Documents Administratifs
Ci-dessous vous trouverez les documents nécessaires à l’obtention de votre visa pour les USA*. Veuillez les renseigner et nous les renvoyer par mail à top-visas.com ou par le biais du formulaire de droite.
*A nous retourner remplis dans les plus brefs délais
L’essentiel
Capitale
Washington D.C.
Langue
Anglais, et de nombreuses langues secondaires, principalement l’espagnol
Devise
Le dollar américain (USD)
Décalage horaire
Il existe plusieurs fuseaux horaires. D’est en ouest : GMT -5h (Eastern Standard), GMT -6h (Central Standard), GMT -7h (Mountain Standard), GMT -8h (Pacific Standard)
Introduction
Depuis l’élection du Président Hollande en mai 2012, la France et les Etats-Unis entretiennent un dialogue de qualité et de confiance.
Le Président Obama a été l’un des premiers chefs d’Etat étrangers à appeler le Président François Hollande pour le féliciter. Le Président de la République a été reçu à la Maison blanche avant les sommets du G8 à Camp David (18-19 mai 2012) et de l’OTAN à Chicago (20-21 mai 2012) La visite a été marquée par des gestes forts d’amitié et d’estime envers la France.
Le Président Obama a effectué trois visites en France : il a participé au Sommet du G8 à Deauville, les 27 et 28 mai 2011. En 2009, Il s’était rendu au Sommet de l’Otan à Strasbourget Baden-Baden, et le 6 juin 2009 à la commémoration du 65ème anniversaire du débarquement. Le Vice-président américain, M. Joe Biden, a rencontré le Président Hollande le 4 février 2013.
L’ancienne Secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton, est venue à Paris à quatre reprises en 2011, notamment dans le contexte de l’intervention en Libye. Elle a participé aux conférences sur la Syrie organisées à Paris en 2012.
Les contacts entre l’actuel Secrétaire d’Etat américain, M. John Kerry, et le Ministre des Affaires Etrangères, M. Laurent Fabius, sont fréquents. Ils se sont rencontrés le 27 février et le 27 mars 2013 à Paris dans le cadre des deux premiers déplacements à l’étranger du nouveau Secrétaire d’Etat pour évoquer l’ensemble les grands sujets internationaux et les relations bilatérales. Le climat de confiance prévalant entre la France et les Etats-Unis permet d’instaurer entre nos deux pays un dialogue fructueux tant sur les dossiers régionaux (Afghanistan, Iran, Syrie, renouveau de l’Alliance atlantique) que sur les enjeux globaux (climat, économie, énergie nucléaire, coordination des réponses à la crise financière). Les irritants commerciaux (SNCF Shoah, Pernod-Ricard (Havana Club)) sont évoqués de manière franche et constructive
Sur le plan parlementaire, un groupe d’amitié, le French Caucus créé en 2003 au Congrès, regroupant 111 membres (25 Sénateurs et 86 Représentants), est un instrument privilégié de la relation franco-américaine. De même en France existe-t-il un important Groupe Interparlementaire d’Amitié France-Etats-Unis.
Environ 125 000 français étaient enregistrés en 2012 dans les 10 consulats généraux français aux Etats-Unis.
Le site de l’ambassade de France aux Etats-Unis
Mise à jour : 22.10.13
Entrée / Séjour
Séjour sans visa
LE PROGRAMME D’EXEMPTION DE VISA : VWP
A condition de détenir un passeport conforme aux critères définis par les Etats-Unis (cf. tableau explicatif sur le site http://french.france.usembassy.gov/visas/besoinvisa.html) et d’obtenir une autorisation électronique de voyage, le programme d’exemption de visa (Visa Waiver Programme – VWP) permet au ressortissant français d’accéder sans visa au territoire américain, soit en transit, soit pour un séjour touristique ou d’affaires de 90 jours maximum (s’entendant par la possibilité de signer des contrats, de passer des commandes, de participer à des séminaires ou de rencontrer des clients).
NB: le passeport d’urgence ne permet pas d’entrée au Etats-Unis sans visa.
L’AUTORISATION ELECTRONIQUE DE VOYAGE : ESTA
Le ressortissant français qui se rend aux Etats-Unis par la voie aérienne ou maritime et qui bénéficie du VWP doit obligatoirement solliciter, via Internet, une autorisation électronique de voyage avant le départ (Electronic System for Travel Authorization – ESTA).
L’ESTA peut être obtenue en répondant aux questions posées sur le site Internet https://esta.cbp.dhs.gov/, seul site habilité par les autorités américaines et permettant un paiement en ligne par carte bancaire. Le formulaire est à renseigner en langue anglaise, mais les instructions sont disponibles en langue française.
La demande d’autorisation peut être déposée à tout moment avant le voyage. Le ministère américain de la sécurité intérieure (Department of Homeland Security) recommande cependant d’effectuer cette formalité au moins 72 heures avant le départ.
L’ESTA permet de voyager dans le cadre du VWP mais ne constitue pas un droit d’entrée sur le territoire américain, lequel reste accordé ou refusé à l’arrivée par l’officier d’immigration.
L’autorisation est valable 2 ans à compter de la date de délivrance, mais doit être renouvelée en cas de changement de situation (nom, prénom, sexe, nationalité, passeport, réponses différentes aux questions posées, etc.), ou si la date de validité du passeport est inférieure à ce délai de 2 ans. Pour tout nouveau voyage pendant la période de validité de l’autorisation, il conviendra de mettre à jour via Internet certaines informations (numéro de vol et adresse de destination) dans son dossier ESTA et bien évidemment de voyager avec le passeport déclaré sur le formulaire ESTA.
LES RESTRICTIONS DU VWP
Le moindre dépassement du délai imparti au titre du VWP lors d’un précédent voyage aux Etats-Unis entraîne le refoulement immédiat du territoire et, en général, l’interdiction d’entrée de nouveau sur le sol américain pour une durée pouvant être de plusieurs années.
Il ne permet pas l’exercice d’une activité professionnelle (rémunérée ou non). En effet, tout Français souhaitant travailler doit être muni, au départ de France, d’un visa l’autorisant à occuper un emploi défini. Des incidents récents dont ont été victimes de jeunes Français montrent que les services d’immigration américains font preuve d’une extrême vigilance en ce qui concerne l’application de la réglementation qui interdit d’exercer une activité professionnelle, rémunérée ou non. Il est donc vivement recommandé aux jeunes Français entrant aux Etats-Unis à des fins touristiques ou linguistiques, d’éviter de détenir tout ce qui pourrait créer un malentendu ou un soupçon sur les motifs de leur séjour et qui laisserait penser qu’ils viennent dans un autre but que celui déclaré.
Il ne permet en aucun cas s’inscrire comme étudiant sous peine de subir une rétention administrative avant l’échéance du visa. Les questionnaires à remplir avant d’entrer sur le territoire américain doivent être renseignés avec précision. Toute violation de la législation en vigueur expose son auteur à une expulsion et à une interdiction d’accès au territoire américain pendant plusieurs années. Ainsi, la partenaire d’un volontaire international a été récemment refoulée à la frontière : elle cherchait à rejoindre son ami en bénéficiant du VWP mais avait lancé quelques recherches sur Internet pouvant donner à penser qu’elle cherchait du travail. Les services d’immigration, à partir de là, ont suspecté une fraude au VWP, interrogé cette personne pendant plusieurs heures avant de la renvoyer en France.
Il ne permet pas de changement de statut sur place (exemple : obtention d’un visa pour poursuivre des études ou exercer une activité professionnelle).
Séjour avec visa
Le voyageur n’entrant pas strictement dans le cadre du VWP ou n’ayant pu obtenir l’ESTA doit solliciter un visa.
La famille pouvant accompagner le détenteur de visa s’entend uniquement aux Etats-Unis comme le conjoint marié et les enfants célibataires. Le conjoint de fait, y compris pacsé, n’est pas reconnu par les services d’immigration américains et doit soit voyager dans le cadre du VWP dans les conditions mentionnées ci-dessus, soit faire une demande de visa qui sera traitée individuellement. Une exception existe uniquement pour les partenaires de même sexe des détenteurs de visas A ou G.
Les Français doivent donc obtenir un visa de la part des autorités consulaires américaines pour se rendre aux Etats-Unis :
- pour un transit ou un séjour inférieur à 90 jours dès lors que l’on ne dispose pas du type de passeport exigé dans le cadre du VWP ;
- pour un séjour d’une durée supérieure à 90 jours ;
- pour des séjours dont l’objet n’est ni touristique ni d’affaires, mais correspond à l’exercice d’une activité professionnelle, d’un stage ou d’études.
NB: une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats-Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse comportant une menace pour la santé publique peut se voir refuser un tel visa.
Recommandations
Il est recommandé à titre de précaution de disposer d’un passeport avec une validité restante d’au moins 6 mois à la date d’entrée sur le territoire, et ce même pour les détenteurs de visa de longue durée en cours de validité : des cas individuels de fortes amendes (supérieures à 500 USD) pour ce motif ont été constatés.
Il convient de ne pas plaisanter avec les officiers de CBP ou les policiers. Des propos, attitudes ou plaisanteries qui pourraient sembler anodins dans certains pays, peuvent mener aux États-Unis à l’arrestation immédiate et à des poursuites en justice. Un ressortissant français a ainsi récemment été arrêté à Atlanta pour avoir dit, en plaisantant, que si sa valise perdue n’était pas retrouvée, il ferait « sauter le comptoir » de la compagnie aérienne. Ce ressortissant n’a pu être libéré que contre une caution de 55 000 USD en attendant le jugement.
Refus d’admission ou de visa
En cas de refus d’admission ou de visa, le Département of Homeland Security invite les voyageurs estimant avoir été injustement traités, à introduire une réclamation en ligne sur le site du DHS (procédure TRIP : Travelers Redress Inquiry Program) :www.dhs.gov/trip.
Règlementation douanière
Les sommes supérieures à 10 000 USD doivent être déclarées à la douane.
La douane américaine est très vigilante sur les produits alimentaires : les produits non stérilisés (tels que fromages ou charcuterie), ainsi que les plantes vertes sont rigoureusement interdits.
Les contraintes liées à la possession d’un animal domestique étant rigoureuses, il est préférable de consulter l’Ambassade des États-Unis d’Amérique avant tout projet de voyage ou de séjour accompagné d’un animal domestique.
Sécurité
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Recommandations générales
Le renforcement de la menace terroriste ne doit pas faire oublier que le risque principal reste lié à la criminalité.
Les Etats-Unis ne sont pas à l’abri du terrorisme d’origine étrangère comme les attentats du 11 septembre 2001 l’ont montré. Des actions violentes menées par des groupuscules nationaux ne sont pas non plus à écarter (contre un bâtiment fédéral à Oklahoma City en 1995, utilisation du bacille du charbon contre le Congrès et les médias à l’automne 2001).
Le niveau d’alerte est mesuré à tout moment par les autorités en fonction des indices recueillis. Il est rendu public à l’intérieur et à l’extérieur (voir le site www.whitehouse.gov/homeland).
Le renforcement considérable des moyens à la disposition de la lutte antiterroriste, depuis le 11/9/2001, ne constitue pas une garantie totale contre ces actions.
Après huit ans de baisse, la criminalité est en faible hausse. Cette augmentation affecte plus particulièrement certaines agglomérations. Il est conseillé, en arrivant dans une ville, de se renseigner sur les quartiers à éviter et, en ce qui concerne les autres, sur la possibilité de s’y déplacer à pied ainsi que les heures au-delà desquelles il devient éventuellement dangereux de s’y rendre.
La plupart des crimes et délits sont commis la nuit avec une concentration sur les fins de semaines. La majorité des homicides a lieu sur la voie publique et est notamment liée au trafic des stupéfiants.
Les touristes étant la cible privilégiée des voleurs à la tire, il est recommandé de déposer passeports, billets d’avion et argent en lieu sûr et de conserver sur soi une photocopie des premières pages du passeport et du document vert “visa waiver” remis par les services de l’immigration lors de l’entrée sur le territoire.
Il convient d’éviter de garder des bagages et des documents dans une voiture en stationnement et de ne pas les laisser sans surveillance dans les aéroports, les gares, les agences de location de voiture ou les halls d’hôtels.
En raison du risque élevé de fraude sur les cartes bancaires, il est recommandé d’effectuer les paiements en espèce pour de petites sommes et dans les établissements modestes et, en toutes circonstances, de ne pas perdre sa carte de vue.
Il est enfin rappelé qu’un respect scrupuleux de la réglementation s’impose dans les aéroports et à bord des avions (cf. rubrique transports).
En raison du contexte international actuel et de la sensibilité de l’opinion publique américaine, il est conseillé à nos compatriotes de faire preuve de réserve lors des conversations sur ces sujets dans les lieux publics.
Zone Est :
- Boston : la circulation à pied et de nuit est à éviter dans les quartiers de Dorchester, Mattapan et Roxbury. L’attention des Français doit également être appelée sur une recrudescence de la petite délinquance, observée notamment lors des grandes manifestations culturelles ou sportives et dans certains quartiers touristiques, tels que Chinatown, Fenway et le North End.
- New-York : faire preuve de vigilance dans les lieux touristiques tels que Times Square ou la Statue de la Liberté ainsi que dans les aéroports, les gares, le métro, les restaurants, musées et certains hôtels du West End. Ne pas se rendre seul à Harlem, dans le Bronx et à Central Park la nuit.
- Washington : Washington et les principales agglomérations de la circonscription consulaire présentent, comme toutes les grandes villes du monde, des risques en matière de criminalité ordinaire (vols, agressions, etc…), particulièrement à la nuit tombée. Les quartiers suivants de Washington (Nord-est, Sud-est) et de Philadelphie (nord de la ville) en particulier sont sensibles.
Zone Centrale
- Pittsburgh : éviter les quartiers de Mount Oliver, Hill District, Homewood-Brushton et Hazel Wood.
- Cleveland : le centre-ville ne présente pas de danger le jour mais est déconseillé la nuit. Certains quartiers des banlieues Nord-est sont également à éviter.
- Detroit : le centre est déconseillé après la fermeture des bureaux.
- Chicago : éviter le West Side et le sud de la ville après la 59ème rue.
Zone Sud :
- Houston : comme dans toutes les grandes villes des États-Unis, il convient de ne pas laisser d’effets personnels dans son véhicule la journée et d’être vigilant lors de ses déplacements dans certains quartiers la nuit (Downtown, parties sud et est de Houston).
- Saint-Louis : éviter le quartier nord entre l’aéroport et le centre-ville, mais la navette reliant l’aéroport est sûre.
- Atlanta : être vigilant dans les zones isolées du centre-ville (downtown) après la fermeture des bureaux et privilégier les déplacements en taxi la nuit.
- La Nouvelle-Orléans : La criminalité à La Nouvelle-Orléans a baissé au premier semestre 2013 (53 meurtres pour 100.000 habitants). La plupart des crimes sont localisés dans des quartiers bien identifiables de la ville. Les zones touristiques sont bien surveillées et restent donc généralement épargnées par les crimes violents. Lorsque l’on visite le Vieux Carré, il convient de ne pas se rendre seul(e) la nuit au-delà du nord-ouest de la rue Dauphine et du nord-est de la rue des Ursulines et lorsqu’on visite le Garden District de ne pas se rendre au nord de l’avenue Saint-Charles et au sud de la rue Magazine.
- Floride : les agressions contre les touristes et en voiture, fréquentes il y a quelques années, sont devenues rares. Par souci de sécurité, ne pas s’arrêter en dehors des endroits éclairés, en particulier si quelqu’un, au bord de la route ou en voiture, vous invite à le faire. Signaler sa présence à la première station service ou à la police.
Zone Ouest :
- Los Angeles : certaines zones doivent être évitées notamment les quartiers est, sud et sud-est tels Watts, Inglewood et Florence. Bien que la criminalité soit en baisse de manière générale, le nombre de vols, notamment de smartphones, est en hausse. Il est recommandé de garder ses effets personnels sous surveillance dans le centre-ville, sur les lieux touristiques (Hollywood, Santa Monica et Venice Beach) ainsi que dans les parcs d’attraction où des pickpockets sévissent régulièrement.
Risques de catastrophes naturelles et phénomènes météorologiques
Les risques de catastrophes naturelles et de phénomènes météorologiques violents sont beaucoup plus importants qu’en Europe. Il est donc conseillé, avant toute excursion dans un parc naturel ou voyage par la route, de s’informer des prévisions météo et de respecter les consignes données par les autorités locales en cas d’avis de tempête ou de tornade. Dans les parcs naturels, surtout en montagne et dans les régions désertiques, il convient de ne pas s’écarter des sentiers balisés et de s’informer systématiquement auprès des guides locaux.
Ouragans
Les risques d’ouragans sont fréquents tant sur la côte Atlantique que celle du Golfe du Mexique (États de Floride, d’Alabama, du Mississippi, de Louisiane et du Texas) et, dans une proportion moindre, sur les côtes de Géorgie et de Caroline entre début juin et octobre. L’île de Porto Rico est touchée très fréquemment par les dépressions tropicales dont il est toujours difficile de prévoir la trajectoire exacte. Il faut donc être à l’écoute de la radio ou de la télévision de façon régulière lorsqu’un ouragan est annoncé. Deux phases d’alerte : “Hurricane Watch”, ou observation, et “Hurricane Warning”, lorsque la menace se précise (valables également en cas de tornades – “tornadoes”, d’inondations progressives – “floods” et d’inondations subites – “flash floods”).
Les ouragans sont classés en 5 catégories (5 signifiant une vitesse de 250 km/heure).
Les consulats généraux des régions concernées par ces phénomènes météorologiques possèdent une ligne d’urgence.
Outre ces lignes téléphoniques, des informations sont mises à jour, au fur et à mesure de l’évolution de la situation, sur le site internet du Consulat Général de France à Miami (www.consulfrance-miami.org), lequel renseigne également sur les précautions à prendre et établit des liens vers les sites internet locaux pertinents.
Dans le cas d’une évacuation obligatoire – “mandatory evacuation”, il est conseillé de suivre à la lettre les consignes diffusées par la garde nationale.
Radios affectées à l’information en cas d’alerte :
- A Houston, Texas, 740 AM.
- En Louisiane, 870 AM et 101.9 FM.
- A Biloxi, Mississippi, 90.3 FM.
- A Tuscaloosa, Alabama, 91.5 FM.
- En Floride, 162,55 Mhz et 91.3 FM.
Tornades
La saison des tornades débute en mars et s’achève en juin. L’ensemble des Etats suivants est affecté par des tornades, qui peuvent s’avérer particulièrement violentes et meurtrières : Alabama, Arkansas, Caroline du nord, Caroline du sud, Dakota du nord, Dakota du sud, Floride, Géorgie, Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Kentucky, Louisiane, Minnesota, Mississippi, Missouri, Nebraska, Ohio, Oklahoma, Tennessee, Texas, Wisconsin.
Il convient d’être régulièrement à l’écoute de la radio ou de la télévision dès qu’une tornade est annoncée et de se conformer aux consignes de sécurité données par les autorités.
Les sites Internet des consulats de France d’Atlanta, de Chicago, de Houston et de la Nouvelle-Orléans peuvent être consultés pour de plus amples informations, dans la rubrique sécurité.
Risques sismiques
Les risques sismiques sont importants en Californie. Il est impératif de consulter les instructions à suivre en cas de séisme, qui sont disponibles dans les chambres d’hôtels et de prendre connaissance des recommandations d’usage.
Crues
En raison de fortes crues en Alaska à partir de la mi-mai (et qui peuvent se produire jusqu’à la fin du mois d’août), les activités en eaux-vives dans les rivières de cet Etat (pêche, rafting, etc.) présentent un danger (noyades fréquentes). Il est conseillé aux voyageurs de se renseigner localement avant de se livrer à ces activités.
Risques liés au baignades en mer
Sur l’ensemble des côtes, les baignades en mer peuvent être dangereuses (courants forts, requins, raies géantes…) et sont donc fortement déconseillées hors des zones où elles sont autorisées et surveillées.
Attaques de requins :
Pour réduire au maximum le risque d’attaque de requins il est notamment conseillé :
- de se baigner seulement entre 8 heures du matin et 6 heures du soir, les requins étant surtout actifs à l’aube et au couchant ;
- de choisir systématiquement des plages surveillées ;
- de ne pas porter des maillots de bains brillants, des montres ou bijoux ;
- de ne pas se baigner en cas de blessure et, de manière générale, de perte de sang ;
- de nager à proximité d’autres baigneurs et loin d’activités de pêche ;
- d’éviter de faire du surf (en 2000, sur 34 accidents, plus des deux tiers ont concerné des surfeurs opérant sur la côte atlantique, dans le comté de Volusia, région de Daytona).
Si vous apercevez un requin, la meilleure attitude est de s’efforcer de garder son calme et de s’éloigner lentement et sans battre l’eau.
Transports
Infrastructure routière
Le réseau routier est en général de bonne qualité mais les routes secondaires peuvent parfois être impraticables ou dégradées en raison des intempéries.
Etre conscient de la spécificité de la conduite américaine :
- sur l’autoroute, éviter les changements de files trop nombreux et ne pas faire d’excès de vitesse (même en plein désert) ;
- la priorité à droite n’existant pas, aux carrefours en zone urbaine, marquer un temps d’arrêt (lorsque toutes les rues du carrefour ont un signal stop, la règle de priorité est celle de l’ordre d’arrivée des véhicules) ;
- prêter attention aux feux rouges qui se trouvent au-dessus ou de l’autre côté des carrefours.
Lorsque le conducteur est suivi par une voiture de police qui met en marche ses signaux lumineux et sonores, il doit se ranger immédiatement sur le bas-côté et rester assis dans sa voiture, les mains sur le volant, en attendant l’officier de police.
En cas d’accident, il est préférable de prévenir la police. Le délit de fuite est sévèrement puni. Si un touriste est témoin d’un accident, il lui est conseillé de prévenir la police (911) et de ne pas secourir lui-même les blessés.
Transport aérien
L’attention des voyageurs est appelée sur les règlements très stricts à respecter en matière de sécurité. A l’enregistrement des bagages, comme à l’arrivée, au dédouanement, il convient de répondre avec sérieux et précision aux questions qui vous sont posées par les employés et d’éviter toute plaisanterie sur le contenu de vos bagages, de très sérieux ennuis avec les services de sécurité (pouvant aller jusqu’à l’incarcération) étant susceptibles de résulter de toute attitude prêtant à équivoque.
Les voyageurs empruntant l’avion à destination ou en provenance des Etats-Unis doivent savoir que tant les compagnies aériennes que les autorités (américaines aussi bien qu’européennes) portent une attention de plus en plus vigilante aux incidents provoqués à bord de vols commerciaux par des passagers irascibles ou violents.
Qu’il s’agisse d’un simple refus d’obtempérer aux consignes de bord (interdiction de fumer ou interdiction d’utiliser certains appareils électroniques, par exemple) ou, a fortiori, d’actes de violence à l’égard du personnel navigant ou d’autres passagers, notamment en cas d’ivresse, les compagnies aériennes desservant les Etats-Unis appliquent le plus souvent la règle de la “tolérance zéro”.
Les voyageurs doivent donc être conscients de la gravité de tels comportements et des suites pénales auxquelles ils s’exposent. Dès qu’il a connaissance d’un incident, le commandant de bord peut dérouter l’appareil sur l’aéroport le plus proche. Des exemples récents démontrent que les compagnies aériennes n’hésitent plus à appliquer cette procédure. Le passager en cause est immédiatement arrêté par la police (FBI) à sa descente d’avion et inculpé. Ces faits constituent en droit américain un crime (“felony”) ; ils relèvent des juridictions fédérales et sont passibles d’au moins un an de prison. Les frais occasionnés par le déroutement de l’appareil sont à la charge du passager.
Santé
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’infrastructure médicale est excellente, mais d’un coût élevé. Il n’existe pas de convention de sécurité sociale couvrant l’assurance maladie entre nos deux pays. En situation d’urgence, seule une ambulance assure une priorité lors de l’arrivée au service des urgences de l’hôpital (admission conditionnée à une garantie financière).
Hors situation d’urgence, contacter le Consulat Général le plus proche qui dispose de la liste des médecins francophones. Une ordonnance française ne permet pas d’acheter des médicaments aux Etats-Unis. Il est donc conseillé de se constituer, le cas échéant, un stock suffisant des médicaments nécessaires et de conserver une copie de l’ordonnance correspondante.
Une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse se voit refuser un tel visa.
Virus West nile (VWN)
L’épidémie actuelle d’infection par le virus West nile (VWN) se propage depuis fin juillet.
Elle touche plus particulièrement les états du Colorado et du Dakota du Sud, mais des cas ont été observés dans une vingtaine d’autres états.
Il est rappelé que la majorité des infections par les VWN restent bénignes. Les formes graves surviennent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifiques contre ce virus.
Le VWN se transmet par les moustiques, aussi les autorités sanitaires américaines recommandent-elles des mesures de protection individuelle contre les moustiques :
- porter des vêtements à manches longues et des pantalons,
- appliquer des produits à usage externe pour éloigner les insectes,
- limiter les sorties au lever et au coucher du soleil, périodes de journée où les moustiques sont les plus actifs.
Hantavirus
Depuis 1993, des cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) ayant parfois provoqué des décès ont été signalés sur l’ensemble des Etats-Unis. Les infections par hantavirus sont principalement contractées par inhalation de gouttelettes de salive ou d’urine en suspension dans l’air, ou de poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés.
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
- Institut Pasteur (fiche pays)
- Institut de veille sanitaire
- Organisation Mondiale de la Santé
Infos utiles
Us et coutumes
Les Américains étant généralement très respectueux de la loi, le même respect est attendu des touristes qui sont appelés à se conformer scrupuleusement aux réglementations en vigueur.
Avec la police, il est impératif de ne pas faire de fausses déclarations, de ne pas élever la voix, et d’éviter les gestes brusques ou agressifs. En cas de litige, il convient d’alerter le Consulat Général compétent pour la circonscription concernée.
Les Américains sont très tolérants en matière vestimentaire. Cependant, le monokini est formellement proscrit, même pour les petites filles. Les enfants, bébés compris, doivent porter un maillot (changer un nourrisson en public peut choquer, comme allaiter en public dans certains cas).
Il est recommandé d’adopter une attitude réservée à l’égard des personnes du sexe opposé.
Des propos, attitudes ou plaisanteries, anodins dans les pays latins, peuvent mener au tribunal. Les plaintes pour harcèlement sexuel peuvent également être déposées contre les mineurs. Les enfants doivent utiliser, comme les adultes, les toilettes correspondant à leur sexe (il existe des « toilettes familiales » dans certains lieux publics comme les aéroports, permettant à un parent seul de s’occuper d’un jeune enfant, fille ou garçon).
Dans de nombreux États, la détention d’armes à feu est autorisée et courante. Les visiteurs doivent donc, en toute circonstance, garder leur calme et leur sang-froid.
Législation locale
Tabac
La vente de tabac est interdite aux moins de 21 ans et l’acheteur peut être amené à prouver son âge. Il est interdit de fumer dans de nombreux lieux publics : transports en commun, bureaux, restaurants.
Alcool
La consommation d’alcool, bière incluse, est interdite en public (rue, véhicule, terrasses de café). Toute bouteille doit être transportée dans un sac opaque. Dans certains endroits, avoir dans un véhicule une bouteille de vin ou d’alcool ouverte est prohibé. La vente d’alcool est interdite aux moins de 21 ans et l’acheteur peut être amené à prouver son âge en fournissant une pièce d’identité.
La conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise d’une drogue (driving under influence “dui”) est sévèrement réprimée dans tous les États-Unis d’Amérique (retrait du permis de conduire, lourde amende, voire peine de prison). Outre les peines requises qui peuvent en cas d’homicide par imprudence atteindre 25 ans de prison, les mises en liberté provisoire sont le plus souvent conditionnées au versement de cautions atteignant des sommes vertigineuses. Ces peines sont aggravées en cas de refus de se soumettre à un alcootest. Les taux d’alcoolémie autorisés varient selon les États (0,08% dans 15 États et 0,10% dans 33 États).
Drogue
Les autorités américaines sont extrêmement vigilantes, concernant les stupéfiants. La possession, même en quantité infime, de stupéfiants signifie arrestation et incarcération (risque d’emprisonnement de plusieurs mois), puis expulsion avec, pour conséquence, l’interdiction de pénétrer sur le territoire américain pendant plusieurs années. Dans tous les cas, cela entraîne des frais d’avocats et d’amende se montant à plusieurs milliers de dollars. Toute personne détenant sciemment ou intentionnellement des stupéfiants est passible de peines pouvant aller de 1000 USD à 1 an de prison (20 ans maximum en fonction des quantités et des antécédents). Toute personne condamnée pour trafic de stupéfiants est passible de peines de prison (entre 20 ans et la perpétuité) et d’amendes pouvant atteindre 20 millions de dollars.
Relations sexuelles
Le fait d’avoir ou de tenter d’avoir des relations sexuelles avec un mineur constitue une infraction punie par la loi. La législation réprime sévèrement toute forme d’utilisation, d’encouragement, de persuasion ou de contrainte de mineurs dans la production et la diffusion d’images à caractère sexuel explicite, par des moyens traditionnels ou électroniques. Bien que la prostitution ne soit pas un délit en soi, la proposition de relations sexuelles tarifées fait tomber son auteur et le ou la prostitué(e) concerné(e) sous le coup de la loi.
Représentations françaises
4101 Reservoir Road, N.W. 20007 Washington D.C.
+1 (202) 944 60 00
- Consulat général de France à Atlanta
- Consulat général de France à Boston
- Consulat général de France à Chicago
- Consulat général de France à Houston
- Consulat général de France à New Orleans
- Consulat général de France à Los Angeles
- Consulat général de France à Miami
- Consulat général de France à New York
- Consulat général de France à San Francisco
- Consulat général de France à Washington
Représentations diplomatiques et consulaires en France
Fonctions consulaires assurées par l’Ambassade
2, avenue Gabriel 75008 Paris
01.43.12.22.22
- Marseille | Consulat Général des Etats-Unis
- Strasbourg | Consulat Général des Etats-Unis
- Bordeaux | Consulat des Etats-Unis
- Lyon | Consulat des Etats-Unis
- Rennes | Consulat des Etats-Unis
- Toulouse | Consulat des Etats-Unis
- Fort-de-France (Martinique) | Agence Consulaire des Etats-Unis
- Papeete (Polynésie Française) | Agence Consulaire des Etats-Unis
- Nice | Agence Consulaire Honoraire des Etats-Unis
- Cayenne (Guyane française) | Agence Consulaire des Etats-Unis
- Saint-Pierre-et-Miquelon | Agence Consulaire des Etats-Unis
Contacts utiles
- En cas d’urgence, sur l’ensemble du territoire : 911