tropicales sont intenses et peuvent créer des inondations de petite proportion en saison humide.
  • Ambassade de France au Brésil

Représentations françaises

SES – Avenida das Naçoès – Lote 04 – Quadra 801
CEP : 70404900Brasilia – DF

(61) 3222 3999

france@ambafrance-br.org

En cas d’urgence :

+55 32 22 39 20 / +55 61 99 65 98 90 +55 61 99 65 98 90+55 61 99 65 98 90 +55 61 99 65 98 90

http://www.ambafrance-br.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

34, cours Albert 1er 75008 Paris

01.45.61.63.0001.45.61.63.00

ambassade@bresil.org

http://www.bresil.org

Contacts utiles

Coordonnées des consuls honoraires français.

Etablissements de santé

  • Ambulance : 192
  • Pompiers (secours sur la voie publique) : 193

RIO DE JANEIRO :

Médecins : coordonnées

Hôpitaux et cliniques recommandés (disposant de groupes électrogènes en cas de coupure d’électricité) :

  • Hospital Municipal Miguel Couto, avenida Bartolomeu Mitre, 1108 – Leblon, tél : (21) 2274 2121 ou 2274 6050.
  • Hospital Copa d’Or, avenida Figueiredo de Magalhaes, 875 – Copacabana, tél : (021) 2545 3600
  • Clinica Samaritano, rua Bambina, 98 – Botafogo, tél : (21) 2535 4000
  • Clinica Sao Vicente, rua Joao Borges, 204 – Gavea, tél : (21) 2529 4505
  • Clinica Procardiaco (cardiologie), rua Dona Mariana, 219 – Botafogo, tél : (21) 2528 1442
  • Clinica Pediatrica Urpe (pédiatrie), avenida Pasteur, 72 – Botafogo, tél : (21) 2543 1378

BRASILIA :

Médecins conseils :

  • Dr. Francis Darvenne, tél : (061) 349 1122 (061) 349 1122
  • Dr. Sabri Lakhdari, tél: (061) 244 4995 (061) 244 4995(061) 244 4995 (061) 244 4995 ou (061) 9984 5923

Médecin parlant français :

  • Dr. Frederic Steenhouwer, tél: (061) 223 8331 (061) 223 8331(061) 223 8331 (061) 223 8331 ou 9962 7333
  • Dr. Cristiana Bertin (Ophtalmologiste) : (061) 245 1144 (061) 245 1144(061) 245 1144 (061) 245 1144 ou 245 1011

BELEM :

Médecin conseil :
puceoupas Dr. Renato Chalu Pacheco, tél : (090) 242 5353

SAO PAULO :

Médecins : coordonnées

CURITIBA :

Généraliste :

  • Dr. Marciel Carlos Ribeiro : (41) 3026 9354

Pédiatre :

  • Dr. Joao Ferrario Lopes Neto : (41) 3013 6399

PORTO ALEGRE :

Généralistes :

  • Dr. Joaquil Klieman : (51) 8404 6620

FLORIANOPOLIS :

Généraliste :

  • Dr. Alonso Del Rio : (48) 3235 1357

RECIFE :

Médecins parlant français :

  • Dr. Silvio Romero Marques : (81) 3423 3399 ou 9974 2426
  • Dr. Anacleto De Carvalho : (81) 3221 1819 ou 9973 1483

 

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L’essentiel

Capitale

Caracas (6 millions d’habitants)

Langue

L’espagnol plus une trentaine de langues amérindiennes

Devise

Le bolívar fuerte (VEF)

Décalage horaire

GMT/UTC – 4h30

Electricité

110 V, 60 Hz

Téléphone

+ 58

 

Brève

Déplacement au Venezuela de Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l’étranger (19 avril 2013)

Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, était à Caracas afin d’assister à la cérémonie de prise de fonction du nouveau président du Venezuela, Nicolás Maduro.

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Introduction

Venezuela petite carte

Venezuela petite carte

 

Les liens entre la France et le Venezuela sont anciens (l’un des héros de l’indépendance, Francisco Miranda, a participé à la bataille de Valmy). Le dialogue bilatéral, bien que tributaire des divergences d’appréciation qui peuvent surgir sur certains dossiers internationaux, a été récemment relancé.

La France est le 5ème investisseur au Venezuela. Lors de leur entretien du 19 juin 2013 à Paris, le chef d’Etat et son homologue, Nicolas Maduro sont convenus de développer la coopération entre les deux pays.

Site de l’ambassade de France au Venezuela

 

Mise à jour : 20.03.14

Dernière mise à jour le: 25 février 2014 - Information toujours valide le: 25 mars 2014

  • Dernière minute
  • Sécurité
  • Transports
  • Entrée / Séjour
  • Santé
  • Infos utiles

Dernière minute

Des manifestations, dont certaines prennent un tour violent, continuent d’avoir lieu dans l’ensemble du pays.

Il est instamment recommandé de :

  • se tenir en permanence informé de la situation ;
  • rester à l’écart des rassemblements ;
  • sauf raison impérieuse, éviter toute sortie nocturne ;
  • veiller à aviser vos proches de vos déplacements.
    • Entrée / Séjour
    • Visa
      • Séjour touristique :
      • Tout voyageur souhaitant se rendre au Venezuela dans le cadre d’un séjour touristique n’excédant pas 90 jours, doit être muni d’un passeport en cours de validité. Celle-ci devra couvrir une durée supérieure de 6 mois au-delà de la date de sortie du territoire vénézuélien.
      • S’il désire se maintenir sur le sol vénézuélien au-delà de cette période, et pour le même motif touristique, il devra solliciter auprès du Servicio Administrativo de Identificación, Migración y Extranjería (SAIME) une autorisation afin de séjourner pour une seule nouvelle et même durée maximum de 90 jours.
      • Passées ces 2 périodes de 90 jours, il devra quitter le territoire vénézuélien.
      • Autre type de séjour :
      • Pour tout autre type de séjour (travail, affaires, famille, études, religieux, etc..), un visa est obligatoire, même pour une durée inférieure à 90 jours.
      • Vaccinations
        • La production d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigée des voyageurs en provenance de Guyane française.

Sécurité

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Le Venezuela fait partie des pays ayant le plus fort taux de criminalité au monde. Les conditions de sécurité continuent de s’y dégrader rapidement. Si Caracas reste la ville la plus dangereuse, les autres grands centres urbains ne sont pas épargnés. Il est donc conseillé à nos ressortissants qui souhaiteraient se rendre au Venezuela de préparer leur séjour avec le plus grand soin. Il est préconisé, à tout voyageur, de régulièrement informer ses proches du bon déroulement de son voyage, par téléphone (se munir d’un téléphone portable local, modèle de base) ou par courriel.

Venezuela grande carte

Venezuela grande carte

Caracas

Caracas est la ville la plus dangereuse du pays. Si la majorité des crimes sont commis dans les “Barrios”, bidonvilles locaux disséminés dans la ville, aucun autre quartier n’est réellement épargné par ce fléau. Le quartier de Chacaito (avenue de “Sabana Grande” notamment), pourtant situé dans l’est de la capitale, zone plus résidentielle et considérée comme relativement moins dangereuse que l’ouest et le centre, n’est pas non plus sans risque. Plusieurs de nos compatriotes ont été victimes d’agressions dans ce quartier.

D’une façon générale, il est conseillé de respecter en toutes occasions, des règles minimales de prudence (pas de signe ostentatoire de richesse, vigilance envers d’éventuelles filatures, utilisation de taxis assermentés, fermeture du véhicule durant les trajets). Il est par ailleurs fortement recommandé de ne pas stationner ni de se promener à pied pendant la journée et, à plus forte raison, la nuit. Les déplacements, même motorisés, dans les quartiers du centre et de l’ouest de la capitale sont à éviter. Le visiteur de passage évitera aussi l’hôtellerie en dehors des quartiers est de la capitale.

La province

L’archipel de Los Roques, le parc de Canaima et le delta de L’Orénoque, compte tenu de leur éloignement des centres urbains, sont à ce stade moins exposés aux risques liés à la délinquance et à la criminalité, bien que la prudence pour s’y rendre et s’y déplacer soit de rigueur.

La plus grande vigilance doit être observée dans les zones suivantes :

  • Cumana et ses deux péninsules, Paria et Araya ;
  • la péninsule de Paraguana, au nord de la ville de Coro ;
  • l’entrée du lac de Maracaïbo ;
  • îles de Margarita et de Los Testigos ;
  • frontalières avec la Colombie et le Brésil, particulièrement dangereuses en raison des activités de la guérilla colombienne ainsi que des mafias spécialisées dans le trafic de stupéfiants et les enlèvements.

Recrudescence des agressions sur l’île de Margarita

Face à l’aggravation sur l’île des violences à l’encontre des ressortissants étrangers (agressions physiques, y compris armées), la plus grande prudence est recommandée aux voyageurs.

Les côtes ne sont pas épargnées. Des agressions sur les plages ont été rapportées.

Piraterie

Des affaires de piraterie survenues en 2011 et 2012 doivent inciter les plaisanciers se rendant au Venezuela, en particulier au large ou aux abords de l’île de Margarita, à redoubler de vigilance.

En outre, le mouillage en dehors des marinas surveillées est à proscrire.

Aéroports

La plus grande prudence est recommandée dans la zone aéroportuaire de l’aéroport international de Caracas (Maiquetía), où la sécurité des personnes n’est que partiellement assurée, malgré la présence d’effectifs policiers. Des agressions y ont été enregistrées, à l’intérieur ou à l’extérieur des aérogares et lors du trajet entre l’aéroport et le lieu de destination.

Afin de limiter les risques mentionnés ci-dessus, il est fortement recommandé aux voyageurs d’avoir recours aux services de taxis identifiés par l’autorité aéroportuaire (véhicules noirs avec plaque minéralogique jaune présents au niveau arrivée de l’aéroport) et de décliner les offres d’intermédiaires qui les guideraient vers d’autres zones ou d’autres niveaux du bâtiment. De nombreux enlèvements ont été opérés au départ de l’aéroport selon la technique précédemment décrite, il convient donc d’être particulièrement vigilant.

A Maiquetía, le passage du terminal international à l’aéroport national s’effectue par un passage souterrain ou par l’extérieur. Il convient de privilégier la première option et d’éviter toute ostentation d’objets de valeur.

Délinquance

La liste des risques liés au développement de la délinquance est longue. Un inventaire exhaustif des techniques d’agression est impossible à dresser.

Les règles élémentaires de prudence sont donc de mise :

  • limiter les déplacements nocturnes et dans tous les cas éviter de se déplacer seul le soir ;
  • ne pas porter d’objets de valeur (bijoux, appareils photo, etc.) ;
  • être toujours porteur de pièces d’identité (de préférence des photocopies, les originaux étant conservés dans le coffre de l’hôtel) ;
  • ne pas quitter de vue ses bagages ;
  • éviter le stationnement dans des endroits isolés ou non gardés et dans tous les cas, s’assurer de l’environnement du véhicule avant d’en descendre ;
  • éviter, dans toutes les régions du pays, de pratiquer le camping sauvage ;
  • éviter l’auto-stop : les transports par bus (voyages de préférence durant la journée), même s’ils ne sont pas à l’abri des vols de bagages et d’attaques à main armée, sont peu onéreux et confortables ;
  • privilégier les établissements financiers installés dans des quartiers résidentiels et les centres commerciaux et n’utiliser les distributeurs automatiques qu’en plein jour et dans les endroits fréquentés ;
  • en raison du fort risque de duplication, il est recommandé de n’utiliser sa carte de crédit que dans les hôtels de standing international et dans tous les cas, de ne jamais laisser sa carte hors de vue ;
  • avoir toujours quelque chose à donner (somme d’argent par exemple) afin d’éviter l’irritation de l’agresseur et sa frustration, qui pourraient déboucher sur des actes de violence ;
  • ne recourir qu’à des taxis dûment identifiés et disposant de plaques d’immatriculation jaunes, signe de la possession d’une licence ;
  • en cas d’agression à main armée, ne pas résister.

Par ailleurs, en l’absence de statistiques sur les crimes sexuels, il est conseillé, là aussi, la plus grande prudence à nos ressortissantes.

Les voyageurs sont invités à signaler à l’ambassade, dans les plus brefs délais, toute arrestation ou toute agression dont eux-mêmes ou un de leurs proches auraient fait l’objet.

Risques liés à la situation politique

Pour d’évidentes raisons de sécurité, il est recommandé aux voyageurs de se tenir éloignés des manifestations politiques organisées tant dans la capitale qu’en province et aux journalistes effectuant un reportage de prendre contact avec le service de presse de l’Ambassade.

Stupéfiants

Les autorités vénézuéliennes exercent une étroite surveillance sur les voyageurs. Les bagages sont systématiquement fouillés au départ.

Les feuilles de coca, en vente libre dans certains pays andins, sont répertoriées au Venezuela comme des produits stupéfiants. Toute personne contrôlée en possession de ces feuilles est passible d’une peine de cinq à dix années d’emprisonnement.

Il est conseillé de prendre garde à l’usage délictueux de la scopolamine, drogue qui, mélangée à une boisson, des aliments ou inhalée (par exemple sur un mouchoir), cause une perte de volonté, de conscience et une amnésie temporaire.

Risques naturels

La cordillère littorale du Venezuela (et notamment Caracas) constitue une région à risque sismique.

Depuis plusieurs années, inondations, coulées de boue et glissements de terrain se sont malheureusement répétés.

En cas de déplacement dans des zones présentant des risques naturels, respecter les recommandations d’usage.

Risques liés aux baignades en mer

Bien que rarissimes en temps normal, des attaques de requins peuvent néanmoins survenir dans les Caraïbes.

Transports

Infrastructures routières

L’entretien est souvent irrégulier. En outre, le réseau routier a énormément souffert des fortes pluies qui se sont abattues fin 2010 sur le Venezuela. Il est donc fortement recommandé de ne pas voyager de nuit, les routes étant particulièrement dangereuses (voies de circulation barrées, déviations, nids de poules, etc.). Ces restrictions routières constituent parfois des pièges destinés à racketter les voyageurs. En cas d’accident, attendre l’arrivée de la police pour l’établissement du constat. En province, la garde nationale a installé des barrages sur de nombreux axes routiers (Alcabalas). Ralentir, voire marquer l’arrêt.

Approvisionnement en carburant correct, excepté dans la grande savane.

Navigation de plaisance

Les actes de piraterie sont nombreux sur les côtes vénézuéliennes. Plusieurs bateaux ont été pillés en août 2006, un plaisancier français, qui mouillait devant la plage de Medina (Etat de Sucre) a été assassiné en juin 2004, et deux de nos compatriotes ont dû être hospitalisés après avoir été agressés à bord de leur voilier devant le port de Cubagua (proche de l’île de Margarita), en février 2005. Des plaisanciers ont été gravement agressés le 27 janvier 2008 sur l’île de Los Testigos (Etat de Sucre), et le 15 janvier 2008 à Robledal, à l’ouest de l’île de Margarita. Un plaisancier est décédé des suites de ses blessures le 15 septembre 2008, alors que le bateau était au mouillage à l’entrée du port de Macuto.

Il est par conséquent recommandé aux voyageurs qui ne pourraient éviter de croiser dans les eaux vénézuéliennes d’observer la plus grande prudence, notamment lorsqu’ils approchent du littoral. Ceux qui choisiraient de faire escale dans le pays ont tout intérêt à effectuer eux-mêmes leurs démarches administratives auprès de la capitainerie et de la police des frontières.

Le mouillage hors les marinas surveillées est à proscrire.

Transport aérien

Plusieurs accidents aériens survenus au Venezuela sur des appareils monomoteurs ou bimoteurs, appartenant à des petites sociétés privées desservant les principaux centres touristiques du pays, ont fait apparaître de graves insuffisances dans les procédures d’entretien. Dans ces conditions, il est recommandé aux voyageurs désireux de recourir à des services de location d’avion de s’assurer de la bonne renommée de la compagnie aérienne. Quelques agences locales de voyages peuvent s’assurer du sérieux de leurs prestataires aériens.

Taxe d’aéroport

Une augmentation de la taxe d’aéroport, incluse dans le prix du billet d’avion, est entrée en vigueur le 18 décembre 2013. Cette augmentation ne se reflète pas dans le prix des billets émis avant cette date. Les voyageurs concernés sont donc invités à se présenter à l’aéroport vénézuélien munis des liquidités permettant de s’acquitter de cette taxe, soit actuellement

  • 32,10 VEF pour un vol domestique et
  • 139,10 VEF pour un vol international.

Enregistrement sur les vols internationaux

La plupart des compagnies aériennes clôturent l’enregistrement de leurs vols internationaux bien avant le départ du vol, afin de permettre aux voyageurs de franchir les différents contrôles de sécurité. Il convient donc, afin de se présenter en temps opportun à l’aéroport, de se renseigner auprès de la compagnie aérienne, s’agissant des horaires d’ouverture des guichets d’enregistrement au départ.

Santé

Avant le départ

Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue

La dengue, y compris sous sa forme hémorragique, est présente. Il est donc recommandé de consulter systématiquement un médecin en cas de forte fièvre accompagnée de maux de tête. Ne pas prendre d’aspirine. A titre préventif, l’usage de lotions anti-moustiques est conseillé, ainsi que l’utilisation de moustiquaires. Les fumigations sont préconisées pour éviter une trop grande prolifération de moustiques.

Hygiène alimentaire

Il est préférable d’éviter la consommation de fruits de mer, de même que l’eau minérale sera préférée à l’eau du robinet.

Vaccinations

Vaccinations conseillées : tétanos, poliomyélite, fièvre jaune.

Vaccinations recommandées en fonction du voyageur : diphtérie, fièvre typhoïde, hépatite A et B.

Prévention du paludisme (malaria)

Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Le paludisme est présent dans les zones rurales au-dessous de 1 000 mètres dans les Etats d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Monagas, Portuguesa, Sucre, Tachira, Zulia, Amazona et Delta Amacuro, toute l’année. L’Amazonie est classé en zone 3, le reste du pays en zone 1.

Numéros utiles

Les numéros des hôpitaux publics et des cliniques privées sont disponibles auprès de l’Ambassade de France à Caracas. Les cliniques privées, de bonne qualité à Caracas, ne prennent en charge le malade qu’une fois le paiement garanti. Au mieux, la présentation d’une carte bancaire internationale sera exigée.

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :

Institut Pasteur (fiche pays)
Institut de veille sanitaire
Organisation Mondiale de la Santé

Infos utiles

Législation sur les stupéfiants

La sanction encourue pour ce motif est le plus souvent de dix années d’emprisonnement, même lorsque les quantités transportées sont faibles.

Plusieurs ressortissants français sont actuellement détenus au Venezuela pour trafic de stupéfiants, dans des conditions d’hygiène et de sécurité très éloignées des normes européennes.

Moyens de paiement

La monnaie locale est le Bolívar Fuerte (VEF). Il est impossible de s’en procurer en France. Un contrôle des changes entre le bolívar (VEF) et le dollar américain (USD) est établi par le gouvernement. Ce système a donné naissance à un marché des changes parallèle et les touristes sont parfois sollicités par des particuliers pour changer des devises de manière illégale, notamment dans les aéroports internationaux du pays (Maiquetía, Maracaibo, Margarita…). Les voyageurs qui accepteraient de changer leurs devises auprès de particuliers s’exposent à des peines de prison de plusieurs années, mais aussi à des escroqueries de tous types.

La loi sur le contrôle des changes confère aux seuls bureaux de change officiels, aux banques et à l’instance étatique CADIVI le monopole des transactions en devises, au taux officiel.

Pour votre voyage, il est donc recommandé de :

  • se munir de liquidités (le plafond est fixé à 10000 USD – attention aux risques encourus avec de telles sommes en votre possession.
  • emporter sa carte bancaire internationale. Il peut toutefois s’avérer très difficile de retirer de l’argent à l’aide de sa carte dans les guichets automatiques. Après avoir sélectionné le montant du retrait, la plupart des distributeurs bancaires demandent à l’usager d’entrer 2 numéros correspondant à la cédula de identidad (carte d’identité) vénézuélienne. Il convient alors de taper 00. En outre, les montants des retraits sont limités en raison des vols, vols à main armée et des risques d’enlèvement. Il est donc préférable de s’adresser au comptoir des grandes banques (Mercantil, Banesco..).

Pour ces mêmes raisons, il est recommandé

  • de ne pas effectuer de retrait dans la rue : optez pour un centre commercial ou un grand hôtel muni d’un distributeur.
  • de ne pas changer d’argent à l’aéroport international.

Il est fréquemment fait état de fraude à la carte bancaire (clonage). Si un vendeur propose de passer votre carte au sabot manuel (« planche à repasser »), ne la quitter surtout pas des yeux.

Les chèques de voyage (travellers checks) sont inconnus.

Saison des pluies

Durant la saison des pluies (de mai à novembre) les côtes septentrionales du Venezuela, y compris l’île de Margarita et l’archipel de Los Roques, sont régulièrement affectées par les queues des ouragans qui traversent, pendant cette même saison, le sud de la mer des Caraïbes.

Représentations françaises

Calle Madrid con avenida Trinidad – Las Mercedes Apartado 603851060Caracas

+58 (212) 909 65 00

presse.caracas-amba@diplomatie.gouv.frPermanence :

+58 212 9096699

(week-ends et fériés)

http://www.ambafrance-ve.org

Représentations diplomatiques et consulaires en France

11, rue Copernic75116Paris

01.45.53.29.98

info@amb-venezuela.fr

http://www.embavenez-paris.fr/

Contacts utiles

  • Coordonnées des agences consulaires françaises

Cliquer ici

 

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